Archives pour la catégorie Conférence
Dans le cadre de la semaine bleue une conférence par l’UFC que choisir sur les arnaques.
Dans le cadre de la Semaine Bleue, le CCAS de la Ville de Poussan organise une Conférence sur les arnaques par UFC Que choisir

« Le pas de l’Autre – Pluie, vapeur, vitesse », c’était une conférence théâtralisée proposée par le TMS

Les spectateurs n’étaient pas très nombreux pourtant les sujets étaient sensibles et d’actualité par ce théâtre de l’urgence, ce théâtre de l’humain. Mais en semaine, il n’est souvent pas aisé de se rendre disponible

Sommes-nous capables d’agir pour l’autre au-delà de nos frontières géographiques et générationnelles ? Sommes-nous capables de reconnaître l’autre, non pas comme quelqu’un de différent de nous-mêmes, mais au contraire, comme une partie intégrante de nous ?
LES CONFÉRENCES PATRIMOINE ET ARCHÉOLOGIE DU MOIS D’AVRIL
Céramiques, matériaux de construction et travail du fer.
Un important lieu de production, Los Cravieros à Fanjeaux (Aude)
Une conférence archéologie par Benoît Favennec, Inrap Midi Méditerranée – UMR 5140 – Archéologie des Sociétés Méditerranéennes .
Au Musée gallo-romain Villa-Loupian, route départementale 158 E4 à Loupian
Gratuit sur réservation au 04.67.18.68.18 / villa.loupian@agglopole.fr
Le site de Las Cravieros (Fanjeaux, Aude), est un important groupement artisanal polyvalent en activité entre la fin du IVe s. et le début du VIe s. ap. J.-C. Les vestiges s’étendent sur un peu moins de deux hectares.
La mise en évidence des installations est le résultat de plusieurs opérations de terrain et d’études en laboratoire : si les investigations restent en surface entre les années 1970 à 2000, des fouilles programmées ont pu être mise en place depuis 2017, afin d’étudier le site de manière extensive. Soutenues par le Ministère de la Culture, la région Occitanie, la Mairie de Fanjeaux, l’ADREUC, le Labex Archimède et le Laboratoire d’Archéologie du Lauragais, ces investigations ont permis d’explorer 12% du complexe. Néanmoins, les chaînes opératoires de différents artisanats ont pu être déjà en très grande partie appréhendées. Pour le travail de l’argile, ont pu être analysés une vaste carrière de plus de 100 m², trois espaces de préparation de la terre et treize fours, sans compter de très nombreux rebuts de production. Ces résultats démontrent que le site de Las Cravieros est le groupement potier et tuilier le plus conséquent en termes d’aménagements fouillés pour l’Antiquité tardive à l’échelle de toute la France et que sa production, très variée, est volumineuse et diffusée sur un vaste territoire (Toulouse, Narbonne, Perpignan et Béziers).
Cliché : vue aérienne du site de Los Cravieros en cours de fouille ©Benoît Favennec
Mercredi 19 Avril 2023 -17h
Une forêt à la plage ? Le bois des Aresquiers
Une conférence hors les murs par Laurent Fabre, responsable du service Patrimoine et Archéologie de Sète agglopôle méditerranée.
Rendez-vous au parking du bois des Aresquiers à Vic-la-Gardiole
Gratuit sur réservation au 04.67.18.31.51 / ml.guerbois@agglopole.fr
Participez à des lectures de paysages thématiques in situ.
N’hésitez pas à venir en famille, venez profiter de ces balades immersives pour découvrir l’histoire des paysages de l’étang de Thau.
Au cœur des étangs d’Ingril et de Vic, le bois des Aresquiers se développe sous la forme d’une forêt rétro-littorale d’exception, d’un caractère pittoresque et singulier. Steppes, sansouïres, pinèdes et chênaies y composent un paysage remarquable en Méditerranée, prenons un bain de forêt !
Conférence de carême avec la Paroisse du Bon Pasteur
Ce jeudi 2 février 2023 se déroule à Sète la 4ème rencontre de la Communauté de pratiques désimperméabilisation organisée par le SMBT

Une rencontre-dédicace instructive avec François Girona, à propos de son livre « Les dames blanches »

Son témoignage est donc celui d’un soignant, infirmier puis cadre infirmier, alors plus administratif, au cœur de l’hôpital psychiatrique. À travers des cas cliniques, il y a développé un travail de réflexion et d’introspection sur l’exaltant soin infirmier, ce « médicament » impalpable mais si efficace.
