Le programme Dem’eaux lance les premières investigations

RESSOURCE EN EAU SUR THAU : LE PROGRAMME DEM’EAUX THAU LANCE LES PREMIERES INVESTIGATIONS

Lancé en juillet dernier par le BRGM et ses partenaires scientifiques, l’Etat, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, la Région Occitanie, le Syndicat mixte du bassin de Thau et la commune de Balaruc-les-Bains, le programme Dem’eaux Thau(*1), démarre. 1ers équipements, 1er forage et 1ères acquisitions de données géophysiques vont permettre de mieux connaître le fonctionnement d’une ressource en eau essentielle pour le territoire : le karst du Bassin de Thau appartenant au pli Ouest de Montpellier.

Les météorologistes le confirment : 2017 risque de devenir l’année la plus sèche à Sète depuis 1998 et 1989. Les effets du changement climatique se font sentir sur le bassin de Thau qui enregistre selon Météo France un déficit de précipitations de près de 16% depuis 40 ans. Dans ce contexte, préserver et gérer les ressources en eau qui alimentent le territoire devient primordial. Doté de 5,2 millions d’euros, le programme Dem’eaux Thau poursuit cet objectif. D’une durée de quatre ans, il doit permettre notamment d’ « imager » le sous-sol du bassin de Thau pour mieux connaître les capacités et le fonctionnement du karst du pli Ouest de Montpellier dans ce secteur, et fournir aux acteurs locaux des outils d’aide à la décision permettant de mieux gérer cette ressource. Les travaux ont déjà démarré avec l’acquisition par le Syndicat mixte du bassin de Thau de six sondes installées sur des forages permettant de suivre les niveaux et les caractéristiques de ces eaux souterraines.Capture

Pour déterminer leur emplacement, le Syndicat mixte a mis à profit sa connaissance du fonctionnement du bassin versant et a bénéficié de l’expertise technique du BRGM. Ces mesures, acquises en continue, sont indispensables à la compréhension des différents aquifères et de la circulation des eaux qu’elles soient thermales (*2),, douces ou saumâtres. A terme, ce réseau sera, grâce à des partenariats avec différentes structures, étendu à une trentaine de forages. Toutes ces données seront télétransmises et feront l’objet d’interprétation

En parallèle, le BRGM coordonne la réalisation d’un forage profond de plus de 100 mètres dans le quartier des Métairies à Sète, un secteur connu pour abriter des eaux chaudes et minéralisées. Ce forage va permettre de préciser les caractéristiques chimiques des eaux chaudes et minéralisées du réservoir karstique dans le secteur sétois et les modalités de son fonctionnement.

Enfin, dans les semaines à venir, le BRGM va imager la structure des formations géologiques du sous-sol jusqu’à plus de 1000 mètres de profondeur. Plusieurs techniques complémentaires seront utilisées : la gravimétrie qui mesure les variations spatiales de l’attraction terrestre en surface et la méthode CSEM qui évalue le champ électromagnétique naturel grâce à des capteurs et un courant électrique à basse fréquence.

Enfin, une campagne de sismique réflexion se déroulera sur un profil de 10 km à l’aide de camions qui effectueront des vibrations à la surface du sol pour l’enregistrement en surface les ondes réfléchies dans le sous-sol. L’interprétation de l’ensemble de ces données par le BRGM et Géosciences Montpellier, couplée avec l’analyse de données déjà existantes, de reconnaissances géologiques et géomorphologiques, va permettre de préciser la structure géologique en profondeur et permettra d’élaborer un modèle géologique centré sur l’hydrosystème de Thau. A suivre.

(*1), Le programme Dem’eaux est inscrit au plan Etat/Région 2015-2020. Il est financé par l’Etat (12%), la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée (26%), l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (17%), le fonds européen FEDER (11%), Montpellier Méditerranée Métropole (4%), la commune de Balaruc-les-Bains, le Syndicat Mixte du Bassin de Thau, les unités de recherche (Géosciences et HydroSciences Montpellier) et entreprise (Synapse) partenaires.

