Archives pour la catégorie Patrimoine
Musées, Jardin antique : c’est l’heure de la fermeture annuelle
Après une année riche en évènements, animations et expositions, le Jardin Antique Méditerranéen, le Musée de l’étang de Thau et le Musée gallo-romain Villa-Loupian, fermeront leurs portes dès ce vendredi 1er décembre 2023.
Nous vous donnons rendez-vous pour la nouvelle saison dès le 1er février 2024 (pour la réouverture du Musée Villa-Loupian et du Musée de l’étang de Thau) ainsi que le 1er Mars (pour celle du Jardin Antique).
Plus d’infos sur https://patrimoine.agglopole.fr/
Près de 110 convives pour un repas en l’honneur du jumelage, ce 18 novembre 2023
Convivialité et fraternité avant tout, amitié aussi, ainsi que fidélité et longévité, car les échanges scolaires avec les deux communes qui vont se poursuivre ont débuté il y a plus de trente ans et ils repartent de plus belle : l’association italienne de Jumelage Larciano-Poussan et celle de Poussan avaient pris l’habitude de se rencontrer et de fêter particulièrement leurs attaches lors de la Foire de la Sainte Catherine, à Poussan mais deux années de contraintes sanitaires avaient mis en parenthèse les échanges et les visites. Les pensées sont restées, le désir de se revoir aussi et maintenant que les virus du coranivus est bien loin tout est redevenu possible.
Une délégation italienne venant de Larciano, composée de neuf de ses représentants avait donc répondu favorablement à l’invitation de l’association de jumelage Poussan -Larciano en 2022, pour passer ce week-end de fête à Poussan, avec sa Sainte Catherine.
En 2023, ce sont 15 membres de l’association italienne, dont Madame le Maire de Larciano, qui ont tenu à être présents malgré de cruelles inondations, qui ont endeuillé leur région il y a quelques jours, en causant en plus des dégâts matériels importants..
Il faut dire que cette année, c’est le 10ème anniversaire du jumelage Larciano-Poussan. Cela se fête.
Les deux cités ont toujours des projets pour le futur mais pour ce week-end festif, les membres de la délégation italienne affichaient sans retenue leur plaisir de retrouver les Poussannais qui ne les ont pas oubliés et qui pour certains, sont devenus des amis. Les 2 associations auront certainement l’occasion de se revoir, en Italie au mois de mai pour une fête médiévale exceptionnelle qui chaque année marque les mémoires. C’est toujours un moment très fort qui renforce les liens, comme la Sainte Catherine chez nous…
A Poussan, l’association tient à préciser qu’elle poursuit ses activités avec de nouveaux échanges à la clef…
Les idées d’activités pour faire vivre le jumelage par un maximum de personnes dans chacun des villages ne manquent pas et dans les deux associations, italienne et poussannaise l’on essaye de perpétuer les liens qui les unissent, avec des échanges enrichissants qui symbolisent dans un Monde et une Europe en crise et en guerre, la fraternité entre les pays et en un mot, « la Paix ». .
Et d’ailleurs, cette année encore, pour la foire de la Sainte Catherine Lisa Amidei, Maire de Larciano, avait pu se libérer durant tout le week-end, accompagnée entre-autres par Allessandro Négri, Président de l’association de jumelage italienne.
Comme d’habitude les membres de la délégation ont pu découvrir ou redécouvrir la commune avec son patrimoine et son centre historique ainsi qu’avec des animations propres au village. Mais bien-sur ils n’ont pas oublié leurs produits locaux très demandés qu’ils proposent durant la foire avec de nombreuses préparations culinaires à déguster et à acheter et des articles tels que des balais ou des maquettes, du savon, de l’huile, et autres productions locales…
Vidéos :
https://youtu.be/38EDLUpfs0k?t=50
https://youtu.be/0z-VBcDPHXY?t=3
https://youtu.be/t3_c1zLLZ4Q?t=7
https://youtu.be/29zYhvf-LQM?t=10
https://youtu.be/nY82eouXdT4?t=8
Avant de vivre une journée de foire animée ce 19 novembre, un repas était organisé au foyer des campagnes ce samedi soir, pour fêter les retrouvailles afin que se développe dans la bonne humeur cette amitié franco-italienne et la fraternité entre des cités pourtant éloignées. Tout un symbole en cette période.