Vidéo : extrait de la soirée : https://youtu.be/RneNEpq7Bx4
« Cette approche rare du soin n’utilise jamais de contentions ni de chambres d’isolement. Une description de l’univers silencieux des prodiges dans le traitement des souffrances psychologiques, à contre-courant de la soif du clinquant de notre société … »
Et durant cette soirée grâce à la présentation de son livre, grâce à plusieurs lectures d’extraits qui ont permis d’ouvrir les débats, grâce à la découverte d’un univers, par définition assez fermé, François a su d’une part nous sensibiliser au fonctionnement d’un hôpital psychiatrique avec un retour sur une carrière dans ce milieu où il y a côtoyé des agents qui assuraient la sécurité, des infirmières, des psychologues, des docteurs sui interagissaient pour soigner les malades…
Pas simple et pourtant il devait, même cadre, rester au plus près des patients et en tant qu’infirmier, observer, rassurer et assurer le lien avec les médecins.
Et il nous confiait : « Avec les patients, il y a des moments de convivialité, car si le contact ne passe pas toujours par la langue orale, il y a celui des yeux parmi d’autres, des yeux qui pour moi, permettent de voir la météo des âmes… »
D’ailleurs les discussions sur son métier et sur son livre « Les Dames Blanches » se sont poursuivies durant le moment de convivialité qui venait clôturer la soirée…
Jean-François Marguerin au théâtre Molière : « Pour une politique culturelle renouvelée »
Conférence de Jean-François Marguerin ce mardi 13 décembre 2022 à 18h30 au théâtre Molière dans le cadre du cycle de conférences du Conseil de Développement de SAM,
Jean-François Marguerin, Président de la Scène nationale Archipel de Thau, intervenait au théâtre Molière à Sète, à partir du livre dont il est l’auteur avec Bernard Latarget , « Pour une politique culturelle renouvelée »
A cette occasion, vous pouviez échanger avec lui sur le projet culturel de territoire de Sète agglopôle Méditerranée auquel le Conseil de développement est associé.
Avec certainement dans quelques mois la présentation de ce projet culturel aux membres élus du Conseil communautaire .
Mais ce mardi soir, l’on était plutôt dans le questionnement : Quelles sont aujourd’hui les priorités que doit s’assigner la puissance publique en matière d’action culturelle et artistique?
C’est à cette question et, selon les auteurs, à l’urgence de lui apporter une réponse que Bernard Latarjet et Jean-François Marguerin se sont attelés en rédigeant ce livre.
Les vidéos :
« Pour une politique culturelle renouvelée »
La politique culturelle de la France repose pour l’essentiel sur un modèle construit il y a plus de soixante ans visant une démocratisation de l’accès aux œuvres d’art et de l’esprit par un maillage territorial de lieux dédiés à leur fréquentation. A l’échelle des métropoles régionales mais aussi des villes moyennes.
Tout le monde s’accorde aujourd’hui pour convenir de la nécessité de réinterroger ce modèle, à l’aune des mutations que le monde et la société française ont connus depuis cette époque des « 30 Glorieuses », sociologiques, démographiques, culturelles, technologiques, écologiques, économiques auxquelles s’ajoutent les crises environnementale, sanitaire, démocratique.
La prétention à une démocratie culturelle boostée par le brassage des populations, l’essor des industries créatives et l’avènement de l’ère digitale s’est substituée au consensus qui a prévalu aux lendemains de la Libération autour du plus large partage d’un capital culturel jusqu’alors apanage des élites.
L’affirmation des droits culturels est un révélateur de cette substitution.
Jean-François Marguerin
Jean-François Marguerin, a été fondateur et animateur de l’Université Populaire d’Arcueil (94)
Publications diverses pour:
Travail Théâtral, Théâtre Public, La Scène, CinémAction, Autrement,Nectart et sur
mediapart.fr/marguerin-jean-francois/blog.
Co auteur avec Bernard Latarjet de «Pour une politique culturelle renouvelée» Editions Actes Sud,janvier 2022
Commandeur dans l’Ordre des Arts et Lettres; Chevalier dans l’Ordre national du Mérite
Mardi 11 octobre : avec le PROFESSEUR DUBOIS, l’activité physique et l’alimentation dans le cadre de la prévention et la guérison du cancer

Informer, sensibiliser, prévenir pour lutter efficacement contre le cancer
La Ligue communique régulièrement sur les bienfaits d’une hygiène de vie adaptée, sur les facteurs de risque et sur l’importance des programmes de dépistages organisés. « Nous agissons pour le respect ou le renforcement des lois et des réglementations visant à interdire la diffusion de produits industriels nuisibles à la santé.