(*2)Le karst du Bassin de Thau alimente la Ville de Sète en eau potable, Balaruc-lesBains en eau thermale et joue également un rôle dans l’écosystème de la lagune de Thau grâce à ses apports en eau douce par la résurgence sous-marine de la Vise.

Des pianistes du monde entier concourent à Sète

pianoCaptureLa 11eme édition du concours Claude Bonneton aura lieu les 2 et 3 décembre à Sète.

Ce concours, qui porte le nom d’un extraordinaire pianiste, trop tôt disparu, relève d’une tradition qui réunit chaque année des pianistes du monde entier, âgés de 15 à 30 ans. Cette année, ils seront 22, venus de Corée, Japon, Chine, Australie, Russie…, à concourir dès le samedi 2 décembre au Conservatoire de Sète.

Les 6 finalistes retenus se donneront en concert, dès le lendemain, au théâtre Molière cette fois. Pour cette finale, le public sera également impliqué, car un « Prix spécial » sera également décerné par ce dernier.

Ces deux journées de manifestation (accessibles à tous et totalement gratuites) demeurent l’occasion de venir écouter du piano de très haut niveau. Même si ce n’est pas le cas cette année, le Conservatoire a présenté il y a quelques années de brillants lauréats qui n’avaient pas 20 ans. Assister à ce concours reste très enrichissant pour tous, initiés comme profanes, et d’autant plus motivant pour tout élève, puisqu’il illustre concrètement la notion d’effort menant au plus haut niveau.

Rendez-vous samedi 2 décembre (de 9h à 12h et de 14h à 17h) au Conservatoire de Sète, salle Ravel, pour les épreuves éliminatoires et dimanche 3 décembre, à 14h, au théâtre Molière, pour les 6 finalistes en concert. 

Quand les élus de l’Agglopôle rencontrent les députés du territoire

François COMMEINHES et les membres du bureau communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée recevaient, lundi 27 novembre 2017, Christophe EUZET et Nicolas DEMOULIN députés élus respectivement sur les 7ème et 8éme circonscriptions de l’Hérault ainsi que l’attaché parlementaire de Jean-François ELIAOU (député de la 4ème circonscription), tous membres de la majorité présidentielle, pour une matinée de travail, d’échanges et de visites sur le territoire.

Après une brève présentation à l’hôtel d’agglopôle, des principales missions de l’agglomération et de ses projets structurants (ZAC Entrée Est, ZAE Balaruc Loisir, Palais des sports, programme de requalifications des zones économiques, plans de sauvegarde des espaces naturels, Pôle multimodale, rénovations et constructions de bâtiments communautaires, etc…), jugés « très divers et ambitieux au service des habitants du territoire » par les parlementaires, les échanges se sont rapidement portés sur les diverses problématiques rencontrées par l’EPCI et les communes membres.

Parmi elles, les incertitudes juridiques liées aux statuts des Entreprises Publiques Locales. Avec 50 créations par an, les EPL investissent de nouveaux champs de compétences pour répondre aux enjeux des territoires et doter les collectivités d’opérateurs modernes. Cependant, des jurisprudences sur des contentieux laissent planer un doute sur les compétences partagées entre les communes et les EPCI et compliquent la création de Sociétés Publiques Locales. Les élus ont souhaités obtenir des précisions sur cette répartition des compétences composant l’objet social des SPL.

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Sur la compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) qui deviendra obligatoire à partir du 1er janvier prochain, les élus souhaitent déléguer une partie des 4 missions inscrites dans la loi au Syndicat Mixte du Bassin de Thau, futur Etablissement Public Territorial de Bassin dont l’expertise est reconnue pour l’évaluation des risques et les études hydrauliques. Ils ont donc proposé aux parlementaires de déposer une proposition de loi visant à autoriser explicitement cette sécabilité interne pour toutes les missions rattachées à la compétence Gemapi pour en assouplir les modalités d’exercice.

