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Archives pour la catégorie Viticulture
Malgré le Coronavirus la vigne suit son cycle
A l’heure de la sortie des bourgeons pour certains cépages, et à celle à laquelle il faut encore tailler dans certaines parcelles, le travail se poursuit dans les vignes, en solo ou en binôme mais toujours en respectant les contraintes sanitaires légales et en gardant donc ses distances.
Les viticulteurs peuvent et doivent continuer à exercer leurs profession malgré le virus Covid 19. Ils sont tous munis de leurs cartes d’identité et de leurs autorisations même sur le terrain. Pas de problèmes, ils n’ont pas l’occasion de côtoyer grand monde.
De toute façon s’ils ils restaient confinés 24h/24 ils condamneraient d’une part leur capital mais aussi leurs futures récoltes.
Et pour ce printemps, côté vigne, après un hiver sec avec toujours un déficit hydrique, l’on a frôlé la catastrophe la semaine dernière car d’autres communes ont été touchées par le gel matinal…Il faut donc rester vigilant jusqu’aux fameux cavaliers, vers fin avril. L’on devrait être alors à l’abri des gelées et y voir plus clair…
Un moment assez délicat pour une vigne qui, si elle a des soucis d’ordre climatique, reste un peu à l’écart de ceux qui nous impactent pour l’instant…
Des viticulteurs poussannais inscrits dans la démarche HVE
A Poussan et autour de la commune, les viticulteurs volontaires de la Cave Coopérative de « Cournonsec-Montagnac », les deux structures ayant fusionné en 2019, se sont inscrits dans une démarche « Certification environnementale des exploitations », celle-ci étant préconisée par la cave afin, à terme, de rentre dans une démarche HVE.
Les objectifs du dispositif HVE :
- Identifier les exploitations engagées dans des démarches particulièrement respectueuses de l’environnement.
- Fédérer et rendre visible les démarches existantes
- Répondre aux attentes de la société
Cette démarche est issue du Grenelle de l’Environnement. Elle est opérationnelle depuis février 2012.
La certification environnementale est une démarche volontaire, accessible à toutes les filières, construite autour de quatre thèmes :
- la biodiversité
- la stratégie phytosanitaire
- la gestion de la fertilisation
- la gestion de la ressource en eau
Elle est conçue selon une logique de certification progressive de l’ensemble de l’exploitation, contrôlée par des organismes tiers indépendants agréés par le ministère chargé de l’agriculture.
Il existe 3 niveaux de certification HVE :
Le niveau 1 consiste simplement au respect de la réglementation environnementale en vigueur, contrôlé par la réalisation d’un bilan sur la mise en œuvre de l’éco-conditionnalité de la PAC par l’exploitant.
Le niveau 2 porte sur une obligation de moyens relative à 16 exigences minimales listées par arrêté ministériel (2), concernant 4 thématiques : biodiversité, fertilisation, produits phytosanitaires et gestion de l’eau. Sur ces bases, chaque porteur de projet d’une telle certification fait reconnaître son propre référentiel par arrêté ministériel.
Le niveau 3 (option A et B), le plus exigeant, porte sur une obligation de résultat.
L’option A (approche thématique) consiste à respecter les indicateurs correspondant aux quatre thématiques du niveau 2.
Exemples :
• si la culture principale ne dépasse pas 20 % : 6 points. Si elle dépasse 70 %, 0 point.
• plus de 10 espèces cultivées : 10 points. Moins de 3 espèces cultivées : 0 point.
• si l’IFT dépasse la référence régionale : 0 point. S’il est inférieur à 50 % de la référence : 5 points.
• 100 % de la SAU couverte en automne : 3 points.
• plus de 75 % de la SAU irriguée par matériel de précision : 6 points.
La certification n’est accordée que si l’exploitation candidate valide les 4 thématiques, en obtenant une note supérieure ou égale à 10 points pour chacune des thématiques.
L’option B (approche dite globale) consiste à respecter deux indicateurs :
• au moins 10 % de la SAU en infrastructures agro-écologiques ou au moins 50 % de la SAU en prairies permanentes de plus de cinq ans ;
• poids des intrants dans le chiffre d’affaires ne dépassant 30 %.
Pour l’agriculteur intéressé, cette certification induit des contraintes supplémentaires, soit un coût qui doit être surcompensé, logiquement, par une meilleure valorisation du produit auprès du consommateur. La plus-value doit être directe et significative pour l’agriculteur.
