Loeffler, le peintre de la joie de vivre

Jean-Pierre Loeffler expose une partie de ses oeuvres au foyer des Campagnes jusqu’au 28 avril 2013, du mardi au dimanche, de 17 h à 20 h. Un de ses admirateurs l’a caractérisé « d’émotioniste » car c’est un artiste très sensible au monde qui l’entoure et à ce qu’il ressent.

Tout petit, déjà, la peinture était pour lui un plaisir, une façon de traduire ses émotions. Son parrain remarque alors son talent. Il lui donnera l’envie d’aller plus loin et vers ses 16 ans Jean-Pierre se mettra à peindre régulièrement par passion.

Il rencontrera des artistes parisiens, des professeurs, des « penseurs »… Il évoluera dans la rue du Pot de Fer, à Paris, et sera poussé pour s’inscrire aux Beaux Arts.  Pourtant, un peu anticonformiste,il préfèrera passer d’ateliers en ateliers que de suivre un cursus normal. Pour vivre il trouvera un emploi puis un métier, mais la peinture ne devait plus le quitter.

Né en 1947, maintenant à la retraite, il y consacre pas mal de temps mais profite aussi de tout ce que la vie peut lui offrir.

C’est dans ce sens qu’il s’est plusieurs fois engagé contre la morosité, contre la violence, préférant le bonheur et la vie, des éléments que l’on retrouve dans ses toiles.

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« J’ai envie de lui donner de l’éclat, de la mettre en avant, et c’est dans ce sens que vont mes réalisations depuis quelques années. »

Le visiteur ressentira ce besoin de bouger, de transcrire des messages de joie dans ses dernières œuvres. Et dans sa vie, si Loeffler aime la solitude, il a besoin de mouvement et d’animation pour trouver son inspiration et pour peindre. A Pézenas, il semble avoir trouvé son bonheur.

Entre les animaux et les humains, il essaye toujours d’aller vers la perfection. S’il confie qu’il aurait aimé, sans prétention, être un Van Gogh ou un Soutine, il a conscience que depuis ses débuts sa peinture s’inscrit dans des périodes qui se succèdent four former une chaîne sans fin, une sorte d’ADN. D’ailleurs il se projette déjà dans une nouvelle étape.

Pour les Poussannais, des œuvres qui appartiennent à trois d’entre elles sont exposées au Foyer ds Campagnes.