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A noter pour le dimanche 16 avril 2023
Ephéméride du dimanche 16 avril
- Bonne fête aux Benoît-Joseph, Bernadette, Druon.
- Bonne fête également aux Padern et ses dérivés.
- Gelée à la Saint-Fructueux rend le vigneron malheureux.
- Saint-Druon pluvieux, an fromenteux.
C’est sa fête : celle de Benoît-Joseph
Étrange saint que Benoît-Joseph Labre.
Né dans l’Artois au milieu du XVIIIe siècle, il se fait chasser des couvents les plus stricts comme La Trappe ou La Chartreuse.
Il cherche Dieu en Italie, dans le vagabondage et la clochardise, sans jamais perdre sa joie de vivre. Il meurt à 35 ans dans les ruines du Colisée où il a élu domicile…
Curieux que l’Église n’en ait pas encore fait le saint patron des Sans domicile.
Le 16 avril 1917 : offensive du Chemin des Dames.
Le 16 avril 1917, le général Nivelle tente de briser la résistance allemande sur le front de l’Aisne en lançant la désastreuse et dramatique offensive du Chemin des Dames….
Et le 16 avril 1943 : découverte du LSD
Le 16 avril 1943, le chimiste suisse Albert Hofmann (37 ans), employé dans les laboratoires Sandoz (aujourd’hui Novartis), à Bâle, s’injecte par mégarde un dérivé de l’acide lysergique dont il était en train d’étudier les propriétés stimulantes.
Il éprouve alors des sensations euphorisantes et des hallucinations…
On découvrira plus tard leurs similitudes avec celles qui sont provoquées par l’ergot de seigle, un champignon qui contient aussi de l’acide lysergique et peut se retrouver dans la farine du pain, provoquant le « mal des Ardents » ou « feu de Saint-Antoine », une maladie autrefois relativement fréquente !
Coucher de soleil : 20 h 45
Ciel : soleil
Températures : matin : 13°
Soir : 17°
https://marine.meteocons
Et en musique : https://youtu.be/tlfw0B6H2DQ
1ère visite de présentation de l’opération « 20 ans, 20 œuvres » à Poussan, pour François Commeinhes
Ce mardi 4 avril dans le cadre de l’opération « 20 ans, 20 œuvres » François Commeinhes s’est déplacé à Poussan, où, accompagné par Florence Sanchez, Maire de Poussan, et Michel Bernabeu, Adjoint au Maire de Poussan, délégué à la Culture, au Patrimoine, et d’autre-part, un des référents mémoriels de la commune, en compagnie d’André Cervera, artiste sétois résidant depuis quelques années à Poussan, pour visualiser la future création d’un itinéraire culturel et artistique valorisant le patrimoine architectural, historique et culturel de Poussan qui est bien « riche ».
André Cervera né en 1962, une référence dans le milieu artistique, vit et travaille à Sète (Hérault-FRANCE) puis à Poussan ainsi qu’au hasard de nombreux voyages aux quatre coins du monde.
« Certains verraient chez lui un nouveau « genre » baptisé « expressionnisme latin » identifiable du fait même de son propre style … A l’image du personnage, la peinture d’André Cervera est une pensée en mouvement, instinctive et sous pression. Elle est à la fois nerveuse et sophistiquée. Toujours remise en question…
Lorsqu’il peint, l’artiste dit son propre rapport au monde »…
(Son site) :http://www.andre-cervera.com/
Revenons sur le projet car il faut se souvenir que lors de la cérémonie des vœux de Sète Agglopôle, à Gigean, François Commeinhes, Président de Sète Agglopôle précisait qu’allait se développer cette année 2023 un nouveau projet pour le territoire : « 20 ans, 20 œuvres », un projet pour mettre en valeur les liens qui unissent les communes au sein de Sète Agglopôle.