Plus de 110 convives allaient partager celui-ci. Accompagnés de vins, Saumon et compotée de poireaux, magret de canard, fromages et desserts, allaient être proposés après un apéritif d’accueil….
Une très bonne soirée durant laquelle l’italien allait s’insinuer dans les dialogues. Et d’ailleurs, cela avait débuté durant l’apéritif. Mais avant la fête Mme Zanetti, Présidente de l’association du Jumelage et Mme le Maire, Florence Sanchez, accompagnées par des Adjoints et des Conseillers municipaux, tenaient, avant que les convives ne chantent réunis dans une même ferveur, une Marseillaise et l’hymne italien de tout leur cœur, à animer un moment plus protocolaire pour marquer avec insistance le jumelage entre les 2 cités.
Nicole Zanetti, présidente de l’association poussannaise, se félicitait que ces rencontres Franco-Italiennes s’inscrivent à nouveau dans la continuité et fêtent déjà leur 10ème anniversaire, avec des actions communes et des échanges à tous les niveaux. Une belle maturité qui permet de dépasser les problèmes, un bon signe pour la suite qui s’inscrit maintenant dans le long terme.
Florence Sanchez précisait que c’était toujours un plaisir de recevoir la délégation pour la Foire avec maintenant de nombreux souvenirs communs, des souvenirs et des relations d’amitié toujours gravées dans le cœur de nombreux poussannais. Toujours un certain bonheur que de recevoir la délégation pour un week-end, un bel exemple comme dans de nombreuses communes dont les pays et les nations devraient s’inspirer.
C’était aussi le sens du discours en français de Madame Amidei qui se félicitait de pouvoir revenir à Poussan malgré les derniers événements ayant touché sa commune. De nombreux habitants de Larciano ont maintenant de solides attaches avec certains Poussannais.
C’était le moment des cadeaux pour marquer cette rencontre qui ouvrait les festivités de cette fête de la Sainte Catherine.
Entre bouquets et produits artisanaux et locaux, … La joie et le bonheur de chacun témoignait du plaisir de passer le week-end ensemble,..
Musiques et danses prenaient le relais, avec Julien et Eric Monté pour l’animation elle aussi plus ou moins italienne,tandis que le repas s’annonçait bien convivial et festif.
« Longue vie au jumelage »
Découvrez le programme de notre traditionnelle Foire de la Sainte-Catherine qui a lieu le samedi 18 et le dimanche 19 novembre en cœur de ville
Les équipements patrimoniaux fermeront une heure plus tôt dès ce mercredi 1er novembre.
Les équipements patrimoniaux fermeront une heure plus tôt dès ce mercredi 1er novembre.
Pour les Journées des ateliers d’artistes d’Occitanie, Madeleine Molinier Sergio propose une visite d’ateliers et une promenade artistique
La maison- ateliers d’Issanka est en effet l’œuvre d’un couple partageant la même passion pour les arts plastiques et la transmission. Le jardin, agrémenté de bassins et de portiques créés par l’artiste, a été pensé, dès l’installation du couple, comme un espace scénographique dans lequel les sculptures sont mises en dialogue. Dès que le visiteur franchit le portail, il découvre un panorama artistique d’exception composé de plus d’une centaine de sculptures, dont la hauteur varie d’un à quatre mètres. Les œuvres enchantent, ouvrent à l’imaginaire, racontent des histoires, évoquent les grands mythes. Le visiteur peut alors déambuler et se laisser guider par les sculptures ou poser son regard sur les mosaïques des façades. À l’intérieur de la maison, le visiteur découvrira les ateliers des artistes, sculptures, peintures, mosaïques.
R e n s e i g n e m e n t s : madeleine.sergio@gmail.com
287, chemin du parc
d’Issanka à Poussan
Et vous aurez l’occasion , en vidéo, de visionner un premier film témoignant de l’énergie des deux artistes au service de la création.
Il faut savoir que dans le parc d’Issanka où ils se sentaient si bien, Madeleine Sergio, artiste peintre, et François Sergio, sculpteur, avaient trouvé des sources d’inspiration qui alimentaient leur créativité. Pour que les amateurs et les passionnés d’art puissent découvrir leur travail, ils ouvraient régulièrement leurs ateliers .
Durant plusieurs années, ils ont participé aux journées « Portes ouvertes » organisées par le Service culturel de la mairie de Sète en accueillant chaque fois près de 200 personnes durant le week-end. Parallèlement François créait des œuvres monumentales tout en travaillant le minuscule, en exposant aussi surtout en Europe.
