Une nuit en symbiose avec les étoiles

Ce jeudi soir, avait lieu la seconde nuit de l’été au centre de loisirs pour les enfants qui avaient souhaité y participer. chuttttt ! Peu d’informations avaient filtré auparavant car Il y avait une surprise vers 21 h, avec la venue de Patrick, un intervenant spécialisé en astronomie, de l’observatoire d’Aniane.

Après le repas, malgré la  fatigue, les enfants, de la maternelle et de l’élémentaire, ont écouté avec attention quelques explications théoriques à partir de quelques démonstrations.

Si les nombres n’ont pas été mémorisés, ce n’est point grave, ils auront l’occasion d’en savoir un peu plus en grandissant car s’ils le désirent, les enfants et leurs parents peuvent durant l’été se rendre à Aniane de 19 heures  jusqu’à 1 heure du matin pour participer à différentes activités :

  • Observation du Soleil (protubérances et taches solaires) de 19 H à 19 H 45.
  • Visite du site, des coupoles, et des expositions. Animation ludique autour d’une maquette Soleil – Terre – Lune.

Et si à Aniane, dès 22 heures a lieu une conférence sur un thème lié à l’astronomie. (Voir le programme des conférences) puis une découverte guidée du ciel nocturne aux télescopes, après la dégustation d’une bonne glace, à Poussan, c’est près du skate park que les enfants du centre allaient avoir droit à une séance d’observation à partir d’un grand télescope de voyage construit par Patrick.

Le temps de le monter et l’on découvrait, tandis que le ciel s’assombrissait, une première planète brillante, au nord, Vénus. Puis apparaissait Véga, également appelée Alpha Lyrae, qui est l’étoile la plus brillante de la constellation de la Lyre. Vue depuis la Terre, il s’agit de la cinquième étoile la plus brillante du ciel, la deuxième de l’hémisphère nord juste après Arcturus. C’est une étoile relativement proche du Soleil, à 25,3 années-lumière de celui-ci.

Une chance de pouvoir observer des planètes et des étoiles avec un télescope précis de 25 cm de diamètre quand l’on sait que Galilée, il y a plus de 400 ans ne pouvaient réaliser que des observations bien moins précises.

Et après une dernière planète, Saturne, avec ses anneaux bien visibles (Saturne étant la sixième planète du Système solaire par ordre de distance au Soleil et la deuxième plus grande planète du Système solaire après Jupiter), les enfants pouvaient à tour de rôle approcher leur œil de l’objectif pour voir un amas globulaire ( un amas stellaire très dense, contenant typiquement une centaine de milliers d’étoiles distribuées dans une sphère dont la taille varie de 20 à quelques centaines d’années-lumière).

Pour terminer alors que la nuit devenait bien noire, c’est  un groupe d’étoiles, le NGC457, appelé aussi « amas de la Chouette » ou « E.T »,qui avait droit à un coup d’œil des enfants de l’ALSH. C’est un amas ouvert situé dans la constellation septentrionale de Cassiopée.

Ce groupement d’étoiles fut découvert en 1787 par William Herschel. Il comporte quatre-vingt étoiles et sa distance au Soleil est estimée à 9 300 années-lumière soit près de 88 millions de milliards de kilomètres.

C’est la tête dans les étoiles que tous les enfants ont rejoint leurs petits lits et si ces dernières images resteront gravées, ils savent maintenant que la nuit, la voûte céleste recèle des trésors à l’infini, des trésors qui ne demandent qu’à être découverts.

 

Renforcement des mesures de protection de la Gardiole

Pour assurer la préservation de la Gardiole et permettre à tous de profiter de cet espace naturel exceptionnel, un arrêté municipal de Frontignan la Peyrade, du 21 mars 2005, interdit formellement à tous les véhicules à moteur de circuler sur le massif. Afin de renforcer cette disposition, des barrières et de nouveaux panneaux, rappelant clairement l’interdiction, ont été installés sur les chemins d’accès du Pioch-Michel et du Mas de Madame. 

Barrière et panneau du chemin d’accès du Pioch Michel

 

Classé par un décret du 25 février 1980, le massif de la Gardiole est un site remarquable et fragile, qui est menacé par de nombreuses agressions. Les barrières installées par le Conseil général, à la place des chaînes qui barraient les chemins, et les panneaux apposés par Thau agglo, pour remplacer les anciens sens interdits, indiquent clairement que les véhicules motorisés, quelles que soient leur gabarit et leur cylindrée, sont totalement exclus de cet espace naturel.

