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Une cérémonie au cimetière ce lundi 5 décembre pour rendre hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie
Le 5 décembre est une journée nationale d’hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. C’est ainsi que cette journée donne lieu chaque année, à des cérémonies à Paris et sur l’ensemble du territoire.
Elle a été instaurée par le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003. Elle a donné lieu à une cérémonie d’hommage à Paris, le 5 décembre 2013, en présence du ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants, quai Branly, devant le Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.
A Poussan, pour commémorer ce 5 décembre, une cérémonie avait lieu ce lundi au monument aux morts à 11 h .
En présence d’anciens-combattants, de Florence Sanchez, Maire de Poussan, de Michel Bernabeu, Adjoint au Maire de Poussan délégué aux Anciens Combattants, des représentants de l’UNC, dont Michel Moreau, président de la section Poussan-Bouzigues, il fut fait lecture du discours de Monsieur le Président de l’UNC, Hervé Longuet, par M Paqueriaud, et par Florence Sanchez pour le message de Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées chargé des Anciens combattants et de la mémoire .
Entre mémoire et fraternité les messages expriment le souhait que l’on n’oublie pas ceux qui sont morts pour défendre certaines valeurs qui font le ciment de la cohésion de notre pays, celles de la république…
Vidéo : lecture par Madame le Maire :https://youtu.be/up1QceQ_fRI?t=9
Pour Patricia Miralles : «Nous nous rappelons de ces jeunes gens appelés du contingent qui ont fêté leurs 20 ans dans les casernes d’Oran, en patrouille dans les Aurès ou sur la poussière d’une piste, quelque part en Kabylie. De ceux plus âgés qui avaient été des combats contre l’occupant nazi ou qui s’étaient engagés en Indochine. De ceux qui avaient grandi dans les villes ou dans les exploitations agricoles du nord de la France ou du Constantinois.
Nous nous rappelons aussi des Harkis et des autres membres des formations supplétives qui, après avoir payé un lourd tribut au conflit, ont connu avec leurs familles une histoire douloureuse, tissée d’abandon et d’oubli.
Nous nous rappelons également de toutes les victimes des attentats et des exactions qui ont eu lieu avant comme après les accords de cessez-le-feu.
Et, bien sûr, nous pensons à tous ceux qui ont disparu, engloutis dans la déchirure béante ouverte par la guerre. Ils étaient maires, commerçants ou agriculteurs, institutrices ou professeurs. Il reste d’eux le souvenir inscrit dans la mémoire des vivants, celui d’un avenir fauché, d’un amour disparu, d’une espérance éteinte.
Toutes et tous sont morts en Algérie, au Maroc ou en Tunisie, sur ce sol qu’ils connaissaient ou qu’ils ont découvert, dans l’aube blême des combats, dans la journée accablée d’un soleil qui pesait sur la terre ou dans la nuit d’une embuscade, le 26 mars ou le 5 juillet 1962, à une date figée dans la mémoire collective ou bien à une autre oubliée, sauf de leurs proches.
Et puis, les combats prenant fin, il y a les souffrances d’un million de rapatriés. Pour eux, après la déchirure, c’est le déchirement du déracinement, de l’exode, de l’exil pétri de la nostalgie d’une première vie effacée.
Il y a désormais 20 ans que, chaque 5 décembre, la République rend hommage à tous ceux qui sont morts pour la France en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Hommage tardif voulu par un président de la République qui connaissait le prix de cette guerre. Le monument du quai Branly qu’il inaugura il y a 21 ans est devenu le mémorial de toutes les mémoires nationales qui s’y rapportent.
Aujourd’hui encore, plus de 61 ans après la fin du conflit, l’héritage de la guerre d’Algérie est marqué des souffrances qu’elle a créées comme des passions qu’il suscite. Il reste des blessures encore lancinantes sous des cicatrices difficilement refermées. L’année du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie a permis des avancées dans l’apaisement des mémoires blessées et partagées. Comme l’a rappelé le Président de la République, c’est un chemin que nous devons continuer de parcourir, et pour cela il nous faut regarder l’histoire en face et servir la vérité, sans rien effacer, ni rien oublier.
