Le Bélem en escale

Le Bélem fera escale à Sète du mercredi 9 au lundi 14 octobre. En provenance de Toulon, il sera amarré quai d’Alger. Construit en 1896 à Nantes, ce trois mats est classé monument historique. Il est l’un des plus grands anciens voiliers naviguant au monde.
Le public pourra le visiter samedi 12 et dimanche 13, de 10 h à 18 h (dernière montée à 17 h 30) moyennant 5 euros par personne (gratuit pour les moins de 12 ans). Billetterie à quai le jour de la visite.
Le Bélem repartira lundi 14 dans la matinée pour Nice.

Contre la chenille

 

 Le traitement contre la chenille processionnaire du pin peut être réalisé entre le 7 et le 19 octobre sur les arbres. Un produit biologique à base de bacillus turingiensis(la bactérie Bacillus thuringiensis est l’insecticide le plus utilisé au monde en agriculture biologique) doit être pulvérisé. Les périodes de traitement doivent être déterminées en fonction de la météo, et notamment de la force des vents.

Un incendie au Bois de Boulogne

  Un incendie s’est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche, vers minuit, derrière l’oliveraie du bois de Boulogne.

Très vite, les riverains sont sortis de leur maison de ce quartier pavillonnaire et ont alerté les pompiers.
Une fois arrivés, ils ont eu d’énormes difficultés pour se rendre sur les lieux compte tenu du manque d’accès pour les gros véhicules dans cette partie de la garrigue.
Il aura également fallu réveiller quelques voisins qui dormaient paisiblement alors que le feu s’activait à quelques mètres de chez eux.
Le lendemain, les braises encore chaudes ont à nouveau été ravivées par le vent et une seconde équipe de pompiers a du intervenir dimanche pour éviter la propagation du feu.

Le Mérou est sauvé !

 

Depuis 1986, des plongeurs sétois travaillent au sein du Groupe d’études du mérou à la sauvegarde de cette espèce. Ils ont constaté que, des Aresquiers à Banyuls, les effectifs se sont reconstitués. Le mérou n’est plus une espèce menacée de disparition. Cela grâce à l’interdiction de la pêche à l’hameçon de puis 2003.
Ils sont particulièrement nombreux sur le plateau des Aresquiers au large de Frontignan, évoluant en zone profonde, ce qui rend difficile leur approche, à l’exception des juvéniles qui évoluent entre 0 et 20 mètres.

Retour du poisson bleu ?

 

 En trois jours, la Criée de Sète a enregistré l’apport de 9 tonnes de sardines et d’anchois ! Un record pour le port sétois qui rappelle les belles années. Et ils ne sont plus que deux chalutiers à pêcher le petit poisson pélagique, dont le « Roger-Christian III de David Del Ponte.
Serait-ce l’amorce d’un retour du poisson bleu autrefois si abondant dans le Golfe du Lion ?

L’Eurobirdwatch dans l’Hérault

05/10/2013 – Lespignan, France – L’Eurobirdwatch dans l’Hérault
9h00-16h00 – Sortie de terrain – Tout public

Description de l’activité :
Dans le cadre de la fête européenne de la migration, nous vous proposons un temps d’observation encadré sur l’Etang de Vendres puis, pour ceux qui le souhaitent et enfonction des conditions de vent, un périple jusqu’au Roc de Conillac dans l’Aude, site exeptionnel pour l’observation de ce phénomène dans notre région.

Lieu de rendez-vous :
Parking de l’ancienne cave coopérative vinicole
34710 Lespignan, France

Réservation :
Tél. : 0608644121

Animateur(trice) de l’activité :
Thomas MARCHAL

Structure organisatrice :
LPO Hérault
Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage
15, Rue des Cigales
Route de Loupian

34560 VILLEVEYRAC
Tél. : 0467787624
Courriel : herault@lpo.fr
Site Internet : http://herault.lpo.fr

Partenaire(s) :

Où voir les oiseaux dans l’Hérault avec la LPO ?