Pour François ces échanges étaient nécessaires. Ils lui permettaient d’évoluer au niveau plastique.
Car le couple Sergio, c’était 1 plus 1, c’est à dire 2 artistes qui avaient des cheminements différents, mais heureusement quelquefois parallèles.
Chaque année était une renaissance et chacune des rencontres un bonheur. Malgré les années qui passaient, Madeleine et François étaient toujours aussi motivés et leur envie de créer était permanente.
« François explorait le bois durant ses dernières années de vie après avoir travaillé de nombreuses matières.
Il ne s’arrêtait jamais de penser, et il vivait pour et avec ses œuvres qu’il souhaitait partager aussi avec ceux qui les appréciaient.
S’il aimait côtoyer d’autres sculpteurs dans des symposiums ou des expositions, s’il savait que la sculpture n’était pas un art « facile », il recherchait toujours l’harmonisation, que son cheminement soit simple ou complexe.
Après nous avoir laissé de nombreuses œuvres et un monde fait d’imaginaire, ce créateur, cet artiste explorateur, s’est éteint le 7 mars 2017 en fin d’après-midi, à l’heure à laquelle l’on peut baisser de rythme pour contempler ce que la journée nous à donné l’occasion de créer.
Sur la plage de la Corniche avec le monument dédié à Brassens, sur l’esplanade Aristide Briand avec sa fontaine, à Issanka et à bien d’autres endroits, l’on ne peut l’oublier, car François qui a traversé différentes périodes qui ont laissé des structures et des œuvres, des empreintes et des traces de son long cheminement au travers de la matière, a exploré de nombreux univers.
Madeleine Molinier Sergio, femme et artiste peintre exceptionnelle, avec François à ses côtés, a en effet une énergie qui sans cesse la pousse à créer et à partager.
Sa passion éclot dans les serres du Jardin des Plantes à Paris. Très jeune, elle s’y rend seule pour ses premières esquisses, ses premiers dessins au crayon. Là, ainsi qu’au Musée d’Histoire Naturelle, dans les Galeries de Paléontologie, se nichent ses premiers souvenirs artistiques. Elle évoque avec précision ses premiers dessins, un sens du plan déjà très fort. Là sont ses premiers souvenirs, souvenirs marquants, déterminants, fondateurs.
Sans hésitation, elle les définit comme des moments décisifs, où est née sa sensibilité artistique.
Madeleine s’intéresse au théâtre, à l’opéra, au cinéma, à la musique, elle lit toujours, et a la chance de pouvoir tout découvrir, toutes ces facettes de l’art, traduisant un goût plus que certain pour les activités artistiques et créatrices.
Jamais elle ne perd l’Art, l’Un, le complexe et le multiple, de vue. Sa rencontre avec François Sergio constituera un nouveau tournant, Madeleine évoluant désormais non plus dans le milieu enseignant mais dans le milieu artistique. Les trois piliers seront alors très intimement imbriqués, ceux qui soutiennent sa vie de femme, de pédagogue, et d’artiste : la famille, l’art, et l’enseignement.
Et si elle ne peint plus maintenant elle réalise de très belles mosaïques dans lesquelles elle reste fidèle aux couleurs avec lesquelles elle sait si bien jouer. Madeleine, c’est toujours la gaité, le mouvement qui avec avec ses créations, illumine l’Art.
Jusqu’au XIVème, le 1er objectif pour Poussan : se défendre
Après l’occupation des sites gallo-romains par les Barbares jusqu’en 725 environ, les Arabes occuperont pendant 40 ans le territoire de Poussan. Le monde méditerranéen de l’Antiquité s’éteindra alors, pour celui du nouveau monde du nord, celui des Francs. Les comtes vont donner un nouveau dynamisme qui conduira à la création du castrum.
La voie Domitienne sera alors délaissée au profit d’un tracé plus méridional le long de l’étang de Thau, avec à Poussan, deux lieux de culte qui se développeront : Saint-Vincent et Saint-Cléophas. Poussan est toujours une limite, mais entre deux évêchés, celui d’Agde et de Maguelone.