Or, les associations écologistes elles-mêmes reconnaissent la difficulté de valoriser ces efforts sur le prix payé à la production, car il est évident que les consommateurs rechignent à payer le surcoût, pour un produit intrinsèquement identique.
D’un autre côté, il est à craindre que les éventuels bénéfices de cette démarche profitent surtout aux intermédiaires, aux coopératives, aux organismes certificateurs et aux structures de conseil, telles que les Chambres d’agriculture.
Une certification à développer ?
Lors des États généraux de l’alimentation, l’atelier 11 a fixé un très ambitieux objectif pour 2030 : 1/3 des exploitations en HVE niveau 1, 1/3 en HVE niveau 2 et 1/3 en AB. Certains ont même souhaité en faire un préalable à toute forme de contractualisation ! Dans la même veine, le verdissement des cahiers des charges des SIQO (AOP, Label Rouge…) serait rendu compatible avec la certification HVE (Haute valeur environnementale).
Après 3 jours de formation pour se préparer à l’audit, les viticulteurs vont évaluer leur exploitation, ce qui leur permettra peut-être d’obtenir la certification HVE niveau 1. A suivre…
(1) Toutes les informations sont disponibles sur le site du ministère de l’agriculture : http://agriculture.gouv.fr/certification-environnementale-mode-demploi-pour-les-exploitations
(2) https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000024215052
Les agriculteurs peuvent-ils devenir nos alliés contre l’inondation ?
Sète agglopôle lancera prochainement une étude de faisabilité sur la rétention agricole à Poussan.
Inscrite au Contrat de transition écologique et de gestion intégrée du territoire de Thau, cette étude va confirmer ou infirmer l’intérêt de faire appel aux agriculteurs pour limiter le risque inondation sur la commune.
Le projet consiste à financer la construction de murs en pierre sèche en amont de la Lauze pour limiter le ruissellement agricole en cas de crue. Premiers concernés, les agriculteurs propriétaires des parcelles situées sur la zone pourraient bénéficier de financement pour construire eux-mêmes ces murs de rétention.
Ce dispositif innovant bénéficiera de l’expérience d’Epiterre, qui fixe un cadre national juridique notamment pour les services écosystémiques rendus par les agriculteurs. L’étude menée par l’ADASEAH rendra ses résultats en janvier.
Poussan : les vendanges sont terminées pour de nombreux viticulteurs…
Pour la plupart des viticulteurs poussannais coopérateurs de la Coopérative des Terroirs de la Voie Domitienne les vendanges sont déjà finies. En effet elles ont été plus courtes car suivant les parcelles l’on peut noter une baisse allant de 20 à 40% par rapport à une année normale de vendanges.
Tout s’est terminé par des cépages comme les Cabernet et les arinarnoas qui ont été rentrés après l’orage. Mais celui-ci est arrivé bien trop tard.
(L’arinarnoa est une obtention du basque Pierre Marcel Durquéty de l’Institut national de la recherche agronomique de Bordeaux. L’origine génétique a été vérifiée et il s’agit d’un croisement entre le Merlot et le Petit Verdot réalisé en 1956. Le cépage est recommandé ou autorisé dans la plupart des départements du Sud et de l’Ouest de la France et particulièrement dans la zone méditerranéenne. En France, il couvre 148 hectares (2004).)
Si le degré s’est situé entre 14° et 16° suivant les cépages, et donc a assuré une certaine qualité, la quantité n’a pas été au rendez-vous pour cette récolte : » Avec déjà un déficit hydrique pour les sols, il semble que les les grains soient restés bloqués et n’aient pas grossi suite aux grosses chaleurs et surtout à l’épisode caniculaire de fin juin. «
Pour information, il est à noter que BRL a « borné » les passages sur certaines parcelles à Poussan.
« Dans le futur, au niveau du déficit hydrique chronique, l’irrigation des vignes grâce à cette « eau » pourrait-être une solution. »
Les viticulteurs suivront l’évolution des travaux de près durant les deux ans à venir…
La CUMA du Clapas fête la fin des vendanges 2019
Ce samedi 28 septembre à midi, rendez-vous pour tous les viticulteurs de la CUMA du Clapas, chez l’un d’entre eux car pour la récolte 2019, c’est déjà fini, sans trop de « pépins » matériels et météorologiques, en septembre.