Il avait alors dévoilé les grandes lignes du projet : « 2023 marque le vingtième anniversaire de la « dynamique communautaire sur le territoire », le Président de Sète Agglopôle a dévoilé le projet « 20 ans, 20 œuvres », pour « faire converger deux ressources essentielles du territoire, reconnues par ses habitants et par tous ses publics extérieurs : le dynamisme culturel d’un côté, et la beauté des espaces naturels de l’autre, la créativité et l’environnement ».
« Un projet qui de plus sera en lien avec la candidature Montpellier, capitale européenne de la culture 2028 à laquelle Sète est associée, et qui permettra d’assurer un lien des territoires par l’art. »
« Chaque commune proposera, en lien avec une direction artistique , à un artiste de réaliser une œuvre ou une installation « célébrant le patrimoine historique et naturel ». qui viendra renforcer les projets communaux : réfection d’un site, création d’un itinéraire dans les espaces naturels, mise en projet d’un nouveau quartier…. Un budget de 2 M€ devrait être dégagé pour les cinq années à venir, avec en outre la participation de l’office de tourisme intercommunal pleinement associé pour assurer au mieux la mise en valeur et la promotion du parcours et des réalisations par différents moyens en utilisant l’interactivité du numérique, bien entendu… »
Depuis, chaque commune a réfléchi à la direction artistique qu’elle souhaitait retenir et à l’artiste susceptible d’illustrer au mieux celle-ci.
A noter que le budget global, pour SAM, sur les 5 ans à venir, est estimé à 2 millions d’euros, pour les 20 œuvres mais pour 14 communes. Certaines d’entre-elles, les plus grandes, en auront plusieurs : comme Sète, Frontignan, Marseillan…
Poussan, avec plus de mille ans d’histoire, a un patrimoine architectural particulier lié même à l’origine à la présence des Romains sur notre territoire…
Poussan, ville languedocienne, est située sur le tracé de la Via Domitia entre garrigue et Méditerranée.
Son territoire présente une occupation continue depuis l’antiquité, riche de plusieurs villas gallo-romaines. Étymologiquement, Poussan viendrait du nom d’un propriétaire de domaine romain : Porcius. On trouve pour la première fois dans les textes le terme de Porcianus en 960. C’est à partir du Xe siècle que nous avons mention de l’existence d’une église Saint Pierre de Poussan et d’une tour, ancêtre du château. Ces deux éléments du pouvoir, attirent alors l’habitat, et le village voit le jour, autour ce binôme. L’église et le château, éléments fondateurs du village, forment le noyau central du premier habitat et s’entoure d’une première enceinte. Avec la croissance démographique au XIVe siècle, une seconde enceinte est construite afin d’englober les nouveaux quartiers. Au Moyen Age, Poussan connaît la prospérité malgré les épidémies, les guerres et les crises économiques que connaît le Languedoc. L’époque contemporaine voit l’agglomération sortir de ses murs et les habitations s’installer le long des voies d’accès plus larges autour des remparts. Aujourd’hui, Poussan compte plus de 6 500 habitants…(Le centre-ancien en circulade offre de nombreux points d’intérêts historiques : ancienne maison prieurale, église Saint-Pierre, remparts, chapelle des pénitents… Mais également les superbes halles, érigées en 1905 dans le style Baltard.)