De St-Cléophas-des-Moulières il ne reste aucune trace. Exploitation agricole devenue hôpital pour permettre aux pèlerins de se reposer, il fut détruit durant la guerre de Cent ans, certainement. En revanche, Saint-Vincent-de-Jonquières, en bordure de la nouvelle voie, était un prieuré dépendant des Bénédictins de la Chaise-Dieu et un noyau d’habitat se serait constitué autour de l’église dont il reste certaines ruines, aujourd’hui. D’autres lieux de culte comme celui de Saint-Sulpice-de-Thoron, ou celui de l’Ermitage en allant vers le Puech Gayès montrent avec d’autres sites comme celui du Cous où une nécropole a été mise à jour, que des points de peuplement, bien que très dispersés, étaient nombreux sur la commune.
Tous disparaîtront à plus ou moins long terme car certainement à partir de l’ancienne villa Porcianus ou plus précisément sur son territoire vont apparaître l’église Saint-Pierre et le château. L’église sera mentionnée en 960 certainement construite sur un lieu de culte du IXe siècle. En 990, elle est associée à un château construit à la place d’une tour qui l’aurait précédé.
Le village ou castrum ne sera clairement cité qu’en 1105 se développant d’abord sur les flancs sud et ouest du plateau où dominent église et château. Le premier plan cadastral de Poussan, datant de 1823, fut dressé sur ordre de Napoléon 1er. L’on y distingue l’ensemble des parcelles formant le vieux village avec au centre, mais déporté vers l’orient, le château Montlaur et tout autour un ensemble de bâtiments officiels.
La place centrale, espace public, était à la fois agora et acropole, le reste du village étant réservé à l’habitat. La structuration du paysage bâti avec des plans basés sur la forme circulaire ne doit pourtant rien à l’évolution récente. Ce serait, d’après Krzysztof Palowski, architecte et urbaniste, un héritage qui remonterait à l’an mille.
Poussan qui fait partie de cette catégorie de villes ou villages avec une organisation spatiale basée sur la circularité est à ce titre-là une circulade. Car l’agglomération est née au pied d’un château et d’un prieuré bénédictin gardant une forme spécifique avec une partie haute et une basse contournées par une double enceinte de forme circulaire, abritant du bâti non structuré.
Tout en s’adaptant aux éléments préexistants, et à la configuration du terrain, la tendance vers la circularité s’est faite par rapport aux remparts construits selon les historiens vers 1350 par le seigneur de Lévis Mirepoix.
Si les anciennes fortifications endommagées en 1748 par une grave inondation sont bien conservées dans la partie haute, elles sont encore lisibles dans la partie basse avec des portes d’entrée sauvegardées.
Pour Palowski : « L’homogénéité de l’ensemble est assurée par le bâti qui épouse la forme circulaire des enceintes fortifiées, les limites de la première enceinte étant bien déterminées par la place du Marché et de la République. En gardant ce caractère authentique, Poussan nous montre que les impératifs de défense ont certainement joué un rôle primordial dans son développement. »
Techniquement les constructeurs devaient connaître l’arpentage, pourtant, il fallait aussi que la population veuille bien se regrouper et organiser un système de défense planifié, d’abord autour du château puis en s’en éloignant.
Se succèderont à la tête des seigneuries de puissantes familles languedociennes comme les Castres, les Montlaur, les Lévis de Mirepoix, les de Ricard, de Crussol ou encore Barrière et Tournezy. Celles-ci lègueront des demeures d’exception. Du Xe siècle jusqu’au premier tiers du XIVe siècle, il n’existait qu’une seule seigneurie dont le siège se trouvait au château de Montlaur.
En 1300 il y avait trois co-seigneurs de Poussan, issus des familles de Ricard, de Crussol et de Lévis. Poussan était alors à l’aube d’une expansion prodigieuse.
Le plafond de la salle Vinas à Poussan
Les plafonds en caissons peints de la Salle Vinas à Poussan sont un joyau pour la commune. Jean Laforgue, sur une proposition de Marc Lugand qui a écrit avec des Poussanais un bel ouvrage sur Poussan, lui avait proposé l’étude du plafond de la salle Vinas, dans le cadre de l’école de Chayot. Avant de commencer l’exploration du plafond de 54 m², il faut approcher d’une façon générale le « château d’en bas » devenu château Malbois au moment de la Révolution Française.
C’est un édifice très grand, avec une tour ouest construite au XIVe siècle qui en est le point fort. Au XVIe, toutes les structures en bois seront pétrifiées. Et après les Lévy, les propriétaires suivants ne firent plus grand chose. Il fut mis en sommeil, ce qui explique sa bonne conservation.
