L’agglo soucieuse du changement climatique sur son bassin de vie, se positionne pour la COP26

L’agglo soucieuse du changement climatique sur son bassin de vie,
se positionne pour la COP26 sous l’égide la Commission Européenne

Mer, Sunset, L'Onzième Heure, Horloge

En lien avec l’adoption du Green Deal qui vise la neutralité carbone de l’UE d’ici 2050, la Commission Européenne a lancé le programme citoyen et bénévole « Ambassadeur du Pacte européen pour le Climat » afin de promouvoir les actions en faveur de la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique. Le rôle des Ambassadeurs est de rencontrer et mettre en avant des acteurs de terrain qui agissent dans cette perspective (particuliers, associations, entreprises, collectivités).
 
Dans ce cadre, Samuel Cohen-Salmon a été désigné « Ambassadeur du Pacte européen pour le Climat » par la Commission Européenne en juin dernier. Dès sa nomination, il s’est rapproché de Sète agglopôle méditerranée avec le projet de participer à la COP26 via un événement satellite organisé sous l’égide de la Commission Européenne et son Bureau Action Climat. Un dossier de candidature a été déposé le 13 juillet dernier.

Le but est de mettre en lumière les actions de Sète agglopôle méditerranée et des organismes partenaires en faveur de la protection de l’environnement et de d’adaptation au changement climatique d’un territoire fragile et unique en Méditerranée. En autres :
– Conservation du littoral (lidos Marseillan et Frontignan) et de la biodiversité (faune et flore terrestre et aquatique)
– Qualité de l’air : mise ne place d’un Plan Climat Air Energie Territorial, alternatives à la voiture (navette maritime, plan vélo)
– Préservation de la ressource en eau sur tout son cycle
– Projets innovants : thalassothermie, valorisation des sous-produits conchylicoles pour lutter contre l’érosion du littoral (Géocorail) et bien d’autres…

Le dernier rapport du GIEC paru le 9 août confirme que l’espace méditerranéen est un « point chaud » du réchauffement climatique global où les conséquences seront plus marquées qu’ailleurs : augmentation des températures de l’air et des eaux de surface supérieure à +2°C ; baisse des précipitations, augmentation des épisodes de canicule, sécheresse et des feux de forêts ; élévation du niveau de la mer et recul du trait de côte en particulier sur le littoral sableux d’Occitanie.

Face à ces perspectives, la COP26 qui se tiendra à Glasgow, en Ecosse du 1er au 12 novembre 2021 revêt un enjeu particulier. Pour limiter les conséquences du changement climatique, le réchauffement de la planète doit être contenu sous 2°C. C’est l’engagement qui a été pris lors de la COP21 à Paris en 2015. Six ans après l’accord de Paris, la COP26 doit être la première étape clef permettant de vérifier sa mise en œuvre, son efficacité, ainsi que de renforcer l’ambition des différents pays.

La réponse de la Commission Européenne est attendue à l’automne. Sète agglopôle méditerranée,  Samuel Cohen-Salmon et l’ensemble des acteurs du territoire espèrent être retenus pour participer à la COP26.