ALLEGEMENT DES MESURES COVID AUX HOPITAUX DU BASSIN DE THAU

 
Dans le contexte de diminution des contaminations, la cellule de crise de l’établissement (médecins, cadres de santé et direction) a validé le 5 avril plusieurs mesures d’allégement du dispositif Covid.BACLACapture d’écran 2023-04-07 183226
Ainsi, à compter du  10 avril :
 Les tests PCR ne seront plus effectués de manière systématique, mais seront réservés aux patients présentant des symptômes (fièvre, signes respiratoires…), ou cas contact d’un patient contaminé ou présentant certaines fragilités ou facteurs de risque, ainsi que sur toute indication médicale
 Les horaires de visite sont élargis de 12 à 20 h tous les jours.
Toutefois, soucieux de permettre aux patients de se reposer, les proches doivent se limiter à deux personnes en simultané.
 Du fait de la circulation certes plus faible du virus Covid, mais toujours importante d’autres bactéries et virus (méningite, metapneumovirus, grippe, streptocoque invasif…), le port du masque demeure le meilleur dispositif de prévention d’une infection.
Les professionnels continueront de le porter dans les chambres et lors de tout soin aux patients.
Les visiteurs sont également invités à le porter lors de contacts avec leurs proches hospitalisés
 Ces mesures seront réévaluées et si besoin renforcées en cas d’augmentation de circulation virale

Information coronavirus. Suivi des Hôpitaux du Bassin de Thau

 Vendredi 17 février, 1 seul patient Covid était hospitalisé en médecine (3 aujourd’hui dont 1 en médecine, 1 en SSR et 1 en UHCD)
 Depuis le mois de juin (7ième et 8ième vague), 652 patients et résidents ont été pris en charge (+6 en 2 semaines) correspondant à 703 séjours dont :
- 53 en réanimation (+0)
- 469 en médecine (+ 6)
- 181 en SSR-EHPAD (+ 1).
Parmi ces 652 patients, 613 sont rentrés à domicile, 6 ont été transférés, 31 sont décédés (+2 décès sur les 2 dernières semaines, soit un taux global de 4,7% avec un âge moyen à 85,7 ans) et 1 est hospitalisé actuellement.
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 À retenir depuis le dernier point du 03/02 :
 Une nette diminution du nombre de patients hospitalisés avec 1 seul patient vendredi à la mi-journée et 3 aujourd’hui
 Pas d’entrée en réanimation et soins intensifs
 2 décès
 Le R0 augmente reste inférieur à 1 (0,77) traduisant toujours une régression de l’épidémie.
 Ensemble, continuons de respecter les gestes barrières et de faire nos rappels de vaccination pour protéger nos proches et nos patients fragiles….
 

Information coronavirus. Suivi des Hôpitaux du Bassin de Thau

Vendredi 3 février, 17 patients Covid étaient pris en charge dont 14 en médecine et Court Séjour Gériatrique, 2 en SSR et 1 en EHPAD. Il n’y a pas de patients en réanimation.aaaaaaaabinCapture d’écran 2023-02-05 233732
 Depuis le mois de juin (7ieme vague), 646 patients et résidents ont été pris en charge (+29 en 2 semaines) correspondant à 696 séjours dont :
- 53 en réanimation (+0)
- 463 en médecine (+ 25)
- 180 en SSR-EHPAD (+ 5)
 Parmi ces 646 patients, 594 sont rentrés à domicile, 6 ont été transférés, 29 sont décédés (+1 décès sur les 2 dernières semaines, soit un taux global pour la 7ième vague de 4,5% avec un âge moyen à 87 ans) et 17 sont hospitalisés actuellement.
 À retenir depuis le dernier point du 20/01 :
 Une augmentation du nombre de patients hospitalisés avec 17 patients vendredi
 Pas d’entrée en réanimation et soins intensifs
 1 décès
Le R0 augmente de 0,45 à 0,73 en Occitanie traduisant une petite reprise épidémique
L’application de l’ensemble des mesures barrières reste recommandée pour l’ensemble de la population générale. Cette recommandation doit être d’autant plus respectée dans les lieux confinés et avec une forte densité de personnes