Dans le domaine de la mobilité, le projet de doublement de la RD600 pour améliorer les flux routiers liés au port et à la desserte de l’aire urbaine sétoise (20.000 véhicules/jour dont 20% poids lourds) a été abordé, notamment avec la possibilité, par le déclassement de la route départementale, de lier cet aménagement aux plans de relance autoroutiers en le confiant au futur concessionnaire de l’A9. En l’état actuel des choses, il est impossible de transférer cette voirie du département vers le réseau autoroutier sans une étape par le réseau routier national. Les élus de l’agglo ont suggéré aux députés une possibilité d’amendement législatif sur le Code de la voirie routière.

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En matière de règlementation des zones conchylicoles, les élus communautaires ont soulevé l’interprétation restrictive de la DDTM 34 sur l’interdiction liée au code de l’urbanisme de toute activité ne nécessitant pas la proximité immédiate de l’eau qui, et contrairement à ce qui se pratique sur la zone atlantique, empêche toute politique de diversification et de valorisation des sites en interdisant la dégustation et l’accueil du public dans la zone des 100m.

 

Enfin, un dernier point concernait la situation du logement, et plus particulièrement la réduction prévue dans le Projet de loi de Finances 2018 des crédits affectés au logement social (baisse des loyers des logements conventionnés APL jusqu’à 60€/mois/foyer). Une décision qui apparait comme une réelle menace sur l’investissement des organismes et sur l’emploi, mais aussi sur les finances des collectivités garantes des emprunts (62M€ pour l’agglomération depuis 2012). Les élus communautaires ont alertés les députés sur la remise en cause possible, par cette réduction, des objectifs d’amélioration de l’habitat (efficacité énergétique, etc.), de la réhabilitation et de l’entretien du parc existant.

A titre d’exemple, pour les 1871 loyers APL de l’OPH communautaires (sur un total de 3029) la baisse prévisible des recettes serait de 1,34M€ sur un total de 12M€, impactant fort logiquement le rythme annuel de production de 180 logements et objectifs du Plan Local d’habitat.parl1Capture

Visite du site Lafarge et de l’UVE

La séquence de travail s’est poursuivie sur le terrain par la visite de deux sites « projets » : le site « Lafarge » de Frontignan et l’Unité de valorisation énergétique (UVE) de Sète.

La visite du site « Lafarge » a permis aux députés de « visualiser » le site du futur palais de sports. Un projet qui regroupera un équipement sur la partie à l’ouest de la RD2 du site Lafarge de Frontignan comprenant une salle de 1800 places, des locaux techniques, des locaux administratifs et des activités économiques et de loisirs de plein air sur la partie est de la RD2.

La visite de l’Unité de valorisation énergétique a été l’occasion d’alerter les parlementaires sur la situation de la société SAIPOL, principal acheteur de la vapeur produite par l’UVE (47GWh/an). Confronté à l’arrivée sur le marché européen du biodiésel argentin, largement moins cher, le groupe Avril, propriétaire de l’usine, a annoncé que le site basculerait, à partir de février 2018, en “activité partielle” pour une durée de 6 mois. 88 emplois sont concernés ainsi qu’une baisse prévisible du chiffre d’affaire de l’UVE de l’ordre de 450.000€ (sur 880 000€). Les élus communautaires ont fait part de leurs craintes en terme d’emploi et sur la possibilité de valorisation énergétique de l’UVE qui risque de perdre son principal « client ».

Les élus de Sète Agglopôle rencontrent les parlementaires du territoire

L’image contient peut-être : texteFrançois Commeinhes, Président de Sète Agglopôle Méditerranée a convié, lundi 27 novembre 2017, les parlementaires récemment élus sur les circonscriptions de l’agglomération à une réunion de travail avec les membres du bureau communautaire.

Au programme de cette matinée, une présentation des missions de l’agglomération et de ses grands projets structurants, un échange sur les diverses problématiques rencontrées par l’EPCI et les communes membres et un point sur l’actualité parlementaire.

