
Fatigue majeure, essoufflement, douleurs notamment thoraciques, palpitations, troubles de la concentration et de la mémoire, perte de l’odorat et du goût, symptômes cutanés… Un nombre important de personnes infectées par le SARS-CoV-2 présentent encore des symptômes plusieurs semaines après la maladie. Pour aider les professionnels de santé à identifier et prendre en charge ces patients dans une approche personnalisée, la Haute Autorité de santé (HAS) publie des « Réponses rapides » et 10 fiches techniques.
La HAS précise que 3 critères permettent de repérer les patients souffrant de symptômes prolongés de Covid-19 :
Plus de la moitié de ces patients présentent encore au moins un des symptômes initiaux 1 mois après le début de la maladie et plus de 10 % après 6 mois, la gravité et le temps de récupération variant en fonction des patients.
Pour mieux répondre à ce phénomène, la HAS a mis en place à la demande du ministère des Solidarités et de la Santé un groupe de travail constitué de professionnels de santé et d’associations de malades qui a permis de définir la prise en charge optimale qui doit être proposée aux patients souffrant de symptômes prolongés.
Il en ressort que l’état de santé s’améliore de façon progressive, en général en quelques mois, grâce à une prise en charge globale personnalisée pouvant inclure des traitements symptomatiques, du repos et une réadaptation respiratoire avec éventuellement un réentraînement progressif à l’effort.
La HAS propose une douzaine de réponses rapides (susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données).
Elle publie également 10 fiches techniques [application/pdf – 145.7 KB] détaillant la prise en charge clinique nécessaire et les éléments de traitement de premier recours en fonction des symptômes les plus fréquents : fatigue, dyspnée (troubles respiratoires), douleurs thoraciques, troubles du goût et de l’odorat, douleurs, manifestations neurologiques, déconditionnement à l’effort, hyperventilation, troubles somatiques fonctionnels (palpitation, troubles d’attention, nausées, faiblesse motrice…) et troubles du système nerveux autonome (vertiges, frissons…).
Parmi les principales recommandations :
efs.sante.fr || dondesang.efs.sante.fr
Les donneurs sont tous remerciés pour leur don.
Ils sont de plus en plus nombreux…
« Les équipes de l’EFS remercient chaleureusement toutes les personnes qui se sont déplacées à la salle Jean Théron. » Précisait Audrey Marron, Chargée de Promotion du Don – Bassin Languedoc
En France, chaque année, plus de trois millions de dons de sang sont nécessaires pour assurer la survie des malades et blessés auxquels il manque un composant sanguin. Cependant, 4 % des Français de 18 à 65 ans en âge de donner leur sang effectuent chaque année ce geste indispensable de santé publique.
Il suffirait d’un don supplémentaire par an et par personne pour répondre à l’augmentation des besoins avec des périodes de tension.
« Les donneurs du groupe O sont particulièrement recherchés mais toute personne reconnue médicalement apte au don par le médecin de prélèvement peut donner. »
N’oubliez pas, avec un petit effort, vous pouvez faire un grand geste pour une bonne cause et sachez que l’Etablissement français du sang collecte tous les types de don de sang : don de sang total, don de plaquettes, don de plasma, et don de sang placentaire. Il participe aussi au prélèvement de moelle osseuse. Le don de sang dit « total » est le don le plus courant. Après le prélèvement, les trois principaux composants sanguins -globules rouges, plaquettes, plasma – sont séparés. Le don de plasma permet par exemple de soigner les grands brûlés mais aussi de préparer des médicaments pour soigner les hémophiles.
Le don de plaquettes permet de traiter les hémorragies chez les malades. Le don de moelle osseuse et le don de sang placentaire sont utilisés pour la thérapie cellulaire. L’EFS prend toutes les précautions pour que le don, qu’il s’agisse de sang total, de plaquettes, de plasma, de moelle osseuse ou de sang placentaire, soit effectué dans des conditions de qualité et de sécurité optimales pour le donneur ainsi que le receveur.
Photo Pixabay
Guilhem bastide d’izard, Pharmacien biologiste à la retraite nous avait donné des précisions sur la bourrache que vous commencez à trouver en fleurs quelquefois chez vous et souvent non loin de votre demeure si vous faites du sport ou de la marche. Cette année elle est bien précoce. Elle est originaire de l’Europe méridionale et centrale.
Elle est assez commune dans les terrains vagues des contrées à climat tempéré, ainsi que comme plante adventice dans les cultures sarclées et les jardins.
La bourrache est une excellente plante mellifère et de plus les jardiniers apprécient son effet répulsif sur les limaces
A quoi ressemble-t-elle ?
C’est une plante de 15 à 60 cm qui pousse un peu partout en France surtout dans des lieux ensoleillés, comme dans notre région, à l’état sauvage. Tous les terrains lui conviennent, même les plus incultes, et toutes les altitudes puisqu’on peut la rencontrer dans nos montagnes, jusqu’à des hauteurs approchant 2000 mètres. La tige est cylindrique creuse et velue, les feuilles alternes larges sont couvertes de poils blancs sur les deux faces qui fleurissent de Juin à Août.
Les fleurs, légèrement retombantes et perchées au sommet des tiges, possèdent cinq pétales en forme d’étoile qui passent du rouge au bleu foncé.
Pendant la floraison, la BOURRACHE produit de grandes quantités de nectar, jusqu’à 2,5 mg par fleur et par jour, c’est pour cette raison et à juste titre qu’elle est considérée comme mellifère et très fréquentée par les abeilles !