C’est à cette condition que nous pourrons léguer à nos enfants une mémoire qui ne soit pas la réplique des souffrances d’hier et d’aujourd’hui. Vive la République ! Vive la France !».
Et pour l’UNC : » 60 ans après, la page n’est pas définitivement tournée, malgré la mise en place d’une commission mixte d’historiens français et algériens. Il reste à écrire un livre d’histoire commun apaisant les mémoires blessées, n’oubliant pas les vivants, les disparus et les nombreux anonymes, victimes d’un contexte national et international. A chaque étape de la colonisation et de la décolonisation, ont été broyées des vies des deux côtés de la Méditerranée. Face aux nouvelles menaces apparues dans le monde, restons unis, faisons preuve de force morale, mobilisons-nous, préparons la résilience en protégeant les acquis de notre démocratie et ses valeurs. Préservons l’avenir de notre pays et de nos enfants. Vive la France «
Vidéo : lecture par Mr Paqueriaud : https://youtu.be/uj85RCuzL-A?t=9
Une minute de silence permettait le recueillement nécessaire. Après ces instants dédiés au souvenir et après avoir chanté la Marseillaise, les participants à la cérémonie ont déposé deux gerbes pour honorer toutes les victimes directes ou indirectes de cette guerre.
Commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 : un hommage à tous les morts pour la France
Ce samedi 11 novembre 2023, à Poussan, afin de commémorer l’anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918 mais aussi pour rendre hommage à tous les morts pour la France, une cérémonie Officielle était programmée.
Les Poussannais étaient invités à y participer pour ne pas oublier et avoir des pensées particulières pour les morts et les disparus de la guerre mondiale de 14/18 qui a fait plus de 18 millions de victimes et des millions d’invalides ou de mutilés ainsi que pour tous leurs camarades disparus pour la Nation.
A 11 h, Madame le Maire et le conseil municipal avaient convié les Poussannais à se joindre à eux et à de nombreux invités sur la place de l’Hôtel de ville pour former un cortège afin de se diriger vers le cimetière de Poussan.. La pena « Los Amigos », menait la « marche »
Le 11 novembre 1918 le cessez-le-feu fut effectif à onze heures, entraînant dans l’ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairon et ce samedi, à la même heure, lors de cette cérémonie, les participants pouvaient se recueillir pour tous les morts.
Petit à petit de nombreux Poussannais sont venus se joindre au défilé puis à l’assemblée . Quelques enfants des écoles , les anciens combattants ainsi que les combattants d’Algérie et de la 4ème génération des anciens combattants (Liban, Tchad…) avec les Porte-drapeaux entouraient le Monument aux Morts, tandis que les Officiels lui faisaient face. . Pour tous, l’on ressentait une profonde émotion mais aussi une certaine ferveur d’être réunis. Les pompiers de Bouzigues et des représentants de la Brigade de Gendarmerie Nationale de Balaruc étaient aussi présents…
Le nombre de participants augmentait encore une fois alors que la cérémonie protocolaire commençait.
Après une montée des couleurs accompagnée d’une présentation de la commémoration, Le Lieutenant Colonel, Moreau, Maître de cérémonie, présentait le déroulement de celle-ci…
La commémoration débutait rapidement et avant les dépôts de gerbe dont celles de l’UNC et du Souvenir Français, les discours du Président National de l’UNC, ainsi que le message conjoint de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Madame Patricia Miralles, secrétaire d’Etat, furent lus, par Madame le Maire et par Michel Moreau, Président de l’UNC, il fut fait l’appel des morts et disparus pour la France de 14/18, de 39/45 et de ceux disparus en 2023, avec la participation de tous les enfants.
Lire ici le message du ministre des Armées et de Madame Patricia Miralles
https://www.meurthe-et-moselle.gouv.fr/contenu/telechargement/30643/232800/file/Message%2011%20novembre%202023.pdf
« Le 11 novembre est dédié à tous ceux qui sont tombés pour défendre notre Nation, notre liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en opération extérieure.
Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs à leur égard. Alors portons lucidement leur héritage. Car c’est en honorant leur sacrifice que se construit l’avenir de notre Nation, sans jamais douter de notre capacité à nous relever des plus grands périls.
Et portons fièrement le Bleuet de France, cette fleur dont l’éclosion ramenait la vie sur la terre déchirée des champs de bataille, qui désormais honore les morts et soutient ceux qui restent.
Aujourd’hui la flamme brille sous l’Arc de Triomphe depuis 100 ans durant lesquels les Français n’ont jamais cessé de clamer :
Vive la République !
Et vive la France ! »
Aussi, restons vigilants, resserrons les rangs autour de nos armées. Ces mêmes armées, composées de personnel d’active et de réserve qui, aux côtés des forces de l’ordre, assurent notre sécurité au quotidien en métropole, dans nos territoires ultra-marins, et sont engagées sur des théâtres d’opérations extérieures.
Contribuons au développement de l’esprit de défense et préparons-nous à la résilience, pour faire face à toutes ces menaces multiformes, les contrer pour finalement conserver les acquis de notre démocratie et préserver notre unité nationale.
Comme nos anciens par le passé et nos jeunes actuellement sous les armes, « Restons unis comme au front ».
Ce fut aussi un témoignage public de la reconnaissance de la Nation à tous les anciens combattants, à ceux de 14/18, mais aussi à tous ceux qui ont péri pour la France.
La sonnerie aux Morts permettait à chacun de réfléchir sur cette mémoire qui doit perdurer suivie par la Marseillaise reprise intérieurement par les participants, ainsi qu’une minute de silence vécue intensément.
Après que que Madame le Maire ait remercié tous les participants, le cortège s’est reformé pour rejoindre l’hôtel de ville .
Pour clôturer la matinée, un vin d’honneur fut ensuite servi, à la Mairie…
Un peu d’Histoire…
De la capitale aux frontières de l’Empire, de 1914 à 1918, tous les hommes dans la force de l’âge ont été mobilisés dans un conflit si meurtrier qu’il garde encore aujourd’hui le nom de « Grande Guerre ». Cette guerre fut totale : plus de 70 pays ont participé à la guerre et 70 millions de soldats ont été mobilisés, dont 10 millions sont morts.
Depuis un siècle, la France perpétue la mémoire de ce conflit et rend hommage, chaque 11 novembre, à ses soldats morts pour la France.
Si la date du 11 novembre est aujourd’hui devenue un jour de mémoire, c’est aussi la mémoire d’un jour, celui de l’Armistice de 1918 qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918).
En effet, après des années de guerre, le 11 novembre 1918 au Palais Bourbon, Georges Clémenceau lit les conditions d’armistice, salue l’Alsace et la Lorraine et rend hommage à la Nation Ce sont les anciens combattants qui vont imposer peu à peu le 11 novembre comme fête nationale.
L’idée d’honorer un soldat inconnu est lancée le 20 novembre 1916, au moment de la bataille de Verdun. Le 8 novembre 1920, une loi est votée pour qu’un hommage soit rendu aux restes d’un soldat non identifié « mort au champ d’honneur ». C’est le point de départ d’une célébration de la figure du Soldat inconnu qui sera rendue chaque année, le 11 novembre, à l’échelle nationale à l’arc de triomphe place de l’étoile à Paris. Cette idée de soldat inconnu sera reprise ensuite par plusieurs pays. Et ce n’est qu’à partir de 1922 que la minute de silence sera instaurée et fera partie des commémorations.
C’est la loi du 28 février 2012 qui fait de cette journée nationale une journée d’hommage à tous les morts pour la France, quel que soit le conflit. Le 11 novembre devient une forme de catalyseur des mémoires des morts au combat, permettant pleinement aux opérations extérieures d’être intégrées à la mémoire collective.