Une visite de terrain de sites communautaires proches clôturera cette rencontre.

Le Conseil de développement de Sète agglopole Méditerranée pose les bases d’un réseau régional

réunionC2DVendredi 17 novembre, Jean-Guy Majourel, Président du Conseil de développement de Sète agglopôle Méditerranée et Didier Bardy, Président du Conseil de développement « Portes de Gascogne » ont réuni les Présidents des Conseils de développement d’Occitanie afin de leur proposer la création d’un réseau régional.

L’objectif de ce réseau serait d’échanger et de mettre en commun les bonnes pratiques, de travailler sur des thématiques communes transversales et de partager des données utiles à l’ensemble des Conseils de développement.

Eliane Rosay, vice-président de Sète agglopôle Méditerranée, chargée de l’interface entre les élus et le Conseil de développement a vivement encouragé cette initiative innovante et qui apportera une réelle efficience aux travaux déjà portés par le Conseil de développement de l’agglopôle.

Pour rappel : Le Conseil de développement de Sète agglopôle méditerranée est une instance de démocratie participative composé de 102 membres bénévoles issus de la société civile.

Il constitue une instance de consultations, de réflexions et de propositions sur les orientations majeures des politiques publiques locales.

Des débats au Conseil Communautaire de Sète Agglopôle méditerranée

Sète Agglopôle méditerranée tenait ce jeudi 19 octobre un second conseil communautaire avec des sujets prêtant à discussions. Ci-dessous le résumé des points principaux.aggloDSC_0002 (1)

Après avoir répondu à quelques questions sur le choix des producteurs retenus pour participer aux animations de Montmartre à Paris et sur d’autres sujets François Commeinhes, Président de la Communauté d’agglomération proposait de commencer par le point N°12, car une délégation de salariés composait une bonne partie du public pour écouter les débats sur la convention constitutive de groupement de commandes publiques entre la communauté d’agglomération et la ville de Sète pour la réalisation de prestations de collecte et de propreté urbaine avec autorisation de signature.

Cela a été voté après de très longs débats avec 6 voix contre, et 9 abstentions, (ABS, principalement des élus de Frontignan).aggloDSC_0013

La ville de Sète et Sète Agglopôle souhaitent confier à un même prestataire un contrat global perfomantiel de collecte de déchets ménagers et de nettoiement sur le périmètre du centre-ville de Sète en imposant des performances élevées de propreté Un autre lot sera aussi intégré dans cette consultation. La ville de Sète et Sète Agglopôle souhaitent donc se regrouper pour l’ensemble des prestations de collecte et de nettoiement.

Plusieurs membres du groupe minoritaire du Conseil ont demandé si cela revenait à un constat d’échec et pourquoi privatiser avant d’essayer d’utiliser d’autres moyens. Pour François Commeinhes c’est une nécessité car depuis 15 ans il ne parvient pas à faire évoluer la propreté du centre-ville et d’autres secteurs dans le bon sens pour différentes raisons.(Comportements de certains autochtones et des visiteurs, concentration, commerces, etc)aggloDSC_0011

Madame Barlet, au nom de la CGT, intervenait durant une interruption de séance  en précisant que cela allait plonger 70 familles dans l’incertitude, avec une dégradation de la sécurité du travail, chacun étant titulaire du poste mais pas du grade, donc colère car François Commeinhes aurait assuré qu’il n’y aurait pas de modifications il y a un an. C’est une sectorisation qui ne va ps dans le bon sens. « Une mesure radicale ».