 


Cet été, préservez les lagunes

Etang d’Ingril, lido des Aresquiers, anciens salins de Frontignan… Les lagunes sont des espaces fragiles…. Des oiseaux nichent sur les berges des étangs… Apprenons à respecter leur tranquillité !

Situés entre les étangs de l’Or et de Thau, sur les communes de Frontignan, Vic la Gardiole, Mireval et Villeneuve-lès-Maguelone, les étangs « palavasiens » composés d’un chapelet de lagunes, sont une richesse pour le territoire. Zones d’une grande diversité piscicole et conchylicole, supports d’activités économiques et de loisirs importants (pêche, cadre de vie, tourisme de nature…), ils accueillent également de nombreuses espèces d’oiseaux. Certaines, menacées, y trouvent leurs sites de reproduction et de vie : Sterne naine, Sterne pierregarin, Sterne caugek, Mouette mélanocéphale, Mouette rieuse, Goéland railleur, Avocette élégante…une grande famille que l’on appelle « laro-limicoles ». Ces espèces ont la particularité de nicher à même le sol, construisant un nid souvent très sommaire et donc très exposé à la fois aux aléas naturels (vent, submersion, prédation) et humains (dérangement et destruction non intentionnels).
Historiquement, ces espèces qui nichent en colonies présentent des effectifs importants sur les étangs palavasiens, ce qui a d’ailleurs justifié, en 2006, la désignation du site Natura 2000 « Etangs palavasiens et étang de l’estagnol » au titre de la directive européenne « Oiseaux »» ainsi que son classement au titre de la Convention internationale de Ramsar.
Le Conservatoire d’espaces naturels du Languedoc-Roussillon (CEN L-R) – expert naturaliste – le Syndicat mixte des Etangs Littoraux (Siel) – animateur du site Natura 2000 – et les gestionnaires des sites naturels du Conservatoire du littoral (Thau Agglomération, EID Méditerranée, développent depuis plus de 10 ans, de nombreuses actions de protection, de suivis et de sensibilisation pour la conservation des espèces d’oiseaux nicheurs emblématiques de notre littoral.

La principale préoccupation des gestionnaires et experts naturalistes est d’assurer la tranquillité de ces oiseaux, installés souvent dans des zones très fréquentées : arrières plages ou espaces naturels protégés mais ouverts au public.

Merci de respecter les aménagements mis en place : ils ne sont pas là pour vous ennuyer mais bien pour assurer la préservation d’oiseaux emblématiques de notre littoral. Ensemble, partageons le littoral et protégeons les oiseaux !

  

La migration commence !

LPO Hérault


Pour la 3ème année consécutive, la LPO Hérault s’installe sur le site de la Croix de Mounis à Castanet le Haut dans le Parc Naturel Régional du Haut Languedoc afin de d’observer le phénomène de la migration postnuptiale des oiseaux en Hérault.

Rejoignez l’équipe d’observateurs, la permanence sera assurée les 24 et 25 août 2013 de 10 h à 17 h sur le site (fléché).

Yvette et Joseph ont les mains vertes

Il y a quelques années, c’est un de leurs figuiers qui avait attiré notre attention car il était très prolifique. Yvette nous avait alors précisé que régulièrement elle incorporait à la terre de son jardin du compost réalisé dans une machine à compost.

Car naturellement, c’est le cas de le dire, Yvette et Joseph sont devenus des éco-jardiniers qui fabriquent leur compost, qui récupèrent l’eau de pluie pour l’arrosage, qui associent les cultures et qui adoptent des engrais naturels…

Et comme le compost permet d’améliorer la qualité des sols et de renforcer leur stock en humus, comme composter améliore sa fertilité et favorise la vie du sol, les plantes ont de quoi bien se développer.

Cette année, ils n’en reviennent toujours pas. C’est un plant de lavande mis en terre il y a quatre ans qui a eu une croissance extraordinaire. 1m 70 de hauteur et 8 m de circonférence actuellement. Il fait plaisir à voir d’autant que des centaines d’abeilles de différentes espèces viennent y butiner et récolter du nectar.