Le Languedoc-Roussillon accueille 214 espèces d’oiseaux nicheurs (sur les 273 espèces nichant régulièrement en France, soit près de 80%) ainsi que 200 espèces hivernantes (sur les 246 répertoriées en France); Meridionalis n°6.déc2004.  Au total, ce sont 347 espèces qui peuvent être observées sur l’ensemble de la région.

Sa position stratégique entre les continents africain et européen, son cordon littoral et son climat privilégié favorisent la présence, durant l’hiver, de nombreuses espèces.
Par ailleurs, ces oiseaux y trouvent des milieux variés (pleine mer, lidos, lagunes, roselières, garrigues, forêts, causses, falaises, plaines viticoles, landes de montagne,…) qui explique cette richesse ainsi que le maintien de milieux « ouverts » grâce aux activités agricoles traditionnelles (pastoralisme et viticulture par exemple).

 

La pleine mer

©cottalorda-LPO34

 

En prenant le bateau (Ports de la Grande-Motte, Palavas, Sète, Agde...) et après quelques milles nautiques vous pourrez observer facilement toute l’année: Goéland leucophée et Mouette rieuse; en Hiver et Printemps: Goéland brun et cendré, Mouette mélanocéphale, Fou de Bassan, Pingouin Torda, Grand cormoran, Grand labbe et Labbe parasite, Sterne Caugek et Pierregarin, Puffin de méditerranée,…
La LPO Hérault propose chaque année une sortie en mer à la fin de l’Hiver, consultez l’agenda!

 

Le littoral

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Entre lido et lagunes, sansouires et prés salés, roselières et robines notre littoral accueille de très nombreux oiseaux d’eau.
En hivernage vous pourrez observer des anatidés (Sarcelles d’hiver, Fuligules milouin ou morillon,…) sur les réserves du Méjean ou du Bagnas par exemple; en période de reproduction vous serez fascinés par les colonies de Mouette mélanocéphale, Goéland railleur, Sterne naine, pierregarin, hansel ou caugek sur les lidos des Aresquiers ou de Thau; dans les roselières vous serez à l’affût de la Talève sultane, du Butor étoilé, du Héron pourpré,… Au détour d’un pré, même en plein hiver, ne vous étonnez pas d’observer une Cigogne blanche!

 

Les garrigues

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Dès le printemps, la garrigue prend vie: dans l’arrière pays du bassin de Thau par exemple, à partir du Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage à Villeveyrac, vous serez survolés par le Circaète Jean le Blanc, le Busard cendré, le Faucon crécerellette.

Les Pies grièches méridionales et à tête rousse joueront à cache-cache dans les étendues de chênes kermes mais votre patience sera récompensée par l’observation des Fauvettes pitchou, orphée, à lunette ou babillarde et par le cri répétitif du Bruant proyer. Dès l’automne le calme revient, vous pourrez alors rechercher le Busard Saint Martin en hivernage et entendre résonner le chant du Grand duc d’Europe dans les combes.

 

Les plaines viticoles

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Élémentstructurant du territoire, la culture de la vigne a façonné les paysages et abrite une grande biodiversité. Du sommiérois au montpelliérain, du bitterrois au minervois, c’est le paradis des ornithologues.
Les oiseaux multicolores y passsent: Rollier d’Europe, Huppe fasciée, Guêpier d’Europe, Pie grièche à poitrine rose. Les insolites Chevêche d’Athena pointent le bout du bec du haut d’un maset, l’Effraie des clochers squatte l’église du village, le Petit duc scops se fait entendre perché dans son platane.
Rares en France, vous aurez peut être la chance d’entendre le puissant chant de l’Outarde canepetière dans la friche ou surprendre l’énigmatique Oedicnème criard.

