A Sète, les navettes maritimes reprennent du service le 5 mai

Les navettes maritimes, totalement gratuites, reprennent du service dans les canaux sétois mercredi 5 mai 2021.
Elles seront accessibles (de 8h15 à 13h30) en mai, juin et septembre, seulement le mercredi, jour de marché en plein cœur de ville, à Sète. Et 7 jours sur /7 en juillet et août.

Le départ a lieu quai Paul Riquet à proximité d’un parking gratuit et l’arrivée Quai Général Durand (à 2 minutes à pied du marché).

Photo : http://www.sete-croisieres.com/

Nouveau cette année ! Ce service qui avait séduit plus de 70.000 voyageurs en 2020 va s’étendre dès le 7 juin, avec une nouvelle liaison Sète-Mèze (bateau de 95 places), testée sur 6 mois, entre le pont de la gare de Sète et le port de Mèze. 7 allers-retours quotidiens seront proposés pour une demi-heure de traversée (3€ le ticket, 5€ l’aller-retour, 35€ l’abonnement d’1 mois.)

En raison de la situation sanitaire exceptionnelle, le port du masque demeure obligatoire à bord.

Deux bateaux sont mis à disposition des passagers (cadence de 20 minutes entre chaque rotation) pour monter jusqu’à 5 en période de forte affluence !

Renseignements : 04 67 46 00 46

Le CCAS tiendra un stand sur le marché vendredi 23 avril afin de collecter les « Sacs Solidaires Etudiants »

Le CCAS tiendra un stand sur le marché vendredi 23 avril de 10h à 12h afin de collecter les « Sacs Solidaires Etudiants »
Dans un sac réutilisable, vous pouvez déposer :
- Un repas (pâtes, riz, conserve, soupe, petit déjeuner)
- Une douceur (gâteaux, biscuits, bonbons…)
- Un produit d’hygiène (gel douche, dentifrice…)
- Accessoires nécessaires aux études (cahiers, crayons…)sacAff-sac-solidaire-21(1)
MERCI DE NE PAS METTRE DE PRODUITS QUI SE CONSERVENT AU FRAIS.
On compte sur vous !

Pour votre jardin, le hérisson, un allié précieux

BIODIVERSITÉ – Ces petits mammifères ne sont pas seulement mignons, ils mangent aussi les limaces qui s’attaquant à vos salades. Voici comment prendre soin d’eux, pour un jardin écolo !

Derrière leur adorable frimousse, les hérissons se révèlent être de redoutables chasseurs. En plus des chenilles, mille-pattes et autres insectes, ils mangent les limaces et les escargots qui pourraient s’en prendre à votre potager.

Hérisson,animal,mamal,night

Si vous voulez cultiver votre parcelle de façon écologique, sans insecticide, les hérissons sont donc des alliés précieux !

Malheureusement ce petit mammifère se fait de plus en plus rare. Ces 20 dernières années, la population de hérissons a baissé de 70%. Comme nous l’apprend l’association de protection de la nature LPO, ils peuvent vivre dix ans, mais la moyenne d’âge dans la nature est de 2 ans à cause des nombreux dangers qu’ils rencontrent (le trafic routier, les prédateurs, les pesticides…).

Alors comment en accueuillir toute une petite famille chez vous ? Certainement pas en achetant un hérisson dans une animalerie ! C’est un animal protégé et il est donc totalement interdit de le capturer, de le commercialiser et de le tuer, sur tout le territoire français.

En revanche, vous pouvez suivre ces conseils de la LPO pour attirer ce mammifère plein de piquant chez vous, et lui assurer une belle et longue vie.

Tuto : deux idées pour fabriquer un petit abri et accueillir les hérissons du jardin
Un jardin accueuillant pour les hérissonsVoici ce que vous pouvez faire pour protéger les hérissons chez vous :

Les vignerons de Montagnac-Domitienne fortement impactés par la gelée noire

Les gelées printanières, comme celles que la France a subi ces derniers jours, « arrivent » assez couramment. Mais elles peuvent causer d’importants dégâts, notamment en arboriculture ou en viticulture, selon la période à laquelle elles se produisent et selon les cultures, avec des pertes partielles de plus de 50 % des récoltes.

