Comment respecter l’environnement avec son chien ?

  • Ce 14 décembre, sur la voie douce (piste cyclable) qui relie Balaruc le Vieux à Bouzigues, en passant par la Crique de l’Angle avait lieu une animation de sensibilisation dirigée par le Club Canin de Poussan ( Poussan Sport Canin 34) de 13 h 30 à 16 h 30,  à côté du centre équestre.
    La LPO de Villeveyrac était aussi présente pour vous informer sur les risques liés à la divagation des chiens lors de la période de nidification des espèces d’oiseaux protégées du bassin de Thau.

Cliquez sur les images pour les agrandir.

Nicolas Mora, Président du club canin de Poussan, accompagné par la secrétaire adjointe, Chantal Vonbraun, précisait les objectifs d’un tel atelier : « Il s’agit avant tout de d’apprendre aux propriétaires des chiens à bien les tenir en laisse, à maîtriser les consignes de rappel et comment faire attention aux déjections de leurs animaux. »

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De son côté, Thomas de la LPO, allait expliquer aux dix participants comment respecter la nature et les oiseaux qui sont très nombreux sur le site.

Durant 2 heures, l’idée était de réfléchir à toutes les situations qui pouvaient se présenter sur la voie verte.

 Il faudrait avoir le chien toujours attaché sur un lieu comme celui-ci, à commencer quand il sort de la voiture. Il comprendra ainsi que ce n’est pas lui qui décide : « Il est très important de canaliser les instincts et de demander de l’écoute. » Conscient qu’il ne peut tout faire le chien peut éventuellement évoluer sans laisse.

Alors que des premières questions étaient posées, Thomas en profitait pour préciser le rôle de la LPO et de demander aux maîtres des chiens de respecter l’hivernage des oiseaux, les périodes de nidification et de reproduction. Sinon, c’est pour le volatile une perte de poids, de nourriture, d’énergie et donc il ne se reproduira pas bien.

Comment  limiter les dérangements ? C’est ce qu’allaient essayer de réaliser les binômes, maîtres/ chiens en se promenant sur la piste cyclable et en mettant en pratique les conseils des intervenants spécialisés.

C’était parti pour une balade canine bien éducative qui montrait que les animaux doivent comme les hommes essayer de se respecter pour mieux s’épanouir.

Dans la même  optique une seconde balade sera proposée au printemps (2014) alors que Nicolas proposera un championnat régional d’obéissance les 7 et 8 févier 2014.

Les Masters du tambourin

L’équipe féminine Montpellier Agglo qui affrontera l’équipe du Grand Pic-St-Loup mercredi 31 juillet à 18h sur le terrain de Cournonterral sera composée de : Julie Denjean ( Jacou Tambourin-club), Carole Ferrier (Tc Cournonsec), Sophie Gomez (Cournon Tambourin), Delphine Goud (Tc cournonsec), Valentine Pomares (Grabels) et Julie Signourel (Cournon Tambourin ).

La rentrée 2013/2014

Les dossiers d’inscription du service Enfance Jeunesse valables pour les ALAE et les ALSH ont été distribués.

Vous devez les retourner complétés exclusivement au Service Enfance Jeunesse de Poussan, 26 rue de la Salle. Aucun enfant ne sera accepté aux accueils sans un dossier complet.

Horaires du bureau SEJ à partir du 12 août :

Lundi, mercredi et jeudi de 8 h à 17 h

Mardi et vendredi : de 8 h à 12 h

Une journée pour se parler d’Amour

Ce mardi 23 juillet, les Amis de la Mésange, la maison de retraite de Poussan, organisaient pour les résidents et pour leurs familles un repas grillades durant lequel, tous ceux qui avaient pu se rendre disponibles avaient l’occasion de prendre un repas festif autour des retraités.

Des échanges, des plaisirs partagés autour des liens et des beaux sentiments qui unissent les membres des familles, des plus petits aux plus grands; Pour que subitement les pensionnaires ne se retrouvent pas isolés, le repas était suivi d’un après-midi chansons avec la participation de Marcel Muller qui présentait son spectacle, « Parlez moi d’Amour », entre 14 h et 15 h 30.

Un très bon moment dans le partage et la convivialité. Accompagnant Marcel en chantant, en battant la mesure ou en tapant des mains, avec cette animation musicale adaptée, chacun des pensionnaires a pu revivre des instants privilégiés autour d’un répertoire dans lequel l’Amour était omniprésent

La reproduction de l’Aigle de Bonelli vue par la LPO

    2013, une belle année pour la reproduction de l’Aigle de Bonelli

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l’Aigle de Bonelli en France. L’année 2012 n’avait vu s’envoler que 17 aiglons alors que 32 jeunes aigles se sont envolés en 2013, un chiffre constaté pour la 2ème fois seulement en 20 ans.

L’Aigle de Bonelli reste toutefois le rapace le plus menacé de France

Aigle de Bonnelli - photo : Michel Terrasse Aigle de Bonnelli – photo : Michel Terrasse Avec seulement 30 couples cantonnés depuis 4 ans en Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes, cette espèce bénéficie d’un Plan national d’actions qui vise notamment à réduire les principales menaces qui pèsent sur sa survie (électrocution, braconnage, dérangement, modification des habitats). La mortalité des oiseaux adultes et immatures reste toutefois encore trop élevée malgré des efforts importants engagés. La découverte d’un oiseau adulte tué par un tir de plombs dans les Gorges de l’Ardèche au printemps 2013, rappelle le travail qui reste à accomplir pour rétablir la place de cet aigle emblématique des garrigues.

Que deviendront ces aiglons de l’année 2013 ?

Après leur envol, ils seront, pendant plusieurs semaines, dépendants des parents. Puis, ils s’émanciperont progressivement pour se disperser préférentiellement vers le sud-ouest jusqu’en Espagne (quelques oiseaux « s’égarent » toutefois presque chaque année vers le nord et l’ouest loin de la région méditerranéenne). Pendant 1 à 4 ans, ils évolueront sur un vaste espace du sud-est, de la France au centre de l’Espagne. Durant cette période, ils seront exposés à diverses menaces et subiront donc d’importantes pertes. Moins de 50 % des jeunes atteindront probablement l’âge de 1 an et 10 à 20 % atteindront 4 ans. A cet âge, ils formeront un couple et se reproduiront. Ainsi, en moyenne annuelle, 4 aigles supplémentaires sont susceptibles de remplacer les 6 adultes qui meurent. Les jeunes produits par la population française ne seraient donc à eux seuls pas assez
nombreux pour compenser la perte d’adultes et encore moins pour former de nouveaux couples. Heureusement, de jeunes oiseaux nés en Espagne (essentiellement en Catalogne) s’installent en France (l’inverse se produit aussi) et équilibrent les effectifs. Voilà qui explique en bonne partie pourquoi la population française est stable et ne progressera que très difficilement.