L’Espace Don Quichotte de Promeo, quai des Moulins, accueillera m’expo des œuvres de Max Gillet. Vernissage vendredi 20 septembre à 19h.
L’Espace Don Quichotte de Promeo, quai des Moulins, accueillera m’expo des œuvres de Max Gillet. Vernissage vendredi 20 septembre à 19h.
Pour découvrir ou redécouvrir le Jardin Antique Méditerranéen différemment, une visite nocturne est organisée ce 19 septembre à 21h30.
Le Jardin Antique Méditerranéen est ouvert au public depuis début avril pour sa troisième année d’existence. Ce lieu est désormais appelé à connaître tout le succès qu’il mérite. Les 10 000 visiteurs de 2012 seront sans doute dépassés cette année dans ce jardin écologique de 2 hectares qui a obtenu le label « jardin remarquable » (373 en France, 4 dans l’Hérault).
Cette réalisation de Thau agglo qui a financé 66% des 2M€ investis est un formidable outil pédagogique qui propose une initiation à l’archéologie botanique des mondes grec et gallo-romain dans ce lieu unique en France, lequel est à la fois une vitrine des essences méditerranéennes et un musée des techniques de plantation antiques.
Parmi les 1200 espèces différentes de plantes, dont 485 espèces végétales étiquetées, 5500 végétaux plantés en 2012 sur 7 jardins thématiques, le public peut découvrir à son rythme la variété des plantes de l’Antiquité, leurs usages et leurs significations d’une manière ludique et pédagogique et ainsi se familiariser avec la riche biodiversité méditerranéenne et l’art des jardins.
Laurent Fabre, un extraordinaire érudit de botanique et de culture.
S’il nous est carrément impossible d’être le double de Laurent Fabre, le directeur du Jardin Antique Méditerranéen, Docteur en écologie de l’INRAP, véritable puits de science –ou plutôt une « fontaine de science » puisque chez les Romains, l’eau des puits n’était pas considérée comme potable !- qui nous a guidés dans une visite de presse, nous essaierons toutefois de vous faire partager ces plaisirs ressentis et ces quelques éléments retenus de ce flot de connaissances qui peuvent irriguer tout visiteur.
Le jardin antique méditerranéen
Rue des Pioch – 34540 Balaruc-les-Bains
(à côté des serres municipales, Thau agglo transport n°10)
04 67 46 47 92
jam@thau-agglo.fr
Cette année, le patrimoine s’ouvrait à tous pour les Journées européennes du Patrimoine, ces samedi 14 et dimanche 15 septembre. En effet, Cette année, on fêtait un double anniversaire : la 30e édition de la manifestation et le centenaire de la loi fondatrice sur les Monuments historiques du 31 décembre 1913. Cent ans de protection cristallisaient, pendant deux jours, l’enthousiasme du public pour les chefs-d’œuvre architecturaux, qu’ils soient réputés ou méconnus.
A Poussan, comme dans le cadre des animations proposées par la CCNBT cet été, , Isabelle, de l’Office de Tourisme CCNBT, animait une visite historique de la ville ce samedi à 14 h 30 et ce dimanche à 11 h.
Un beau circuit, avec un départ des remparts et de la porte du Portalet, puis une visite en direction de la Place de l’Église, avec le presbytère, l’église, la maison consulaire, la chapelle des Pénitents et même le château Montlaur, puis une descente par la rue Sadi Carnot et la rue Gambetta avec des maisons « Renaissance » pour se diriger vers les Halles de Poussan, le château Malbois, un édifice largement remanié au cours des siècles.
Peu de participants pourtant des informations très intéressantes transmises par Isabelle, sur les monuments mais aussi sur les origines de Poussan avec la période néolithique puis avec celle des Romains qui circulaient sur la voie Domitienne toute proche. Rome avait alors l’habitude d’offrir aux vétérans de la Légion des parcelles de terre où ces derniers construisaient des villas.
A Poussan il y en aurait eu 9 mais une des plus connues restera celle de Porcianus qui aurait été à l’origine du nom du village.
Si ensuite, il fallut attendre l’an 960 pour entendre parler du Castrum et 990 pour l’église, la visite pouvait commencer pour satisfaire la curiosité des visiteurs et leur dévoiler une partie du patrimoine local.
COUPE DE LA LIGUE
Situé au quai des moulins, les rameurs vous accueillent toute la semaine ainsi que les week-end (en matinée) pour vous faire découvrir leur activité. Que vous soyez partant pour de simples ballades, des randonnées, des raids, ou des compétitions, l’initiation gratuite vous permettra de vous faire une bonne idée sur ce sport de glisse complet.
Les jeunes rameurs et rameuses sont acceptés à partir de 11 ans et toutes les catégories d’âge se croisent sur les canaux de Sète.
Pour vos enfants, l’aviron est une très bonne école pour apprendre l’esprit d’équipe, le dépassement de soi et l’autonomie. Les entraînements des compétiteurs ont lieu les mardi soir, mercredi après-midi, les samedi après-midi et les vendredi soir.
La section loisir se retrouve les lundi, jeudi ,samedi et dimanche matin. A noter que cette année vous pourrez découvrir l’aviron indoor deux soirs par semaine, c’est-à-dire de l’aviron en salle.
N’hésitez pas à venir découvrir par vous-même les bateaux au 54 quai des moulins à Sète.
