Jacques a dit, c’est le 22 février

 Après l’humour « bon enfant » de « J’habite chez ma cousine » du mois de janvier dernier,
la compagnie du Strapontin vous propose de passer à l’humour « grinçant » en Février, avec :

« JACQUES A DIT »
par la Compagnie de la Goutte d’Ô
le Samedi 22 FÉVRIER à 21 h 00
Salle Paul VILALTE (MJC de POUSSAN)

Il est prudent de réserver :

  • Par tél : 04 67 18 16 24 (laissez un message au répondeur)

Tarifs : 7€ (normal) / 5€ (adhérents STRAPONTIN) /3€ (enfants)

 

Léna & The Deep Soul en concert

A l’occasion de la journée des droits de la femme :



http://www.festivaldethau.com/billetterie/

Léna & The Deep Soul en concert à Mèze le 07 mars 2014 à 21h00
Foyer municipal (rue Sadi Carnot)
Première partie 20h30 avec l’école municipale de musique
Ouverture portes 19h30, bar et petite restauration sur place
TARIFS : 4€ (enfants – de 12 ans), 6€ (étudiants, demandeurs d’emploi), 10€

  POUR ACHETER LES BILLETS :
Sur www.festivaldethau.com, au service culturel de la ville de Mèze et dans les points de vente habituels.

Andiamo al cinema

avec la Dante Alighieri de Sète
Vendredi 21 février 2014
au cinéma Comoedia de Sète

 

 

Irène, sous le nom de MIELE, aide clandestinement des personnes en phase terminale à mourir dignement en leur administrant un barbiturique puissant. Un jour elle procure une de ces doses mortelles à un nouveau « client », Monsieur Grimaldi. Elle découvre cependant qu’il est en parfaite santé mais qu’il veut mettre fin à ses jours, ayant perdu goût à la vie. Bien décidée à ne pas être responsable de ce suicide, elle va tout faire pour l’en empêcher.

 

« C’est dans ce face-à-face tragique entre Irene et son client que la réalisatrice aborde la complexité du sujet. La lucidité amère du vieil homme conduit la militante à douter de ses convictions les plus ancrées — pourquoi untel mériterait-il plus de mourir dignement que tel autre ? Au-delà de la justesse de cette relation tourmentée et des scènes de « suicide assisté », cliniques et glaçantes, l’atout majeur du film s’appelle Jasmine Trinca (La Chambre du filsNos meilleures années). Elle prête à son personnage d’ange de la mort une gravité bouleversante, presque enfantine. »  Mathilde Blottière « — Télérama

Carrefour Market soutient les Motos de l’Espoir

Ce mardi 18 février,  quelques membres de l’association des Motos de l’Espoir étaient conviés à se rendre au siège de Carrefour Market , à Salon de Provence , afin de recevoir un chèque de soutien à leur action. cela fut possible grâce à l’initiative du Directeur du Market de Mèze .

La cérémonie à eu lieu dans les locaux de Carrefour en présence des principaux membres de la direction Nationale de cette chaîne de distribution et d’élus de la ville de Salon.

Étaient également présents les représentants de huit autres associations caritatives .

Le circuit court sur Poussan continue

Ses animateurs vous rappellent le principe : vous vous inscrivez sur le site internet « paniersdethau », vous passez votre commande et vous venez la récupérer le mardi soir de 18h45 à 19h30 à la salle sous la crèche.
Le produits proviennent directement des producteurs locaux : pains, confitures, sirops, œufs, poissons dès le printemps et viande de porc 3 fois par an. Sans oublier les fruits et légumes de Karine et Christophe (ils viennent de nous rejoindre pour cette nouvelle année) qui sont issus d’une agriculture raisonnée et qui sont délicieux…
Allez les rencontrer et profiter de produits :
– frais
-issus d’une agriculture bio ou raisonnée
-locaux pour faire vivre notre agriculture.