 

Information coronavirus. Suivi des Hôpitaux du Bassin de Thau

 Vendredi 20 janvier, 5 patients Covid étaient pris en charge en médecine et Court Séjour Gériatrique.
 Depuis le mois de juin (7ieme vague), 617 patients et résidents ont été pris en charge (+21 en 2 semaines) correspondant à 666 séjours dont :
- 53 en réanimation (+2)
- 438 en médecine (+ 19)
- 175 en SSR-EHPAD (stable)aaahopitCapture d’écran 2023-01-21 205232
Parmi ces 617 patients, 578 sont rentrés à domicile, 6 ont été transférés, 28 sont décédés (1 décès sur les 2 dernières semaines, soit un taux global pour la 7ième vague de 4,5% avec un âge moyen à 86,7 ans) et 5 sont hospitalisés actuellement
 À retenir depuis le dernier point du 06/01 :
Une baisse du nombre de patients hospitalisés avec 5 patients vendredi et 3 seulement ce samedi après un pic à 92 patients et résidents le 21/12
 2 entrées en réanimation et soins intensifs
 1 décès
L’épidémie de Covid décroît encore avec un R0 à 0,45 en Occitanie mais tous ensemble restons prudents : contre le Covid-19, la grippe et les virus de l’hiver, gardons le réflexe des gestes barrières.

 

Information coronavirus. Suivi des Hôpitaux du Bassin de Thau

 Vendredi 06 janvier 2023, 10 patients Covid étaient pris en charge en médecine, cardiologie et Court Séjour Gériatrique. Il n’y a plus de patients en réanimation et plus de résidents d’EHPAD positif.
 Depuis le mois de juin (7ieme vague), 596 patients et résidents ont été pris en charge (+20 en 2 semaines) correspondant à 645 séjours dont :
- 51 en réanimation (+4)
- 419 en médecine (+ 20)
- 175 en SSR-EHPAD (+3)
Parmi ces 596 patients, 551 sont rentrés à domicile, 5 ont été transférés, 27 sont décédés (5 décès sur les 2 dernières semaines, soit un taux global pour la 7ième vague de 4,5% avec un âge moyen à 86,6 ans) et 10 sont hospitalisés actuellement. Sur ces 10 patients, 5 n’étaient pas vaccinés.
 À retenir depuis le dernier point du 23/12 :
 Une nette baisse du nombre de patients hospitalisés avec 10 patients après un pic à 92 patients et résidents le 21/12
4 entrées en réanimation et soins intensifs
5 décès
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La fin des clusters en EHPAD, USLD et SSR.
L’épidémie de Covid décroît avec un R0 à 0,54 en Occitanie mais les dernières années nous ont appris à rester prudents
Un conseil en ce début d’année : Contre le Covid-19, la grippe et les virus de l’hiver, gardons le réflexe des gestes barrières.
Pour protéger les patients et les résidents fragiles, le port du masque reste obligatoire à l’hôpital et dans les EHPAD.
Cela concerne les professionnels, les visiteurs (> 6 ans) et les professionnels
 de respecter cette consigne y compris dans la chambre des patients…

 

Information coronavirus : suivi des Hôpitaux du Bassin de Thau

 Vendredi 23 décembre, 79 patients et résidents Covid étaient pris en charge dont 1 en réanimation, 3 en chirurgie, 46 en médecine et CSG, 8 en SSR, 1 en USLD et 21 en EHPAD
 Depuis le mois de juin (7ieme vague), 576 patients et résidents ont été pris en charge (+145 en 3 semaines) correspondant à 618 séjours dont :
- 47 en réanimation (+3)
- 399 en médecine (+113)
- 172 en SSR-EHPAD (+37)
Parmi ces 576 patients, 471 sont rentrés à domicile, 4 ont été transférés, 22 sont décédés (2 décès sur les 3 dernières semaines, soit un taux de 3,8% avec un âge moyen à 85,2 ans) et 79 sont hospitalisés actuellement.aaaaabhoCapture d’écran 2022-12-24 094309
 À retenir depuis le dernier point du 2/12 :
 Une légère baisse du nombre de patients hospitalisés après un pic à 92 patients et résidents le 21/12
 3 entrées en réanimation et soins intensifs
 2 décès
 Des clusters en EHPAD
 Une grande vigilance s’impose en cette fin d’année, période de regroupements familiaux et amicaux
Vaccination, tests, respect des gestes barrières, port du masque, aération des pièces sont des actions importantes pour protéger les plus fragiles

