Journée internationale des Droits des Femmes à Poussan c’est toute l’année !

Blonde, Fille, Livre, En Train De Lire
Nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un portrait ou une œuvre… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société.
En ce 8 mars, le service culturel de la ville de Poussan met à l’honneur le parcours de Colette.
28 janvier 1873 naît l’écrivaine Colette. Tout au long de sa vie, elle n’a cessé de défier les stéréotypes et de refuser les normes imposées à son genre. Sa bisexualité affirmée (elle revendique sa liaison avec Mathilde de Morny) occupe une large place dans son œuvre. Elle est la deuxième femme en France à recevoir des obsèques nationales après Sarah Bernhardt.

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Nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un portrait ou une œuvre… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société.
En ce 8 février, le service culturel de la ville de Poussan met à l’honneur le parcours de Juliette Drouet (1806-1883), de son véritable nom Julienne Gauvin.
Elle devient la compagne du sculpteur James Pradier jusqu’en 1827. Elle monte ensuite sur les planches et s’y fait remarquer par sa beauté. C’est au Théâtre de la Porte-Saint-Martin qu’elle crée la princesse Négroni dans le « Lucrèce Borgia » de Victor Hugo, en 1833. C’est le début d’une liaison passionnée avec l’écrivain. Entièrement dévouée à Hugo, Juliette Drouet sauve ses manuscrits lors de son départ en exil, l’accompagne à Bruxelles, Jersey et Guernesey, recopie ses manuscrits, devient son hôtesse attitrée. En 1870 Hugo souligne : « elle m’a sauvé la vie en décembre 1851. Elle a subi pour moi l’exil. Jamais son âme n’a quitté la mienne. Que ceux qui m’ont aimé l’aiment. Que ceux qui m’ont aimé la respectent. Elle est ma veuve. »
Cette « femme de l’ombre » est aussi écrivaine : elle a laissé un volume de souvenirs ; 14 000 des 22 000 lettres qu’elle a envoyées à Victor Hugo sont disponibles en ligne  https://fcld.ly/4nywv7j

 

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 Nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un portrait ou une œuvre… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société.
Ce 8 juin, le service culturel de la ville de Poussan met à l’honneur l’écrivaine Ukrainienne Lessia Oukraїnka.
Née le 13 février 1871, Lessia Oukraїnka est une écrivaine, traductrice, activiste publique et culturelle, et pionnière du mouvement féministe Ukrainien.
Cofondatrice d’une fameuse société littéraire « Pleyada », elle a écrit des poésies, des épopées, des romans et des essais, développé le genre du drame poétique dans la littérature nationale et fait partie de la liste restreinte des femmes les plus célèbres de l’histoire Ukrainienne. Elle décède le 19 juillet 1913.Littérature, Un Livre, Papier, Côté

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 Nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un portrait ou une œuvre… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société. En ce 8 mai, le service culturel de la ville de Poussan met à l’honneur le parcours de Lucienne Marchand l’indomptable « lieutenant Renée ».
Née le 13 juillet 1911 à Saint-Germain-des-Bois (Cher), Lucienne Marchand choisit la carrière d’institutrice. Sous l’Occupation, elle participe à un service de passage clandestin pour les prisonniers évadés et dirige ensuite un service de renseignement.
« Au printemps 1944, voulant participer à la lutte armée, elle rejoint, près de Ménétréol-sur-Sauldre un maquis FTPF que Raymond Petit ( » capitaine Camille « ) a constitué avec beaucoup de peine. Sa vaillance, son intrépidité, l’a fait désigner comme lieutenant. C’est la  » lieutenante Renée  » qui deviendra très populaire dans les maquis du Vierzonnais et de Sologne.

Elle entre en contact avec  » Saint-Paul  » (de Vomécourt) qui distribue les parachutages aux résistants du Loir-et-Cher. Etant donné que le maquis de  » Camille  » a porté assistance aux FFI le 17 juin 1944, lors du combat de Souesmes dans le Loir-et-Cher,  » Saint-Paul  » lui fournit un FM et un bazooka.
Pour préparer la Libération, le maquis Camille se rapproche de Vierzon et vient s’installer à Saint-Hilaire-de-Court.  » Renée  » est au premier rang lors de la bataille qui oppose le 31 août trois cents FTP à deux mille Allemands.
Le 2 septembre, il faut récupérer des munitions dans un wagon allemand en gare de Vierzon. C’est Renée qui commande l’expédition. Un premier voyage se passe bien, mais au deuxième, lorsque la voiture des FTP veut passer le pont sur le Cher, les Allemands sont là et la bataille s’engage. Pour s’en sortir, il n’y a qu’une solution : enjamber le parapet et sauter dans le lit de la rivière. C’est ce que font les maquisards, presque tous blessés et à court de munitions. L’un d’eux, écrit :  » Dans un éclair, je vois la lieutenante Renée abritée derrière la portière ouverte de la voiture. Elle riposte de son mieux avec sa carabine « . Blessée, elle aussi saute dans le vide et se fracture le bassin. Bien que grièvement blessée, pour éviter des représailles, elle demande aux habitants qui l’ont recueillie, de faire disparaître le cadavre d’un Allemand resté sur place et d’effacer les traces de la bataille. Transportée à l’hôpital, replié alors sur l’école du Briou, elle est soignée par le docteur Mérigot. »
« Demeurée dans l’armée, Lucienne Marchand devient capitaine AFAT. Elle est chargée de diverses missions, notamment aux États-Unis d’Amérique.
Elle épouse un ancien résistant et devient Madame Marchand Bonk. De 1947 à 1967, elle retrouve son métier en qualité de professeur d’histoire et de lettres.
Malgré les handicaps découlant de ses blessures, elle se consacre à la lutte contre les injustices, pour la liberté.
La capitaine Renée décédera en novembre 1978.
La France peut être fière d’avoir de tels enfants. »