CINE FANCLUB

Le MIAM en partenariat avec Cinemovida Comédia présente :Les séances Rock_n_Roll Cinéma du mardi.
——————————————————————————————————————- Mardi 25 février 21h00 – En avant-première Phantom of the paradise (1974) version restaurée Film musical de Brian de Palma Grand Prix du Festival international du film fantastique d_Avoriaz en 1975. La référence à l_oeuvre de Gaston Leroux Le fantôme de l_opéra est ici évidente, mais bien d_autres références littéraires et cinématographiques sont présentent dans ce « chef d_oeuvre », Faust, Le portrait de Dorian Gray, Frankestein, Dracula, Psychose… et même Marcel Proust (un des principaux personnages se nomme Swann). On y trouve également des parodies de Janis Joplin, les Doors, Kiss. Un des meilleurs films De Brian de Palma. tarif : 5 euros Cinemovida Comédia Place Aristide Briand – Sète – Tel : 04 67 74 35 12
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FANCLUB Jusqu’au 16 mars 2014 Est une exposition consacrée à l’univers tonitruant des musiques rythmées. Elle rassemble les oeuvres d’artistes bruts, outsiders et contemporains. FanClub explore l’univers et l’imagerie des fans de musiques rythmées, interrogeant leur rapport profane aux icônes pop et aux supports musicaux en constante évolution. Cette exposition sera l’occasion d’un croisement de publics différenciés par l’âge, l’origine culturelle ou sociale, chacun détenant les codes de cette culture musicale exaltant les passions humaines.
Les Artistes : Carlos Aires / Michel Batlle / Stephan Biascamano / Rhona Bitner / Patrice Caillet /Canon Ball / Patrice Carré / Robert Combas / Jean-Louis Costes / Brian Dettmer / Doc Atomic / Marc Duran / Howard Finster / Elayne Goodman / Cyril Hatt Oscar Haus /Joël Hubaut / Cécile Jarsaillon / Daniel Johnston / Julien Jurictus / Rachid K. / Bernard Lallement / La S Grand Atelier : Richard Bawin, Marie Bodson, Gabriel Evrard,/ Thomas Mailaender, Dominique Theate / Lucas Mancione / Christian Marclay / Pow Martinez / Gene Merrit / James Mollison / Moolinex / Yann Morvan / Guy Peellaert / Bruno Peinado / Cynthia Plaster Caster / Malick Sidibe / Pierre Terrasson / Topolino / Ben Vautier / « Artist » Chuckie Williams / Megan Whitmarsh.

Brassens, sa vie

Brassens parle de la langue française : un passionnant document de l’INA

http://www.ina.fr/video/I04075258/georges-brassens-parle-de-la-langue-francaise-video.html

Brassens : le roman d’une vie

C’est à Sète, ville dont le nom reste aujourd’hui intimement lié au chanteur, qu’Elvira Dagrosa, épouse de Louis Brassens, donne naissance à un petit garçon le 22 octobre 1921.
Entrepreneur et maçon, Louis a épousé Elvira, veuve de guerre, en 1919. Ils élèveront ensemble la petite fille qu’Elvira a eue en 1912 de son premier mariage, Simone.

papa, maman

maman, papa

Bien que ses parents ne s’entendent guère sur certains points majeurs comme la religion (Elvira est très pieuse, contrairement à Louis, anticlérical notoire), l’ambiance familiale est bonne et la musique ne manque pas de résonner dans la grande maison sétoise.

C’est tout particulièrement sa mère qui, d’origine napolitaine, a un goût certain pour les chansons traditionnelles de son pays et pour les mélodies à la mandoline. C’est d’ailleurs sur cet instrument que Georges apprend les rudiments techniques qu’il développera plus tard avec la guitare.

maison de Brassens par Georges Cantin

maison de Brassens par G. Cantin

Élève moyen, Georges Brassens se passionne très tôt pour la poésie, initié par un de ses professeurs de français, Alphonse Bonnafé. Ce dernier sera d’ailleurs le premier biographe du chanteur en 1963. Georges Brassens commence donc parallèlement à écrire quelques poèmes et quelques textes de chansons qu’il adapte à des airs dans le vent. Il crée à cette époque un petit orchestre nommé « Jazz », qui se produit dans quelques fêtes municipales. Il y tient la batterie.