Alors que le groupe minoritaire précisait qu’il ne fallait pas voter cette privatisation, François Commeinhes rajoutait que cela avait été proposé aux autres communes qui pour l’instant n’en ont pas senti le besoin. « Quand les régies fonctionnent bien, je suis même pour, dans ce cas c’est un constat d’échec avec trop de prestations et des difficultés à atteindre des résultats escomptés. »

Si Pierre Bouldoire aurait aimé avoir plus de raisons pour voter cette privatisation, si pour d’autres le zonage posait problème, l’on revenait sur le concours de facteurs qui ne permettent pas à Sète d’être aussi propre qu’il faudrait. Les salariés auront le choix, rester dans le public ou intégrer le privé.aggloDSC_0006 (1)

Avant de conclure, si pour certains il ne faut pas écouter les sirènes de l’individualisme et ne pas tout privatiser comme le font certaines communautés d’agglomération, si pour d’autres, la population n’a pas demandé ce processus ou s’il y a encore d’autres solutions à envisager, François Commeinhes pour qui il est nécessaire d’obtenir des améliorations dans ce domaine comme certains commencent à être perçus dans le tri sélectif, demandait à l’assemblée de se prononcer.

Adopté, (6 contre, 9 abstentions)

S’en suivait la suite de l’ordre du jour :


Schéma départemental d’enseignement musical (SDEM)

Le Conservatoire à rayonnement Intercommunal (CRI) de Musique et d’Art Dramatique de Sète et du Bassin de Thau s’est engagé dans les objectifs généraux du SDEM répondant au plafonnement des droits d’inscriptions annuels de ses usagers mineurs, ainsi qu’à la mise en oeuvre de projets répondant à au moins 1 des 4 objectifs opérationnels suivants :

- développer un enseignement musical prenant appui sur les préconisations du SOP musique (Schéma national d’orientation pédagogique de l’enseignement initial de la musique) d’avril 2008 ;
– animer le réseau local, voire départemental des acteurs d’enseignement de la pratique musicale (dont les autres structures labellisées SDEM), en concertation avec le Département ;
– poursuivre la mise en oeuvre du réseau des écoles associées sur le territoire intercommunal afin de faciliter l’accès à un enseignement initial de qualité sur l’ensemble du territoire intercommunal, en associant les services concernés du Département, appliquer des droits d’inscriptions annuels inférieurs à 400 € aux étudiants mineurs de l’agglo ;
– communiquer au Département les manifestations artistiques qu’il organisera, et faire mention de la participation du Département sur tout support de communication.

Sète agglopôle méditerranée finance la mise en œuvre des projets précisés dans le préambule de la convention, pour l’année civile 2017. Le conservatoire de musique poursuit la mise en œuvre des projets concernés pendant l’année civile 2017. En ce sens, l’agglo et le département ont adopté une convention afin de fixer pour un an, les règles et obligations de chacun concernant les projets d’établissement, le cadre d’emploi et les diplômes requis. .

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Centre commercial de l’Ile de Thau

Sète agglopôle méditerranée intervient en matière de politique locale du commerce (dans le cadre de sa compétence en matière de développement économique) et intervient également dans le cadre du Contrat de Ville sur le quartier prioritaire de l’Ile de Thau (via sa compétence Politique de la Ville). Pour l’accompagner sur la construction du centre commercial de l’Ile de Thau, l’agglo a fait appel à l’Epareca (Etablissement Public National d’Aménagement et de Restructuration des Espaces commerciaux et Artisanaux).  Ce projet commercial s’inscrit dans une programmation plus globale de rénovation du quartier de l’Ile de Thau, porté par la Ville de Sète. Il sera réalisé sur une période maximale de 3 ans de 2018 à 2020. Le montant total d’investissement s’élève à 2 935 588 € HT : 1 276 749 € (43,4%) d’aides publiques réparties ainsi : ANRU : 901 994 € (30,7%) – Agglo : 213 056€ (7,2%) – FEDER : 161 699 € (5,5%). Et le reste (55,8%) financé par l’EPARECA, soit 1 638 655 €. Autres recettes 20 184 € 0,8%.