 

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Journée internationale des Droits des Femmes à Poussan c’est toute l’année ! Nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un portrait ou une œuvre… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société. Ce 8 avril, le service culturel de la ville de Poussan met à l’honneur le parcours d’une femme qui a marqué l’histoire de l’architecture : Charlotte Perriand
Née le 24 octobre 1903, Charlotte Perriand s’est imposée, tout au long de sa carrière, comme l’une des plus grandes designers d’architecture et d’objet française. Diplômée de l’Union Centrale des Arts Décoratifs avec brio, la jeune femme découvre le succès grâce à son désormais célèbre « Bar sous le toit », qu’elle expose lors du Salon d’automne. Elle a tout juste 24 ans et, déjà, sa carrière s’annonce brillante. En effet, son talent ne tarde pas à être remarqué par d’illustres noms de la profession tels que Pierre Jeanneret et Le Corbusier. Leur collaboration dure près de dix ans, dix années au cours desquelles, Charlotte Perriand affine son savoir-faire et développe son expérience de designer d’intérieur. A partir de 1940, elle part à la découverte de l’Extrême-Orient et se passionne éperdument pour le Japon. Le pays du Soleil Levant aura dès lors une influence considérable sur son travail ainsi que le choix de ses matériaux de prédilection. Femme de défi, Charlotte Perriand accepte avec enthousiasme une collaboration pour concevoir la station de ski Les Arcs. Ainsi, de 1967 à 1986, Charlotte Perriand s’attèle à créer l’une des pièces maîtresses de son oeuvre. Elle décède le 27 octobre 1999, laissant derrière elle une empreinte impérissable.Médias Sociaux, Connexions
Vous pouvez retrouvez un documentaire vidéo retraçant son parcours :

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Terre, Cercles, Jeux OlympiquesNous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un portrait ou une œuvre… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société. Ce 8 février, le service culturel de la ville de Poussan profite des Jeux Olympique pour mettre à l’honneur Norma Enriqueta Basilio de Sotelo première femme à allumer la flamme lors des Jeux de Mexico en 1948. Célèbre pour ses performances au saut de haies, elle devient un véritable symbole dans l’histoire des Jeux Olympiques.

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Nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un portrait ou une œuvre… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société.
Ce 8 janvier, le service culturel de la ville de Poussan a souhaité mettre à l’honneur Julie Manet qui fait l’objet actuellement d’une exposition au musée Marmottan Monet depuis le 19 octobre 2021 jusqu’au 20 mars 2022.
Julie Manet est née le 14 novembre 1878 à Paris. Fille de Berthe Morisot et d’Eugène Manet, elle est également la nièce d’Edouard Manet. Avec l’amour de l’art en héritage, l’artiste-peintre et collectionneuse contribua sa vie durant à édifier la mémoire du courant dans lequel elle a été bercé.
Peintre, Julie Manet le fut dès son enfance. Elle est initiée à la peinture par sa mère, posant son chevalet à ses côtés pour imiter sa touche et reprendre ses motifs. Julie Manet bénéficie également des leçons particulières du célèbre peintre Auguste Renoir
L’enfant posa aussi tout le long de sa vie pour sa mère et pour d’autres peintres impressionnistes (Renoir, Sisley et Pissarro…). Elle était l’une des modèles fétiches de ce mouvement d’art.
Cette heureuse enfance s’obscurcit lorsque Julie Manet entre dans l’adolescence. Les décès successifs de son oncle Edouard, de son père Eugène Manet et de Jules de Jouy, son parrain, font de Julie « la dernière des Manet ». En 1895, sa mère Berthe s’éteint à son tour. Orpheline, Julie Manet ne connaîtra cependant pas la solitude. Elle emménage dans un immeuble construit par ses parents, dans le XVIe arrondissement, avec ses cousines Jeannie et Paule Gobillard qui, comme elle, ont perdu leurs parents. C’est à cette période que Julie Manet pratique la peinture avec le plus d’assiduité.
Au début du XXe siècle, le 29 mai 1900, Julie Manet épouse le peintre Ernest Rouart. Le mariage, célébré à la mairie du XVIe arrondissement de Paris, est une double cérémonie au cours de laquelle sa cousine Jeannie Gobillard épouse Paul Valéry. Mariée, Julie Manet, tout en continuant de peindre, n’a plus l’ambition d’exposer ses toiles. Elle entame alors une brillante carrière de collectionneuse, réunissant avec son mari des toiles des plus grands maîtres de l’histoire de l’art du XVIIe à ses contemporains, de Nicolas Poussin à Paul Gauguin en passant par Eugène Delacroix et Camille Corot.
Surtout, la protégée des impressionnistes va rester fidèle au mouvement qui a éveillé en elle l’amour de la peinture. Pour en fixer la mémoire, Julie Manet rassemble les œuvres « dans le goût » de celles de sa mère et de son oncle, rachète certains tableaux vendus par sa famille, organise des expositions, et offre plusieurs chefs-d’œuvre à des institutions afin qu’ils soient mis en valeur.
Elle meurt en 1966 au 40, rue de Villejust (actuelle rue Paul Valéry) dans l’immeuble que sa mère a fait construire, dont elle a hérité et que Paul Valéry a aussi habité. Elle est enterrée à Paris au cimetière de Passy à côté de son mari.