Un peu d’histoire
Le nom de la bourrache vient de l’arabe abou-rash, ce qui signifie « père de la sueur ». Cette plante sudorifique nous vient, en effet, d’Asie Mineure et ce sont les Croisés qui la ramenèrent de Damas au XVe siècle.
Coté scientifique : les principes actifs
La plante renferme des mucilages, du potassium, de l’allantoïne, des tanins, une saponine et des anthocyanidines ainsi que des flavonols et des alcaloïdes pyrrolizidiniques. L’huile de bourrache, extraite des fruits, est riche en AGE oméga-6 (Acide Gras Essentiels), acide linoléique, gamma-linolénique et en vitamines A, D, E et K.
C’est ce qui donne tout son intérêt à cette huile hydratante et antirides.
Ses propriétés
Joseph Rogues, en 1837, affirmait: «C’est une boisson excellente quand les reins et la vésicule biliaire sont irrités et agités de douleurs spasmodiques, et que les urines sortent avec difficulté». La bourrache n’est pas d’une importance médicinale vitale, mais il ne faut pas sous-estimer sa valeur : elle possède des propriétés adoucissantes, émollientes, rafraîchissantes, dépuratives, sudorifiques et diurétiques !
En fonction de son état de maturité les propriétés sont différentes :
(Au Moyen Age, la bourrache était considérée comme une plante potagère et entrait dans la composition de nombreux plats, associée au cresson et au pissenlit).
Ce sont là des nuances subtiles mais importantes !
Il faut cueillir et faire sécher la plante entière car, contrairement à une opinion assez répandue, ce n’est pas la fleur qui est la plus riche en principes actifs, mais la tige et ensuite les feuilles. Elles sont très fragiles et aqueuses, donc difficiles à sécher car il faut veiller à ce qu’elles ne moisissent pas.
Côté cuisine : préparation et utilisation en tisane
Plongez 40 g de bourrache séchée (tige, fleurs et feuilles) dans un litre d’eau froide, chauffer à feu doux jusqu’à ébullition et laisser cuire quelques minutes.
Laisser reposer un quart d’heure et boire trois ou quatre tasses dans la journée.
C’est un merveilleux remède contre toutes les affections fébriles dues aux refroidissements ou à la grippe. Elle fera rapidement baisser la température, désintoxiquera l’organisme et réduira singulièrement le cours d’une affection grippale.
Toutes les maladies éruptives de l’enfance sont promptement matées par une infusion de bourrache.
Pour décongestionner les reins c’est un excellent diurétique.
Attention : la tige de bourrache contient des alcaloides de pyrrolizidine toxiques pour le foie mais en quantités si faibles que quelques tisanes ne sont pas délétères.
L’huile de bourrache, l’antiride naturel !
L’huile est préparée à partir des graines de la BOURRACHE qui contiennent principalement des acides gras insaturés (80 %), des stérols, de la chlorophylle, en quantité moindre des insaponifiables et les vitamines A, D, E et K.
Comme nous le disions plus haut, c’est sa richesse en acide gamma-linolénique qui donne tout son intérêt à cette huile hydratante et antirides. Elle permet également de lutter contre la déshydratation des ongles et des cheveux !
Elle constitue une excellente base de dilution des huiles essentielles : quelques gouttes d’huile essentielle de Bois de Rose, Lavande, Géranium dans un petit flacon d’huile de bourrache, en application sur la peau avant de se coucher, sera très précieux pour lutter contre le vieillissement cutané !
Elle peut également être consommée par voie orale. Elle diminue nettement le syndrome prémenstruel en agissant sur toutes ces manifestations (irritabilité, seins douloureux, rétention d’eau, douleurs abdominales, maux de tête…).
(Pixabay)
L’huile de bourrache peut être associée à l’onagre qui accentue les propriétés hydratantes de la peau.
Création d’un registre nominatif des personnes isolées et handicapées
Lorsqu’on est un peu âgé et isolé, de santé fragile ou encore handicapé, on peut se sentir inquiet et démuni en cas d’événements exceptionnels : le coronavirus et le confinement qu’il entraîne, mais aussi les canicules qui reviennent plus fréquemment, en sont des exemples récents.
Il est alors légitime de se demander à qui faire appel en cas de besoin : voisins, famille, ne sont pas toujours immédiatement disponibles, et on peut aussi hésiter à les déranger.
C’est pour cette raison que le Centre Communal d’Actions Sociales de Poussan, sous l’impulsion de Géraldine Lacanal, Adjointe au social et à la santé, constitue un registre des personnes vulnérables afin de recenser les plus fragiles que ce soit par leur âge, leur handicap ou leur isolement.
Le but de l’élaboration de ce registre est exclusivement de permettre une intervention ciblée en cas de déclenchement du plan d’alerte et d’urgence pour risques exceptionnels (canicules, épidémies, catastrophes naturelles, etc…).
Il donne également la possibilité au maire, aux élus municipaux ainsi qu’aux agents de vous appeler pour prendre de vos nouvelles en cas de problème signalé.
L’inscription sur ce registre est facultative, et n’est possible que sur demande expresse :
Pensez à en parler à vos voisins qui seraient concernés ! C’est aussi une question de solidarité.
Les formulaires sont à télécharger ci-dessous ou à retirer en mairie
Renseignements : 04 67 18 35 91 / 06 80 63 55 14 – ccas@ville-poussan.fr