 Projet Celimer (Centre du Littoral et de la Mer)

Dans le cadre de sa compétence en matière de développement économique, l’agglo encourage la création et le développement des entreprises sur son territoire, et notamment la valorisation des projets de création ou de développement d’entreprises issus des activités de recherche et d’enseignement supérieur, comme les biosciences marines. Celles-ci devraient se développer particulièrement avec le projet CELIMER, porté par l’IRD, l’Université de Montpellier et l’IFREMER (ce dernier en assurant également la maitrise d’ouvrage).DSC_0001 (1)

Falaises de la Corniche à Sète

Les 30 km de façade maritime de Marseillan jusqu’aux Aresquiers sont soumis à l’érosion, ainsi qu’au risque de submersion marine amplifié par la montée des eaux liée au réchauffement climatique. Après les opérations de protection du littoral du lido de Sète à Marseillan et de celui de Frontignan, il convient de procéder au confortement des falaises de la Corniche de Sète qui sont également soumises à l’érosion de la mer. Ce site classé Natura 2000 s’étend de la pointe du Lazaret jusqu’au Théâtre de la Mer. Les travaux répondent à un triple objectif : sécurisation des personnes, protection de certains secteurs face à l’érosion maritime et protection des infrastructures existantes. La mise en oeuvre du projet est prévue sur trois ans, de 2018 à 2020, pour des travaux envisagés en 2020. Les élus communautaires ont voté une enveloppe prévisionnelle de 930 000 € TTC.

 Opération d’aménagement des « Eaux Blanches »

Dans le cadre de sa compétence développement économique, Sète agglopôle méditerranée réalise la création de zones d’activités. Ainsi, dans la zone des Eaux Blanches à Sète, une ancienne friche industrielle de 11 hectares a été acquise par l’agglo, via l’Etablissement Public Foncier régional, en vue de réaliser une opération d’aménagement à vocation économique à travers un permis d’aménager. Cette dernière permettra de réaliser 18 lots d’activités constituant 102 554 m² de foncier cessible. La définition stratégique de l’emplacement du site est liée à sa position géographique particulièrement intéressante, inclus dans la zone industrielle des Eaux Blanches, bénéficiant de la proximité de la desserte routière actuelle et projetée pour sa connexion avec l’agglomération.

La programmation du projet prévoit, dans la stratégie de reconquête des friches industrielles et de développement économique pourvoyeurs d’emplois, dans un territoire particulièrement impacté par un taux de chômage élevé (de l’ordre de 17 %), des terrains de 1700 m² à 6500 m² de surface. Les activités envisagées sont des entreprises tertiaires (à l’exception du commerce de détail) et industrielles, en lien notamment avec le Port de Sète Sud de France, des commerces et des services de proximités.

Pour ce faire, Sète agglopôle méditerranée a confié à la Société Publique Locale du Bassin de Thau, la réalisation de cette opération, à travers un traité de concession publique d’aménagement multi sites. Une enquête publique a permis au public de faire connaître ses observations sur ce projet. Le Commissaire enquêteur a remis son rapport d’enquête le 5 octobre 2017 et conclut à un avis favorable sur l’intérêt général de ce projet. Les élus communautaires ont adopté la Déclaration de Projet de cette opération d’aménagement.

 De nouvelles lignes de bus au Nord du bassin

Avec la fusion des deux agglos, il devient nécessaire de mettre en oeuvre un réseau de transports urbains maillant l’ensemble du territoire de la nouvelle Communauté d’agglomération. Le réseau T.A.T. va être étendu aux communes du nord du bassin de Thau afin d’homogénéiser l’offre de services pour l’ensemble de la population communautaire. Les élus ont approuvé la création de cinq nouvelles lignes de transport public routier de personnes desservant les communes de Bouzigues, Loupian, Mèze, Montbazin, Poussan et Villeveyrac et leur intégration dans la convention de D.S.P. du réseau T.A.T.

Travaux sur réseau d’eaux Pluviales à Vic-la-Gardiole

Les élus communautaires ont voté une subvention d’un montant maximum de 237.329,49€ HT (soit 284.795,39 € TTC) pour procéder à des travaux sur le du réseau d’eaux Pluviales dans le secteur de la Robine sur la commune de Vic la Gardiole.

