LPO : une année noire pour les Faucons crécerellettes héraultais

 

Pour rappel, quatre parcs éoliens (31 éoliennes au total) ont été implantés depuis 2006 sur le causse d’Aumelas (Hérault). Ces parcs éoliens sont situés à moins de 3 kilomètres des plus proches colonies du Faucon crécerellette et sont également situés dans le rayon d’action des deux principales colonies de Saint-Pons-de-Mauchiens et de Saint-Pargoire.

 Un suivi de la mortalité aviaire est réalisé depuis 2010 par la LPO Hérault pour le compte de plusieurs Sociétés Projets représentées par la société EDF-EN France.

Dans le cadre de ces suivis, au 21 juillet 2016, la LPO Hérault déplore le constat de 8 cas de mortalité (dont 6 concernaient des éoliennes équipées du système DT Bird®) et ne peut que craindre de nouveaux cas au vu de l’expérience des années passées ayant montré que la période critique reste à venir (fin juillet/début août).

 

C’est pourquoi, dans l’urgence de ne pouvoir attendre une optimisation du système  DT Bird® et en l’absence actuelle d’autres alternatives pour limiter cette surmortalité, la LPO Hérault demande pour cette fin d’année à ce que les éoliennes concernées soient stoppées durant la fin de période de présence de l’espèce.
+ d’informations :
sur l’impact de l’éolien sur la biodiversité et les solutions recherchées
sur le positionnement de la LPO Hérault

Pose d'une balise GPS sur un Faucon crécerellette © LPO HéraultLa LPO Hérault a entrepris, en partenariat avec EDF EN France, une étude sur le Faucon crécerellette Falco naumanni basée sur de la télémétrie. Des petites balises appelées « logger » et n’excédant pas les 5 grammes ont été placées sur 4 oiseaux de la colonie de Saint-Pons de Mauchiens, dans l’Hérault ; en relation avec une kyrielle de satellites, elles nous fournissent la position exacte de l’oiseau à tel ou tel autre moment de la journée. En programmant judicieusement ces loggers, nous espérons obtenir de précieux éléments en vue d’étudier, entre autre, la relation entre les oiseaux et le parc éolien d’Aumelas. Bien que nous nous attendions à ce que l’étude nous renseigne sur l’écologie de l’espèce, l’objectif principal de ce projet réside dans la formulation de mesures visant à réduire, voire supprimer, la mortalité de ces oiseaux due à l’activité éolienne sur ce site.

2016 se voulait une année test, durant laquelle près de 5000 données ont été collectées et nous ont permis de suivre au plus près le quotidien des 4 faucons équipés. En outre, nous avons engrangé de précieuses informations sur les aspects techniques et pratiques de l’étude. L’expérience acquise au cours de cet exercice devrait nous permettre d’envisager la suite de l’étude avec sérénité. Il est en effet prévu d’équiper une douzaine de Faucons crécerellettes dès 2017.

Pokémon Go : les recommandations officielles se multiplient

Illustration 1Crédits : © territoire-de-belfort.gouv.fr

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L’utilisation du jeu Pokémon Go fait l’objet de plusieurs recommandations gouvernementales depuis sa sortie le 24 juillet 2016. Cette application en réalité augmentée (superposition d’images 2D ou 3D à notre perception de la réalité, en temps réel) occasionne de nouveaux questionnements juridiques.

Des appels à la prudence par différents acteurs

Plusieurs incidents ont été signalés en raison de l’utilisation massive du jeu Pokémon Go : arrêt inopiné de voitures, inattention des piétons en ville, accidents de la route, attroupements en période d’état d’urgence, introduction dans des lieux privés ou interdits au public, perturbation dans les gares…

Le phénomène appelle les autorités à réagir en conséquence des risques liés à ces nouveaux usages. Dès le lendemain de la sortie officielle du jeu, le ministère de l’Intérieur a ainsi rappelé sur son site internet que « jouer et tenter de chasser des Pokémon au volant est évidemment interdit, pour la sécurité de tous ». Au niveau local, certaines préfectures ont relayé ces alertes à la prudence.

Les pompiers de Paris et la gendarmerie nationale ont réagi sur Twitter dans le même sens, en plus de donner des conseils pratiques à destination des adultes lorsque les joueurs sont de jeunes enfants.

La SNCF a également multiplié les appels à la vigilance, par des messages sonores et visuels dans les gares afin de limiter les incidents, en rappelant notamment qu’il était interdit de descendre sur les voies ferrées.

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a fait publier un message d’alerte sur les cyber-risques liés à l’installation et l’usage du jeu. Elle a aussi émis plusieurs recommandations de cybersécurité pour protéger les données à caractère personnel de chacun, comme :

  • veiller à ne télécharger que la version originale de l’application ;
  • désactiver l’installation d’applications ayant pour sources des sites tiers ;
  • vérifier les permissions demandées par l’application ;
  • cloisonner son identité réelle de celle utilisée sur le jeu ;
  • éviter le partage d’informations de géolocalisation.

