
Les musées de Sète Agglopôle (à Loupian et Bouzigues) et le Jardin antique méditerranéen (à Balaruc-les-Bains) sont ouverts jusqu’au jeudi 30 novembre

Samedi 18 novembre à 15 h 30
Salle de spectacle, à la MJC
Hélène n’est pas toujours entendue et écouter au sein de sa famille. Ça l’attriste mais elle accepte sans rien dire … Son refuge, sa chambre et ses rêveries, là où tout est possible .
Après une tournée en France et en Suisse, ce spectacle revenait donc sur le bassin de Thau pour votre plus grand bonheur. Avec un texte vibrant sur ses souvenirs de ses étés au village natal de sa mère en Calabre, mêlant son histoire intime à celle de la mafia.
Et les Poussanais ainsi que certains visiteurs résidant dans les communes voisines, ne se sont pas trompés, ils étaient bien nombreux pour apprécier un spectacle qui oscille entre documentaire et fiction, évoquant les origines calabraises de l’auteur, à travers ses souvenirs d’enfance et d’adolescence, mêlés à ceux du comédien François Nadin, lui aussi d’origine italienne.
Ces mémoires fusionnées sont émaillées de fragments documentaires relatant l’histoire de la mafia de 1860 à nos jours. La pièce, dont tous les personnages sont interprétés par un seul acteur, est à la fois une enquête, une réflexion sur le pouvoir et un jeu de rôles qui aurait la mafia comme matrice.
Il faut savoir que ce spectacle, créé la saison passée à Balaruc-les-Bains, a fait l’objet d’une tournée en France et en Suisse où il a reçu un accueil chaleureux.
« Se souvenant de ses étés dans le village natal de sa mère en Calabre, le dramaturge et metteur en scène Fabrice Melquiot a écrit pour l’acteur François Nadin ce texte vibrant. Pour la première fois de sa vie, il aborde l’histoire de la mafia avec son long chapelet de violence et de morts de 1860 à nos jours.
Cosa Nostra. Notre chose. Notre affaire. »
Fabrice Melquiot rejoignait François Nadin. Celui-ci et pour l’occasion, Carlos Carreras, formaient un duo fort et impactant qui faisait preuve d’une liberté salvatrice.
Fabrice Melquiot avait de toute façon confié à François Nadin la mission d’en investir tous les rôles. Lequel relevait le défi haut la main et nous plongeait au cœur de cette réalité toujours actuelle.
Une rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation était possible
Ce week-end (11 et 12 novembre), les réseaux sociaux de SAM se mettent aux couleurs de Montpellier 2028 pour soutenir la candidature pour devenir Capitale européenne de la culture en 2028. Verdict attendu le 13 décembre prochain.
Allier Sète et Montpellier, c’est affirmer que la culture est multiple et singulière. Avec cette candidature, nous voulons faire action commune. Relier et unir les villes et les campagnes et poser l’espace public comme le lieu de la concorde, de la fête et du partage des émotions.
Nous voulons constituer un projet culturel européen en faveur de la population et construite avec elle. Parmi les nombreux projets, nous voulons installer à Sète et dans toutes les communes de l’Agglopôle, des œuvres d’art dans les espaces urbains et naturels. Des œuvres comme des totems rassembleurs, un parcours marqueur de l’ambition européenne et une contamination positive de l’art en contact direct avec les habitants de notre territoire.
Plus d’infos sur https://www.montpellier2028.eu/
« On en compte un par étoile. Ça fait nombre. Ça fait nombre. Assez pour éteindre le jour. Car ils sont noirs comme les ombres. Ils sont des ombres. En vérité. Ils sont les ombres des étoiles. Il y en a autant que d’étoiles. Et ils nous privent du jour quand, versés à plein panier, ils se balancent dans l’air. Comme autant d’abeilles folles. Comme voile en tempête. Tourne, que tu tourneras, ils sont des nuages en tourbillon. Et nous amènent la nuit. Et puis, d’un coup, nous la dérobent, et nous rendent le soleil. Pour mieux nous l’effacer. Et dans le jour, ils sont là pour nous faire souvenir du grand vivier des étoiles. Au cas où nous l’oublierions. »
Voici ce qu’écrivait un auteur occitan montpelliérain, Max Rouquette, à propos des étourneaux.
Mais il faut savoir que leurs déplacements suivent un modèle mathématique :
https://blogs.futura-sciences.com/lehning/2018/09/24/les-vols-detourneaux/
Voir une vidéo : lien : https://youtu.be/WAA6sdWrV20
Car à ce jour, les « vrais » oiseaux migrateurs, sont quasiment partis ou vont partir, même s’il restent encore quelques passereaux (Fauvettes par exemple) qui font le plein d’énergie dans les arbustes à baies avant d’entamer le grand voyage, quelques Hirondelles retardataires qui vite, vite, regagneront l’Afrique (à raison de 1000km par jours). Et en ce moment, on peut entendre (de jour comme de nuit) les drôles de cris des Grues cendrés qui descendent des pays nordiques jusqu’en Espagne pour passer l’hiver.
Par contre, en cette saison, régulièrement dans le ciel, l’on peut observer des rassemblements postnuptiaux d’Étourneaux sansonnets et de Choucas des Tours.
Ces rassemblements sont impressionnants mais néanmoins tout à fait normaux.
Pour Valérian Tabard, de la LPO de Villeveyrac : « Les individus quittent les sites de nidification sur lesquels ils avaient un comportement territorial et changent de stratégie en devenant grégaires à l’automne et durant tout l’hiver. Jeunes et adultes se rassemblent ainsi afin d’éviter les prédateurs, des voisins des pays nordiques se joignent également aux oiseaux autochtones.
Cette migration partielle (communale, régionale ou européenne) permet par exemple pour le cas des étourneaux de faire bénéficier aux agriculteurs de véritables « insecticides gratuits et biologiques » vu que ces volatiles vont débarrasser les champs de divers ravageurs. Malheureusement la source de chaleur dégagée par les villes et la quasi absence de prédateurs sur ces sites favorisent la création de dortoirs avec les nuisances que l’on connait (fientes, odeurs, bruits,…).
La LPO préconise donc des méthodes d’effarouchement à mettre en place avant et pendant la période d’installation en septembre afin de créer un climat d’insécurité pour les oiseaux qui vont choisir un autre secteur pour s’installer. Après le mois d’octobre, il est bien souvent trop tard pour intervenir. Et le problème est bien souvent reporté sur le quartier d’à côté… »
Malgré ces quelques nuisances, les ballets aériens que nous offrent ces volatiles sont de véritables tableaux vivants.
Illustration
Récital poétique, Jazz Band, Concert symphonique, Voyage au cœur du Brésil, Chants de Noël… découvrez le très beau programme du dernier trimestre 2023 du Conservatoire à Rayonnement Intercommunal de musique et d’art dramatique de Sète agglopôle méditerranée https://vu.fr/KztvN