Vraiment impressionnant quand on sait qu’il a droit à une taille par an. Avec Yvette, les fleurs ont toujours une seconde vie puisqu’elles finiront en infusion, ou dans des petits sachets qui judicieusement déposés dans les commodes et les armoires, parfumeront le linge et chasseront les mites.

Non loin de là un Hibiscus des marais arbore des fleurs de près de 30 cm de diamètre comme pour dire que lui aussi a droit aux égards des mains vertes de toute la famille Sala.

Entre tomates et jujubes , rien n’est oublié. Il y a bien longtemps que Joseph a mis de côté les traitements. Il s’aperçoit d’une année sur l’autre que les fruits évoluent en se protégeant eux-mêmes. Quelquefois, tout de même, il veut bien les aider avec des méthodes naturelles comme avec ce piège à Phéromones (des substances chimiques émises par la plupart des animaux, et certains végétaux, et qui agissent comme des messagers entre les individus d’une même espèce.)

Comme les biochimistes savent dorénavant produire des phéromones de synthèse avec ce procédé, rien de plus simple pour capturer un insecte mâle et pour éviter que les fruits soient trop touchés. Un bel exemple à suivre.

Comment respecter l’environnement avec son chien ?

  • Ce 14 décembre, sur la voie douce (piste cyclable) qui relie Balaruc le Vieux à Bouzigues, en passant par la Crique de l’Angle avait lieu une animation de sensibilisation dirigée par le Club Canin de Poussan ( Poussan Sport Canin 34) de 13 h 30 à 16 h 30,  à côté du centre équestre.
    La LPO de Villeveyrac était aussi présente pour vous informer sur les risques liés à la divagation des chiens lors de la période de nidification des espèces d’oiseaux protégées du bassin de Thau.

Cliquez sur les images pour les agrandir.

Nicolas Mora, Président du club canin de Poussan, accompagné par la secrétaire adjointe, Chantal Vonbraun, précisait les objectifs d’un tel atelier : « Il s’agit avant tout de d’apprendre aux propriétaires des chiens à bien les tenir en laisse, à maîtriser les consignes de rappel et comment faire attention aux déjections de leurs animaux. »

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De son côté, Thomas de la LPO, allait expliquer aux dix participants comment respecter la nature et les oiseaux qui sont très nombreux sur le site.

Durant 2 heures, l’idée était de réfléchir à toutes les situations qui pouvaient se présenter sur la voie verte.

 Il faudrait avoir le chien toujours attaché sur un lieu comme celui-ci, à commencer quand il sort de la voiture. Il comprendra ainsi que ce n’est pas lui qui décide : « Il est très important de canaliser les instincts et de demander de l’écoute. » Conscient qu’il ne peut tout faire le chien peut éventuellement évoluer sans laisse.

Alors que des premières questions étaient posées, Thomas en profitait pour préciser le rôle de la LPO et de demander aux maîtres des chiens de respecter l’hivernage des oiseaux, les périodes de nidification et de reproduction. Sinon, c’est pour le volatile une perte de poids, de nourriture, d’énergie et donc il ne se reproduira pas bien.

Comment  limiter les dérangements ? C’est ce qu’allaient essayer de réaliser les binômes, maîtres/ chiens en se promenant sur la piste cyclable et en mettant en pratique les conseils des intervenants spécialisés.

C’était parti pour une balade canine bien éducative qui montrait que les animaux doivent comme les hommes essayer de se respecter pour mieux s’épanouir.

Dans la même  optique une seconde balade sera proposée au printemps (2014) alors que Nicolas proposera un championnat régional d’obéissance les 7 et 8 févier 2014.

La reproduction de l’Aigle de Bonelli vue par la LPO

    2013, une belle année pour la reproduction de l’Aigle de Bonelli

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l’Aigle de Bonelli en France. L’année 2012 n’avait vu s’envoler que 17 aiglons alors que 32 jeunes aigles se sont envolés en 2013, un chiffre constaté pour la 2ème fois seulement en 20 ans.

