
Ce week-end, les 2 équipes, Féminine et Masculine, se déplaçaient à Beauvais pour le 2e Plateau des Championnats de France.
Les Féminines se sont rassurées en remportant leur 2 matchs. Tout d’abord en battant Beauvais à 2 puis surtout Les Pennes Mirabeau à 8, ces 2 résultats leur assurant quasiment la qualification pour la prochaine Coupe d’Europe.
Les Hommes, après avoir remporté 3 matchs, rencontraient Florensac et s’inclinaient à 7 après une belle résistance.
Le dimanche venait le match phare de ce 2ème plateau contre Paulhan. Après une dernière égalité à 6, Paulhan quittait le terrain devant prendre l’avion. Sur la demande de Poussan, le match reprendra sur ce score lors du dernier plateau afin de ne pas pénaliser Paulhan qui aurait été obligé de déclarer forfait.
Ce lundi 12 au soir, après le bal des enfants qui s’en sont bien donnés, à partir de 21 h 30, les juniors et les adultes avaient l’occasion de s’amuser une bonne partie de la nuit dans un foyer des campagnes bien heureux d’être encore à la fête et d’avoir pris des allures de discothèque. Il prenait des teintes multicolores et s’illuminait sporadiquement. Ambiance techno, disco, latino… pour une soirée festive et dansante.
Les carnavaliers n’étaient pas tous présents car certains d’entre eux n’avaient pu participer pour différentes raisons, professionnelles, familiales, géographiques… Mais les présents étaient bien nombreux et motivés avec une formidable envie de s’amuser une bonne partie de la nuit entre amis. Parmi eux, quelques danseurs venus en individuel, mais beaucoup de groupes formant de beaux ensembles.
Certains avaient eu la bonne idée, avant ce regroupement, comme la veille pour le déjeuner, de rester ensemble. Mais si ce n’est certaines silhouettes ou visages que l’on parvenait à identifier, l’on croisait des quatuors, des trios, des couples et des binômes, même des solitaires que l’on avait du mal à identifier. Cela faisait partie du jeu. Y aller incognito faisait travailler l’imaginaire.Une ambiance chaleureuse avec quelques danseurs sans nom qui se laissaient entraîner par une musique qui les emportait durant quelques heures mais aussi avec les Reines du Carnaval toujours en forme, avec Madame le Maire et des élus déguisés !
S’amuser et danser sur des rythmes endiablés, déambuler sans être reconnu, permettait à certains de prendre un grand plaisir durant cette soirée un peu mystique.
Sylvain Raillard, aux manettes, s’adaptait aux besoins des princesses et des ecclésiastiques accompagnés par des religieuses, des personnages de la « Casa Del Papel », des corsaires et des squelettes, des souris et des lapins, mais aussi des joueurs de football américain ou bien encore des « Romains » et des « Andalouses »… Parmi d’autres. Il les stimulait par toutes sortes de musiques entre « dance » et techno entre variété française et mondiale pour entretenir l’envie de se laisser porter par les rythmes. Et Franck, le maître de cérémonie débordant d’énergie se faisait un plaisir d’entretenir la flamme. Dans cette ambiance mystérieuse qui invitait à la fête, pas de soucis pour se laisser entraîner car si c’était le Carnaval 2024 on se disait aussi que le printemps n’était pas loin, permettant de profiter un peu plus de moments festifs et conviviaux, comme celui-ci.
Pour les enfants, en ce Mardi 13 février 2024, le rendez-vous avait été fixé à 18 h, devant la Mairie. L’on en était au 4ème jour de Carnaval, un carnaval avec une météo assez clémente même si quelques nuages se sont insinués dans un beau ciel bleu, et ce 4ème jour est par la coutume synonyme de traditions, de retour vers un passé qui nous a laissé un patrimoine culturel. Et de nombreux Poussannais apprécient cette journée car ils peuvent partager leur amour pour un village dont l’histoire remonte à plus de 1000 ANS autour de son église.
(Plusieurs vidéos en téléchargement) : https://youtu.be/V3fUu7V18YQ Et pour cette année 2024, alors que les jeunes danseurs du Branle de la chemise allaient être soit des petits de la Maternelle soit de l’élémentaire, et même des plus jeunes très en forme et bien nombreux cette année, 5 groupes étaient présents pour le chevalet, des élèves de niveau CM1 venant des deux écoles : 3 de l’une et 2 de l’autre, des formations entraînées par des spécialistes de ces danses traditionnelles. A Véronique Hébert et aux Baux, Marianne et Michel s’étaient impliqués. Les beaux chevaux étaient prêts, les outils aussi car pour la fête, les enfants étaient bien motivés.