Et puisque c’est le centre ancien qui a été retenu pour le projet 20 ans 20 oeuvres, et qu’à priori l’on va se diriger vers la création d’un itinéraire, selon André Cervera, parmi les édifices et structures qui pourraient être les supports des œuvres, plusieurs ont été retenus, avec aussi deux rues comme celle Sadi Carnot et Révolution, une place, une porte des remparts de Poussan, celle Notre Dame…
L’on retiendra pour les édifices, LA CHAPELLE DES PÉNITENTS BLANCS construite en 1656 . La façade est de style classique, assez sobre avec des ouvertures hautes. Seul l’encadrement de la porte, qui n’est d’ailleurs pas monumentale, est travaillé. Il est orné de pierres taillées en pointe de diamant et surmonté d’une niche sculptée d’une coquille qui accueillait à l’époque une statue de la vierge…
Mais aussi LE CHÂTEAU MONTLAUR qui tient son nom de la famille Montlaur qui prend possession de la seigneurie en 1210. C’est l’élément fondateur du village avec l’église St Pierre. Le château présente un plan en U avec une cour centrale dans laquelle se trouvait probablement un puits. De nombreux remaniements ont altéré les corps de bâtiments. Aujourd’hui, on trouve dans l’aile droite une salle voûtée que les sœurs St Charles ont réaménagée en chapelle au XIXe. L’on y a retrouvé il y a peu des fresques intéressantes datant du XVIe siècle. Les tourelles d’angle ou poivrières semblent dater du XVIIe. À l’origine, le château en possédait une dans chaque angle, les deux encore conservées présentent un travail de sculpture élaboré…
Le projet étant assez avancé du moins dans l’esprit d’André Cervera, en accord avec la Mairie de Poussan, notre ville était la première à recevoir François Commeinhes qui en compagnie des élus poussannais a réalisé une visite du centre historique tandis qu’André lui présentait les différents supports retenus. Ceux-ci permettront grâce au cheminement de découvrir notre patrimoine historique, architectural et culturel, et de le valoriser…
Si François Commeinhes précisait que le projet global a été choisi pour mettre en valeur le patrimoine de Sète Agglopôle dans les les 5 ans à venir, que techniquement, toutes les options sont possibles, André Cervera s’est dit très honoré d’avoir été retenu par les élus poussannnais : « Pour mette en valeur ce beau patrimoine , pour moi, c’est une évidence, il faut une œuvre vivante, avec un parcours qui permette de cheminer dans le Centre Ancien tout en revenant (à ma façon) sur des témoins de cette histoire si particulière : le cochon (animal totémique), les vignes, … J’ai donc retenu de 4 à 6 lieux où les œuvres artistiques devraient prendre place ».
Pour mieux comprendre, déambulons dans le centre ancien. Une porte des remparts, la Porte Notre Dame », en principe du XIVème siècle, marque le début du cheminement. A l’arrière de la porte une niche dans laquelle il y eut une statue de « La Vierge » a été retenue.
Direction le Plan Victor Hugo, un peu plus haut avec 2 possibilités : le mur arrière, protégeant la chapelle des Pénitents, ou encore l’arrière en relief (en façade) d’une alcôve réservée jadis à l’évier d’une cuisine…
Non loin de là, dans la ruelle qui permet de monter à l’église, sous la poivrière, l’entrée du sous-sol du château Montlaur condamnée depuis longtemps par un muret devrait abriter une œuvre et valoriser cet édifice autour duquel se regroupèrent depuis mille ans, petit à petit, les Poussannais.
Direction la façade de la chapelle des Pénitents avec une niche au-dessus de la porte qui pourrait, elle aussi, convenir.
Après avoir visité la chapelle, déplacement vers le haut de la rue de la Révolution où un mur aurait-été retenu…………
Rien n’est définitif, André Cervera n’a pas souhaité en dire plus mais l’on sait qu’avec son talent et sa sensibilité, il saura valoriser Poussan où il vit et trouve son inspiration depuis quelques années, un village qu’il affectionne et auquel il souhaite témoigner son attachement.
58 points à l’ordre du jour du Conseil Communautaire de Sète Agglopôle méditerranée, ce 6 avril 2023
58 points à l’ordre du jour du Conseil Communautaire de Sète Agglopôle méditerranée, ce 6 avril 2023 : budget et taxes au programme : les premières précisions et les taux
Conseil Communautaire de Sète Agglopôle méditerranée du 06 avril 2023
Sète Agglopôle méditerranée tenait ce jeudi son conseil communautaire du mois à Balaruc les Bains, dès 17 heures (Complexe Sportif Pech Méja ). 58 points à l’ordre du jour et plusieurs sujets prêtant à discussions surtout ceux relatifs aux taxes et au budget…
Nous y reviendrons avec les réactions des intervenants.
Mais sachez que le Budget pour 2023 a été adopté avec 8 voix contre, celles des 2 groupes minoritaires tandis que les élus communautaires de Mèze se sont abstenus.