L’Aigle de Bonelli reste toutefois le rapace le plus menacé de France

Aigle de Bonnelli - photo : Michel Terrasse Aigle de Bonnelli – photo : Michel Terrasse Avec seulement 30 couples cantonnés depuis 4 ans en Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes, cette espèce bénéficie d’un Plan national d’actions qui vise notamment à réduire les principales menaces qui pèsent sur sa survie (électrocution, braconnage, dérangement, modification des habitats). La mortalité des oiseaux adultes et immatures reste toutefois encore trop élevée malgré des efforts importants engagés. La découverte d’un oiseau adulte tué par un tir de plombs dans les Gorges de l’Ardèche au printemps 2013, rappelle le travail qui reste à accomplir pour rétablir la place de cet aigle emblématique des garrigues.

Que deviendront ces aiglons de l’année 2013 ?

Après leur envol, ils seront, pendant plusieurs semaines, dépendants des parents. Puis, ils s’émanciperont progressivement pour se disperser préférentiellement vers le sud-ouest jusqu’en Espagne (quelques oiseaux « s’égarent » toutefois presque chaque année vers le nord et l’ouest loin de la région méditerranéenne). Pendant 1 à 4 ans, ils évolueront sur un vaste espace du sud-est, de la France au centre de l’Espagne. Durant cette période, ils seront exposés à diverses menaces et subiront donc d’importantes pertes. Moins de 50 % des jeunes atteindront probablement l’âge de 1 an et 10 à 20 % atteindront 4 ans. A cet âge, ils formeront un couple et se reproduiront. Ainsi, en moyenne annuelle, 4 aigles supplémentaires sont susceptibles de remplacer les 6 adultes qui meurent. Les jeunes produits par la population française ne seraient donc à eux seuls pas assez
nombreux pour compenser la perte d’adultes et encore moins pour former de nouveaux couples. Heureusement, de jeunes oiseaux nés en Espagne (essentiellement en Catalogne) s’installent en France (l’inverse se produit aussi) et équilibrent les effectifs. Voilà qui explique en bonne partie pourquoi la population française est stable et ne progressera que très difficilement.

Les balades de l’été du CPIE Bassin de Thau ont commencé

      Comme chaque année, le CPIE Bassin de Thau propose des animations nature, à destination du grand public, sur le territoire de Thau entre le 8 juillet et le 31 août.

Les balades sont réalisées par les structures membres du CPIE Bassin de Thau, spécialisées dans l’éducation à l’environnement, l’agriculture, la conchyliculture et la découverte de la nature par le sport.

 Cette année, retrouvez 12 balades sur différents thèmes :

-          Le Bagnas à vélo les mercredis

-          La découverte d’un jardin d’arôme à Agde les vendredis

-          Histoire d’huître à Marseillan les mardis

-          La pêche aux trésors à Mèze les mercredis

-          Le parc éolien de Villeveyrac les jeudis

-          Une aventure souterraine à Villeveyrac les vendredis

-          La rencontre avec un chevrier à Villeveyrac les mercredis

-          Une randonnée palmée à Bouzigues les mardis

-          Jeu de piste sur l’anguille à Bouzigues les lundi

-          Au pas, au trot les oiseaux, à Poussan les vendredis

-          L’abeille en jeux à Cournonterral les vendredis

-          Découverte de la gardienne du vent, Vic-la-Gardiole les mardis

 L’ensemble du programme ainsi que les modalités de réservation et les tarifs, sont disponibles sur le site internet du CPIE. Vous pouvez aussi retrouver les actualités et découvrir en exclusivité des photos de l’exposition « Eau vue d’en Haut » sur la page facebook du CPIE.

De l’eau pour Thau

Le maillon Sud Montpellier va permettre, par l’apport de l’eau du Rhône, de sécuriser l’alimentation en eau potable des 25 communes adhérentes au Syndicat du Bas Languedoc (SBL), entre Sète, Agde et le pourtour du bassin de Thau. Ce secteur compte jusqu’à 500 000 personnes en période estivale.
Cette deuxième phase permet la pose des derniers kilomètres de canalisation entre l’extrémité du canal Philippe Lamour (station de la Méjanelle) et les canalisations installées lors de la première phase, soit environ dix kilomètres de canalisation d’un diamètre d’ un mètre vingt.

« Voilà ! Aqua Domitia c’est concret » a lancé le directeur général de BRL, Jean-François Blanchet. Pour enfoncer le clou, le Président de la Région, Christian Bourquin a même pris les commandes d’un tractopelle face au trou béant devant accueillir la première partie d’une conduite qui s’étirera sur quatre kilomètres.