Il faisait bon, tout était OK, pour une belle soirée…
Le départ : en vidéo (téléchargement)
En présence de la Reine du Carnaval 2024 et de ses deux dauphines bien motivées, Franck Leblond, Maître de cérémonie, en première ligne, accompagné par Isabelle Maselli, a lancé les festivités qui ont pu commencer rapidement. Et la soirée a débuté, sur le parvis de l’Hôtel de Ville.
Sous la houlette de plusieurs adultes , une belle « théorie » a pris forme. Pas de bougies ou très peu, sécurité oblige, mais des enfants suivant tant bien que mal le rythme imprimé par près d’une dizaine de musiciens sur l’air du : « Diga-me Jacou, Diga-me Margarita, per de qu’aves mes la camisa poulida? ». Tous sentaient qu’ils vivaient un moment important, au cœur de la tradition poussannaise et prenaient du plaisir, encouragés par des spectateurs qui partageaient sans retenue ces instants uniques. Ils étaient concentrés pour suivre le rythme répétitif et surtout rester attachés à ceux qui les précédaient. Souriants et naturels, ils ont déambulé avec sérieux et organisation. Les candidats à la danse se sont faits de plus en plus nombreux. Habillés de blanc, même pour les plus petits, ils n’avaient pas tous la tenue réglementaire. Leurs ancêtres les pardonneront, ils préfèrent que des jeunes soient prêts à prendre le relais ce qui est bien nécessaire.Car si la légende veut qu’il y a des siècles, des Poussannais, lassés par les exigences de leur seigneur, se présentèrent un soir devant le château, affublés d’une chemise de nuit en attestant qu’ils n’avaient plus rien, ils doivent être fiers que Poussan ne les ait pas oubliés.
Une très belle « théorie » est descendue vers le Centre Ancien après être passée par la Rue de la salle pour rejoindre en passant par l’arrière des Halles, le Foyer des campagnes qui les attendait.
Pas question de se séparer sans quelques rondes et farandoles toujours sur des airs de notre beau Languedoc ou de la Provence toute proche. Des enfants qui ont fait honneur à cette danse ancestrale en terminant par une petite ronde.
Le calme se fit d’un seul coup : les 5 groupes d’interprètes du chevalet allaient se succéder pour une danse rituelle qui chaque année fait honneur aux chevaux et à tous les métiers qui s’y rattachent.
A Poussan, cette danse du Chevalet se pratique avec 5 danseurs :
Le maréchal-ferrant, derrière le cheval, manie le marteau et la tenaille.
C’était parti, l’on prenait du plaisir et l’on appréciait la synchronisation des danseurs qui assureront plus tard le respect de la tradition. De longs applaudissements les remerciaient puis tous défilèrent comme des « pros », heureux d’avoir fait eux aussi honneur à Poussan.
A venir : Branle de la Chemise et Chevalets en vidéo
Un grand succès qui prouve la bonne santé de cette danse traditionnelle.
Les danseurs étaient même félicités par les musiciens, toujours motivés, dont les meneurs étaient Jean-Michel et Marie-Josée Lhubac, formés par des Poussannais comme Fabien Martinez, Messieurs Larose et Patissier. Eux qui n’oublient jamais ce rendez-vous étaient sur scène pour assurer l’accompagnement musical. Ils avaient invité des amis et rajoutaient même des paroles à leurs interprétations musicales.
D’autres de Pézenas, de Lézignan la Cèbe, de Provence, de Montpellier et de Saint Pons ou bien encore des Cévennes, avec fifres, clarinettes et hautbois, tambours traditionnels et boudègues viennent nombreux, pour les adultes, en général, pour réveiller dans son château, l’esprit du seigneur de Poussan.
Le 1er Acte de la soirée s’était déroulé de la meilleure des façons. On se préparait déjà pour le second.
Bien du monde durant deux heures pour ce bal des enfants 2024, avec les plus jeunes des Poussannais prêts à faire la fête. Quelques membres du Carré d’As étaient même présents pour les inciter à en profiter au maximum avec des confettis tandis que d’autres s’occupaient de la buvette.
Ils sont arrivés à l’heure, même en avance, ce lundi soir de vacances, car on leur en avait parlé depuis quelques jours. C’était leur soirée. Ils n’avaient donc pas oublié. Il fallait en profiter jusqu’à 20 h si on le désirait, et ce 12 février, ils étaient donc motivés, la fête leur était réservée. Disposé à abriter avec respect les jeunes Poussannais (de 1 à 11 ans, environ), le Foyer avait pris des airs de Fête . Et il était bien accueillant pour des départs et des arrivées échelonnés. Pour certains, l’imaginaire avait beaucoup travaillé et les costumes étaient prêts depuis longtemps. Pour d’autres le déguisement était secondaire, l’amusement le principal. Mais pour la plupart, des tous petits aux pré-ados, le bal des enfants c’est d’abord la fête, une référence.
