Cette conférence avait pour objectif de sensibiliser et informer les personnes présentes par le biais d’une présentation claire et percutante.
Après un temps de présentation, l’interaction s’est très vite établie entre les 2 gendarmes de la Maison de Protection des Familles 34 de Lunel et les participants, en présence de plusieurs élus, Madame le Maire étant excusée. Mais Florence Sanchez avait tenu à nous communiquer un message :
Nous ne devons pas rester muets car souvent les victimes, elles prise dans cette spirale infernale, n’osent pas parler, n’osent pas porter plainte… subissent et meurent sous les coups.
Détecter les signes, voir les petits gestes, comprendre certains mots (mots) qui cachent certains maux (maux), de grandes souffrances qu’elles soient physiques ou psychologique est d’une importance cruciale pour tendre la main aux victimes, leur venir en aide et ne plus laisser faire.
C’est l’affaire de tous !
Alors merci à la Gendarmerie d’être à nos côtés ce soir.
Elles s’appelaient Lisa, Fiona, Hélène, Flora, Judith, Marie, Anaïs, Diane, Odette et Aurélie…
Elles avaient entre 3 et 90 ans.
Ces femmes et ses enfants ont tous un point commun : celui d’être morts sous les coups de leurs parents, de leur mari, de leur conjoint. »
Le moment d’échange qui suivait la conférence, que beaucoup ont estimé trop court, fut riche d’enseignement et de bienveillance. Cette unité spécialisée peut aussi intervenir sur le thème du harcèlement.