Enfin, le Gouvernement a prévu une campagne de sensibilisation à la pratique de ce jeu pour les élèves à la rentrée scolaire 2016.

Des joueurs automobilistes déjà sanctionnés

En matière de sécurité routière, l’article R412-6-1 du Code de la route interdit l’usage d’un téléphone tenu en main par le conducteur d’un véhicule en circulation, sous peine d’une amende forfaitaire de 135 € et d’un retrait de 3 points sur le permis de conduire.

Concernant les blessures involontaires, le délit d’atteinte à la personne est constitué dès lors qu’un conducteur a porté atteinte à l’intégrité d’une personne en raison de son imprudence, de sa négligence ou d’un moment d’inattention.

Un retrait de 6 points sur le permis de conduire, 30 000 € d’amende et 2 ans de prison sont prévus par l’article L232-2 du Code de la route en cas d’incapacité de plus de trois mois de la victime (peine fixée à 45 000 € d’amende et 3 ans de prison en cas d’incapacité supérieure à trois mois, hors peines rehaussées en cas de circonstances aggravantes).

  À noter :

Plus de 3,4 millions de personnes joueraient à Pokémon Go en conduisant.

Assurance chômage

Assurance chômage : les règles d’indemnisation applicables à partir du 1er août 2016 sont fixées

Illustration 1Crédits : © Alain Wacquier – Fotolia.com

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Un décret publié au Journal officiel du 14 juillet 2016 reconduit, à partir du 1er août 2016, les conditions d’indemnisation du chômage définies par la convention chômage modifiée du 14 mai 2014 et fixe, à compter de cette même date, les nouvelles règles d’indemnisation des intermittents du spectacle.

Ainsi, à partir du 1er août 2016, les conditions d’indemnisation chômage des demandeurs d’emploi restent inchangées :

  • le droit aux allocations chômage est subordonné à une condition de durée minimum de cotisation au régime d’assurance chômage (122 jours ou 610 heures de travail au cours des 28 mois qui précèdent la fin du contrat de travail pour les salariés âgés de moins de 50 ans / au cours des 36 mois pour les salariés âgés de 50 ans et plus) ;
  • la durée de versement des allocations est équivalente à la durée de cotisation au régime d’assurance chômage, dans la limite de 730 jours pour les salariés âgés de moins de 50 ans / dans la limite de 1 095 jours pour les salariés âgés de 50 ans et plus.

En ce qui concerne les intermittents du spectacle, les demandeurs d’emploi dont la fin du contrat de travail est antérieure au 1er août 2016 restent soumis aux dispositions de la précédente convention chômage.

Pour ceux dont la fin de contrat de travail intervient à partir du 1er août 2016, de nouvelles dispositions s’appliquent :

  • les demandeurs d’emploi doivent justifier d’une période d’affiliation d’au moins 507 heures de travail au cours des 304 jours qui précèdent la fin de leur contrat de travail,
  • la durée d’indemnisation est de 243 jours.

Les nouvelles dispositions applicables aux intermittents du spectacle sont issues de l’accord paritaire intervenu le 28 avril 2016 et de son avenant du 23 mai 2016.

  À savoir :

La convention chômage modifiée du 14 mai 2014 arrivait à échéance au 30 juin 2016. Compte-tenu de l’échec des négociations entre partenaires sociaux pour définir de nouvelles règles d’indemnisation, un décret publié au Journal officiel du 30 juin 2016 avait prolongé l’application de cette convention à partir du 1er juillet 2016. De nouvelles discussions doivent reprendre au mois de septembre 2016.

Nuit Internationale de la Chauve-souris 2016

Après avoir proposé tous les mercredis de l’été des sorties de découverte des Chauve-souris et alors que le Centre Régional de Sauvegarde prend en charge actuellement 8 animaux en soins, la saison estivale se finie en beauté avec la Nuit Internationale des Chauves-souris !

Screen Shot 08-10-16 at 10.59 PMÀ cette occasion la LPO Hérault proposera 2 animations :
– le vendredi 19 août 2016 à Frontignan-plage en partenariat avec l’Office de Tourisme et le CPIE du Bassin de Thau
-samedi 202 août sur le site Natura 2000 des Gorges de l’Hérault à Laroque en partenariat avec la Communauté de Communes de la Vallée de l’Hérault

Le CAP reprend la compétition

Ce dimanche les joueurs de Julien LACOMBE et de Laurent LLOPIS vont reprendre la compétition pour le compte du premier tour de la Coupe de France.

A cette occasion les Poussanais se déplaceront à Montpellier, au stade Claude Béal, pour y affronter l’équipe de Montpellier Saint-Martin, équipe qui évolue également en PHA. Un bon test pour un groupe fortement remanié et qui voudra prouver sa valeur lors de ce premier rendez-vous.