Ce samedi 11 novembre, les Poussannais se sont rassemblés devant le Monument aux morts afin de célébrer l’Armistice du 11 novembre 1918
Ce samedi 11 novembre, les Poussannais se sont rassemblés devant le Monument aux morts afin de célébrer l’Armistice du 11 novembre 1918 et commémorer la fin d’un conflit qui fut alors, ne l’oublions jamais, le plus terrible et le plus meurtrier de l’Histoire du Monde. Les noms gravés sur notre Monument aux Morts nous rappellent constamment les valeurs d’honneur, de courage, de dévouement et de bravoure de ces jeunes Poussannais qui ont donné leur vie pour sauver la cause la plus sacrée : la liberté………… Suite à venir…
LA CÉRÉMONIE DU 11 NOVEMBRE A POUSSAN

Un beau cimetière pour célébrer les morts
À l’approche de la Toussaint et de la journée des Morts, le cimetière de Poussan a droit à toutes les attentions. S’il est bien entretenu tout au long de l’année par des agents techniques municipaux ces derniers temps ils essayent de l’embellir, car il commence à recevoir depuis quelques jours, les familles et les amis des défunts qui viennent nettoyer les tombes et les fleurir avec attention, même si pour certains, en temps normal, les visites à ceux qui ont quitté notre monde sont régulières, quelquefois journalières.
La Toussaint est une fête catholique appelée également la ‘’fête des morts’’. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, la célébration des morts a lieu le 2 novembre, le 1er novembre étant la fête de tous les saints. Cette coutume a vu le jour au XIème siècle. A l’époque, les familles déposaient des bougies sur les tombes des défunts et au fil du temps les fleurs les ont remplacées. Actuellement, les fleurs les plus achetées sont les chrysanthèmes. Symbolisant l’immortalité au Japon, cette fleur est devenue la fleur de la Toussaint grâce à sa floraison automnale et sa résistance à la basse température.
Les chrysanthèmes que nous connaissons actuellement ressemblent peu à l’espèce d’origine que l’on retrouve à l’état sauvage et qui s’apparentent à des marguerites (Glébonis Coronaria) qui sont de la même famille. Le cyclamen, fleur délicate et robuste à la fois, s’est également fait une place de premier choix dans le cercle très fermé des fleurs belles et résistantes.
Et si vous deveniez la Reine du Carnaval 2024 à Poussan ?

Bientôt le repas des Aînés à Poussan
UN NOUVEAU LIEUTENANT POUR LA GENDARMERIE DE BALARUC
Résultats de la « grande tombola » du Festival des commerçants sur notre territoire
Résultats de la « grande tombola »
du Festival des commerçants sur notre territoire
Ce mercredi 18 octobre, c’est déjà l’heure des résultats pour la grande tombola « CONSOMMEZ LOCAL », organisée sur tout le territoire (du 29 septembre au 13 octobre), à l’occasion de la 1ère édition du Festival des commerçants de Sète agglopôle méditerranée.
Le tirage au sort vient d’être effectué dans les locaux de la pépinière FLEX, à Sète, en présence d’un huissier.
Les résultats de la tombola sont téléchargeables sur www.agglopole.fr
La remise des 380 lots aux gagnants se déroulera dans toutes les communes, ce samedi 21 octobre, à 11h, dans le cadre des animations qui ont lieu durant ces 20 et 21 octobre.
COMMUNES |
LIEUX DE REMISE DES LOTS |
Balaruc-le-Vieux |
Parvis Place de la Mairie |
Balaruc-les-Bains |
Office de Tourisme Pavillon Sévigné |
Bouzigues |
Place Georges Clémenceau (sur le marché) |
Frontignan |
Place de l’Hôtel de Ville |
Gigean |
Place de la Mairie |
Loupian |
Devant Grill et Grillade – 19 rue Jean Jaurès |
Marseillan |
Place du Théâtre (ouverture de la Fête de l’Anguille |
Mèze |
Devant Foyer Municipal Jeanne Oulié |
Mireval |
Place Louis Aragon |
Montbazin |
Salle Occitanie – Place des colonnades |
Poussan |
21 boulevard du riverain devant le Grand Café Beau Séjour |
Sète |
Parvis des Halles |
Vic-la-Gardiole |
BA Boutique 24 boulevard des Aresquiers |
Villeveyrac |
Place du Marché |