Un budget 2023 marqué par l’inflation
Marcel Stoecklin, Vice-Président délégué aux Finances précisait : «
« Faisant suite au débat d’orientation budgétaire qui s’est tenu à l’occasion de la séance du Conseil communautaire du 16 février 2023, le vote du budget 2023 s’inscrit dans un contexte social et économique qui pèse désormais durablement sur les collectivités locales. Aujourd’hui c’est un climat inflationniste hors norme qui rogne nos ressources et depuis peu le débat sur la retraite qui se stigmatise autour de l’âge de départ soit 64 ans.
Oui nous traversons une période au cours de laquelle les attentes et la demande sociale sont exacerbées.
Aussi, dans un contexte de forte hausse des coûts de l’énergie et des matières premières, Sète Agglopôle Méditerranée fait le choix d’assurer le plein exercice des services rendus à la population et de maintenir à un niveau élevé son programme d’investissement. A cette fin, outre l’optimisation de sa gestion, l’agglomération a recours au levier fiscal mais dans des proportions limitées pour le contribuable local, la mobilisation de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires permettant de réduire l’effort fiscal demandé aux résidents permanents du territoire de l’agglomération.
En moyenne les effets de la hausse de la taxe sur le foncier bâti, hausse de 1,8 points faut-il le rappeler, devrait, en moyenne, se situer pour nos citoyens dans un intervalle compris entre 26 € et 65 €. Rappelons par ailleurs que la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires a constitué en gain significatif pour près de 80 % des citoyens qui en sont exonérés depuis 2020 et, pour les ménages les plus aisés, une économie significative en 2023, l’années de suppression définitive de cet impôt local.
En 2023, le programme d’investissement est évalué à 59,6 M€, tous budgets confondus. Citons à titre d’exemple le futur centre aquatique localisé sur la commune de Frontignan, la médiathèque intercommunale située sur la commune de Balaruc-les-Bains, la gare multi modale située à proximité de la zone commerciale de Balaruc-le-Vieux, le projet de transport en commun en site propre (TCSP) etc.
A ces projets s’agrègent l’ensemble des investissements relevant des politiques publiques portées par l’agglomération (pluvial, espace naturel, développement économique, soutien à l’habitat public et privé, assainissement, collecte, traitement et valorisation des déchets…).
Collectivement nous avions le choix entre le renoncement ou poursuivre le développement de l’ensemble des communes de notre territoire. C’est cette dernière option que nous soumettrons à votre approbation. »
Et François Commeinhes, Président de Sète Agglopôle rajoutait :
Comme j’avais pu le soulever lors du débat d’orientation budgétaire, ce n’est pas de gaité de cœur que le Président, ou d’ailleurs tout autre élu, fait le choix de recourir au levier fiscal.
Il s’agit d’une décision raisonnée, largement évoquée et concertée en bureau et séminaires ; et ce depuis plusieurs années. Cette hausse de taux, qui reste modérée par rapport à ce qu’on peut voir dans d’autres collectivités, mais qui n’en est pas moins un effort demandé aux ménages propriétaires de leur logement, n’a rien d’une « mauvaise surprise » de dernière minute. Ou encore de je ne sais quel « coup fourré » ou lubies des élus communautaires qui prendraient un « malin plaisir » à recourir à la taxe.
Je vous rappelle, à titre personnel, ma sensibilité « libérale » qui ne fait pas vraiment de moi un « obsédé de l’impôt ». Et, au niveau municipal, après un long travail de remise à flot de nos finances, c’est avec un grand plaisir que nous avons pu baisser, plusieurs années de suite, les taux communaux, durant le mandat précédent…
A partir du moment où le choix est fait de continuer à équiper notre agglomération, avec un taux d’investissement largement supérieur à la moyenne des agglos comparables, et de renforcer le service public au bénéfice des administrés de nos 14 communes, il nous faut, en élus responsables et comptables des équilibres financiers de notre collectivité, trouver les moyens de poursuivre l’action dans des conditions financières acceptables.