C’est au printemps que les épisodes de gels sont les plus dangereux car à cette période les cultures sont à un stade plus avancé…

« Les seuils de sensibilité au gel vont varier selon les cultures considérées, les variétés, mais aussi leur stade de développement. À titre d’exemple, certaines cultures peuvent très bien résister aux fortes gelées de janvier-février parce qu’elles sont en dormance/repos végétatif, mais subir des dégâts lors d’épisodes de gel beaucoup plus légers, en termes de température mesurée, une fois en phase de débourrement et lorsque les bourgeons sont alors bien plus fragiles. »Selon FranceInfo.

Hors, au mois de mars les température sont montées assez haut sur toute la France ce qui a accéléré la phase de sortie des bourgeons. souchIMG_20210420_174532  Certains s’attendaient à des gelées blanches, d’autres pensaient passer au travers,  mais peu d’agriculteurs auraient imaginé une gelée « Noire » aussi intense sur tout le territoire français.

Il semble suivant Météo France que  deux coulées d’air polaire arctique se soient succédées durant la première quinzaine d’avril (les 5, 6 puis les 11, 12 avril) en entretenant une ambiance bien fraîche sur le pays. Ces masses d’air polaires ont permis ensuite aux gelées de se multiplier sur la France en raison d’un air plutôt sec favorisant des nuits dégagées avec un fort refroidissement par rayonnement nocturne. Les gelées ont eu lieu pratiquement partout atteignant parfois des niveaux record et n’ont globalement épargné que certaines portions du littoral ouest (Mer du nord, Manche , Atlantique) et surtout méditerranéen.

Sauf durant la nuit du 7 au 8 avril  2021 sur l’Hérault où des températures sont descendues au-dessous de -5°.

Les agriculteurs connaissent bien ce fléau et, pour certains, sont assurés et/ou équipés pour lutter contre les températures négatives sur leurs parcelles.
« On parle de lutte indirecte quand l’agriculteur met en place des stratégies d’évitement et pratiques culturales pour ne pas confronter ses cultures aux gelées pendant les phases où elles sont le plus sensibles (décalage des semis, adaptations des variétés, …). Cette technique n’est pas toujours applicable dans les vergers et pour les vignes notamment.
La lutte directe consiste à déployer des moyens de protection, de brassage de l’air, de chauffage, ou d’aspersion des cultures… »

Oui, mais ces techniques sont assez onéreuses et dans le secteur qui nous concerne, les revenus ne sont pas suffisants pour envisager chez les viticulteurs des dépenses pour le gel. De toute façon, les températures étaient bien trop basses et à 6 h AM, ce fut une gelée noire, avec des petites feuilles, des bourgeons et des petites poussent qui furent brûlées par le froid, et donc qui ont noirci. Si la gelée blanche est moins agressive (gelée de rayonnement), cette gelée noire a même impacté des parcelles pourtant réputées à l’abri…(-4;-5°)

Pour les secteurs qui concernent la Cave Montagnac-Domitienne, Frédéric Clérissi, Technicien « Amont » de la structure nous précise que  85% des parcelles viticoles ont été touchées et au niveau des bourgeons pratiquement entre 90 et 100%…

« Cela va impliquer une perte de récolte évaluée pour la cave Montagnac-Domitienne à 110 /115  000  HL, soit les 2/3 d’une récolte moyenne. (170 000 HL) »

Une catastrophe souchIMG_20210418_173207

Toutefois, il semble qu’il reste un peu de potentiel pour 2021, avec une seconde sortie de la végétation qui ne devrait pas être trop fructifère, mais pour évaluer celle-ci il faudra attendre fin avril.

Question assurances il faut savoir que seulement 16% des exploitations agricoles seraient assurées dans l’Hérault. Pour toutes les autres les mois à venir seront très compliqués et fonction des décisions à venir de l’ETAT. Celles qui sont assurées auront des indemnités (franchise de 30%), sachant qu’en général les exploitants ont souscrits des contrats socles, financés à 60% par l’Europe  pour le gel, la grêle, les événements climatiques…

Pour l’instant, mis à part de « ne pas tomber les bouts,morts », il faut attendre, assurer une bonne protection de ce qui va pousser pour que les souches ne souffrent pas trop cette année en se préservant pour 2022. Eventuellement, en mai, au moment de la floraison les viticulteurs pourront utiliser des stimulateurs de croissance.

Et du côté financier chacun va gérer comme il peut :

 Le Premier Ministre lors de sa venue à Montagnac, à la cave coopérative a annoncé une série de mesures qui représentent une mobilisation estimée à près de 1 milliard d’euros. Au programme : exonération des cotisations sociales et patronales, dégrèvement de la TFNB, recours possible au chômage partiel, accès exceptionnel au régime des calamités agricoles pour les viticulteurs, etc.