Projet d’aménagement de l’Entrée Est

Cette opération d’aménagement porte sur une emprise de près de 29 ha à l’entrée Est de la ville de Sète, au Nord du canal de la Peyrade. C’est une opération de renouvellement urbain d’envergure qui prévoit la construction de près de 200 000 m² de surfaces de plancher, pour réaliser 1900 à 2100 logements, la création et le transfert d’espaces d’activités et la création d’équipements publics, sur une période s’échelonnant sur une quinzaine d’années. Il s’agit d’une opération d’aménagement d’ensemble qui sera mise en oeuvre dans le cadre d’une zone d’aménagement concertée et qui est susceptible d’avoir des incidences notables sur l’environnement. Le présent programme a donc fait l’objet d’une étude d’impact soumise à l’avis de l’autorité environnementale. L’agglo met à disposition cette étude d’impact en ligne sur les sites (www.agglopole.fret //amenagement.agglopole.fr) et affichée à l’accueil du siège de Sète agglopôle Méditerranée, ainsi qu’à l’accueil de l’Hôtel de Ville de Sète.

L’ensemble des questions, des avis ou des observations peut être adressé par voix manuscrite (sur le registre mis à disposition à cet effet au secrétariat du pôle développement Territorial ), par voie postale (au service urbanisme opérationnel de Sète agglopôle méditerranée, Pôle développement territorial Immeuble le Président, 4 avenue d’aigues, 34 110 FRONTIGNAN) ou par voie électronique (sur le site internet de Sète agglopôle méditerranée). Les observations et propositions du public doivent parvenir à l’agglo durant la période de mise à disposition du 20 octobre 2017 au 20 novembre 2017.

Motion du Bureau de l’agglo contre la baisse des APL et des loyers sociaux

Ce jeudi 28 septembre le bureau Communautaire de Sète agglopôle méditerranée a voté à l’unanimité une motion contre la baisse des APL  et des loyers sociaux : 

Sète Agglopôle Méditerranée, nouveau nom, nouveau logo pour la grande agglo du bassin de Thau !


« Dans le projet de loi des finances pour 2018, le gouvernement prévoit de réorienter la politique nationale du logement. Un des axes de la « stratégie logement »  annoncé par le ministre, prévoit notamment la baisse des APL et des loyers sociaux, compensée par une baisse des loyers imposée aux organismes de logements sociaux qui permettrait d’alléger le montant des allocations logements versées par l’Etat à 2,3 millions de locataires. Le modèle économique du logement social français repose sur le principe de financements de long terme -composés à 75 % par des emprunts (auprès de la CDC), de fonds propres des bailleurs sociaux (14 % en moyenne) et le reste relevant de subventions de l’Etat et des collectivités locales- et de fixations de loyers très encadrés. »

Sète agglopôle Méditerranée souhaite exprimer ses inquiétudes suite à ces annonces. En effet, les conséquences que nous relevons aujourd’hui sont de natures différentes, mais vont impacter significativement notre bailleur social de rattachement Thau Habitat Sète, qui compte 1871 logements concernés par l’APL sur un total de 3029. En effet, d’ores et déjà nous estimons : la baisse significative des recettes en 2018 à hauteur de 1 126 000€ sur un total prévisionnel de 12 millions d’euros, un assèchement de sa capacité d’investissement qui va impacter la capacité de production, de réhabilitation et d’entretien du parc, le risque d’endettement à terme avec les effets induits pour notre collectivité qui garantit les emprunts des bailleurs sociaux (depuis 2012 nous avons garanti + de 62 Millions €.