avec H. Delpont, au collège sur les traces de son enfance

avec H. Delpont, au collège sur les traces de son enfance

Définitivement peu tourné vers les études, il quitte le collège en 1939 suite à une petite affaire de vol dans laquelle le jeune homme est impliqué sans y avoir vraiment participé. Âgé de 18 ans, Georges songe à quitter Sète pour la capitale. Cet incident va lui en fournir l’occasion. En attendant le départ, il travaille avec son père. A la fin de l’année, la guerre éclate, mais Sète est encore bien loin des événements qui secouent l’Europe.
C’est en février 1940, que Georges Brassens prend le train pour Paris. Durant les premiers mois, il vit chez sa tante, Antoinette Dagrosa, et travaille comme ouvrier dans l’entreprise automobile Renault. Il continue en outre à écrire des chansons sur le piano de sa tante, et des poèmes. Après des bombardements sur Paris, Georges retourne quelques mois à Sète, et retrouve la capitale dès septembre 40. Là, il se consacre entièrement à la poésie et en 42, il réussit à publier deux petits recueils, « A la venvole » et « Des coups d’épée dans l’eau ».
En mars 43, Brassens est envoyé en Allemagne, pour le STO (Service du Travail Obligatoire), au camp de Basdorf.

impasse Florimont

En mars 44, il est de retour en France pour une permission. Il ne retournera jamais en Allemagne, et se cache chez un couple qui tient une place de choix dans la vie de Brassens, Jeanne et Marcel Planche. Il leur consacrera d’ailleurs des chansons, dont les célèbres « La cane de Jeanne » en 1953 ou « Chanson Pour L’Auvergnat  » (pour Marcel) en 1955.

Jeanne et la cane

Il restera chez eux jusqu’en 1966. Infatigable travailleur, c’est là, au milieu des chats dont il raffole, qu’il écrira une grande partie de son répertoire avec sa façon si spéciale de composer. En effet, il ne compose que rarement sur sa guitare. Il commence par créer les rimes des textes en scandant le rythme de la main sur un coin de table. Lorsque le texte est au point, il adapte la mélodie au piano. Sous des aspects simples, ses partitions sont en fait complexes, puisque n’ayant aucune connaissances en matière de solfège, Brassens compose ses musiques sans franchement respecter les règles précises de l’écriture musicale.
A partir de 1946, pour gagner sa vie, il écrit quelques articles dans une revue anarchiste, « Le libertaire ». Sensibles aux idées anarchistes, Brassens exprimera toute sa vie ses idées d’une façon moins politique que Léo Ferré mais plutôt en luttant, par ses chansons, contre une certaine hypocrisie de la société, à travers ses bêtes noires telle la religion. Ses textes sont des prises de position en faveur des laissés-pour-compte comme les prostituées. Son action anarchiste se situe dans son irrévérence et sa désobéissance volontaires envers les conventions sociales pour lesquelles il n’a aucun goût.
En 1947, sort son premier roman, « La lune écoute aux portes ». Il écrit aussi à cette époque, certaines de ses plus grandes chansons parmi lesquelles, Brave Margot,La Mauvaise Réputation ou Le Gorille , titre qui est interdit d’antenne pendant des années et dans lequel Brassens évoque son désaccord avec le principe de la peine de mort.
C’est également à cette époque que Georges Brassens rencontre la femme de sa vie, d’origine estonienne, Joha Heiman. D’un commun accord, le couple ne partagera jamais le même toit mais Joha, que Brassens surnomme Püppchen (« petite poupée » en allemand) sera jusqu’au bout près de son compagnon. Brassens dira d’elle : »Ce n’est pas ma femme, c’est ma déesse. »