Oui, nous ne souhaitons pas limiter Sète agglopôle méditerranée à une simple agglo de services et de redistribution, et nous avons cette volonté partagée de continuer à résorber les manques et retards constatés en matière d’aménagement et d’équipement sur le territoire.
Je prendrai pour exemple le tout nouveau centre aquatique de la Gardiole, certes coûteux en investissement comme en fonctionnement, que vous avez pu découvrir lors de vœux de SAM. Sachez qu’en 3 mois, il a déjà atteint les ¾ du chiffres d’affaires qui était espéré pour toute l’année, de 100.000 €. Qui osera dire en voyant ces chiffres que cet équipement ne reflète pas un réel besoin de la population ?!
Nous pourrions énumérer des exemples comparables sur les succès rencontrés par les aménagements récemment inaugurés, de la pépinière Flex à la voie verte longeant la RD2 ou nos manifestations agro-touristiques, dont le succès augmente parallèlement à la diminution des coûts.
Ces 60 millions d’investissement, tous budgets agrégés, ainsi qu’une bonne part du budget fonctionnement de l’agglo bénéficieront dans leur majorité à des entreprises locales ou issues du département.
Les ratios budgétaires corrects que j’évoquais, nous ne les cherchons pas à travers un seul et unique moyen, mais avec les divers outils qui existent, et qui sont acceptés par les élus.
Nous le faisons à travers des efforts substantiels pour assurer un service optimal visant à traquer la moindre dépense inutile et minimiser autant que possible les dépenses de fonctionnement. Vice-présidents et services communautaires peuvent témoigner de ce travail quotidien « de fourmi » pour œuvrer à cela Travail qui génère d’ailleurs parfois des incompréhensions, ou tensions bien compréhensibles. Tout comme ils peuvent témoigner que nous avons longuement exposé en bureau et commissions communautaires ce travail minutieux sur le fonctionnement, aussi bien sur la masse salariale que sur les subventions aux partenaires, ou le recours au personnel saisonnier ou contractuel.
Nous faisons aussi ce travail en sollicitant chacune de nos communes, et en particulier la ville centre de notre agglomération, pour rééquilibrer les transferts financiers dans un sens un peu plus favorable à l’intercommunalité.
J’avais listé lors du ROB les leviers qui peuvent être utilisés, du niveau des fonds de concours aux communes aux fonds de péréquation intercommunal ou au reversement volontaire d’une part de fiscalité à l’agglopôle, en passant par les refacturations des services mutualisés, entre autres…
Mais les communes ont aussi leurs contraintes, et je comprends bien leurs maires. Aucun ne souhaite activer ces leviers à la hauteur qu’il faudrait pour garantir les équilibres comptables sans aucun impact sur notre fiscalité communautaire.
On pourrait dire que notre agglo, c’est une sorte de « maison commune », et en rien une entité extérieure ou étrangère qui entraverait les communes.
D’où ce recours au levier fiscal, qui est aussi l’un des moyens pour garantir la pérennité et l’efficacité de l’action communautaire.
Le choix peut aussi être fait de recourir à l’endettement, comme nous l’avons fait ces dernières années. Mais il est de notre responsabilité de préserver l’avenir et les capacités d’endettement futures à l’issue du mandat actuel, afin que l’agglo reste cette puissante machine d’aménagement du territoire.
C’est d’ailleurs dans cette logique que nos services, et je veux les en remercier, mènent une bataille de tous les instants, d’une part pour optimiser les dépenses que nous engageons, d’autre part pour solliciter auprès d’autres collectivités des financements et subventions. Avec un succès important puisqu’ils ont obtenu plus de 62 millions d’euros depuis 2017, et nous permettront de récupérer 15 millions supplémentaires pour les projets en cours.