» Quant au plafond, il fut découvert en 1998 avec sa décoration. Mis à part un problème d’entretien, il était très bien conservé », précise Jean Laforgue.
Composé de 6 grands carrés, avec un espace libre pour la cheminée, il est fabriqué avec des poutres réelles et 4 fausses poutres transversales pour régulariser. On trouve ensuite selon des proportions bien définies, des planches et des couvre-joints. Mais entre le plancher supérieur et le plafond on s’aperçut que les concepteurs avaient utilisé de la paille compressée qui évite la déformation des bois. Outre les moulures classiques, rien n’a été laissé au hasard. Les solives moulurées sont posées perpendiculairement aux poutres à raison de 7 par caisson. »
Le charpentier et le tailleur de pierres parlent le même langage, d’ailleurs on retrouve le même plafond, mais moins riche, sous cette salle. C’est le frère jumeau de celui de la maison Jacques Coeur à Monpellier, qui date de 1447, ce qui permet de donner une approximation pour la construction de celui de Poussan, aux alentours de 1454.
En suivant l’évolution des structures cela corrobore cette estimation. Ce serait à Tarascon que l’idée du caisson régulier aurait pris forme. Mais pour Jean Laforgue la richesse de la salle et du château provient aussi de l’immense cheminée gothique fixée dans le mur entourée par un magnifique escalier en colimaçon (grande vis). Si tout semble lié, le château d’en bas, qui pourrait être bâti sur un édifice antérieur, n’a pas fini de nous étonner.
Ces caissons peints, sont toujours aussi beaux tout en étant des éléments fondamentaux de l’art européen.
J.-M P
Poussan et les 40èmes journées du patrimoine : de nombreux participants bien motivés
Démarrage dès ce samedi 17, au matin, à Poussan, pour ces 2 journées européennes du Patrimoine avec vers 11 h 30, un premier rendez-vous. Une découverte du cadran solaire avec Roger Tognetti, gnomoniste créateur du cadran.
Rendez-vous était donné place de la Mairie. Sont venus se joindre à cette découverte les nouveaux habitants de la commune qui étaient reçus par le Conseil Municipal. Et avec Roger, c’est toujours un plaisir.
Si en 2012, le cadran scolaire d’azimut situé sur la place de la Mairie a eu droit à un beau lifting, son concepteur, Roger Tognetti s’en occupe toujours du mieux possible afin de lui redonner son aspect originel…
Le cadran avait eu alors une restauration et le sol aussi. Depuis, tous les ans, ceux qui souhaitent obtenir des informations ou comprendre son fonctionnement peuvent s’adresser à Roger ou participer à des conférences de sa part. Les enfants et les scolaires en ont profité aussi.
C’est en effet un des plus précis et des plus perfectionnés de France. Roger est toujours prêt à le démontrer aux visiteurs. Ce gnomoniste passionné en a créé de toutes sortes mais pour celui-ci, la science exacte a parlé particulièrement. Si voilà plus de 15 ans, avec l’aide des services techniques et des enfants du centre aéré il avait déjà réalisé un cadran sur un mur de la MJC, s’il y en a d’autres chez ses amis ou voisins, il souhaitait encore s’approcher de l’idéal avec un cadran horizontal. Il avait donc réalisé les plans, réalisé de savants calculs, puis présenté son projet à la mairie qui permit alors sa réalisation avec l’aide des tailleurs de pierre de Vincent Gascon.
Avec des pierres venues de Bolivie, des Pyrénées ou de Jérusalem des compagnons ont réalisé ce cadran selon les mesures, les plans et les données de Roger.
Avec ce cadran, c’est l’homme lui même qui est le style ou la tige qui grâce à son ombre va indiquer l’heure. L’ombre projetée indiquera l’heure exacte à laquelle il faudra apporter une correction en fonction de la période précisée sur le tableau devant le cadran. (Equation du temps) (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quation_du_temps), une autre de 3/4 h en fonction de notre position par rapport au méridien de Greenwich (http://fr.wikipedia.org/wiki/Temps_moyen_de_Greenwich) et une dernière selon l’heure d’été ou d’hiver. Ça fonctionne très bien et de plus ce cadran ana-lemmatique est utilisable comme une boussole : un chef d’œuvre en quelque sorte auquel l’on doit un grand respect.