Vidéos conférence n°2 :https://youtu.be/F8CD_pSQsJE
ET https://youtu.be/yKnIVJV0PpY
- Prévenir pour protéger
La prévention des cancers
40% des cancers sont évitables ! En modifiant certaines habitudes ou notre mode de vie, nous pouvons agir au quotidien.
Les premiers facteurs de risque de cancer sont le tabac et l’alcool.
Le tabac est directement responsable de cancers bronchiques, de la vessie ou de la vésicule biliaire. Le tabagisme actif et/ou passif est le premier risque à éradiquer pour un mode de vie équilibré. L’arrêt du tabac permet de réduire le risque de cancer. Voir tous les conseils ici.
L’alcool, et particulièrement lorsqu’il est associé au tabac majore le risque de développement des cancers de la langue, de la gorge, de l’œsophage du pharynx, du sein et du foie. En France, 7 % à 10 % des cancers seraient associés à une consommation d’alcool trop importante. Il est conseillé de limiter sa consommation d’alcool à 10 verres par semaine, sans dépasser 2 verres par jour, et avec 2 jours d’abstinence par semaine.
MAIS Une alimentation équilibrée et la pratique régulière d’une activité physique jouent aussi un rôle protecteur dans l’apparition des cancers
La prévention secondaire des cancers s’adresse à des individus qui ne sont pas malades mais qui présentent un certain risque. Il s’agit du dépistage, qui consiste à rechercher de façon systématique dans une population en bonne santé les porteurs de symptômes latents. Le dépistage vise à abaisser la mortalité liée au cancer, seul critère permettant de juger de son efficacité. Aujourd’hui, de nombreuses affections cancéreuses sont imputables à un déséquilibre alimentaire. L’influence de l’apport calorique en graisses semble de plus en plus établi dans le développement des cancers du sein, du côlon, de la prostate et de l’endomètre. L’obésité joue un rôle important dans les cancers du côlon chez l’homme et du sein chez la femme. Dans ce contexte, surveiller son poids et son alimentation devient essentiel dans le cadre de la prévention du cancer. L’alimentation se doit d’être variée et équilibrée, adaptée aux besoins métaboliques individuels.
L’équilibre alimentaire est primordial. Il repose sur une alimentation variée et diversifiée, adaptée à vos besoins et à votre métabolisme. Les fruits et légumes, consommés en quantité et en variété, ont un effet protecteur sur la vie des cellules, contribuant ainsi à diminuer le risque de développer un cancer.
Chiffres et mesure du risque de cancer
Quelles relations entre alimentation et cancers ?
On ne connaît pas toutes les molécules impliquées dans le phénomène, mais les aliments qui diminuent les risques sont identifiés : une consommation élevée de fruits et de légumes diminue le risque de certains cancers, tandis que l’alcool l’augmente de manière significative. Restent la viande, les graisses et le sel, à consommer avec modération. Si des substances cancérigènes pouvant être contenues dans l’alimentation ont été identifiées, elles ne semblent contribuer que pour une faible part à l’impact global de l’alimentation sur le risque de cancers. Dans les pays économiquement développés, on ne dispose d’ailleurs pas d’éléments précis permettant d’affirmer qu’un aliment donné (hormis l’alcool) puisse directement provoquer un cancer, comme c’est le cas pour le tabac, l’amiante ou les radiations. Ce que l’on sait en revanche avec certitude, c’est que la présence ou l’absence dans l’alimentation de facteurs protecteurs peut favoriser ou au contraire freiner l’apparition de certains cancers.
Près d’un demi-million de nouveaux cas de cancers dans le monde chez les adultes peuvent être attribués au surpoids et à l’obésité.
Règles à respecter pour limiter les risques de cancer
Règle d’alimentation n°1 : manger plus de fruits et de légumes !
De nombreuses études, menées depuis plus de 50 ans, ont démontré que les sujets consommant davantage de fruits, de légumes, de poisson, et dans une moindre mesure de céréales, développaient moins de cancers des voies digestives (bouche, œsophage, estomac, côlon), des voies respiratoires (bronches et poumon) et du pancréas. Il est ainsi recommandé de manger chaque jour entre 400 et 800 g de fruits et légumes variés, ce qui correspond à cinq fruits et légumes par jour au minimum. Frais, crus ou cuits, ils apportent toutes leurs qualités nutritionnelles, mais peuvent aussi être achetés en conserve ou surgelés.
