Dimanche 24 mars à 17 h
Salle de spectacle de Poussan
(Bâtiment MJC)
Au profit de l’association MED D’OC SOLIDAIRE
Au profit de l’association MED D’OC SOLIDAIRE
Pour Jésus Valtierra la vie est une succession d’expériences plus ou moins dingues ! Aussi depuis plusieurs années il est un des musiciens et un des chanteurs dans le groupe poussannais des Grandes Maïsses.
Mais l’été dernier il a souhaité se lancer aussi en solo, accompagné par des bandes « sonores ». Après avoir longtemps travaillé, répété, retenu un très long répertoire avec des chansons des années 60 jusqu’à celles de nos jours, il a décidé de se lancer et de monter sur scène, en l’occurrence celle de la salle de spectacle de Poussan, à la MJC, pour présenter à toutes ses connaissances et à ceux qui le souhaitaient, un répertoire de chansons, très éclectique.
Ce 10 mars, vers 17 h, c’était pour lui « la Première ».
De Piaf, à Florent Pagny, de Balavoine à Johnny, de Cabrel à Aznavour, en passant par Joe Dassin, Barbara, Lama… Parmi beaucoup d’autres, Jésus nous a montré qu’il maîtrisait son sujet ayant acquis grâce à un travail assidu des compétences qui lui permettront d’aller au-delà de ce premier récital en solo.
Une bien belle soirée musicale devant un public bien nombreux qui a apprécié ce beau et long concert.
Photographies : Gilbert Raulet
Ce samedi 9 mars, à Poussan, sur le Riverain, la Clé des Arts proposait un spectacle de Théâtre, avec la compagnie « Le fil qui nous lie », un solo mêlant théâtre et marionnettes.
Le fil qui nous lie est un hommage aux républicain(e)s espagnol(e)s, un spectacle, minimaliste et intimiste qui nous emmène en Espagne au début du siècle dernier pour dépoussiérer les souvenirs avant qu’ils ne s’effritent. L’histoire est écrite et jouée par Audrey Langellotti.
À travers l’histoire de la propre famille d’Audrey, c’est l’histoire de la guerre d’Espagne qui apparaît sur scène, dans une scénographie particulière. Un spectacle pour parler de cette période oubliée de l’histoire, mais aussi de la mort et du deuil, et du lien profond qui nous lie à nos ancêtres. De ses yeux de petite fille, Audrey Langelotti raconte l’histoire héroïque et émouvante de ses grands-parents espagnols à travers la guerre civile, à l’aide de memorabilia précieusement rassemblés. Et le public venu très nombreux ne s’est pas trompé, la « Petite Compagnie » avec ses marionnettes adaptées a passionné l’auditoire.
A la Clé des Arts, à Poussan, avec ce travail de mémoire indispensable pour Audrey, l’on riait, mais l’on en pleurait aussi…
Samedi 9 mars, 19h ! Un spectacle de Théâtre, avec la compagnie « Le fil qui nous lie ».
Studio de « La Cie du Kiosque » à Poussan
(2 avenue de Bédarieux. Face à la Poste de Poussan)
Rendez-vous
les 24 et 25 Février 2024.
Renseignements / réservations : 06 78 72 80 06 – 04 67 78 23 11
Mél : lacompagniedukiosque@wanadoo.fr
L’Atelier du Kiosque présente :
« L’Extravagant Monsieur Valentin »
Avec « L’Extravagant Monsieur Valentin », la troupe « L’Atelier du Kiosque », sous la houlette du metteur en scène Jacques Brun, visite un des maîtres de l’Absurde, l’auteur Allemand Karl Valentin.
Réunissant en un spectacle une dizaine de sketchs, « l’Atelier du Kiosque » joue avec enthousiasme la carte du décalage surréaliste, de l’humour loufoque qui caractérise l’œuvre du clown munichois …
« Scène à la Gare », « Distrait », « Gifles », « Où sont mes Lunettes » et bien d’autres moments déjantés de l’univers cocasse de Valentin sont donc proposés aux spectateurs dans une mise en scène alerte et colorée où la logique et la raison peuvent y perdre leur latin…
« L’Atelier du Kiosque »
Composée d’une douzaine de comédiens, la troupe de « L’Atelier du Kiosque » est issue des ateliers de pratique artistique de « La Compagnie du Kiosque ». Compagnie professionnelle de Théâtre, « La Compagnie du Kiosque » dispense durant la saison divers ateliers et stages ; elle intervient par ailleurs dans des structures telles que des Lycées, Collèges et associations diverses.
« L’Atelier du Kiosque » regroupe des élèves possédant une solide expérience ce qui permet au groupe, sous la direction de Jacques Brun de mener un travail de création et de mettre en place de véritables spectacles.
Si notre travail vous intéresse, n’hésitez pas à nous contacter ; c’est avec plaisir que nous viendrons à votre rencontre
Aspect Technique : Pour les organisateurs qui souhaitent recevoir le spectacle et qui ne sont pas équipés de matériel scénique, nous précisons que « L’Extravagant Monsieur Valentin » est autonome techniquement (Matériel Lumières et Son, Présence d’un technicien).
Pour la 1ère de « En Poussan ta Porte » en 2024, c’était Molière ce 9 février à la salle de spectacle, à la MJC de Poussan. Des conditions bien satisfaisantes pour les spectateurs venus assez nombreux apprécier le spectacle.
Objectif : en découdre avec Molière, un Molière que chacun a intégré dans son imaginaire depuis sa mort jusqu’à nos jours mais souvent en lui attribuant certains traits, certains comportements, très loin de la réalité.