Toutes les licences proposées sont à retrouver sur le site internet du club : www.avironsetois.fr
Un bien commun…hors du commun Ici, tout le monde connaît le Théâtre Molière, sa magnifique salle décorée et son grand plateau, resté dans ses décors d’origine, depuis son inauguration en 1904. Avec en moyenne 50 000 spectateurs par an avant sa rénovation, c’est un lieu vivant et convivial. Il accueille des spectacles très divers, jeune public, ballets, opéras mais aussi du rock et toutes les déclinaisons imaginables du théâtre classique et moderne. Le théâtre municipal devient le Théâtre Molière en 1983 et intègre le réseau des Scènes Nationales 10 ans plus tard. Elle a délégué par convention sa gestion à la Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau qui en est l’utilisatrice et remplit dans cet écrin d’exception, sa mission de service public de diffusion et de création du spectacle vivant. |
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Xavier Fabre Lors de l’appel d’offres pour le rénovation du théâtre, 63 architectes ont manifesté leur intérêt. Au final le choix de Thau agglo s’est porté sur Xavier Fabre, architecte de renom ayant déjà 30 théâtres à son actif. Choix pertinent car, outre l’excellence du travail réalisé, budget et délais ont été respectés. Lors de son allocation de présentation, Xavier Fabre, a rappelé les grandes étapes et les points marquants du chantier. Il également cité et remercié les 24 entreprises (dont 13 du bassin de Thau ou du département) mobilisées pour ces travaux. Il aussi insisté sur l’esprit qui a prévalu : une restauration douce qui respecte la nature profonde et l’esthétique d’origine de ce joyau un chantier exceptionnel cliquez sur une image pour l’agrandir |
Le nouveau théâtre Molière, scène nationale, dont la rénovation a duré deux ans a été inauguré en grande pompe ce vendredi 13 septembre en présence, entre autres, de Pierre Bouldoire le Président de Thau agglo, de François Commeinhes le Maire de Sète, de Sébastien Denaja le député de la circonscription, de Josianne Collerais vice-présidente culture et patrimoine au Conseil Régional et de Pierre de Bousquet, Préfet de la région Languedoc-Roussillon. Un public très nombreux est venu assisté à cette soirée inaugurale.
Après la présentation du projet par Xavier Fabre l’architecte en charge de cette rénovation, François Commeinhes, le Maire de Sète a remercié tous les intervenants et tous ceux qui ont permis cette réalisation, à commencer par l’état et Thau agglo, sans oublier les généreux donateurs, entreprises et particuliers, qui ont participé à la souscription lancée avec la Fondation du Patrimoine.
“la culture doit être défendue bec et ongle,
la culture c’est nous-même.”
Pierre Bouldoire, le président de Thau agglo, qui s’est personnellement très impliqué pour la réussite de ce projet a d’abord remercié les auteurs, les écrivains, les poètes, les chorégraphes, les danseurs, les compositeurs, les musiciens et tous les artistes « qui font le spectacle et donnent un sens à ce que nous avons fait ici”.
Il a aussi rendu un hommage appuyé à Honoré Euzet, le maire de Sète qui en 1896 “eut le génie de décider la création ce théâtre”.
A la fin du XIXème siècle, le théâtre a été imaginé tel le fleuron architectural du nouveau quartier de la Bordigue, dont il est le premier bâtiment construit, et qui prolongeait la ville vers le Nord, en remblayant des marécages. Une large avenue permettait de relier le centre ville à la nouvelle Gare, achevée en 1861. Montpellier inaugurait en 1888 son Opéra, Sète se devait de tenir son rang de cité portuaire et industrielle attractive et en plein essor. |
Pierre Bouldoire, humble et fier à la fois de renouer avec cette culture de l’exception a conclu son discours en affirmant qu’il était aussi ici « pour ouvrir la porte aux artistes« .
Josianne Collerais, la vice-présidente chargée de la culture et du patrimoine au Conseil Régional, a quant à elle rappelé toute l’importance accordée par la Région à la culture en citant les autres grands projets à Perpignan, Nîmes Montpelier et ailleurs réalisés avec le soutien du Conseil Régional. Elle a aussi souligné la prouesse d’Yves Tranchant et de l’équipe du théâtre qui a résussi pendant les deux années du chantier à maintenir la programmation hors les murs en particulier aux chais Skalli.
Le jeune député Sébastien Denaja, originaire de Sète où sa famille est installée depuis le XIXème siècle, s’est plu à rappeler ses premières années et tous les bons souvenirs qu’il gardait de ce théâtre qu’il a fréquenté avec assiduité. « Plus qu’une rénovation, c’est une résurrection » s’est-il exclamé, heureux de voir le joyau architectural qu’était redevenu le théâtre Molière.
A la veille des 30ème journées européennes du patrimoine, le préfet Pierre de Bousquet, sachant que l’Italie était présente dans le cœur de beaucoup de sétois, a conclu cette inauguration en rappelant qu’un lieu de patrimoine était à la fois un cadre et une mémoire. Ce n’est donc sans doute pas un hasard si Sète aime son splendide théâtre à l’italienne bâti sur le modèle d’Andrea Palladio, cet architecte si actif à Venise pendant le Renaissance.
LES FINANCEURS Montant total de l’opération : 17 000 000 €
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Poussan Ca 2 |
Gruissan M.J.C. 1 |