A noter que la France compte 60% de « sous-consommateurs » de fruits et légumes, avec une moyenne de 285 g seulement par personne et par jour. Une alimentation plus riche en fruits et légumes leur permettrait de diminuer les risques de cancer de 31%. C’est ce que révèle l’étude SUVIMAX menée sur plus de 13 000 personnes pendant huit ans. Cette étude apporte de surcroît des preuves sur l’impact des vitamines et minéraux anti-oxydants sur la santé.
Règle d’alimentation n°2 : consommer moins de viande et moins de graisses animales, mais plus de poisson
On sait que les régimes trop riches en viande, et notamment en charcuterie et viandes cuites à haute température, augmentent le risque de cancer de l’intestin. La consommation de viandes ne devrait pas dépasser 10% de l’apport énergétique quotidien. De la même manière, les huiles et les graisses ne devraient pas fournir plus de 30% de cet apport, alors que la moyenne française se situe autour de 40%.
En liaison directe avec cette consommation, le surpoids est incriminé dans le risque de cancer du sein après la ménopause.
Règle d’alimentation n°3 : réduire la consommation de sel
Consommé avec excès, le sel joue un rôle dans le développement des cancers de l’estomac. En causant des dommages sur la muqueuse gastrique, il favoriserait la transformation cancéreuse des cellules. De plus, la conservation des aliments par salage (poisson, viandes, etc…) entraîne la formation de substance appelées nitrosamines, qui ont un rôle cancérigène. Il est admis que la consommation individuelle de sel, quelle que soit sa source, ne devrait pas dépasser 6 g par jour.
Règle d’alimentation n°4 : boire moins d’alcool
La consommation d’alcool est le principal facteur de risque alimentaire de cancer en France. L’alcool, en particulier lorsqu’il est associé au tabac, joue un rôle dans le déclenchement des cancers de la langue, de la gorge, du sein et du foie. En France, 7% à 10% des cancers seraient associés à un excès de boissons alcoolisées, avec une incidence parmi les plus élevées d’Europe pour les cancers de l’œsophage et du pharynx. Il est donc conseillé de limiter sa consommation à moins de deux verres d’alcool (vin, bière, apéritif) par jour pour les hommes et à moins d’un verre par jour pour les femmes. Pour mémoire, on compte en France environ cinq millions de consommateurs excessifs, dont deux à trois millions d’alcoolo dépendants (voir alcool et cancer).
Moyens et aides possibles pour limiter les risques de cancer
Associer différents groupes d’aliments dans un même plat vous permet de répondre facilement aux besoins de votre organisme : légumes crus (vitamine C, polyphénols), légumes cuits (minéraux, fibres), féculents (glucides complexes), viande ou poisson (protéines, fer), huile (vitamine E). Complétez votre alimentation avec un produit laitier (calcium) et un fruit (vitamines).
Préserver sa santé passe par de bons gestes en cuisine et à table : faites cuire vos aliments à température modérée, ne consommez qu’occasionnellement charcuteries et jus de cuisson. Limitez enfin grillades et barbecues s’ils ne sont pas réalisés dans de bonnes conditions.
Evitez le sel et surtout évitez de devenir obèse.
Des conseils utiles pour une alimentation équilibrée
Interview de Guillaume Lehéricey, diététicien à l’hôpital Pitié-Salpêtrière
En principe activités physiques et bonne alimentation sont liées mais cela ne signifie pas du sport pour autant. Il faut agir avec bon sens par rapport à son état de santé et à son âge, ne pas faire d’excès qui pourraient créer d’autres problèmes cardiologiques ou autres, mais s’inscrire dans la durée et dans la régularité en n’allant pas au-delà de ses possibilités .
Mais dans tous les cas, une activité physique adaptée à la condition de chacun s’impose pour prévenir l’apparition d’un cancer. Moralement et physiquement, les bienfaits de l’activité sportive sont démontrés. Elle contribue à l’entretien et au maintien de la santé. Une demi-heure de marche chaque jour ou une heure d’activité sportive vigoureuse par semaine sont de bonnes habitudes à adopter pour limiter les risques de cancer.
Et une activité physique adaptée si l’on est malade est aussi profitable.
Des études scientifiques récentes mettent en avant les bénéfices importants de la pratique régulière d’une activité physique pour les personnes atteintes d’un cancer.
Globalement, l’activité physique joue un rôle important au cours de la maladie venant réduire de manière plus ou moins importante les effets de la maladie et de ses traitements.