 

Information Coronavirus. Suivi des Hôpitaux du Bassin de Thau

 Vendredi 2/12, 50 patients et résidents Covid sont pris en charge dont 1 en soins intensifs de cardiologie, 24 en Médecine, 1 en pédiatrie, 2 en SSR, 1 en USLD et 22 en EHPAD
 Depuis le mois de juin (7ieme vague), 431 patients et résidents ont été pris en charge (+74 en 2 semaines) correspondant à 465 séjours dont :
- 44 en réanimation (+4)
- 286 en médecine (+40)
- 135 en SSR-EHPAD (+32)aabaeCapture d’écran 2022-12-04 092738
Parmi ces 431 patients, 358 sont rentrés à domicile, 3 ont été transférés, 20 sont décédés (3 décès sur les 15 jours, soit un taux de 4,6% avec un âge moyen à 84,5 ans) et 50 sont hospitalisés actuellement.
 À retenir depuis le dernier point du 18/11 :
 Une accélération du nombre de patients hospitalisés en médecine
 4 entrées en réanimation et soins intensifs
 3 décès
 Des clusters en EHPAD
 Avec le retour de l’hiver, la circulation virale progresse. Le taux d’incidence augmente depuis début novembre. Dans l’Hérault, il est de 640, au dessus de la moyenne nationale.
Il est nécessaire de réactiver les gestes barrières et notamment de remettre le masque dans les transports, à l’hôpital et dans les EHPAD, dans les lieux clos et en présence de personnes fragiles …
 C’est aussi le moment de se vacciner contre le Covid-19 avec le nouveau vaccin bivalent et contre la grippe

 

Information coronavirus. Suivi des Hôpitaux du Bassin de Thau

 Vendredi 18 novembre, 24 patients et résidents Covid étaient pris en charge dont 8 en Médecine, 1 en pédiatrie, 15 en SSR-EHPAD et pour la première fois depuis des mois, aucun en réanimation
 Depuis le mois de juin (7ieme vague), 357 patients et résidents ont été pris en charge (+ 34 en 2 semaines) correspondant à 389 séjours dont :
- 40 en réanimation (+2)
- 246 en médecine (+18)
- 103 en SSR-EHPAD (+16)ababopCapture d’écran 2022-11-19 220356
Parmi ces 357 patients, 313 sont rentrés à domicile, 3 ont été transférés, 17 sont décédés (2 décès sur les 15 jours, soit un taux de 4,6% avec un âge moyen à 84,5 ans) et 24 sont hospitalisés actuellement…
 À retenir depuis le dernier point du 4/11 :
 Une stabilisation du nombre de patients hospitalisés en médecine
 2 entrées en réanimation
 2 décès
 Un cluster à l’EHPAD des Pergolines
2 injections pour éviter des formes graves de ces 2 maladies virales et passer un hiver protégé !

 

Information coronavirus. Suivi de Hôpitaux du Bassin de Thau

Vendredi 4 novembre, 11 patients et résidents Covid étaient pris en charge dont 8 en Médecine, 2 en réanimation et 1 en SSR
 Depuis le mois de juin (7ieme vague), 323 patients ont été pris en charge (+ 17 en 2 semaines) correspondant à 353 séjours dont :
- 38 en réanimation (+1)
- 228 en médecine (+14)
- 87 en SSR-EHPAD (+2)
Parmi ces 323 patients, 295 sont rentrés à domicile, 2 ont été transférés, 15 sont décédés (pas de décès sur les 15 jours, soit un taux de 4,6% avec un âge moyen à 84,8 ans) et 11 sont hospitalisés actuellement.burgeCapture d’écran 2022-11-06 153816
À retenir depuis le dernier point du 21/10 :
Une baisse du nombre de patients hospitalisés en médecine
1 seule entrée en réanimation
Pas de décès
 La fin du cluster à l’EHPAD de Marseillan avec aucun décès de résident à déplorer
La circulation virale a ralenti en Occitanie avec un R0 à 0,69%
 Contre le Covid-19, la grippe et les virus de l’hiver, gardons le réflexe des gestes barrières et vaccinons-nous .