Ce samedi, Roger avait invité les Poussannais et les visiteurs à venir se placer autour du cadran solaire, sous le soleil exactement pour écouter ses explications et assister à une démonstration du fonctionnement du cadran… Et voilà, le soleil n’était pas trop vaillant. Qu’importe, Roger l’était suffisamment pour que ses démonstrations soient possibles.
Toutefois, Roger précisait aux quelques participants qu’il avait toujours eu un grand intérêt pour ce qui se passait dans le ciel, ce qui l’avait mené en tant qu’amateur à réaliser des cadrans solaires.
C’est un des plus beaux cadrans solaires de France, qui donne l’heure à 1 minute 1/2 près. Il suffit de se placer au bon endroit en fonction de la saison, du mois et de la date, de lire l’heure sur le cadran et d’apporter la correction nécessaire indiquée par le tableau prévu à cet effet (Attention à l’heure d’été et d’hiver). Sans celui-ci, il faudrait se baser sur plus 45 minutes. Pour être précis, il faudra toujours en fonction du mois, enlever ou rajouter des minutes à ces 45 qui sont une moyenne. »
Avec ces reportages, il nous fait encore partager sa passion et nous dévoilait le fonctionnement et le mode de lecture des cadrans solaires.
Et ça fonctionne, Roger en faisait la démonstration. Pour vous faciliter les choses, il a tout prévu et il est possible de scanner le flash code placé sur le panneau à l’aide de votre smartphone. Vous serez dirigé ver le site cadranpoussan.perso.sfr.fr où vous aurez de nombreuses précisions complémentaires.
C’est vraiment une belle réalisation de part sa précision, sa taille et par les matériaux qui le composent ». Son rêve serait que chacun d’entre nous le découvre et l’utilise.
Et le samedi après-midi, dans un autre registre il vous était proposé de visiter la Maison-Ateliers et le jardin de Sculptures de François et Madeleine Sergio à Issanka. Une promenade artistique au travers de ce lieu magique qui rassemblant les œuvres des deux artistes. d’ailleurs vous pouviez en profiter les Samedi 16 et dimanche 17 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h…
La maison- ateliers d’Issanka est en effet l’œuvre d’un couple partageant la même passion pour les arts plastiques et la transmission. Le jardin, agrémenté de bassins et de portiques créés par l’artiste, a été pensé, dès l’installation du couple, comme un espace scénographique dans lequel les sculptures sont mises en dialogue. Dès que le visiteur franchit le portail, il découvre un panorama artistique d’exception composé de plus d’une centaine de sculptures, dont la hauteur varie d’un à quatre mètres. Les œuvres enchantent, ouvrent à l’imaginaire, racontent des histoires, évoquent les grands mythes. Le visiteur peut alors déambuler et se laisser guider par les sculptures ou poser son regard sur les mosaïques des façades. À l’intérieur de la maison, le visiteur découvrira les ateliers des artistes, sculptures, peintures, mosaïques.
Ouverture pour les Journées du Patrimoine ; pour les Journées des ateliers d’artiste d’Occitane et sur rendez-vous.
R e n s e i g n e m e n t s : madeleine.sergio@gmail.com
287, chemin du parc
d’Issanka à Poussan
Il faut savoir que dans le parc d’Issanka où ils se sentaient si bien, Madeleine Sergio, artiste peintre, et François Sergio, sculpteur, avaient trouvé des sources d’inspiration qui alimentaient leur créativité. Pour que les amateurs et les passionnés d’art puissent découvrir leur travail, ils ouvraient régulièrement leurs ateliers .
Durant plusieurs années, ils ont participé aux journées « Portes ouvertes » organisées par le Service culturel de la mairie de Sète en accueillant chaque fois près de 200 personnes durant le week-end. Parallèlement François créait des œuvres monumentales tout en travaillant le minuscule, en exposant aussi surtout en Europe.
Pour François ces échanges étaient nécessaires. Ils lui permettaient d’évoluer au niveau plastique.
Car le couple Sergio, c’était 1 plus 1, c’est à dire 2 artistes qui avaient des cheminements différents, mais heureusement quelquefois parallèles.
Chaque année était une renaissance et chacune des rencontres un bonheur. Malgré les années qui passaient, Madeleine et François étaient toujours aussi motivés et leur envie de créer était permanente.
« François explorait le bois durant ses dernières années de vie après avoir travaillé de nombreuses matières.
