Les vœux de Sète Aglôplole à Sète au Centre Fonquerne

Les vœux de Sète Aglôplole ont eut lieu ce jeudi 30 Janvier au Centre Fonquerne, à Sète, en présence d’environ 500 personnes. De très nombreux élus étaient présents que ce soit ceux de la Région et du Département, tous les vices-Présidents , des membres du Conseil communautaire, du Conseil de développement, de Conseils municipaux ainsi que des représentants de structures institutionnelles comme Monsieur Nucho, Sous-Préfet de l’Hérault et bien d’autres…samP1330001

EN GUISE D’INTRODUCTION LE PUBLIC A PU APPRECIER UN FILM DE REMI SAUTET VALORISANT DIFFERENTS LIEUX  CARACTERISTIQUES DU TERRITOIRE DE SETE AGGLOPOLE.

François Commeinhes a rapidement appelé à ses côtés les vices-présidents présents et certains  représentants de communes du territoire.

Après avoir présenté le déroulement de la soirée, le Président de Sète Agglopôle, après avoir remercié tous ceux qui s’étaient déplacés pour cette cérémonie, a présenté ses voeux et ceux de Sète Agglopôle.

  Il abordait alors  « l’effet wahou » ?? » que l’on doit ressentir en visionnant le film contenant des vues et des plans sublimes filmés en divers points de Sète agglopôle Méditerranée par Rémi Sautet ?

« l’effet wahou » : »Terme récent issu des technologies digitales et en vogue chez les jeunes, cet « effet wahou » désigne, pour celui ou celle qui le reçoit : « un effet de surprise, d’émerveillement, ou encore d’enthousiasme, suite à la nature spectaculaire ou innovante de ce qui est montré ». PORSEP1330020
 
Cet « effet wahou », comment ne pas le ressentir à la vision de ces plans sublimes filmés en divers points de Sète agglopôle Méditerranée par Rémi Sautet ?
 
Ce fameux effet, nous pouvons l’éprouver au regard du bilan d’un mandat particulièrement riche pour cette nouvelle intercommunalité, qui a mené ses projets tambour battant. Et ce malgré une fusion d’agglo à laquelle nous n’étions pas préparés, et que nous ne souhaitions pas si rapide, imposée par l’Etat à mi-mandat.
 
Mais, au terme d’un mois de vœux particulièrement dense, la plupart d’entre vous savent sans doute que la loi ne permet pas aux élus d’utiliser cette tribune pour dresser le bilan du mandat écoulé. La campagne électorale en cours nous offre d’autres tribunes pour le faire.
 
Mais nous pouvons, de toute manière, nous passer de discours pour juger du bilan de ce premier mandat de Sète agglopôle Méditerranée. Il suffit d’ouvrir les yeux, à Sète, et dans les 13 autres communes de notre agglomération.
 
Je ne m’attarderai donc pas sur les réalisations, ni les projets en cours.
 
L’« effet wahou » que j’espère que vous ressentez, comme moi, après de telles vues du territoire et les paroles et gestes des hommes et femmes qui le peuplent et qui le pratiquent, c’est cet effet que procurent nos sublimes espaces naturelles, cette mosaïque où s’imbrique eau et terre en tous points du territoire.
 
C’est celui que nulle réalisation humaine ne peut remplacer ou même égaler.  Précisait François Commeinhes.

Et il allait poursuivre en développant l’attachement que Sète Agglopôle porte à son environnement :

« Ici, la nature c’est notre culture ».

« C’est la thématique que nous avons choisi pour cette ultime cérémonie de vœux du mandat. Comme un résumé de ce qui motive notre engagement au service de ce précieux territoire de Sète agglopôle Méditerranée, doté d’un double front littoral, composé à 70% d’espaces naturels entre mer, garrigues, forêts, vignes, lagunes et zones humides.

Ici, notre identité, nos paysages, ont été façonnés par une économie maritime, lagunaire, thermale et portuaire.

Des tables conchylicoles de l’étang de Thau aux reliefs argilo-calcaire de la Gardiole, du mont Saint-Clair au site marseillanais de Bellevue parsemés de pins, des terroirs muscatiers aux collines de la Mourre et leurs sentiers, des plages infinies célébrées par Brassens et Varda qui bordent le lido Sète-Marseillan comme de celles de galets à proximité de celui de Frontignan, la nature, ici, est omniprésente, diverse, majestueuse.

Vous pourrez d’ailleurs en avoir un large aperçu, en tous points du territoire, avec les journées nationales des zones humides organisées le week-end prochain…

« La nature, c’est notre culture ». Et elle inspire d’ailleurs les plus grands de nos artistes. A l’image, par exemple, des œuvres de « land art » de Jean Denant, dont le film nous a donné un aperçu, avec son œuvre à ciel ouvert sur le château du port de Marseillan, ou encore la représentation de la Méditerranée qui embellit la Corniche de Sète.

