Madame le Maire et plusieurs élues de Poussan dont Madame Michel, Adjointe au Maire de Poussan déléguée au ressources humaines et aux festivités , Madame Letort Lacanal, Adjointe au Maire déléguée au affaires sociales et à la santé, ainsi que Madame Péréa, Conseillère municipale référente pour l’Egalité Femmes/Hommes , déléguée à la lutte contre les discriminations et les violences intrafamiliales avaient organisé cette 1ère partie de soirée.
Après un temps de présentation, l’interaction s’est très vite établie entre les 2 gendarmes de la Maison de Protection des Familles 34 de Lunel et les participants, en présence de plusieurs élus, Madame le Maire étant excusée. Mais Florence Sanchez avait tenu à nous communiquer un message :
« Les violences intrafamiliales touchent les femmes de façon disproportionnée, mais elles font aussi d’autres victimes : les enfants, les personnes âgées, les hommes. En France un enfant meurt tous les 5 jours sous les coups de ses parents et une femme meurt tous 3 jours sous les coups d’un homme. Face à ce fléau qui a pris encore plus d’ampleur depuis quelques années, nous nous devons d’être mobilisés.
Nous ne devons pas rester muets car souvent les victimes, elles prise dans cette spirale infernale, n’osent pas parler, n’osent pas porter plainte… subissent et meurent sous les coups.
Détecter les signes, voir les petits gestes, comprendre certains mots (mots) qui cachent certains maux (maux), de grandes souffrances qu’elles soient physiques ou psychologique est d’une importance cruciale pour tendre la main aux victimes, leur venir en aide et ne plus laisser faire.
C’est l’affaire de tous !
Alors merci à la Gendarmerie d’être à nos côtés ce soir.
Elles s’appelaient Lisa, Fiona, Hélène, Flora, Judith, Marie, Anaïs, Diane, Odette et Aurélie…
Elles avaient entre 3 et 90 ans.
Ces femmes et ses enfants ont tous un point commun : celui d’être morts sous les coups de leurs parents, de leur mari, de leur conjoint. »
Le moment d’échange qui suivait la conférence, que beaucoup ont estimé trop court, fut riche d’enseignement et de bienveillance. Cette unité spécialisée peut aussi intervenir sur le thème du harcèlement.
Sachez que si nécessaire, sur la commune, le CCAS et la Police Municipale restent à votre écoute en cas de besoin.
Et la soirée allait se poursuivre en musique, animée par DJ Mellanie aux platines.
En effet, en lien avec la conférence dont la date n’avait pas été choisie au hasard, avait lieu une soirée hommage à Aurélie Vaquier, disparue voilà trois ans et retrouvée ensevelie en avril 2021 sous une dalle de béton au domicile où elle vivait avec son compagnon.
Elle aurait été victime de violences conjugales et l’auteur présumé, son compagnon, a été condamné mardi 16 janvier 2024 à Montpellier à trente années de réclusion criminelle pour l’avoir tué
Or Aurélie a passé une partie de sa jeunesse à Poussan où elle a grandi et où vivait une partie de sa famille. Elle aurait eu 42 ans le 28 mars. A l’occasion de son anniversaire, ses amies et ses connaissances ont tenu à lui rendre hommage d’une part avec la conférence sur les violences intrafamiliales et d’autre-part avec une soirée plus conviviale durant laquelle toutes les pensées convergeaient vers Aurélie.