Les confettis pleuvaient au milieu des courses et des rires car presque tout était permis, même le droit de jeter des confettis sur les spectateurs et de se traîner par terre . Les enfants oubliaient la présence des parents et des grands-parents venus les accompagner en nombre, pourtant, ces derniers les surveillaient, mais de loin, pour ne pas gâcher le plaisir de ces petits carnavaliers épris de liberté. C’était leur « tour ».
Des princesses, des Cléopâtre, des papillons, des lapins et des fées, des Batman, et des Spiderman, des Reine des Neiges, des pompiers, des corsaires et des super-héros, des chevaliers, des tortues, des cow-boy et même des basketteurs, des pirates… rien ne pouvait arrêter l’envie de bouger, de danser, de « s’éclater » et de partager la fête.
Pour que l’ambiance soit soutenue, Sylvain Raillard, à la sono, passait des musiques bien modernes, rythmées et pas question de se laisser aller. Et avec quelques standards des dernières décennies qui incitaient à danser en collectif, mais aussi du rap français, du Latino et des musiques adaptées aux jeunes il n’y avait pas de répit pour des enfants en pleine forme qui allaient bien dormir ce lundi soir. On remarquait parmi les danseuses, la Reine du Carnaval entourée par ses deux dauphines, qui participaient elles-aussi sans retenue en s’occupant des plus timides et des plus petits. Même Franck Leblond, Maître de Cérémonie durant ces 5 jours carnavalesques les honorait de sa présence en compagnie de son binôme, Isabelle Maselli. Et les participants se félicitaient que le Foyer, rassurant, soit devenu, pour ce carnaval, une salle de bal… Que du bonheur.
Pour la 1ère de « En Poussan ta Porte » en 2024, c’était Molière ce 9 février à la salle de spectacle, à la MJC de Poussan. Des conditions bien satisfaisantes pour les spectateurs venus assez nombreux apprécier le spectacle.
Objectif : en découdre avec Molière, un Molière que chacun a intégré dans son imaginaire depuis sa mort jusqu’à nos jours mais souvent en lui attribuant certains traits, certains comportements, très loin de la réalité.
Heureusement, ce 9 février, Martin Petitguillot, artiste incontournable des arts de la rue, avec sa nouvelle création, nous proposait une soirée hivernale sur le personnage mythique du théâtre dont l’on pense connaître la vie ?
» Une occasion de voyager dans un autre temps pour balayer quelques clichés qui sont liés au personnage… » Grâce à une conférence pas comme les autres, entre biographies et critiques l’on découvrait un Molière qui reste à travers le temps, un artiste hors norme, un représentant, un symbole de la culture française !
Même dans les endroits où on l’a peu lu (voire pas du tout) , on l’associe au théâtre, on distingue une perruque vaguement bouclée, on perçoit la dorure mais aussi hélas la poussière.
Dans les milieux plus lettrés on connaît sa légende, mais connaît-t-on vraiment sa vie réelle ? Le 17ème siècle et plus tard l’après Révolution en ont fait un mythe authentique.
La compagnie Amaranta permettait de balayer quelques clichés, de remettre Molière à sa juste place sans en rajouter!
Pour Martin Petitguillot qui tentait simplement de raconter son histoire il restera à travers le temps un artiste hors norme car il est devenu en quelque sorte, un « mythe » Entre improvisations, imitations et interprétations, il excelle dans l’enchaînement des tirades et des rôles, tout en prenant le public à témoin.
Mise en scène, écriture, jeu : Martin Petitguillot
Complices : Gwen Aduh, Bernard Daisey, Josée Drevon, Chantal Joblon, Eric Petitjean, Jacques Ville / Administration : Agathe Lorne / Production – Diffusion : Marie-France Pernin
Une belle deuxième Parenthèse Philosophique proposée par le groupe citoyen Faire tiers lieu à Poussan, animée par le philosophe Michel Negrell qui a éclairé l’auditoire sur le point de vue de Montaigne sur l’amitié.
Un moment convivial et fluide ou le public, interpellé, a pu échanger ses ressentis.
Rendez-vous est pris pour le deuxième jeudi du mois de mars (le 14) afin de connaître ce que Nietzsche pensait de l’amitié……….
Au plaisir de se retrouver !
Ce dimanche après-midi, les seniors I du FC Domitia se déplaçaient à Baillargues pour affronter le leader de D1 pour le compte des 1/8 de finale de la Coupe de l’Hérault. Malgré de belles séquences, les Bleus et Grenats se sont inclinés (1-0) et sont donc éliminés de la compétition.