Savez-vous, par exemple, que le lido et l’étang sont l’une des plus importantes réserve de biodiversité de toute la zone méditerranéenne ?!

Savez-vous, par ailleurs, qu’une quinzaine de plans de gestion sont actuellement en cours, en lien avec le conservatoire du littoral, pour soigner et conserver dans toutes les communes nos zones naturelles, dans leur immense diversité ?

Savez-vous, encore, que les garrigues de la Gardiole sont l’ancien grenier médicinal de l’Hérault ?

Savez-vous, pour finir, que l’espace communautaire comprend 81,7% d’espaces non artificialisés, avec 27% de forêt et autant d’espaces agricoles, 25% de surface en eau et 4% de zones humides?

1000 fois redécouverts, 1000 fois renouvelés, tous ces espaces naturels, arpentés depuis tant d’années, procurent toujours, chez moi, le même émerveillement.

L’un des privilèges de la fonction d’élu, et je pense que mes collègues maires et élus ne me démentiront pas, est que chaque jour ou presque nous amène à des visites de terrains. Visites qui, dans le cadre des compétences d’une agglo, sont souvent des sorties dans nos espaces naturels.

Aux Salins de Frontignan ou à la forêt sétoise des Pierres blanches en passant par la Conque de Mèze, à proximité des abbayes de Montceau ou Valmagne comme au Creu de Miège, de la Crique de l’angle aux Bassins du XVe, les occasions ne manquent pas pour les élus et les fonctionnaires de SAM de se réunir en ces lieux emblématiques, où l’agglo conduit projets, réhabilitations ou plans de gestion.

Le tout sous l’œil vigilant de notre brigade verte, qui sillonne toutes ces zones afin qu’elles soient respectées…

A côté des tracas du quotidien, de réunions de bureaux parfois longues et laborieuses, de gestion de situations de crise ou de problèmes rencontrés par les administrés, nous avons cette chance, non pas de nous évader – car il s’agit bien là de travail – mais de nous extraire des enceintes administratives ou d’équipements publics pour retrouver ces espaces.

Et cela, chers amis, croyez-moi, on ne s’en lasse pas… »PORSEP1330014

Mais pour la préserver et la valoriser, François Commeinhes précise que cela implique des devoirs , Il faut que la Nature soit au centre de l’action :

 « Regardez, par exemple, ce centre Fonquerne, récemment doté du bassin olympique Laurent-Vidal, que vous avez pu admirer en rejoignant cette soirée, il est difficile de dire que la nature en est absente. Baigné de soleil et offert à l’air libre, surplombant le canal qui rejoint la Méditerranée – cette même mer qui alimente les pompes à chaleur chauffant le bassin – ce n’est pas vraiment le type de piscine urbaine que l’on peut trouver dans des cités moins gâtées par la météo.
 
Alors oui, l’environnement est au centre de notre action, et de la plupart de nos projets, comme l’emblématique station d’épuration innovante que vous voyez tous en construction en rejoignant Sète par l’entrée Est. Le plus important projet jamais engagé par l’agglomération, qui évitera tout déversement dans l’étang.
 
Mais cette nature, cette exigence de « haute qualité environnementale », nous impose des devoirs, et n’est pas sans contrainte.
 
Contraintes liés au réchauffement planétaire, en particulier, qui expliquent que ce qui fut pratiqué en matière d’urbanisme, il y a des décennies, n’est tout simplement plus envisageable aujourd’hui.
 
Les habitants du site des Aresquiers, ou bien les amateurs des colonies de vacances Amitié cévenole, en savent quelque chose…
 
Contraintes liées aux évolutions sociétales, également, comme cette tendance au « risque 0 », qui par ailleurs n’existe pas et n’existera jamais. Tendance qui pousse, sans doute parfois un peu hâtivement, à fermer l’étang à la première alerte de gastro, ou même dès la première interrogation.
 