Depuis de nombreuses années, les viticulteurs de la CUMA devenus plus nombreux au fil des ans ainsi que tous les chauffeurs et leurs épouses, fêtent la fin des vendanges autour d’un bon repas bien convivial. Après les efforts partagés, le réconfort
Pour 2019, apéritif en plein air et un bon menu pour le repas accompagné bien-sûr par des bons vins des terroirs de la voie Domitienne.
Car si dans une CUMA l’on partage le matériel et les problèmes il est bon de savourer le plaisir de travailler entre amis et de se rencontrer entre passionnés de viticulture. Mais pour cette fois, l’on discute sur d’autres sujets…
D’autant qu’il faut se remonter le moral car cette récolte ne figurera pas au top 10 avec , un degré vraiment correct mais pas de quantité suite à la canicule et à la chaleur précoce de juin. En attendant une réunion bilan à la cave des Coteaux de la Voie Domitienne, si le millésime 2019 devrait être très bon il faut pour l’instant rester prudent…
Autre souci qui devient récurent… Le manque d’eau chronique. La pluie permettrait à la vigne de récupérer après cet été particulièrement chaud avant de rentrer dans l’hiver.
Les vendanges se poursuivent sous le soleil
A un rythme régulier, la récolte des viticulteurs de Poussan est rentrée sans soucis météorologiques. Pour ceux qui sont coopérateurs à la cave coopérative des Terroirs de la voie Domitienne, tout est programmé lors de réunions en fonction des cépages et des prélèvements effectués.
Après les Chardonnay, c’est actuellement les Merlots et les Syrah et petit à petit ce seront les grenaches, les Carignan et d’autres cépages peu répandus.
Toujours un gros déficit en quantité mais un bon degré entre 13 et même du 15 quelquefois…
A noter que le samedi les vendanges sont en principe réservées au Bio, à la Cave, ce qui correspond aussi à une demande croissante des consommateurs..
A Poussan Frédéric Fabre développe cette culture sachant qu’il faut 4 ans de bio pour être homologué. Cette année son Merlot est déjà en conversion deux (années) à la Faïsse…
Poussan, une petite récolte se confirme
Pour les coopérateurs des Terroirs de la Voie Domitienne et donc pour de nombreux Poussannais viticulteurs ou possédant des vignes les vendanges ont débuté. Après un 1er ramassage des Sauvignon blancs avec une seconde partie selon le stade de maturité des grappes, cette semaine ce sont après les Chardonnay bio tous les autres cépages, avec surtout des Syrah et des Merlot d’au moins 13°.
Côté degré pas de soucis, mais ces premières journées confirment ce que l’on attendait : « Les baies et les grappes sont petites suite à la canicule qui a fait du mal et au manque d’eau en août. Il faut s’attendre à 30% de moins par rapport à une année moyenne et au moins le double en pourcentage par rapport à la récolte de 2018. »
Le programme à venir sera défini ce mardi 3 au soir…
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Les vendanges pour les coopérateurs des Terroirs de la Voie Domitienne
Pour les coopérateurs des Terroirs de la Voie Domitienne et donc pour de nombreux Poussannais viticulteurs ou possédant des vignes les vendanges vont se développer progressivement en fonction des prélèvements effectués et donc de la maturité des raisins .
Pour l’instant, il est prévu pour les coopérateurs qui sont concernés un 1er ramassage des Sauvignon blancs dès ce jeudi 29 août avec une seconde partie selon le stade de maturité des grappes, la semaine prochaine.
Pour les Chardonnay bio ce sera samedi 31 août, puis en fin de semaine prochaine tous les Chardonnay.
Pour tous les autres cépages, en fonction du degré ce sera à partir du lundi 2 avec à priori des Syrah et des Merlot d’au moins 13°.
A partir du mardi 3 au soir un nouveau calendrier sera établi, toujours en fonction de la maturité des raisins.
Début officiel des vendanges à Poussan.
Pour les viticulteurs poussannais, ce mercredi marquait le départ officiel pour les vendanges. Ouverture générale pour les caves Ormarine et pour celle des Terroirs de la Voie Domitienne.
Avec les dernières petites pluies, la chaleur, et avec une maturité précoce pour les raisins les viticulteurs coopérateurs à Ormarine avaient déjà commencé il y a quelques jours.Pour ceux des Terroirs de la Voie Domitienne, si la cave avait fait rentrer les Sauvignon blancs, à partir d’aujourd’hui c’était bien lancé avec les Chardonnay puis avec d’autres cépages en fonction des échantillons analysés. Les Merlot devraient être concernés très rapidement. Un très bon degré : entre 13° et 14.