Il ne s’arrêtait jamais de penser, et il vivait pour et avec ses œuvres qu’il souhaitait partager aussi avec ceux qui les appréciaient.
S’il aimait côtoyer d’autres sculpteurs dans des symposiums ou des expositions, s’il savait que la sculpture n’était pas un art « facile », il recherchait toujours l’harmonisation, que son cheminement soit simple ou complexe.
Après nous avoir laissé de nombreuses œuvres et un monde fait d’imaginaire, ce créateur, cet artiste explorateur, s’est éteint le 7 mars 2017 en fin d’après-midi, à l’heure à laquelle l’on peut baisser de rythme pour contempler ce que la journée nous à donné l’occasion de créer.
Sur la plage de la Corniche avec le monument dédié à Brassens, sur l’esplanade Aristide Briand avec sa fontaine, à Issanka et à bien d’autres endroits, l’on ne peut l’oublier, car François qui a traversé différentes périodes qui ont laissé des structures et des œuvres, des empreintes et des traces de son long cheminement au travers de la matière, a exploré de nombreux univers.
Madeleine Molinier Sergio, femme et artiste peintre exceptionnelle, avec François à ses côtés, a en effet une énergie qui sans cesse la pousse à créer et à partager.
Sa passion éclot dans les serres du Jardin des Plantes à Paris. Très jeune, elle s’y rend seule pour ses premières esquisses, ses premiers dessins au crayon. Là, ainsi qu’au Musée d’Histoire Naturelle, dans les Galeries de Paléontologie, se nichent ses premiers souvenirs artistiques. Elle évoque avec précision ses premiers dessins, un sens du plan déjà très fort. Là sont ses premiers souvenirs, souvenirs marquants, déterminants, fondateurs.
Sans hésitation, elle les définit comme des moments décisifs, où est née sa sensibilité artistique.
Madeleine s’intéresse au théâtre, à l’opéra, au cinéma, à la musique, elle lit toujours, et a la chance de pouvoir tout découvrir, toutes ces facettes de l’art, traduisant un goût plus que certain pour les activités artistiques et créatrices.
Jamais elle ne perd l’Art, l’Un, le complexe et le multiple, de vue. Sa rencontre avec François Sergio constituera un nouveau tournant, Madeleine évoluant désormais non plus dans le milieu enseignant mais dans le milieu artistique. Les trois piliers seront alors très intimement imbriqués, ceux qui soutiennent sa vie de femme, de pédagogue, et d’artiste : la famille, l’art, et l’enseignement.
Et si elle ne peint plus maintenant elle réalise de très belles mosaïques dans lesquelles elle reste fidèle aux couleurs avec lesquelles elle sait si bien jouer. Madeleine, c’est toujours la gaité, le mouvement qui avec avec ses créations, illumine l’Art.
Le dimanche matin, pour plus de 30 volontaires bien motivés ce fut l’occasion d’effectuer une balade de plus de 2 h sur les sentiers des capitelles et des garrigues poussannaises.
Elle était organisée dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, par la ville en partenariat avec l’association Pierres et chemins de la Moure
Guidés par Philippe Stein, le Président de l’association et par Pierre Cazenove accompagné de M Frezou, tous ont pris plein nord vers des capitelles non loin des sentiers de randonnée.Pour en savoir plus sur les capitelles : http://heraultinsolite.blogspot.fr/2012/06/le-circuit-des-capitelles.html
Une très belle balade qui a permis aux participants de découvrir notre patrimoine naturel et bâti en garrigue avec en prime des paysages dont on ne se lasse pas !. Et un circuit des plus attrayant entre le complexe sportif, et le site de Francoeur en passant par le chemin de Villeveyrac. Direction ensuite la carrière de Poussan avant de revenir vers la capitelle du Catau, et en pousuivant vers le trou de Bonnefoy ainsi que vers 2 capitelles dernièrement restaurées…
Après un peu de repos, certains ont pu à 17h le dimanche 17, profiter de la dernière des trois Visites théâtralisées du centre historique de Poussan, une déambulation dite « JE DIRAIS MEME PLUS » … Il s’agit en effet d’une création de la Cie du Strapontin qui en partenariat avec le Service Culturel de la Ville et avec le soutien de volontaires, nous raconte Poussan », à sa façon. Cette année le style retenu est celui de la Bd.