Nos conchyliculteurs, durement éprouvés encore récemment, en savent quelque chose…
 
Au niveau des devoirs, nous ne pouvons plus envisager comme par le passé un étang de Thau bordé d’activités industrielles, parfois parmi les plus polluantes, et laissant pour des décennies de lourds stigmates lors de leur cessation.
 Devoir, aussi, concernant la maîtrise de la pression foncière, notamment sur le bassin versant de l’agglo, ou d’éviter le mitage de nos terres agricoles, qui doivent conserver leur fonction originelle, comme le préconise notre Schéma de cohérence territorial. »

Avant de conclure, le Président de Sète Agglopôle précisait qu’il fallait faire de cet environnement outre la richesse qu’elle est déjà pour nous, un levier pour développer l’emploi  tout en pensant et en initiant une organisation économique et urbaine en lien avec cette exigence environnementale :

 

« Au niveau des devoirs, nous ne pouvons plus envisager comme par le passé un étang de Thau bordé d’activités industrielles, parfois parmi les plus polluantes, et laissant pour des décennies de lourds stigmates lors de leur cessation.

Devoir, aussi, concernant la maîtrise de la pression foncière, notamment sur le bassin versant de l’agglo, ou d’éviter le mitage de nos terres agricoles, qui doivent conserver leur fonction originelle, comme le préconise notre Schéma de cohérence territorial.

 Il nous faut donc penser et initier une organisation économique et urbaine en lien avec cette exigence environnementale. Car il va de soi que le respect dû à la nature ne peut reposer sur une société uniquement lié aux loisirs, au repos ou à la retraite. L’emploi est une exigence impérieuse pour un territoire vivant et attractif.

 Car bien que, comme le souligne la presse aujourd’hui, notre bassin d’emploi ait bénéficié d’une des plus importantes décrue du chômage de la région, et que le nombre d’emploi salariés ait progressé de plus de 3% au cours de l’année écoulée, un taux de chômage de 12,9%, qui est dans la moyenne départementale de l’Hérault, reste un chiffre excessif.

 Et dans un contexte où les gros pourvoyeurs d’emploi que sont les activités industrielles se raréfient, il nous faut faire de l’environnement, de nos eaux, de nos terres, des sources de développement et de production de richesse. L’économie circulaire, la recherche scientifique, l’économie bleue, l’écologie industrielle ou le développement de nouvelles gammes de loisirs et produits touristiques, comme le « sport-nature », qui sera à l’honneur à notre forum sport santé de Balaruc jeudi prochain, offrent, heureusement, de nombreuses opportunités.

Mais il faut pour cela avoir une main d’œuvre formée à ces nouvelles pratiques, ouverte à de nouveaux métiers…

 Car les données de Pôle emploi sur notre territoire rappellent aussi que presque la moitié des employeurs peinent à recruter, faute de profils ou d’offre de formation adaptés… Nous devons donc susciter une meilleure interface entre la recherche et le tissu économique local.

 De nombreuses actions engagées et à venir ont lieu dans ce domaine. Mais, comme je vous le rappelais, la loi ne m’offre pas la possibilité de les détailler ce soir.

Et donc, avant de passer à la suite, je voudrais, du fond du cœur, remercier tous les élus de Sète agglopôle Méditerranée, les vice-présidents, les élus communautaires, pour leur implication, et leur intérêt pour les affaires communautaires durant tout ce mandat. Mandat un peu spécial, comme je l’ai dit, car l’intercommunalité n’est pas la même en 2020 que celle que nous avion trouvé en 2014.

Mais, au-delà des craintes et différences entre 2 intercos, le Sud et le Nord du bassin de Thau, aux tailles et compétences très différentes, nous avons su, en un temps record, surmonter cela…

Et nous avons pu créer une ambiance de travail au service de l’intérêt général de concitoyens, en plaçant bien loin les egos des uns et des autres et les querelles politiciennes. »

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.  François Commeinhes réitérait à chacune et chacun, au terme souvent d’un marathon de vœux ayant occupé toutes les soirées de janvier, ses voeux pour une très belle année 2020.

« Qu’elle soit pour vous et vos proches source de santé, de bonheur et de réussite. Et, surtout, en 2020, cultivons la nature, que cet « effet Whoua » demeure et s’amplifie encore.

Car, croyez-moi, cette santé, ce bonheur, cette réussite que je vous souhaite passent beaucoup par le respect, la préservation et la valorisation de la nature, dont toute dégradation amènerait au dépérissement du territoire.

Et maintenant, avant de clôturer cette soirée par les traditionnelles remises de médaille, j’appelle les élus de Sam, représentants des communes voisines, des collectivités, de l’Etat et les parlementaires présents à nous rejoindre pour écouter notre hymne national. »

 

Lire le discours intégral sur : http://thau-infos.fr/index.php/commune/echos/70938-francois-commeinhes-3hhhsamP1330062

Avant de partager un moment d’échanges récréatif, autour d’un apéritif dînatoire, des personnes et autour-d’elles, des structures et associations allaient être honorées pour leur engagement sur le territoire, à différents niveaux.

Il leur était remis la médaille de Sète Agglopôle avec la participation des vices-Présidents concernés.