
Depuis le 1er janvier, c’est parti pour un tri simplifié. Désormais, tous les emballages peuvent être jetés dans la poubelle jaune, sans exception. On vous (re)dit tout.
Jusqu’ici, les règles de tri pour les emballages en plastique étaient limitées aux bouteilles et flacons (eaux minérales, flacons de lessives). Leur recyclage s’est vite organisé et développé. Il est aujourd’hui totalement pérenne avec une filière de recyclage efficace en France et en Europe. A fin 2019, 61 % des bouteilles et flacons en plastique étaient triés et recyclés pour être transformés en nouveaux flacons ou bouteilles, ou en produits textiles par exemple.
Si l’exception dans ces anciennes règles de tri rendait parfois complexe le geste pour l’usager, il devient aujourd’hui aussi simple que cela : désormais, tous les emballages, absolument tous, peuvent rejoindre la poubelle jaune, sans se poser de questions. Cette simplification va permettre de développer le recyclage des emballages en plastique qui n’étaient pas recyclés jusqu’alors : films blister, pots de yaourts, barquettes de jambon, tubes de dentifrice, sachets… qui constituaient jusqu’ici les erreurs de tri les plus fréquentes, même chez les bons trieurs. Aujourd’hui, ils sont les bienvenus !
Pourquoi mettre en oeuvre cette simplification ?
Pour augmenter le recyclage de tous les emballages. Cette simplification du tri va activer deux principaux leviers pour atteindre cet objectif. D’abord, elle va contribuer à systématiser le geste de tri des citoyens, en aidant à lever les doutes, exprimés par quatre Français sur cinq au moment de trier leurs emballages. En simplifiant les règles des emballages en plastique, on permet aux usagers de ne plus se poser de question. Et attendre ainsi un geste de tri plus systématique, car plus assuré : tous les emballages sont à déposer dans le bac de tri (de couleur jaune) quelle que soit leur matière.
Ensuite, la simplification va permettre de développer le recyclage des emballages en plastique autres que les bouteilles et flacons, dont le recyclage est déjà pérenne. En ouvrant la collecte sélective à ces “nouveaux” emballages en plastique, on permet aux entreprises de recyclage de disposer de matière pour expérimenter les process et développer les technologies nécessaires à leur recyclage à grande échelle.
Pour résumer
1/ C’est un emballage (plastique, carton ou métal) ? Dans le bac de tri !
2/ Pot de yaourt, boîte de conserve, … pas besoin de le laver, il suffit de le vider.
3/ Déposez vos emballages en vrac dans le bac de tri sans les imbriquer.
4/ Des doutes persistent ? Le guide et la foire aux questions sont à consulter directement sur le site de l’agglopôle (rubrique préserver et recycler). Un numéro est à votre disposition : 04 67 78 55 96.
En raison de conditions météorologiques défavorables dans le département (vent fort, sécheresse), la journée du 26 juillet 2023 est considérée comme une journée à risque feux de forêts.
Par conséquent, l’accès au massif de la Gardiole sera interdit conformément à l’arrêté préfectoral n°2023-07-14055 réglementant l’accès, la fréquentation et la circulation dans les massifs forestiers du Caroux, de la Gardiole, du Pic Saint-Loup et de Saint Guilhem-le-désert.
Au delà du massif de la Gardiole c’est tout le département qui nécessite une vigilance accrue et nous vous demandons de mobiliser vos services municipaux en particulier aux abords des espaces forestiers, campings et autres établissements de plein air présents sur votre commune et d’interdire d’éventuels feux d’artifice prévus à cette date.
En cas de signalement de tout fumée suspecte, il est impératif de joindre immédiatement le 112.
La Préfecture de l’Hérault
Le ministre de la Transition écologique a annoncé le 11 juillet le lancement de VigiEau, une plateforme permettant de s’informer sur les restrictions en vigueur localement concernant l’usage de l’eau. Service-Public.fr vous présente ce nouvel outil destiné à tous !