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Nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un portrait ou une œuvre… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société. Ce 8 décembre, Le service culturel de la ville de Poussan a souhaité mettre tout naturellement à l’honneur la grande Joséphine Baker qui a fait fort justement son entrée au Panthéon ce 30 novembre 2021.Peut être une image de 1 personne et position debout
Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, est née le 3 juin 1906 à Saint Louis dans le Missouri dans une famille nombreuse très pauvre. Obligée de travailler pour aider sa mère, elle cherche au plus vite à quitter le foyer familial et entre dans une troupe d’artistes de rue avec laquelle elle part sur les routes. Elle tente en vain sa chance à Broadway mais est repérée pour participer à une revue en France. Joséphine Baker quitte les Etats-Unis en 1925.
La Revue Nègre connaît un immense succès au Théâtre des Champs-Elysées puis c’est le triomphe aux Folies Bergères où Joséphine Baker danse avec un pagne de bananes. En 1930, elle devient une chanteuse populaire avec la chanson « J’ai deux amours ».
Pendant la guerre, elle est recrutée par les Forces françaises libres comme agent de renseignements. Un engagement qui lui vaudra d’être décorée, en 1961, de la médaille de la Légion d’honneur.
A la fin des années 1940, elle retourne aux États-Unis pour tenter une carrière mais elle est toujours autant victime de ségrégation raciale et doit y renoncer. Elle participera au mouvement des droits civiques à partir de 1963.
Le château des Milandes, en Dordogne, a été pour Joséphine Baker un endroit pour accueillir et élever une famille d’enfants qu’elle adopte dans le monde entier à partir de 1954. Sa troupe d’enfants s’élèvera au nombre de douze.
L’idée était de constituer une « tribu arc-en-ciel », de rassembler en une même cellule familiale des enfants de toutes les races et de toutes les couleurs.
Mais à la fin des années 60, Joséphine Baker est confrontée à de graves difficultés financières, son mari Jo Bouillon est parti, son château des Milandes où vivent tous ses enfants adoptés est en vente, elle est ruinée. Elle trouve refuge à Monaco grâce à la princesse Grace qui relance aussi sa carrière. En 1974 et 1975, elle remonte sur scène et le succès est toujours là mais Joséphine Baker est épuisée. Elle meurt le 12 avril 1975 des suites d’une hémorragie cérébrale.
Ce 30 novembre 2021, une grande dame est entrée au Panthéon.

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Parce que pour la Municipalité de Poussan la défense des droits et des libertés ne se cantonne pas à une journée par an, nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un témoignage, une poésie, une chanson, un portrait… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société. Ce 8 Juin c’est un poème de Lucie Delarue.
Lucie Delarue-Mardrus, née à Honfleur le 3 novembre 1874 et morte le 26 avril 1945 à Château-Gontier est une poétesse, une romancière, une sculptrice une dessinatrice une journaliste et une historienne française.
Ses parents ayant refusé la main au capitaine Philippe Pétain, elle épouse l’orientaliste Joseph-Charles Mardrus.
Elle considère ses productions en prose comme alimentaires, seule sa poésie a de la valeur à ses yeux. Des Années folles aux Trente Glorieuses (et même de nos jours), presque tous les petits écoliers français auront appris au moins une poésie d’elle.
Peut être une image de texte qui dit ’L'automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous etonne, C'est une branche, tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Lucie DELARUE-MARDRUS’

 

Journée internationale des Droits des Femmes à Poussan, c’est toute l’année !

Parce que pour la Municipalité de Poussan la défense des droits et des libertés ne se cantonne pas à une journée par an, nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un témoignage, une poésie, une chanson, un portrait… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société. Ce 8 août ce sont des peintures de Christine Bousquet.Peut être de l’art
Christine Bousquet est native de Poussan et vit dans notre commune où elle s’investit dans le social. Elle peint depuis une vingtaine d années, autodidacte elle réalise ses toiles au grès de ses envies et de ses émotions.Peut être de l’art