avec H. Delpont, au collège sur les traces de son enfance

avec H. Delpont, au collège sur les traces de son enfance

Il faut attendre le début des années 50 pour que Georges Brassens rencontre enfin le succès. Grâce à d’un autre chansonnier, Jacques Grello, Brassens est engagé dans quelques cabarets dont le Caveau de la République, le Lapin agile à Montmartre, Milord l’Arsouille ou la Villa d’Este, mais sans aucun succès. Personne ne s’intéresse à ses textes et le chanteur perd un peu espoir. En 1952, grâce à ses amis de Paris-Match, il rencontre la chanteuse Patachou qui est à la tête d’un des cabarets les plus en vogue du moment. L’audition que Brassens passe le soir du 6 mars séduit les quelques spectateurs présents dont Patachou, qui l’engage sur le champ, et le musicien Pierre Nicolas, qui deviendra son contrebassiste attitré. Patachou, qui est une de ses premières interprètes, le convainc de chanter lui-même ses titres, ce qui n’est pas totalement évident pour Brassens qui se voit plus dans le rôle d’un simple auteur-compositeur. De plus, sa grande timidité le pousse plutôt à ne jamais se mettre en avant.
Dès ses premiers concerts, Georges Brassens connaît un réel succès public et critique. Jacques Canetti, directeur artistique chez Polydor, et patron du cabaret les Trois Baudets, décide de l’engager dans son cabaret et pense même lui faire enregistrer quelques titres. En attendant, il lui propose une tournée d’été afin de le préparer à affronter le public parisien à partir du 19 septembre en première partie de Henri Salvador. Cette fois, Georges Brassens est lancé sur les rails du triomphe, bien que ses chansons ne soient pas toujours très bien reçues par un public qui se scandalise à l’écoute de titres tel que « Le Gorille », éternel sujet de discorde. Cependant, ce type de réaction, dont les chansons de Brassens seront souvent l’objet, n’empêcheront jamais le chanteur de continuer à dénoncer les travers de la société.
L’enregistrement des premiers disques de Georges Brassens rencontre aussi quelques obstacles, toujours dus aux textes des chansons. Mais l’obstination de Jacques Canetti permet enfin la sortie de ses premiers 78 tours et 45 tours dès 1952 sur son label Polydor.
Le 16 octobre 1953, il fait sa première grande scène parisienne en vedette à Bobino, théâtre dont le nom reste aujourd’hui lié au chanteur qui y passera 13 fois. C’est la consécration. La même année, est publié son roman « La tour des miracles ».

En décembre, sort un premier album 25cm au nom révélateur, « Georges Brassens chante les chansons poétiques (et souvent gaillardes) de Georges Brassens ».

Puis 1954 marque ses débuts dans le prestigieux music-hall parisien, l’Olympia, où il passe deux fois en février puis en septembre. Cette année-là sort un recueil de textes, « La mauvaise réputation ». Brassens est reconnu non seulement comme un interprète au style novateur, mais aussi et surtout comme un poète maîtrisant brillamment la langue française. Ce talent est récompensé en 54 par le Grand Prix de l’Académie du disque Charles Cros pour l’album « Le parapluie ». Mais outre ses propres textes, Georges Brassens chante souvent les autres poètes dont François Villon (« Ballade des dames du temps jadis »), Victor Hugo (« Gastibelza ») ou son ami Paul Fort (« Le petit cheval »). En mars 54, sort aussi son deuxième 25cm.

Pris en charge par Jacques Canetti, Georges Brassens se lance dans de nombreuses tournées en Europe et en Afrique du nord. En 1955, la station de radio Europe1, toute nouvellement créée, passe pour la première fois « Le gorille », titre jusque-là interdit. En avril, paraît un troisième 25cm, puis en octobre, Brassens remonte sur la scène de l’Olympia. Enfin en 55, Brassens achète la maison de Jeanne et de Marcel ainsi que la maison voisine.
Après une série de récitals en janvier 1956 à Bobino, Georges Brassens interprète un rôle proche de son propre personnage dans le film de René Clair, Porte des Lilas. Ce sera sa seule apparition au cinéma.

Depuis le début de l’année, Pierre Onténiente est le secrétaire de Brassens et s’occupe de gérer la vie matérielle de son ami. Ensemble, ils créent en 1957 les Editions Musicales 57. Les concerts de l’année 57 à Paris se répartissent sur trois salles, l’Olympia en mai, l’Alhambra en octobre et bien sûr, Bobino du 29 novembre au 18 décembre. En 1958, outre un Olympia du 22 octobre au 17 novembre, il repart en tournée. Il continue toujours de vivre chez Marcel et Jeanne, mais en 58, il s’achète une grande maison à Crespières dans le département des Yvelines. Pour Georges Brassens, les années 50 s’achèvent par une nouvelle tournée et un récital à l’Olympia en novembre. Mais en cette année 59, lors d’un séjour à Biarritz, il est victime d’un violent malaise du aux problèmes de santé qui le font souffrir déjà depuis de nombreuses années. Cet incident lui inspirera, plusieurs années après, la chanson « l’Epave ». Depuis la fin de la guerre, Brassens a régulièrement de très douloureuses crises de coliques néphrétiques et de calculs rénaux. Ces douleurs représenteront un tel handicap toute sa vie qu’il devra parfois même quitter la scène sous l’effet de la douleur.