En périodes de sécheresse, les préfets déclenchent des restrictions d’eau graduelles et temporaires afin de garantir le partage et un bon usage de l’eau. L’outil VigiEau, conçu en partenariat avec Météo-France, a pour vocation de permettre à chacun, citoyen, agriculteur, maire, collectivité, chef d’entreprise, d’avoir une visibilité sur la situation de son territoire et de connaître et d’appliquer les gestes d’économie requis.
La mise en place de cet outil avait été annoncée en mars 2023 lors de la présentation du plan d’action gouvernemental pour une gestion résiliente et concertée de l’eau. Il vient en complément de la campagne nationale « Chaque geste compte ».
À savoir : l’objectif pour le gouvernement est d’arriver d’ici 2030 à 10 % d’économie d’eau dans tous les secteurs.
Comment fonctionne l’outil ?
La plateforme vous permet de renseigner votre localisation et de connaître le statut de la zone dans laquelle vous vous trouvez :
Selon votre zone, les éco-gestes conseillés vous sont indiqués ainsi que, le cas échéant, les arrêtés de restriction ou les arrêtés-cadres préfectoraux. Vous trouverez également sur ce site les informations suivantes :
À noter : la plateforme s’appuie sur une base de données renseignée par les directions départementales en fonction des arrêtés préfectoraux. D’autres acteurs locaux pourront l’enrichir directement avec des informations ou des services destinés aux usagers.
À savoir : VigiEau est également disponible via l’application Météo-France.
Moustique-tigre, sa vie, son œuvre…
Voilà plus d’une trentaine d’années qu’Aedes albopictus (ou moustique-tigre) est présent en Europe occidentale : identifié en Albanie dès 1979, il est présent, notamment, en Italie depuis le début des années 1990. Depuis sa zone d’origine, le sud-est asiatique, il a essaimé à la surface de la planète à la faveur du commerce international, en particulier des pneumatiques usagés.
En 16 ans, soixante-quatre départements colonisés
Un autre problème est, ensuite, celui de son extension de proche en proche par des moyens très classiques : les transports individuels et collectifs. Car le moustique-tigre Aedes albopictus prend la voiture, le train ou l’autobus (entre autres)… C’est comme cela qu’il a franchi la frontière franco-italienne, en 2004 / 2005, du côté de Menton (Alpes-Maritimes), et qu’il a commencé à coloniser des territoires entiers. Après seize années, il a été identifié, fin 2020, dans 64 départements métropolitains, dans des proportions variées. Il est désormais bien implanté en Corse, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Occitanie, particulièrement en ex-Languedoc-Roussillon. Il remonte la vallée du Rhône, à l’est, et le littoral atlantique, à l’ouest. Il a été trouvé jusqu’en région parisienne et en Alsace.
En vidéo : https://fb.watch/lQCBkArO2v/
Présent en ex-Languedoc-Roussillon
C’est depuis 2011 / 2012 qu’il a commencé à investir l’ex-Languedoc-Roussillon, par le département du Gard. Fin 2020, il était installé dans 216 commune gardoises (dont Nîmes et Alès), 253 communes héraultaises (dont Montpellier, Sète et Béziers), 124 communes audoises (dont Narbonne et Carcassonne), 130 communes dans les P-O (dont Perpignan). Son extension continue vers le sud-ouest, puisqu’on le trouve aussi, à des degrés divers, dans les treize départements d’Occitanie…, jusqu’en Nouvelle-Aquitaine et au-delà…
Les manières concrètes de se prémunir du moustique-tigre
Les femelles du moustique-tigre Aedes albopictus pondent leurs œufs à sec, sur la paroi ou le rebord d’un récipient ou objet incurvé pouvant recueillir de l’eau, et/ou à la limite d’un niveau d’eau. À partir du milieu du printemps, lorsque les conditions climatiques sont favorables, les œufs éclosent dès qu’ils entrent en contact avec de l’eau (pluie, arrosage…) : ils donnent alors des larves qui, au bout de 5 à 6 jours, deviennent, après nymphose, des moustiques adultes et… piqueurs. Important : ce phénomène se produit avec des eaux propres comme sales.