 

Personnes vulnérables à la Covid-19 : liste de critères au 28 octobre 2022

Coronavirus, Virus, Masquer, Couronne

Les critères permettant d’identifier les personnes vulnérables présentant un risque de développer une forme grave au virus de la Covid-19 sont définis dans un décret paru au Journal officiel du 28 octobre 2022. Ces personnes peuvent bénéficier de l’activité partielle sous certaines conditions. Quels sont les critères de vulnérabilité ? Quelles sont les règles de placement en activité partielle des personnes vulnérables ?

Pour bénéficier de l’activité partielle ou d’autorisation spéciale d’absence (ASA) en tant que personne vulnérable, vous devez répondre à l’un des critères de vulnérabilité définis par le décret du 27 octobre 2022 ; être affecté à un poste de travail susceptible d’exposition à de fortes densités virales ; ne pouvoir ni recourir totalement au télétravail, ni bénéficier de certaines mesures de protection renforcées sur votre lieu de travail.

Ce décret du 27 octobre 2022 est pris en application de l’article 33 de la loi de finances rectificatives pour 2022.

Les critères de vulnérabilité et les règles de placement en activité partielle restent toutefois identiques par rapport au décret de septembre 2021.

Conditions pour bénéficier de l’activité partielle ?

Les critères de vulnérabilité des salariés pouvant être placés en activité partielle ont été précisés par un décret paru le 28 octobre 2022 au Journal officiel. Les dispositions de ce décret s’appliquent aux arrêts de travail débutant à compter du 1er octobre 2022.

Pour être placés en activité partielle, les salariés doivent remplir ces trois conditions cumulatives :

Premièrement, il faut être dans l’une de ces situations :

  • Être âgé de 65 ans et plus ;
  • Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
  • Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
  • Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment ;
  • Présenter une insuffisance rénale chronique sévère ;
  • Être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
  • Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
  • Être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
  • Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
  • Être au troisième trimestre de la grossesse ;
  • Être atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
    • médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
    • infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
    • consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
    • liée à une hémopathie maligne en cours de traitement.
  • Être atteint d’une maladie du motoneurone, d’une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d’une tumeur maligne primitive cérébrale, d’une maladie cérébelleuse progressive ou d’une maladie rare ;
  • Être atteint de trisomie 21.

Deuxièmement, vous devez être affecté à un poste de travail susceptible de vous exposer à de fortes densités virales.

Troisièmement, vous devez être dans l’impossibilité de recourir totalement au télétravail ou de pouvoir travailler en présentiel en bénéficiant des mesures de protection renforcées suivantes :

  • Isolement du poste de travail, notamment par la mise à disposition d’un bureau individuel ou, sinon, son aménagement, pour limiter au maximum le risque d’exposition, en particulier par l’adaptation des horaires ou la mise en place de protections matérielles ;
  • Respect, sur le lieu de travail et en tout lieu fréquenté par la personne à l’occasion de son activité professionnelle, de gestes barrières renforcés (hygiène des mains renforcée, port systématique d’un masque de type chirurgical lorsque la distanciation physique ne peut pas être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les 4 heures et avant ce délai s’il est mouillé ou humide) ;
  • Absence ou limitation du partage du poste de travail ;
  • Nettoyage et désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;
  • Adaptation des horaires d’arrivée et de départ et des éventuels autres déplacements professionnels, compte tenu des moyens de transport utilisés par la personne, afin d’y éviter les heures d’affluence ;
  • Mise à disposition par l’employeur de masques de type chirurgical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail lorsque la personne utilise les moyens de transport collectifs.

Si vous réunissez ces 3 conditions (pathologie ou situation inscrite dans la liste, recours au télétravail impossible et mesures de protection insuffisantes), vous devez demander à votre employeur d’être placé en activité partielle et lui remettre un certificat établi par votre médecin.