L’année 1960 commence par une série de concerts à l’Olympia du 21 janvier au 15 février, suivi d’un nouveau passage à Bobino en avril, passage pendant lequel Brassens apprend la mort de son ami, le poète Paul Fort, le 20. En 61, il s’envole pour le Canada où il effectue une tournée entre octobre et novembre, avant de retrouver l’Olympia à la fin de l’année.
En décembre 1962, sort son neuvième et dernier album 25cm, « Les Trompettes De La Renommée . Le 31 décembre, sa mère Elvira, décède à Sète.
En 1963, Georges Brassens subit sa première opération des reins. C’est cette année-là, que son professeur de français, Alphonse Bonnafé, sort un ouvrage sur son ancien élève. Parallèlement, un coffret de dix disques paraît pour célébrer une carrière fort riche.

Brassens, Trenet

Brassens, Trenet

En 1964, Brassens retrouve le cinéma mais cette fois, pour composer « Les copains d’abord « , chanson du film d’Yves Robert, « Les Copains ». Ce titre se retrouve sur son premier album 30cm qui sort en novembre, pendant une nouvelle série de récitals triomphaux à Bobino du 21 octobre au 10 janvier 65, au cours desquels 120.000 personnes l’applaudissent. Le 28 mars 65, meurt Louis Brassens, suivi de Marcel Planche quelques temps plus tard.
Le 12 octobre, Georges Brassens a l’occasion de chanter avec celui qu’il admire depuis sa jeunesse, Charles Trenet, lors de l’émission de radio enregistrée en direct à l’ABC, « Musicora ».

Il démarre l’année 66 par une tournée hexagonale, puis après Trenet, c’est avec Juliette Gréco qu’il partage l’affiche du TNP (Théâtre National de Paris) du 16 septembre au 23 octobre.
Après plus de vingt ans passés dans la petite maison de Jeanne et Marcel Planche, impasse Florimont, Georges Brassens décide de déménager pour un appartement plus moderne. Il y reste peu de temps, et s’installe finalement dans une maison du XVème arrondissement (en 69).
Après un passage à Bobino et une tournée, Brassens subit une nouvelle opération chirurgicale le 12 mai 1967. Dans les mois suivants, il reçoit le Prix de poésie de l’Académie française. Puis son ami, l’écrivain René Fallet, publie un ouvrage consacré au chanteur.
Georges Brassens observe les événements politico-sociaux de mai 1968 avec une certaine admiration et un certain bonheur, bien qu’il soit à ce moment-là cloué sur un lit d’hôpital, souffrant une fois de plus de ces douloureuses coliques néphrétiques. Mais un autre événement va en revanche assombrir l’année 68 puisque le 24 octobre décède Jeanne à 77 ans.
A la fin des années 60, Brassens rencontre un jeune guitariste, Joël Favreau. Ensemble, avec Pierre Nicolas, ils vont désormais former un trio de scène inséparable.

Brassens, Ferré, Brel

Brel, Ferré, Brassens

Le 6 janvier 1969, sur l’initiative du magasine Rock et Folk, et de la radio RTL, Georges Brassens participe à un entretien historique avec Léo Ferré et Jacques Brel, deux autres piliers de la chanson française.

Cette année-là, les textes de Brassens sont d’ailleurs présentés au concours d’entrée de l’Ecole Normale Supérieure. Brassens finit l’année, et la décennie dans son théâtre fétiche, Bobino, du 14 octobre au 4 janvier 1970. Il enchaîne en mars 70 avec deux concerts à la Mutualité avant d’entamer une tournée.
En 1972, les 20 ans de chanson de Brassens donnent lieu à un coffret de 11 albums accompagné d’un ouvrage réunissant tous ses textes et poèmes. D’octobre à janvier 73, Georges Brassens se produit à Bobino avec, en première partie plusieurs jeunes chanteurs, dont Maxime le Forestier, Philippe Chatel (qui écrira un livre sur Brassens), Henri Tachan ou Yves Simon.