« Ces mesures nous amèneront immanquablement à réviser, de concert avec Thau Habitat Sète, sa politique d’investissement, au moment même où l’office s’apprête à engager pour 6 ans sa nouvelle Convention d’utilité sociale avec l’Etat. Cela au détriment du secteur du bâtiment, secteur créateur d’emplois et de dynamisme dans l’investissement, mais aussi au détriment de la qualité du service rendu aux locataires, notamment sur les volets de la gestion de proximité et de l’entretien du parc. Le territoire du Bassin de Thau est classé en zone tendue, 6 communes relèvent de l’art.55 de la loi SRU. La production de logements locatifs sociaux et le rattrapage sont une des priorités du mandat des élus communautaires. Grâce aux moyens financiers, humains et techniques mis en place pour accompagner notre PLH 2012/2017, le taux de production est en moyenne de 180 logements sociaux par an. »

Plus de 49 % de la production est réalisée par Thau Habitat Sète qui se mobilise à la fois sur les réhabilitations dans les centres anciens en particulier sur les périmètres de la politique de la ville et du PNRQAD et sur les constructions neuves. Bien souvent au prix de montages techniques et financiers complexes.

« Aussi, face à la remise en cause du modèle social du logement français et afin d’assurer durablement la poursuite de nos missions d’intérêt général, il est impératif de prendre en compte nos réalités et nos spécificités territoriales, particulièrement sur un territoire dont la grande majorité des habitants est éligible au logement social. Les bailleurs sociaux sont des acteurs incontournables des politiques économiques, de l’emploi, de la cohésion sociale et de l’aménagement de nos territoires. Soucieux de ne pas fragiliser notre pacte républicain, les élus de Sète agglopôle Méditerrannée demandent le retrait de ces propositions. »

Fête de l’anguille 2017 à Marseillan

 3ème édition, le Samedi 7 Octobre à partir de 10H.

  Pendant cette 3ème édition organisée à Marseillan, vous pourrez venir déguster ce poisson typique de notre territoire et pourtant si méconnu.

Les anguilles seront cuisinées et consommables sur place ou pourront être achetées crues pour être préparées chez soi (dans les deux cas, réglables directement au producteur).angDSC_0011 (7)

Un ticket vendu 5 € (récupérable sur place au stand de l’agglopôle) vous permettra de consommer trois verres « dégustation » de vin.

2€ pour 1 verre unique.

L’achat d’une consommation vous donnera droit à une promenade en bateau gratuite sur l’Etoile de Thau (capacité de 35 places).

Différentes animations rythmeront cette journée gourmande :

– marché des producteurs
– dégustations de produits du terroir (vins, moules, huîtres, tiellles, chocolats…).
– animations ludiques pour les enfants autour des métiers de la pêche et de la conchyliculture
– sorties en bateau à la découverte de la pêche à l’anguille…

Place du 14 Juillet, 34340 Marseillan, France

Une voie verte entre Balaruc et Sète…

 Parmi les actions fortes du Plan de Déplacements Urbains 2012-2022 de Thau agglo, le développement de l’offre de réseaux en site propre apparaît comme prioritaire.

A l’échelle du territoire, plusieurs axes structurants sont concernés, et notamment, la RD2 entre Balaruc-le-Vieux et le PEM de Sète. Une première étude d’opportunité a mis en exergue l’intérêt de réalisation d’un Transport en Commun en Site Propre sur cet axe.

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Ce projet de requalification du boulevard doit permettre la réalisation d’un réseau de transport en commun en site propre tout en s’attachant au traitement des modes de déplacements doux par la réalisation d’une voie verte à l’emplacement actuel de la voie ferrée longeant la RD2. Ainsi, il est désormais proposé de passer à une phase que l’on peut qualifier de plus opérationnelle en déclenchant les études de maitrise d’œuvre qui permettront d’aboutir à la réalisation de travaux sur cet axe majeur de notre territoire.

Toutefois sans attendre, la finalisation de ces études, la CABT a obtenu la fermeture administrative de la ligne. L’opération va prochainement débuter par la signature d’une convention d’occupation avec SNCF Réseau puis le démontage d’une partie des rails de la voie ferrée d’ici fin 2017/ début 2018.