Contre le moustique-tigre

Le 5 juillet, à l’ I.U.T de Chimie de Sète, une réunion publique sur la thématique des moustiques-tigres, présidée par le sénateur-maire de Sète, François Commeinhes et animée par l’EID, a rassemblé une centaine de personnes, soucieuse d’en apprendre davantage sur les insectes vecteurs de maladies et sur les moyens de s’en protéger, à commencer par l’éradication de la moindre retenue d’eau susceptible de permettre leur reproduction.

C’est François Commeinhes qui a ouvert la séance, intervenant en sa qualité de sénateur pour présenter le compte-rendu de son audition publique, auprès de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), sur les maladies à transmission vectorielle. Outre le moustique-tigre, il a évoqué les dangers liés à la prolifération de tous les vecteurs : anophèles, phlébotomes, tiques… et le risque de voir se développer des maladies graves et invalidantes comme le paludisme, la dengue, le chykungunya… avant d’aborder le sujet de la démoustication et les moyens de se protéger avec des solutions réalistes. Si la question santé reste primordiale, l’impact de la multiplication de ces insectes sur la vie quotidienne et sur le tourisme n’est pas négligeable Jérôme Vidal, technicien de l’ E.I.D (Entente Interdépartementale de la Démoustication) a ensuite présenté l’organisme et ses missions, les 4 diverses espèces de moustiques, les campagnes de démoustication (aériennes et au sol) et les gestes préconisés.

Ensemble, ils ont donné pour seule et unique consigne : « Privons- les d’eau !»

Agir contre le moustique tigre

 En automne, les moustiques sont toujours présents, notamment le moustique tigre, qui a fait son apparition dans la région depuis quelques années. Cet insecte est porteur potentiel de maladies tropicales comme la dengue et la  chikungunya.
Pour se protéger et protéger les autres, il faut en priorité éliminer les endroits où l’eau peut stagner, où les moustiques pondent puis les larves se développent ; on parle de gîtes larvaires. Par prudence, il faut éviter de se faire piquer, en utilisant des produits répulsifs, y compris naturels (citronnelle, géranium, lavande) ou des moustiquaires. Si après une piqûre on souffre de fièvre brutale et de douleurs articulaires, il est recommandé de consulter un médecin.