Toujours en 72, Georges Brassens achète une maison à Lézardrieux, près de Paimpol en Bretagne. Cet enfant de la Méditerranée a découvert cette région par l’intermédiaire de Jeanne Planche qui en était originaire. Au cours des ans, il a développé un tel amour pour ce coin de France qu’il se lança même dans l’apprentissage de la langue bretonne. Il y vient désormais de plus en plus souvent pour flâner et fréquenter le petit monde des pêcheurs qui lui rappelle son port natal.

Brassens sur scène

Brassens sur scène

Affaibli par ses problèmes de santé, Georges Brassens a beaucoup vieilli durant ces dernières années et les concerts répétés deviennent fort fatigants pour le chanteur qui n’a pourtant que 51 ans.

En 1973, il entame sa dernière tournée en France et en Belgique, et donne un concert au Sherman Theatre de l’université de Cardiff en Grande-Bretagne le 28 octobre. Ce récital donne lieu à un des rares enregistrements publics de l’artiste et paraît en 74 sous le titre « Live in Great Britain ».
En 1975, il obtient le Grand Prix de la ville de Paris.
Son tout dernier album original sort en 1976. Puis le 20 mars 1977, il monte pour la dernière fois sur la scène de Bobino où depuis octobre 1976, il a dans une ultime série de concerts, réuni un public nombreux et admiratif.
En 1979, son vieil ami, le musicien Moustache, lui propose de participer à l’enregistrement d’un album qui reprend ses plus célèbres titres dans des versions jazz. Georges Brassens, amateur de jazz depuis sa jeunesse, accompagne donc sur ce disque plusieurs jazzmen américains qui interprètent entre autres « Chanson pour l’Auvergnat », « le Pornographe », « la Chasse aux papillons », et un titre inédit, « Elégie pour un rat de cave », seul titre chanté de l’album. Le chef d’orchestre était le pianiste sétois Christian Donnadieu.
La même année, Brassens est aussi invité sur le conte musical du chanteur Philippe Chatel, « Emilie Jolie « . Il y chante la « Chanson du hérisson » en duo avec Henri Salvador.
A la fin de l’année, le maire de Paris Jacques Chirac lui remet le Grand Prix du disque. Enfin en 1980, très malade, il enregistre ses dernières chansons au profit de l’association Perce Neige, créée par le comédien Lino Ventura au profit de l’enfance handicapée. Dans cet album, Brassens chante de vieilles chansons françaises de Charles Trenet, Jean Boyer, Paul Misraki ou lui-même.

L'enterrement au cimetière Le Py

L’enterrement au cimetière Le Py

En novembre, atteint d’un cancer, il est opéré pour la troisième fois des reins. Un an plus tard, le 29 octobre 1981, la mort, qu’il a si souvent chantée, l’emporte dans le petit village de Saint-Gely-du-Fesc, près de Sète, chez son ami et médecin, Maurice Bousquet. Il est inhumé dans sa ville natale dans le cimetière du Py, surnommé le « cimetière des pauvres ».

La simplicité de Georges Brassens en a fait un des artistes les plus aimés du patrimoine culturel français. Son répertoire, impertinent mais jamais provocateur, trace un portrait sans pitié, et pourtant si tendre, de ses contemporains. Aujourd’hui encore, ses chansons sont reprises par des artistes du monde entier, et ses textes sont étudiés dans les écoles. Ses interprètes sont innombrables. Citons pour les étrangers, Graeme Allwright en anglais, Sam Alpha en créole ou Paco Ibanez en espagnol. Quant aux artistes français, la liste est longue de ceux qui l’ont chanté et le chantent encore : Maxime le Forestier, Renaud, Barbara ou Les frères Jacques sont parmi les plus célèbres à lui avoir consacré un album entier. A l’initiative de Joël Favreau, un album, « Chantons Brassens » réunis des artistes et des comédiens (Michel Fugain, Manu Dibango, Philippe Léotard ou Françoise Hardy) autour du répertoire du chanteur. Mais la liste des hommages serait trop longue.