Après un accueil sur la place des Halles qui furent présentées, bien qu’étant en restauration, des groupes étaient formés, et ils allaient déambuler sur différents circuits, pour vivre aussi des moments communs.
Chaque groupe était accompagné par un responsable, maître des lieux et des horloges, un personnage de bande dessinée comme Lucky luke, entre-autres…
Les guides de la soirée invitaient chaque fois les spectateurs à repartir sur les traces d’un Poussan qui d’un siècle à l’autre depuis plus de 1000 ans a connu bien des péripéties, des périodes troubles et d’autres d’expansion..
Et la troupe avait, en 2023, amélioré le circuit en l’adaptant en fonction de ses analyses de ses premières expériences… Mais cette année, l’histoire en elle-même laisse souvent place aux légendes et aux anecdotes qui se transmettent entre les générations. Et elles se mêlaient à différents personnages de BDs, souvent de fortes personnalités. (Tintin, Tournesol, Hadock… Obélix, Super Dupont…)De nouvelles vidéos vous dévoilent une grande partie de la visite…
https://youtu.be/YEy7kZyv9lc?t=8
https://youtu.be/Rp5TnylzaPM?t=27
https://youtu.be/xh–D8i6ajY?t=53
Entre les Halles et les portes des remparts de Poussan, entre les places du vieux village et ses châteaux, entre les ruelles et son église et au-delà, entre la salle « Vinas » et la chapelle des Pénitents, les histoires imaginées et les saynètes décalées ont trouvé leur place, autour de nombreux points « Histoire » qui recentraient l’auditoire sur la réalité des faits, nécessaire, pour une telle visite.
Chacun a pu en faire son interprétation après une visite où l’humour et l’imagination côtoyaient la grande Histoire de Poussan. Chacun n’avait pas de mal à dissocier les deux pour remonter le temps, mémoriser les légendes, mais aussi découvrir ou redécouvrir notre patrimoine…..
Un très bon week-end autour des patrimoines de notre cité.
L’histoire et les légendes de Poussan, toujours un grand intérêt pour les Poussannais
Après celle du 6 juillet, celle du 10 août, pour les amateurs d’histoire et les visiteurs intéressés il ne fallait pas rater la dernière visite théâtralisée de Poussan, celle du 17 septembre 2023, » JE DIRAIS MEME PLUS « … Il s’agit en effet d’une création de la Cie du Strapontin qui en partenariat avec le Service Culturel de la Ville et avec le soutien de volontaires, nous raconte Poussan », à sa façon. Cette année le style retenu est celui de la Bd.
Après un accueil sur la place des Halles qui furent présentées, bien qu’étant en restauration, des groupes étaient formés, et ils allaient déambuler sur différents circuits, pour vivre aussi des moments communs.
Chaque groupe était accompagné par un responsable, maître des lieux et des horloges, un personnage de bande dessinée comme Lucky luke, entre-autres…
Les guides de la soirée invitaient chaque fois les spectateurs à repartir sur les traces d’un Poussan qui d’un siècle à l’autre depuis plus de 1000 ans a connu bien des péripéties, des périodes troubles et d’autres d’expansion..
Et la troupe avait, en 2023, amélioré le circuit en l’adaptant en fonction de ses analyses de ses premières expériences… Mais cette année, l’histoire en elle-même laisse souvent place aux légendes et aux anecdotes qui se transmettent entre les générations. Et elles se mêlaient à différents personnages de BDs, souvent de fortes personnalités. (Tintin, Tournesol, Hadock… Obélix, Super Dupont…)De nouvelles vidéos vous dévoilent une grande partie de la visite…
https://youtu.be/YEy7kZyv9lc?t=8
https://youtu.be/Rp5TnylzaPM?t=27
https://youtu.be/xh–D8i6ajY?t=53
Entre les Halles et les portes des remparts de Poussan, entre les places du vieux village et ses châteaux, entre les ruelles et son église et au-delà, entre la salle « Vinas » et la chapelle des Pénitents, les histoires imaginées et les saynètes décalées ont trouvé leur place, autour de nombreux points « Histoire » qui recentraient l’auditoire sur la réalité des faits, nécessaire, pour une telle visite.
Chacun a pu en faire son interprétation après une visite où l’humour et l’imagination côtoyaient la grande Histoire de Poussan. Chacun n’avait pas de mal à dissocier les deux pour remonter le temps, mémoriser les légendes, mais aussi découvrir ou redécouvrir notre patrimoine…..