La Fédération Française des Assurances a annoncé le 15 avril 2021 des mesures pour les agriculteurs assurés, et notamment un étalement des cotisations, et le versement rapide des indemnisations. Les assureurs préconisent également une réforme du régime des couvertures des risques agricoles.
La Région, le Département,les Agglos et les communes se sont mobilisés et s’adapteront aux décisions finales prises par le Gouvernement.
Car il faut savoir que même si le système de calamités agricole sa été enclenché, en principe, pour la vigne cela ne concerne pas la récolte mais uniquement les souches… Car les viticulteurs peuvent assurer leurs vignes, tandis que (par exemple) les arboriculteurs ne peuvent assurer leurs cultures.souchIMG_20210420_175746
Qu’en sera-t-il du fonds de solidarité ? C’est le Gouvernement qui est aux commandes pour peut-être l’ouvrir exceptionnellement cette fois en sachant qu’il y a un problème d’éthique, les aides devant être distribuées d’une façon égalitaire…
Et si 1 milliard a été proposé par le 1er Ministre, à Montagnac, l’on estime pour la viticulture française des pertes à hauteur de 3 milliards et pour l’agriculture française, entre 4 et 5 milliards
Les dernières mesures prises par le Gouvernement :
 
(Rien d’officiel à priori, mais il serait envisagé outre, les mesures citées plus haut, de faire rentrer la viticulture en « calamités agricoles » avec un déplafonnement à 40%, et la mise en place du Fonds de solidarité ? A suivre et à vérifier… …
Toutefois, il ne faut pas éluder la multiplication de ces gelées qui avec les modifications du climat risquent d’être récurrentes…
Pour le long terme des idées apparaissent comme, pour les assurances, le fait que tous les vignerons assurent leurs vignes pour que les primes puissent ainsi être moins onéreuses ?… Cela suffira-t-il ?
Et pour ne pas faciliter les choses, la sécheresse pourrait être de la partie en 2021.
Les terroirs de l’Hérault sont déjà en déficit hydrique. Si pour cette année, suite à la gelée noire, il y aura peu de charge en raisins, les modifications météorologiques liées aux changements climatiques sont à prendre en compte pour que dans notre région le monde viticole puisse se projeter dans un avenir meilleur…

La fin du chantier « Boost ton parcours ! » encadré par la MLIJ et l’ARDAM

Vendredi 16 avril a eu lieu la fin du chantier « Boost ton parcours ! » encadré par la MLIJ et l’ARDAM qui s’est déroulé dans les locaux des services techniques de la mairie.
Madame le Maire et M. Mariez, délégué à l’environnement, en présence des deux habitantes qui géreront le « composteur collectif » sont venus remercier les 9 jeunes dont 5 Poussannais qui ont participé à ce projet et qui se sont investis avec sérieux dans cette action organisée en partenariat entre la Ville, Sète Agglopôle, la MLIJ et l’ARDAM  » et qui a allié social et environnement.Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout et plein air
Durant ce chantier, ils ont construit avec du bois de récupération une aire de compostage partagée ainsi qu’une « armoire à échanges », style armoire à livres et une jardinière.
En collaboration avec Sète agglopôle méditerranée, et dans le cadre d’une expérimentation sur la réduction des déchets, cette aire de compostage sera installée prochainement sur le plan Victor Hugo et bénéficiera aux habitants du quartier au sein d’un projet de réaménagement de cet espace co-construit avec des habitants volontaires de ce quartier.Peut être une image de debout, plein air et arbre

Ça commence ce jeudi 22 avril à 17 heures, au Théâtre Molière bien sûr

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Le Théâtre Molière est occupé par des Intermittents, Artistes, Chômeurs,
Citoyens… qui protestent contre la réforme
de l’assurance chômage. (cf ici pour plus d’infos)
 
Dans une démarche de soutien à cette occupation, l’École de Théâtre
propose des ateliers d’improvisation, ouverts à tous
(adultes, grands ados), débutants, confirmés…  à participation libre.
Tous les jeudis à partir de 17h00 (heure de fin définir)
Ces ateliers ne sont pas directement adressés aux élèves,
mais ils sont naturellement les bienvenus !
Ça commence ce jeudi 22 avril à 17 heures,
au Théâtre Molière bien sûr