 

Les Causses

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Encore paturées par quelques troupeaux ovins, ces vastes étendues karstiques sont des petites merveilles.
Sur le Causse de l’Hortus, de la Selle, de Bédarieux, d’Aumelas, du Larzac par exemple, vous surprendrez l’Aigle royal en chasse, les Vautour fauve, moine ou percnoptère en prospection alimentaire ou un vol de Craves à bec rouge ou Grands corbeaux.

 

Le Haut languedoc

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Après avoir parcouru le karst blanc des Gorges de l’Hérault, le basalte noir du Mont St Loup d’Agde, les ruffs rouges du lac du Salagou, faites une escapade dans le massif cristalin du Caroux dans le Parc Naturel régional du Haut Languedoc!
Vous longerez le torrent à l’affût du Cincle plongeur, remonterez la châtaigneraie sous les cris des Sitelles torchepot et découvrirez enfin ces vastes landes ou vous aurez peut être la chance de croiser un Monticole de roche bien discret, un Pluvier guignard en étape migratoire, un Faucon hobereau de passage ou une famille de… Mouflon de méditerranée!
A la fin de l’été, du col de Sainte Colombe ou de la Croix de Mounis au camp de migration de la LPO Hérault, vous serez émerveillés par le passage de Bondrées apivores, Milans noirs, Cigognes noires et Pigeons ramiers.

 

Les falaises

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Des majestueuses falaises de l’Hortus et du Pic St Loup, en passant par les Gorges de l’Hérault, le massif du Thaurac, le cirque de Mourèze et jusqu’aux canyons du Minervois nous sommes bien lotis au niveau des oiseaux rupestres!
En effet, notre département abrite encore quatre couples d’Aigles de Bonelli, un couple de Vautours percnoptères, on peut y voir le Faucon pélerin, le Merle bleu, le Tichodrome échelette, l’Accenteur alpin ou encore le Martinet pâle ou l’Hirondelle rousseline !

 

Faites de belles observations, n’hésitez pas à nous les faire partager (herault[at]lpo.fr) ou transmettez les directement sur le site http://faune-lr.org

Projet Jerico

Observer, protéger et gérer les côtes européennes de manière fiable, avec des outils communs d’observation et de mesures efficaces ? C’est le défi lancé par le projet Jerico, un réseau d’observation européen, composé de 27 partenaires et de 17 pays coordonnés par l’Ifremer.
Jerico repose sur un réseau de trois systèmes côtiers d’observation :

  • les gliders, des planeurs sous-marin qui effectuent des plongées en dents de scie entre 0 et 1 000 mètres pour réaliser des mesures hydrologiques dans la colonne d’eau,
  • les plateformes fixes, généralement constituées d’une bouée ancrée et équipées de systèmes de mesures physico-chimiques de l’eau de mer. Elles assurent des mesures à des points fixes en surface et dans la colonne d’eau.
  • les « Ferry Box », des boîtes bardées de capteurs, installées à bord de ferries qui effectuent des lignes régulières.

Toutes les informations récoltées par ces outils sont validées puis introduites dans des banques de données locales, elles-mêmes interconnectées aux banques de données européennes accessibles à l’ensemble des chercheurs. En haut du réseau, le centre de données Coriolis, géré depuis le Centre Ifremer Bretagne, rassemble les données.
Pour en savoir plus, consultez le dossier paru dans « Les Nouvelles de l’Ifremer ».

 

Les pompiers secourent un pigeon

Ce mercredi matin vers 10 h 30 les pompiers ont été appelés car face au poste de la police municipale au dessus de la pâtisserie Jeanson, un volatile était prisonnier et ne pouvait ressortir tout seul du piège dans le quel il s’était glissé.

Après quelques minutes d’observations, il a été décidé d’intervenir. La police municipale s’est chargée de bloquer la circulation, tandis que le pigeon bloqué par un fil de fer a été libéré et récuupéré pour être soigné.

Plus de peur que de mal et  un beau geste à l’actif des pompiers.