Heureusement, ce 9 février, Martin Petitguillot, artiste incontournable des arts de la rue, avec sa nouvelle création, nous proposait une soirée hivernale sur le personnage mythique du théâtre dont l’on pense connaître la vie ?
» Une occasion de voyager dans un autre temps pour balayer quelques clichés qui sont liés au personnage… » Grâce à une conférence pas comme les autres, entre biographies et critiques l’on découvrait un Molière qui reste à travers le temps, un artiste hors norme, un représentant, un symbole de la culture française !
Même dans les endroits où on l’a peu lu (voire pas du tout) , on l’associe au théâtre, on distingue une perruque vaguement bouclée, on perçoit la dorure mais aussi hélas la poussière.
Dans les milieux plus lettrés on connaît sa légende, mais connaît-t-on vraiment sa vie réelle ? Le 17ème siècle et plus tard l’après Révolution en ont fait un mythe authentique.
La compagnie Amaranta permettait de balayer quelques clichés, de remettre Molière à sa juste place sans en rajouter!
Pour Martin Petitguillot qui tentait simplement de raconter son histoire il restera à travers le temps un artiste hors norme car il est devenu en quelque sorte, un « mythe » Entre improvisations, imitations et interprétations, il excelle dans l’enchaînement des tirades et des rôles, tout en prenant le public à témoin.
Mise en scène, écriture, jeu : Martin Petitguillot
Complices : Gwen Aduh, Bernard Daisey, Josée Drevon, Chantal Joblon, Eric Petitjean, Jacques Ville / Administration : Agathe Lorne / Production – Diffusion : Marie-France Pernin
Parmi toutes les festivités qui marquent chaque année le carnaval de Poussan, certaines sont synonymes de traditions ou de cérémonies. Les plus curieuses sont celles qui se placent en principe le Mardi Gras, avec particulièrement le fameux Branle de la chemise. En 2024, ce sera le mardi 13 février.
Certains anciens, quand ils étaient très jeunes, ont pu le voir avant la guerre de 40/45. Il survit encore. Tel un livre d’histoire que l’on ouvre chaque année pour vérifier que ce n’est pas un rêve, entre 80 et 200 Poussannais participent ce jour-là à cette curieuse procession qui déroule ses arabesques à travers le village.
Vers 21 h, le Mardi de carnaval, l’on voit devant les Halles de Poussan, se former une étrange théorie composée d’hommes portant des chemises de nuit et des bonnets de femme, tandis que pour les dames, c’est l’inverse. Chacun porte à la main une bougie protégée maintenant par du papier aluminium.
À la lueur des flambeaux et des lanternes, pendant que les hautbois et les tambours font retentir une trépidante musique, les danseurs sauteurs vont en une curieuse procession traverser le village ancien pour se rendre au Foyer des Campagnes.
Pour certains cette tradition viendrait du Moyen Âge, pour d’autres ce serait une survivance unique en France de farces tusculanes, où s’exprimaient la joie des colons du Latium et des vétérans de la 7ème Légion.
Un colimaçon géant va se former alors pour s’enrouler et s’enrouler encore jusqu’à ce qu’une farandole délirante emporte ses participants dans un tourbillon sympathique, jusqu’à l’épuisement.
Tandis que les musiciens vont reprendre des airs de chants occitans, les derniers danseurs, main dans la main tourneront encore avant de libérer la piste.
Si vous voulez participer, rendez-vous en tenue (chemise de nuit et bonnet de nuit, les 2 blancs) avec une bougie, le mardi 13 février 2024, vers 20h45, devant les Halles de Poussan.
Si quelquefois, l’on a pu voir la danse de l’échelle pratiqué par des volontaires, la tête entre les barreaux, c’est celle du chevalet sur laquelle vont se concentrer tous les regards.
Celle-ci se pratique dans de nombreuses localités. Traditionnellement appelé le « cheval-jupon », cette coutume serait d’abord née en Provence ou en Espagne, vers la fin du Moyen-âge et aux débuts de la Renaissance.
À Montpellier, on la retrouve dans la danse du Chibalet qui fait partie de celle des Treilles.
On pensait jadis qu’il s’agissait d’une parodie des tournois. Aujourd’hui, Les avis sont partagés car certains y voit la volonté de domestication du cheval par l’homme tandis que d’autres y voit une allusion au Centaure ou à un vieux mythe où un homme revêtu d’une peau de cheval, coiffé d’une tête, symboliserait une union rituelle.
Pourtant, la danse, réglée comme un ballet, est composée de figures qui se suivent selon un ordre fixe et la coutume est restée tellement ancrée que l’on fabriquait, il y a peu de temps encore, de nouveaux chevaux quand on en avait besoin. Dans certaines communes Ils portent des clochettes et alternativement s’éloignent de leur donneur d’avoine ou le poursuivent ; un serviteur les accompagne avec un chasse-mouche fait d’une queue de cheval. À Poussan, un autre danseur tient la brosse et l’étrille, et enfin le 5e, à l’arrière, tient une tenaille et un marteau. Il représente le maréchal ferrant chargé de ferrer le cheval.
À Poussan aussi, pour faire honneur au cheval de trait, il est nécessaire que le chevalet soit exécuté correctement. Il faut 5 bons danseurs vêtus avec un pantalon blanc, une chemise et des tennis blancs, un gilet, une cravate et une taillole rouge ainsi qu’un chapeau de paille (canotier).
Alors, rendez-vous au Foyer des Campagnes vers 21h30, toujours le 13 février, pour ce ballet dansé dans les règles de l’art. Et profitez-en, des surprises vous attendent.