Gîtes larvaires : un peu partout chez soi
Les « gîtes » de reproduction du moustique-tigre Aedes albopictus sont très souvent de micro dimension (à partir de quelques millilitres seulement), toujours en milieu urbain ou périurbain, jamais en milieux naturels humides ouverts. C’est une foultitude de petites collections d’eau artificielles telles que :
seaux, vases, soucoupes.
fûts, citernes, récupérateurs d’eau.
chéneaux et gouttières, bondes et rigoles.
pneus, boîtes de conserve.
et tout petit réceptacle d’eaux pluviales ou domestiques à découvert.
Ces « gîtes » de reproduction sont, en grande partie, « fabriqués » par l’Homme. Ils se trouvent, pour 80 % d’entre eux, au sein des domiciles privés : cours, jardins, terrasses, balcons… Il est impossible de les recenser tous et de les traiter systématiquement à l’état larvaire, car ils pullulent et sont aléatoires dans l’espace et dans le temps.
Pas d’eau pour les moustiques : https://youtu.be/Ye5aBzbM0yU
Alors, si vous êtes dans cette situation, ne tergiversez pas : la façon la plus efficace de se protéger de ces nuisances en amont, c’est ranger, curer, protéger, couvrir (toiles moustiquaires) ou évacuer les eaux stagnantes. Ou, mieux encore : chaque fois que possible, supprimer physiquement ces gîtes. Et convaincre son voisinage de faire de même, car agir isolément n’est pas suffisant. Il faut se mobiliser collectivement.
Privé d’accès à l’eau, le moustique-tigre ne se reproduit pas.
Toutes les infos sur : www.moustiquetigre.org
Qui suis-je ? *
Je suis tout petit (moins de 7 mm), très noir avec des tigrures blanches sur le corps qui m’ont valu mon surnom.
Contrairement à certains de mes congénères, je pique le jour, à l’extérieur des habitations, et je suis très vorace ! La nuit, je me repose dans la végétation.
J’affectionne particulièrement l’Homme, en milieu urbain, qui me fournit le « repas » sanguin, nécessaire à la maturation de mes œufs, ainsi que les lieux de ponte, qui sont tous récipients ou objets pouvant recueillir de l’eau, souvent très petits.
Je me déplace très peu (150 mètres environ depuis mon lieu de naissance) car je vole très mal. Mais pour coloniser les territoires, j’ai une astuce : le transport passif ! J’accompagne l’Homme dans ses déplacements. Et oui, je prends la voiture, le train, le bus, les camions et tout autre moyen de transports. Très pratique ! C’est ce qui m’a permis de quitter mon Asie du sud-est originelle pour venir m’implanter un peu partout sur la planète, y compris dans plus d’une soixantaine de départements métropolitains, à ce jour.
J’ai une excellente capacité d’adaptation. En régions tempérées, j’ai une activité de mai à novembre. En période hivernale, mes œufs se mettent en diapause (une sorte d’hibernation) et, dans de « bonnes conditions » (après une mise en eau), mon espèce revient en force la saison suivante.
Les Hommes ne m’aiment pas, car si je pique beaucoup, je suis aussi potentiellement vecteur de maladies, comme la dengue, le chikungunya ou le Zika. Mais pour cela, il faut que je pique une personne atteinte de cette maladie et se trouvant en période de virémie, ce qui dans nos régions tempérées est heureusement rare.
* Je suis le moustique Aedes albopictus, surnommé moustique-tigre.
Développement aquatique : c’est là que tout se joue
La multitude de gîtes larvaires (lieux de ponte) qui existent dans notre environnement proche (seaux, vases, soucoupes, fûts, citernes, gouttières obstruées, bâches non tendues…) fait de chacune et chacun de nous le premier acteur de la lutte contre la prolifération de ce moustique. Plusieurs gestes simples, économiques et efficaces peuvent être mis en œuvre :
mettre du sable dans les coupelles de pots de fleurs, qui évite l’eau stagnante tout en gardant, après arrosage, l’humidité.
fermer hermétiquement les collecteurs d’eau de pluie ou les couvrir avec de la toile moustiquaire à maille fine (car le moustique-tigre est tout petit).
vérifier l’écoulement des eaux des gouttières et de tout autre conduit.
vider une fois par semaine ou ramasser tous les réceptacles potentiels dans les jardins, sur les terrasses et les balcons (écuelles pour animaux, bâches non tendues, jouets, outils et objets de jardinage qui peuvent retenir l’eau, etc).