de gauche à droite : Francis Lemarque – Brassens – Jacques-Brel

Brassens sur le môle de Sète


Brassens et Lolo au môle de Sète

 
Les  20 ans de l’Espace Brassens à Sète

A la Dolce Vita en 1962 : de gauche à droite
Gérard Blain, Brassens, Maurice Biraud, Françoise Spira

A gauche Lolo, à droite Püppchen,
Brassens, Roger Fallet, Jean Constantin

Chez Brassens le 1er janvier 1974,avec
Gilberte Rivet (épouse du comédien
sétois Lucien Barjon, Colette Delcamp,
Muguette et Roger Abat, Brassens,
la photographe JoséeStroobants, Lucien Barjon.
Photo Püppchen, collection privée

Brassens avec les amis et le pavois.

Au pied du phare du Mont St Clair

Le beau projet du buste de Brassens
par le sculpteur Pierre Nocca qui
attend depuis 30 ans d’être coulé en bronze

avec le cousin Granier et Henri Delpont
Brassens au pied de la tombe de Valéry Brassens et « lolo »
Georges Brassens
photo : Bernard Barraillé
Georges Brassens au cimetière marin
photo : Bernard Barraillé
Brassens aux Pierres Blanches
photo Bernard Barraillé
Brassens sur les marches du Mont st Clair. Photo Bernard barraillé
Püppchen et Sermonte carte d’identité
Brassens et (à sa gauche) son cousin Roger Delpont reçu à Radio Montpellier
Brassens avec Lolo et René Fallet
 Le dernier concert (photo Jean Brunelin)
 Le dernier concert (photos Jean Brunelin)

Quelques sites utiles

Analyse Brassens :
http://www.analysebrassens.com/

Auprès de son arbre :http://www.aupresdesonarbre.com/

Les amis de Georges :
http://www.lesamisdegeorges.com/

Georges Brassens : 

http://www.georges-brassens.fr/

Les archives de l’INA :
INA page Brassens

et un excellent forum
http://www.georgesbrassens-gb.eu/

L’Union Nationale des Combattants du secteur a tenu son Assemblée Générale

L’Union Nationale des Combattants de

 POUSSAN – BOUZIGUES – LOUPIAN a tenu son Assemblée Générale

 Le 14 février 2014, à Bouzigues, dans la salle de « la Fringadelle » s’est tenue l’assemblée générale de l’UNC de Poussan – Bouzigues – Loupian.

 Elle se déroula en présence de M. Christophe Morgo, conseiller général, Mrs. Jacques Adgé, maire de Poussan, Michel Paqueriaud, premier adjoint à Mme Le maire de Bouzigues, Éliane Rosay retenue par des obligations professionnelles, et de Bertrand Caussel, adjoint au maire de Loupian et responsable des Anciens Combattants.

 Étaient aussi présents, Mrs. Jean Rabaglia, président de L’UNC (1) départementale, Michel Cottignies, président adjoint de L’UNC départementale, Roger Marie, vice-président de l’UNC départementale, responsable du secteur du bassin de Thau.

 Madame le Lieutenant-colonel Roselyne Moreau, représentait la Société des Membres de la Légion d’Honneur, Comité de Sète – Bassin de Thau ainsi que M. Jean-Louis Delrieu, président des médaillés militaires de Sète.

 M. Lucien Festor, délégué régional de la Fondation de la France Libre ainsi que M. Claude Nicot, président du Souvenir Français étaient, eux aussi présents à l’assemblée générale.

 A 10 h, le président, M. Jean-Claude Peytavi ouvrit la séance.

 Il fit observer une minute de silence en mémoire des camarades disparus pendant les conflits actuels du Mali et de Centre-Afrique, mais aussi en mémoire de trois des adhérents décédés au cours de cette année 2013.

 Ensuite, il passa la parole au secrétaire général qui fit un rappel de toutes les cérémonies et diverses manifestations patriotiques, civiles ou militaires, locales et départementales auxquelles participa l’UNC PBL (2). Il rappela entre autre la mise en sécurité de la stèle de « BIR-HAKEIM » ainsi que la mise en place d’un mât des couleurs au cimetière de Poussan. Cela donnera encore plus de solennité à nos manifestations patriotiques.