Les salariés sévèrement immunodéprimés peuvent également être placés en position d’activité partielle, s’ils remplissent 2 critères cumulatifs :

  1. Être dans l’une des situations suivantes :
    • avoir reçu une transplantation d’organe ou de cellules souches hématopoïétiques ;
    • être sous chimiothérapie lymphopéniante ;
    • être traité par des médicaments immunosuppresseurs forts, comme les antimétabolites (cellcept, myfortic, mycophénolate mofétil, imurel, azathioprine) et les AntiCD20 (rituximab : Mabthera, Rixathon, Truxima) ;
    • être dialysé chronique ;
    • au cas par cas, être sous immunosuppresseurs sans relever des catégories mentionnées ci-dessus ou être porteur d’un déficit immunitaire primitif.
  2. Ne pas avoir la possibilité de recourir totalement au télétravail.

Pour ces salariés sévèrement immunodéprimés, il n’y a aucune condition de risque d’exposition à de fortes densités virales ni d’impossibilité de mesures de protection renforcée.

Les salariés particulièrement vulnérables qui n’ont pas totalement recours au télétravail, et qui justifient, par la présentation d’un certificat médical, d’une contre-indication à la vaccination peuvent être placés en position d’activité partielle. Dans ce cas, il n’y a aucune condition liée à un risque d’exposition à de fortes densités virales ou à l’impossibilité de bénéficier de mesures de protection renforcées.

  À noter : Si vous êtes en désaccord avec votre employeur sur l’appréciation de ces mesures de protection renforcées (des mesures insuffisantes, par exemple), vous devez vous adresser au médecin du travail qui se prononce sur la situation. Vous êtes alors placé en position d’activité partielle dans l’attente de l’avis du médecin du travail.

Si l’employeur estime que le poste pour lequel vous demandez la mise en activité partielle ne vous expose pas à de fortes densités virales, il doit saisir le médecin du travail, qui se prononce sur le respect de ce critère et vérifie la mise en œuvre des mesures de protection renforcées. Dans l’attente de l’avis du médecin du travail, vous êtes placé en position d’activité partielle.

  À savoir : Les personnes vulnérables non-salariées (professions libérales, artisans-commerçants, professionnels de santé, artistes auteurs, stagiaires de la formation professionnelle, gérants salariés…) dont le poste de travail peut les exposer à de fortes densités virales et qui ne peuvent pas bénéficier de mesures de protection renforcées peuvent bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire, sans application du délai de carence. Un certificat devra être demandé à un médecin qui confirme qu’elles se trouvent dans l’une des situations de vulnérabilité décrites. Vous devrez vous rendre sur declare.ameli.fr pour faire votre déclaration.

Modalités relatives aux agents publics

Une circulaire expose le dispositif relatif aux agents publics reconnus vulnérables, et adapte à la fonction publique les dispositions du décret du 8 septembre 2021. Depuis le 27 septembre 2021, cette circulaire se substitue à la circulaire du 10 novembre 2020 relative à l’identification et aux modalités de prise en charge des agents publics civils reconnus personnes vulnérables.

Dans la fonction publique, les agents peuvent faire une demande de placement en autorisation spéciale d’absence (ASA) en présentant un certificat délivré par un médecin de leur choix. Ceux qui sont particulièrement vulnérables, qui ne peuvent pas être en télétravail, et qui justifient, par la présentation d’un certificat médical, d’une contre-indication à la vaccination peuvent également être placés en autorisation spéciale d’absence (ASA).

Personnes vulnérables ne remplissant pas tous les critères

Pour les personnes qui ne remplissent pas ces critères, le médecin traitant peut également établir un arrêt de travail s’il estime que les conditions de l’arrêt de travail dérogatoire sont remplies. Les personnes concernées bénéficient alors d’indemnités journalières maladie dans les conditions de droit commun.

  À noter : Les salariés vulnérables concernés pourront bénéficier des indemnités versées au titre de l’activité partielle jusqu’au 31 janvier 2023 au plus tard selon les modalités définies dans un décret publié au Journal officiel du 31 août 2022.