Nid de Frelons : un prédateur pour les abeilles

 Attention, aux nids de frelons et de Frelons asiatiques car une intervention rapide est nécessaire : au-delà du danger que représentent les frelons pour l’homme, l’animal est un prédateur de nos abeilles.

La présence de plusieurs nids dans la région démontre que le frelon est implanté dans notre département et doit faire l’objet de toutes les attentions afin que sa présence ne soit pas une cause supplémentaire à la disparition des abeilles.FREDSC_0030 (13)Les interventions sur la voie publique et dans les bâtiments communaux sont gratuites, En revanche, sur les terrains privés, les particuliers doivent s’informer en premier lieu à la Mairie ou au 112 quand celle-ci est fermée.

Pour les essaims d’abeilles, il faut contacter le SDIS 34 (pompiers) pour alerter le référent apiculteur local qui interviendra en fonction de la situation.
Pour les nids de guêpes/frelons, sur le domaine privé c’est au propriétaire de contacter soit les pompiers (qui factureront l’intervention) soit une entreprise privée spécialisée.
Sur le domaine public, les services municipaux (PM ou technique) évaluent dans un premier temps la dangerosité du phénomène : concentration et proximité d’activités humaines et contacte le SDIS le cas échéant pour intervention non facturée. »
« Une particularité cependant pour les opérations pour nids de guêpes ou frelons dans le domaine privé. S il existe un risque pour les personnes, il appartient aux pompiers de déterminer l’urgence de l’intervention. Si elle est avérée les pompiers interviendront. Exemple, personnes âgées ou enfants en bas âges à la maison. »
Le frelon européen (Vespa crabro) est une espèce d’hyménoptère eusocial de la famille des vespidés ressemblant à une guêpe commune mais de taille deux fois plus importante ; c’est en fait la plus grosse des espèces de guêpes européennes. La reine atteint jusqu’à 35 mm, les ouvrières font de 18 à 25 mm et les mâles de 21 à 28 mm. Rayé de jaune et de noir sur l’abdomen, la tête, le thorax, l’abdomen et les antennes sont teintés de roux.Ses colonies annuelles ne survivent pas aux premiers froids, à l’exception des jeunes reines fécondées.

Au printemps, celles-ci créent dans les arbres morts, murs de pierre sèche, greniers ou cheminées, voire dans les vieilles bottes de paille, un tas de compost ou de vieux chiffons, dans les charpentes ou soupentes, un nid en papier mâché (fibres végétales mâchées) abritant les premières alvéoles où elles pondent les premiers œufs.FREDSC_0025 (16)

Après éclosion des larves, les reines qui ont survécu jusque là les nourrissent elles-mêmes jusqu’à la mue. 5 à 7 semaines après la première ponte, ces premières ouvrières matures déchargeront alors la reine de la plupart des travaux. En automne, la colonie atteint son apogée, de jeunes reines et des mâles naissent, prélude du cycle suivant. Les nids sont souvent composés de 5 à 10 (voire 12) rangées de plateaux superposés constitués d’alvéoles toujours orientés vers le bas, mais la configuration générale du nid peut fortement varier selon l’endroit où il est construit. La couleur et les motifs du papier varie selon la fibre végétale collectée par les ouvrières.

Un nid comprend en moyenne 5 000 alvéoles. Le nid, fin août, peut dépasser une capacité de 25 litres et la longueur ultime de son grand-axe (en région méridionale, juste avant les premiers froids) peut atteindre un mètre. Les plus grands nids se rencontrent dans les charpentes et les arbres creux car ces emplacements offrent le plus de surface de fixation. Plus la bonne saison est longue (cas de la région méditerranéenne), plus les colonies seront développées et plus les nids seront volumineux en fin de saison.

Les jeunes mâles et femelles qui apparaîtront en juin ou juillet ne participent pas à la construction du nid. Lors des premiers froids automnaux, les mâles et femelles et la reine de la saison meurent, ainsi que les ouvrières. Ce sont les jeunes femelles récemment fécondées qui passeront l’hiver pour constituer de nouvelles colonies.

La piqûre de cet insecte, comme celles des autres vespidés est très douloureuse à cause du diamètre du dard et de la composition du venin, celle-ci n’est pas mortelle même lorsqu’une personne est attaquée par plusieurs dizaines de frelons. Néanmoins une seule piqûre peut tuer si l’individu est allergique, en particulier en cas d’œdème de Quincke ou de choc anaphylactique.

Pour les frelons asiatiques voir : http://blog.ville-poussan.fr/?p=73883