 Un des objectifs de 2014 pour l’association sera sans aucun doute la célébration du centenaire de 14/18. Un projet d’exposition itinérante envers nos trois villages est à l’étude. Cela doit être confirmé mais une recherche de documents en collaboration de Mmes Evelyne Bousquet et Guylaine Chavès est en cours.

 Puis, la parole fut donnée au trésorier qui exposa toutes les difficultés rencontrées par l’association mais aussi les autres car la crise est présente pour tous. Avec professionnalisme, il présenta un budget équilibré en soulignant que les aides apportées par les municipalités y étaient pour beaucoup et ce malgré un reversement conséquent à notre fédération. Il prouva que certaines dépenses et investissement en matériel nécessaire au bon fonctionnement de l’association étaient indispensables. Suite à la demande de quelques adhérents, il expliqua pourquoi les cotisations sont demandées en fin d’année. La redevance à la Fédération pour l’année à venir est calculée à partir de la situation des effectifs au 10 décembre. Et, il nous est demandé de verser cette redevance dès le mois de janvier de l’année. Enfin, il souligna que le montant des cotisations n’avait pas varié depuis 2011.

 Le président demanda les quitus à l’assemblée pour le rapport moral et le rapport financier. Ils furent approuvés à l’unanimité.

 Ensuite la demande de candidature au conseil d’administration de M. Patrick Delcroix, fut proposée et acceptée à l’unanimité. Le renouvellement des membres du Conseil d’administration de M. Jean Baque, Mme Mireille Cousinier et de M. Émile Deguillien fut proposé et accepté à l’unanimité.

 Composition du Conseil d’administration :

 Pour le bureau : Président : M. Jean-Claude PEYTAVI, Vice-président : M. HUBERT GAL, Trésorier : M. Jean CHARLES, Secrétaire général : M. Michel MOREAU, Secrétaire adjoint : M. Antoine SCOTTO.

 

Assesseurs M. Jean BAQUÉ, Mme Vve. Mireille COUSINIER, M. Émile DEGUILLIEN, M. Patrick DELCROIX, M. Robert LAFOND, M. Michel PAQUERIAUD.

 Le président félicita les membres du nouveau conseil d’administration.

 La parole fut donnée au président départemental qui rappela les difficultés rencontrées concernant le recrutement, malgré l’ouverture aux OPEX (3), aux sapeurs pompiers entre autre. D’ici quelques années, comme pour 14/18, les anciens combattants de 39/45 et d’Indochine ne seront plus très nombreux. Il faudra trouver une solution. Concernant le soixantième anniversaire de la guerre d’Indochine, il annonça une semaine indochinoise (du 25 avril au 6 mail 2014) avec manifestation diverses et se terminera par la célébration de Camerone. En conséquence de quoi, il n’y aura pas de manifestation le 8 juin qui est consacré aux combattants d’Indochine.

 Le délai de demande de carte de combattant demande en ce moment environ six (6) mois car la présidente de l’ONAC-VG (4) est en maladie et l’assistante sociale est affectée à la gendarmerie. Il signifia aussi que l’aide pour l’amélioration à l’habitat apportée aux anciens combattants était supprimée. La crise est aussi passée par là. Enfin il termina pour nous signifier la date de l’Assemblée Générale de la Fédération de l’Hérault se déroulera le 21 juin à Ganges.

 Le président donna la parole aux élus qui d’une seule voix confirmèrent l’importance de l’existence d’association telle que l’UNC et la participation des enfants des écoles aux manifestations patriotiques était une nécessité afin de perpétrer le devoir de mémoire.

Ensuite, M. Claude Balsan, président départemental de la FFMJS (5), remis la médaille de bronze de la jeunesse et des sports à M. Jean-Claude Peytavi, pour son expérience et son dévouement au sport et en particulier le judo.

 Le président de l’UNC clôtura l’assemblée générale et invita tout le monde à se réunir autour du verre de l’amitié suivi d’une excellente choucroute.

 (1) UNC : Union Nationale des Combattants.

(2) UNC PBL: Union Nationale des Combattants de Poussan – Bouzigues – Loupian.

 (3) OPEX : OPérations Extérieures.

 (4) ONAC-VG : Office National des Anciens Combattants – Veuves de Guerre.

 (5) FFMJS : Fédération Française des Médaillés de la Jeunesse et des Sports.