La PNE PNE a réussi son pari

Ce dimanche après-midi, sur la place de la Mairie, l’association des parents d’élèves PNE PNE avait concocté un après-midi spécial fête avec un goûter-spectacle festif et coopératif. Il s’agissait de se retrouver pour partager un moment convivial. Aussi, tous ceux qui avaient désiré s’intégrer au spectacle avaient eu l’occasion de s’inscrire.

C’était le cas pour Marie et Delphine, une adepte de la langue des signes et la seconde conteuse.

Delphine présente ses spectacles dans des structures et cadres divers (théâtres,  festivals, écoles… ) et intervient également à titre professionnel pour des créations avec des groupes d’enfants (elle a mené à ce titre un travail tout au long de l’année dans plusieurs classes à l’école élémentaire des Baux).

Quant à Marie, elle est interprète en langue des signes, elle travaille au sein de la scop Des’L à Montpellier, société créée par elle-même et son conjoint.
Elle s’investit également dans des travaux sur la poésie en langue des signes et dans ce cadre participe par exemple au festival de poésie des voix Vives à Sète.

A noter qu’elles ont eu la gentillesse d’intervenir bénévolement pour ce spectacle et de monter ensemble pour l’occasion le travail qu’elles ont présenté.

L’imaginaire tournait à plein régime, l’esprit était ailleurs pour le plus grand plaisir du public. Mais Naïl et Sélyan lui rappelaient que la culture avait de multiples composantes.

Entre break dance et diabolo, ils étaient bien en osmose, tandis que Jaël  à la guitare et Hugo aux percussions faisaient vibrer la place de l’Hôtel de ville.

D’autres musiciens en herbe comme Sélyan montrèrent leur savoir faire avant qu’un bon goûter ne soit partagé à l’ombre des arbres.

Les apprentis artistes le méritaient bien. Pendant ce temps, les membres de la Troupe du Vieil’Art, venus de Lyon pour l’occasion, terminaient leurs préparatifs. Le vent ne les avait pas épargnés, ils avaient donc trouveé refuge dans la salle de motricité de l’école maternelle.

Près de soixante spectateurs allaient bien apprécier « Le second souffle de Tiska », Tiska étant une danseuse de boîte à musique qui s »ennuie, toute seule.

Décidant de découvrir le monde et les cultures qui composent sa population, elle partira vers la montagne, puis guidée par un oiseau, descendra vers le sud africain.

D’expérience en expérience elle dansera pour se rendre compte que si la terre est merveilleuse l’on a aussi besoin d’avoir un petit nid, de temps en temps.

Car si la solitude lui pesait, avec son ami l’oiseau, elle ne sera plus jamais seule. Et n’est-ce pas là l’essentiel ?

Le public ovationna Marion Guénal qui avait écrit les textes de cette belle histoire ainsi que sa camarade danseuse, Ophélie Raveaud, sans oublier le technicien, Michel Guénal.

Pour une quatrième représentation, le Viel’Art a fait preuve d’une grande maîtrise, tout comme les organisateurs de l’après-midi festif qui malgré le vent ont réalisé une animation associative pour le bonheur des petits et des grands.