
La vaccination est considérée comme un axe essentiel de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Gratuite et non obligatoire, elle vient de commencer en France suivant les étapes recommandées par la Haute Autorité de santé (HAS). Pourquoi se faire vacciner ? Qui est concerné ? Quel est le calendrier selon les publics ? Quelles sont les garanties de sécurité ?
Plusieurs décrets parus au Journal officiel précisent les modalités de distribution, de prescription, de dispensation et d’administration des vaccins. Lors de la conférence de presse du 7 janvier 2021, le Premier ministre a présenté les nouvelles étapes du plan de vaccination.
Les résultats des études des candidats vaccins montrent que la vaccination permet de réduire significativement les formes graves et la mortalité due au virus.
Couplé avec les mesures barrières, le vaccin contribue à maîtriser l’impact de l’épidémie sur le long terme.
Dans un premier temps :
Le déploiement de la vaccination se fait progressivement avec une priorité donnée depuis le 27 décembre 2020 et tout au long du mois de janvier 2021 aux publics les plus vulnérables au virus et les plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie. Il s’agit :
L’objectif est de vacciner 1 million de personnes d’ici fin janvier.
Dans un second temps :
La vaccination sera élargie à partir de fin février-début mars 2021 aux personnes âgées de 65 à 74 ans.
Dans un troisième temps :
La vaccination sera ouverte à tous à partir du printemps 2021 et se poursuivra tout au long de l’année, en commençant par :
A savoir : Il n’est pas nécessaire, à ce stade, de vacciner systématiquement les personnes ayant déjà été infectées. Cependant, ces personnes peuvent être vaccinées si elles le souhaitent après échange avec le médecin. Dans ce cas, il faut respecter un délai minimal de 3 mois après le début des symptômes avant de procéder à la vaccination et ne pas la pratiquer s’il y a des symptômes persistants.
Afin de pouvoir vacciner les personnes de plus de 75 ans non-résidents d’établissements, des centres de vaccination vont être ouverts en France. Un centre de vaccination par département est déjà ouvert. À partir de lundi 11 janvier 2021, il y en aura 300, puis 600 à la fin du mois de janvier.
Sur place, un questionnaire très simple visant à vérifier que la vaccination peut se dérouler normalement et dans de bonnes conditions sera à remplir. Il sera possible de voir un médecin, puisqu’il y aura toujours un médecin présent sur le centre de vaccination.
Tous les professionnels de santé, sauf les pharmaciens pour le moment, peuvent participer à la campagne vaccinale, ainsi que les étudiants en santé dans la limite de leurs compétences en matière de vaccination.
Les médecins coordonnateurs des Ehpad peuvent prescrire et administrer les vaccins aux résidents et aux personnels de l’établissement dans lequel ils exercent, en informant les médecins traitants des personnes concernées.
Les infirmiers peuvent pratiquer les injections des vaccins à condition qu’un médecin puisse intervenir à tout moment.
La vaccination n’est pas obligatoire. Elle repose sur une décision partagée entre le patient et son médecin. Ainsi, le consentement du patient doit être recueilli au préalable et tracé dans son dossier médical.
Les vaccins sont achetés par l’Agence nationale de santé publique qui assure leur mise à disposition à titre gratuit. En effet, un décret du 31 décembre 2020 prévoit pour tous la prise en charge intégrale des consultations pré-vaccinales et de vaccination, ainsi que des frais d’injection du vaccin. Les non assurés sociaux bénéficient d’une dispense d’avance de frais.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) met en place un dispositif spécifique de surveillance renforcée des effets indésirables des vaccins anti-Covid-19.
A savoir : Les professionnels de santé comme les personnes vaccinées peuvent signaler tout effet indésirable remarqué à la suite d’une vaccination sur signalement-sante.gouv.fr .
En l’état actuel des connaissances, les vaccins disponibles ou en cours de développement réduisent la gravité des symptômes mais pas la contagiosité. Il faut donc continuer à s’isoler en cas de test positif, en cas de contact avec une personne positive ou en cas de symptômes. Il faut aussi continuer à appliquer scrupuleusement les gestes barrières et à porter le masque, même pour les personnes vaccinées.
A savoir : Vous avez des questions sur la stratégie de vaccination, sur les vaccins, sur leur approvisionnement et leur surveillance ? Rendez-vous sur la Foire aux questions du Ministère des Solidarités et de la santé .
A noter : Un décret du 25 décembre 2020 autorise le ministère des Solidarités et de la Santé et la Caisse nationale d’assurance maladie à mettre en place un traitement de données à caractère personnel dénommé « SI Vaccin Covid » ayant pour finalité la mise en œuvre, le suivi et le pilotage des campagnes vaccinales contre le covid-19. Il en définit également les modalités.
En raison du contexte sanitaire, la durée d’affiliation minimale requise pour avoir droit à l’allocation chômage reste réduite à 4 mois jusqu’au 31 mars 2021. Des mesures de la réforme de l’assurance chômage sont reportées. C’est ce qu’indique un décret paru au Journal officiel le 29 décembre 2020 et venant compléter les dispositions concernant la prolongation automatique des droits à l’allocation chômage (ARE, ASS…) pour les demandeurs d’emploi arrivés en fin de droits entre le 30 octobre 2020 et le 31 janvier 2021. Un arrêté paru au Journal officiel le 12 décembre 2020 et modifié le 23 décembre 2020 précise la durée de cette prolongation.