Pendant ou après les traitements, l’activité physique adaptée permet de réduire la fatigue des personnes. Que la fatigue soit caractérisée par un manque d’énergie, une sensation de malaise, un manque de motivation, des difficultés de se concentrer…Elle est responsable de modifications importantes de la qualité de vie.
L’activité physique adaptée est un moyen de lutter contre la fatigue.
L’APA peut être proposée à toute personne atteinte de cancer, qu’elle soit en cours de traitement ou après, quel que soit votre âge. Elle est accessible à toute personne quel que soit son niveau et même pour les personnes qui sont dans l’incapacité de pratiquer une activité physique ou sportive « classique ».
Elle est utilisée après les traitements pour aider la personne à retrouver un équilibre de vie et à réduire l’impact des effets liés à la maladie.
Une pratique physique régulière et adaptée réduit ainsi les risques liés aux conséquences directes de la maladie et de ses traitements tels que la fatigue, les troubles du sommeil, la diminution du sentiment de bien-être, les répercussions sur l’état psychologique, l’appauvrissement du lien social.
Les dépistages permettent également de détecter les cancers tôt et donc de mieux de soigner. Le dépistage organisé incite l’ensemble des personnes concernées à se faire dépistage, mais un dépistage personnalisé peut être proposé aux personnes qui présentent des facteurs de risque particulières ou des antécédents personnels et/ou familiaux.
Avant de revenir sur les dépistages qui sont à votre disposition sachez que le stress ne créée pas le cancer mais qu’il peut favoriser son développement, et sachez-aussi qu’à ce jour aucune étude n’a prouvé que certains aliments auraient un impact pour prévenir le cancer, en général.
Vidéo conférence n°3 : https://youtu.be/YHQG79ab6iI
Pour information : les dépistages organisés sont les suivants :
- le dépistage du cancer du sein : les femmes de 50 à 74 ans (incidence la plus forte) sont invitées, tous les deux ans, à se faire dépister (mammographie et examen clinique) ; avant 50 ans et après 75 ans la prévention ne serait pas significative.
- le dépistage du cancer colorectal : les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sont invités, tous les deux ans, à réaliser à domicile un test de recherche de sang dans les selles ;
- le dépistage du cancer du col de l’utérus (depuis 2018) : les femmes de 25 à 65 ans sont invitées, tous les trois ans, à se faire dépister (est de dépistage cervico-utérin).
- (Cliquez sur l’image pour l’agrandir)
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L’évolution du nombre de cancers varie avec le type de cancer
- La mortalité par cancer de l’estomac a été divisée par 5 depuis 1950
- La mortalité par cancer du poumon chez l’homme a augmenté jusqu’en 1985, et diminué depuis 1990
- La mortalité par cancer du poumon chez la femme a augmenté depuis 1960
- Chez les non fumeurs la mortalité par cancer du poumon est stable
Les causes de modification de l’incidence (nombre de cas) et de la mortalité (nombre de morts) sont notamment liées à des modifications démographiques ( liées à la taille de la population et à la durée de la vie).
- dans la certification des décès
- dans les méthodes diagnostiques
- dans le dépistage ou le diagnostic plus précoce
- dans l’exposition aux risques ou aux facteurs de protection
- dans l’accessibilité ou l’efficacité des thérapeutiques pour la mortalité
Le cancer est la première cause de mortalité en France
Au cours de la période 2004-2008, le cancer a représenté la première cause de décès en France chez l’homme (33 % de l’ensemble des décès masculins) et la deuxième cause chez la femme (24 % de l’ensemble des décès féminins). En moyenne, 148 737 décès par cancer ont été enregistrés chaque année en France dont 88 378 hommes et 60 359 femmes.
Dans 50 % des cancers, la cause est identifiée
Dans ce cas les causes avérées du cancer en France sont :
- Le tabac (33% des décès chez les hommes, 10% chez les femmes)
- L’alcool (9% des décès chez les hommes, 3% des décès chez les femmes)
- L’excès de poids et l’ insuffisance d’exercice physique (5,5% des cancers chez les femmes, 2% chez les hommes)
- Les expositions professionnelles (3% des cancers chez les hommes, 0,5 % chez les femmes)
- La pollution eau, air et alimentation (0,2% à 0,8% des cancers)
- Les traitements hormonaux de la ménopause (2% des décès)
- L’exposition prolongée au soleil (1% des décès)
Les données précédentes extraites du rapport du CIRC peuvent sous-évaluées pour les expositions professionnelles, la pollution et l’alimentation / Chiffres : 2000
Le Professeur Jean-Bernard Dubois après avoir répondu aux questions de l’auditoire était longuement applaudi.