François Sergio est toujours aussi créatif et motivé.
La qualité, la taille ou la quantité de ses œuvres en témoignent toujours.
En 2010, A Sète et dans sa demeure à Issanka, François présentait le 6ème niveau de son cheminement artistique, celui d’un Waterwold où les plateformes pétrolières semblaient être les derniers refuges pour une civilisation qui alait disparaître. Le bois et le métal s’associaient dans la légèreté. Ses sculptures s’y incorporaient tandis que des circuits imprimés jouaient avec les bambous.
Assembler, fixer et coller pour que naissent les structures, sont des actes qui témoignent d’un esprit créatif qui bouillonne toujours. Pour lui, l‘œuvre qui se réalise est unique. Avec différentes pièces, des fils, des circuits électriques, en détournant les objets de leurs fonctionnalités initiales, en les associant à des bambous, en les assemblant, il nous propulse dans des cités ou dans un espace où les bois flottés côtoient les ancres pour devenir totems ou croix, dans un monde qui s’achève pour qu’en naisse un nouveau.
Mais François a traversé différentes périodes qui ont laissé des structures et des œuvres, des empreintes et des traces de son long cheminement au travers de la matière, explorant toutes les matières.
Pour nous faire partager le fruit de son travail, comme Madeleine, son épouse, François nous confie quelques photographies de ses peintures et de ses sculptures. Une bien bonne idée car si comme il le précise, « J’ai la tête dans le ciel et les pieds dans la mer, ce qui me permet de survivre », il ne faut pas oublier que François a vu ses œuvres de nombreuses fois primées. Elles font partie de collections privées et publiques dans le monde entier. C’est un sculpteur d’espace et d’environnement à caractère monumental.