Si vous arrivez en fin de droits entre le 30 octobre 2020 et le 31 janvier 2021, vous bénéficiez d’une prolongation automatique de versement.
La durée de prolongation des droits est égale au nombre de jours calendaires compris entre la date d’épuisement des droits et le 31 janvier 2021, desquels sont déduits les jours non indemnisables au titre de cette période. Un jour non indemnisable peut être lié à l’exercice d’une activité professionnelle ou à une prise en charge par la Sécurité sociale.
Par exemple, si vous êtes arrivé en fin de droits le 30 octobre 2020, vous bénéficiez d’une prolongation de vos droits entre le 30 octobre 2020 et le 31 janvier 2021. Si vous avez épuisé vos droits le 30 novembre 2020, vous bénéficiez d’une prolongation de vos droits entre le 30 novembre 2020 et le 31 janvier 2021. Si vous avez épuisé vos droits le 18 décembre 2020, vous bénéficierez d’une prolongation entre le 18 décembre et le 31 janvier 2021, déduction faite des jours non indemnisables le cas échéant.
Cette prolongation concerne :
Aucune démarche particulière à entreprendre pour bénéficier de l’allongement, qui se fait automatiquement. Il faut continuer à s’actualiser chaque mois (du 28 au 15 du mois suivant) pour que cet allongement de droit soit automatique.
Ces jours d’indemnisation supplémentaires ne seront pas retirés de vos futurs droits éventuels. Si vous avez travaillé au cours de votre indemnisation, vous aurez acquis des droits nouveaux. Ces droits seront intégralement reportés après le 31 janvier 2021 et seront versés au moment du « rechargement ».
A savoir : Les intermittents du spectacle bénéficient de la prolongation spécifique de leurs droits jusqu’au 31 août 2021.
Depuis le 1er août 2020, la durée d’affiliation minimale, c’est-à-dire le nombre minimum d’heures ou de jours travaillés pour pouvoir percevoir des allocations chômage, est abaissé à 88 jours travaillés, ou 610 heures, ce qui correspond à 4 mois (au lieu de 130 jours soit 6 mois). Cette durée minimale peut avoir été réalisée en plusieurs fois (avec plusieurs contrats de travail).
Cette mesure concerne l’ensemble des demandeurs d’emploi dont le contrat de travail prend fin entre le 1er août 2020 et le 31 mars 2021 (y compris si la procédure de licenciement est engagée entre ces deux dates). La date de fin de contrat de travail correspond à la fin du préavis.
Par ailleurs, la période dite « de recherche d’affiliation », au cours de laquelle ces 4 mois de travail sont recherchés est en principe de :
En raison de la crise sanitaire, ces périodes de 24 et 36 mois sont susceptibles d’être allongées, à titre exceptionnel, des durées du confinement. Le nombre de jours précis sera prochainement fixé par un arrêté.
Par exemple, si vous avez perdu votre emploi le 15 août 2020 à moins de 53 ans, il est possible de rechercher les 4 mois de travail en remontant jusqu’au 14 mai 2018 (au lieu du 14 août 2018 en temps normal) car la période de 24 mois est allongée de 3 mois correspondant à la durée du confinement au printemps 2020.
A savoir : Les personnes résidant à Mayotte ainsi que certains salariés comme les intermittents du spectacle ou les salariés expatriés ne sont pas concernés par ces mesures.
A noter : L’activité partielle est prise en compte pour la détermination de la durée minimum d’affiliation. Ces périodes sont donc comptabilisées dans la période des 4 mois pour ouvrir vos droits à l’allocation chômage. En revanche, la rémunération durant cette période d’activité partielle (en général moins importante que votre salaire habituel) n’est pas prise en compte pour le calcul de l’allocation. Le but est de ne pas diminuer le montant de votre future indemnisation.
Globules rouges, plasma, plaquettes sont des produits périssables.
L’EFS a donc besoin d’une mobilisation constante de tous les donneurs.
La fibre optique devrait arriver sur Poussan à partir de l’été 2021 et couvrir l’ensemble de la commune d’ici fin 2022
. Comment la fibre arrivera à Poussan ?
L’installation de la fibre optique ne dénaturera pas notre paysage car Hérault THD prend soin de passer par des installations de télécommunications déjà existantes. A Poussan, elle passera essentiellement par le sol. Tous les quartiers seront desservis, même les hameaux les plus éloignés qui en feront la demande.
Pour être installée dans notre ville, la fibre optique arrivera dans une grosse armoire appelée “Nœud de raccordement optique”, qui se situe à la sortie de l’autoroute A9. Elle sera ensuite dirigée dans la commune vers 6 petites armoires appelées “sous-répartiteurs optiques” qui sont implantées sur l’avenue de la Gare, la rue de la cave coopérative, le chemin de Clermont, la rue de la Poste, et à l’angle de l’avenue d’Issanka et de la rue des Tamaris.
.Le dossier suivi par M. Dauga, délégué à la transition énergétique, a permis la signature fin novembre d’une convention d’implantation de ces 6 armoires entre la ville et Hérault THD / Covage.
La commune bénéficiera ainsi d’une redevance annuelle pour l’occupation dans le domaine public communal de ces armoires.
Ordinateur bloqué, fichiers illisibles, demande de rançon, fenêtres publicitaires intempestives, virus… Alors que se déroule actuellement le mois européen de la cybersécurité, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) vous dit vers quelle structure vous tourner face aux risques numériques.
Rappel :
Sur internet, il est conseillé aux utilisateurs de :