Un mot d’ordre : Privons le moustique-tigre d’eau !
Privé d’accès à l’eau, le moustique-tigre ne se reproduit pas.
C’est au prix d’une lutte incessante, individuelle et collective (au niveau de chez soi ET de son quartier), que pourront être réduits les niveaux de populations de moustiques-tigres et leur nuisance.
Une vidéo : https://fb.watch/k0NLg3KiCK/
Pour en savoir plus : www.moustiquetigre.org
Informations complémentaires : www.eid-med.org
– Facebook : @EIDMediterranee
– Twitter : @EIDMediterranee
– Instagram : @eid.mediterranee
Le réseau cuivre historique, qui fournit le téléphone, internet et la télévision, va disparaître progressivement au profit de la fibre optique, technologie plus puissante. Échéances, technologies concernées, opérateurs… Service-Public.fr vous en dit plus sur la fermeture du réseau cuivre.
À partir de 2023 et jusqu’en 2030, le réseau cuivre d’Orange, utilisé pour le téléphone fixe, Internet (ADSL, SDSL, VDSL) et la télévision, est amené à disparaître progressivement.
Cet arrêt s’inscrit dans la priorisation donnée par le gouvernement au déploiement de la fibre optique, via le Plan France Très Haut Débit et l’accélération de l’adoption de la fibre sur tout le territoire depuis la crise sanitaire.
Le réseau téléphonique et internet est fondé depuis 50 ans sur une technologie dite « cuivre » qui arrive dans votre logement ou votre local professionnel via une prise en forme de T.
Le réseau cuivre permet d’accéder à l’internet DSL (Digital Subscriber Line, ligne d’accès numérique), de passer des appels téléphoniques ou encore de connecter certains appareils tels que les téléalarmes ou les téléassistances.
L’opérateur Orange est propriétaire du réseau cuivre et fermera progressivement celui-ci sur tout le territoire d’ici à 2030.
Ce chantier de fermeture s’inscrit dans la dynamique de modernisation des infrastructures de téléphonie fixe et d’internet qui constitue l’une des priorités du gouvernement. En effet, le réseau cuivre est vieillissant et connaît des problèmes de qualité de service qui s’accentuent. La fibre optique, qui consomme en moyenne quatre fois moins d’énergie que le cuivre, est progressivement installée car elle se révèle plus résiliente.
Ce chantier de fermeture associera les services de l’État, l’ensemble des opérateurs ainsi que les collectivités territoriales.
Même si Orange n’est pas votre fournisseur, tous les abonnés à un service ADSL (Assymetric Digital Subscriber Line, liaison numérique asymétrique) ou téléphonique via la prise en T sont concernés.
Pour conserver votre accès téléphonique et internet, vous devrez passer à un abonnement via la fibre optique, ou toute autre technologie, avec l’opérateur de votre choix.
Attention : il convient d’anticiper la transition afin d’éviter la précipitation à l’approche de la fermeture : les opérateurs seront très sollicités et votre raccordement risque de prendre plus de temps.
À savoir : le plan de fermeture du réseau cuivre se déroulera par lots de communes. Lorsque votre commune sera concernée, vous serez averti par un courrier de votre opérateur.
Pour vérifier votre éligibilité à la fibre optique, vous pouvez entrer votre adresse sur la page dédiée de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse).
Si vous êtes éligible, vous pourrez vous renseigner sur les abonnements grand public et contacter l’opérateur qui a votre préférence afin de faire raccorder votre logement.
Si votre abonnement actuel se limite au téléphone seul, il vous sera possible de souscrire le même type d’offre une fois passé à la fibre optique, il s’agit d’un engagement des opérateurs.
À noter : plus de 80 % des français sont éligibles aujourd’hui à la fibre optique et plus de la moitié ont déjà souscrit à un abonnement.
Le plan de fermeture d’Orange est encadré par le régulateur des télécommunications, l’Arcep. Celui-ci met à votre disposition une Foire aux questions.
Vous pouvez également consulter les éléments mis à votre disposition par la Fédération française des télécoms.