Alors autant j’entends parfaitement les réserves sur l’impact sur certains contribuables soumis à cet impôt, dans un contexte d’inflation et de crise international, autant je ne peux accepter de cautionner la « machine à fantasmes » alimentée par les opposants de tous bords, qui ne reculent devant aucun chiffre extravagants ou procès d’intention ridicule. »
En 2023, le programme d’investissement est évalué à 59,6 M€, tous budgets confondus, pour mener à bien nos projets relevant des politiques publiques portées par l’agglomération (équipements, pluvial, espace naturel, développement économique, soutien à l’habitat public et privé, assainissement, collecte, traitement et valorisation des déchets, sport, culture…). Tous ces projets ont une ambition commune : faire de Sète agglopôle méditerranée une agglomération de services et de réalisations, toujours plus proche de ses concitoyens et des quatorze communes qui la composent. » SAM
Revivez les débats de la séance, dont l’ordre du jour comptait 58 points : l’ordre du jour
Vidéo sur : https://www.agglopole.fr/revivez-le-conseil-communautaire-de-sete-agglopole-mediterranee-du-6-avril-2023/
Avant que ne débute l’étude des 58 points le rapport du dernier Conseil communautaire une motion a été votée à l’unanimité.
Il n’y a pas eu de questions sur les décisions du Président.
Le quorum était atteint la séance pouvait commencer mais Madame Calueba et Madame Seguin pour le groupe Thau Ensemble ont désiré présenter une motion pour que Sète Agglopôle et ses conseillers communautaires demandent à l’Etat de classer le quartier de l’Ile de Thau en quartier de reconquête républicaine, de fournir des moyens humains et matériels pérennes qui permettront d’y retrouver une sécurité publique.
Comme lors du dernier Conseil municipal de Sète, il fut précisé par les élus sétois dont Madame Jocelyne GIZARDIN qu’il fallait aller plus loin mais que de très nombreuses choses avaient été faites, tant au niveau de la sécurité que du social et même au niveau de la présence policière…
Après lecture, la motion fut votée à l’unanimité.
Avant d’aller plus loin dans le développement du Conseil communautaire, il est à retenir qu’un des points a lui aussi suscité de longs débats : Celui relatif à la fixation des taux de la Taxe Foncière sur les propriétés Bâties, sur celles non Bâties et sur la Taxe d’Habitation sur les résidences secondaires .
Après de multiples interventions et débats il a été approuvé à la majorité
votant contre : les élus de Mèze, Montbazin, Loupian, Mireval, les élus d’opposition « de Gauche » et de « Droite »(en principe)…
de fixer les taxes locales comme suit .
Taxes sur le Foncier bâti à 4,10% (augmentation assez importante , elle était en 2022 : 2,33%)
Taxes sur le Foncier non bâti inchangé : 5,11%
Taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires de 11,57 en 2022 à 20,18% en 2023…
Développement du Conseil Communautaire à venir…………………
A noter aussi qu’au niveau national : Le niveau d’inflation actuel entraîne automatiquement les bases à la hausse +3,4 % en 2022 et +7,1 % en 2023.
A savoir sur les taxes foncières et sur la taxe d’habitation des résidences secondaires : sur : SENAT.FR
La suppression par étapes, entre 2018 et 2023, de la taxe d’habitation sur les résidences principales (THP) pour l’ensemble des Français s’est accompagnée d’une refonte du financement des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, avec notamment le transfert aux communes de la part départementale de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB). Ce nouveau schéma doit assurer une compensation intégrale et dynamique dans le temps de la suppression de la THP. Dans ce cadre, les règles de lien entre les taux des impositions locales qui trouvaient à s’appliquer avant la suppression de la THP ont été adaptées, faisant de la TFPB la taxe de référence, en remplacement de la taxe d’habitation, à compter des impositions établies au titre de l’année 2020. Les règles de lien entre les taux des impositions locales sont conçues pour protéger les contribuables. Elles visent en effet à prévenir toute augmentation et concentration excessive de la charge fiscale sur les contribuables non électeurs, qu’ils soient particuliers ou professionnels, dont la capacité contributive est limitée. A cet égard, il convient de garder à l’esprit que les personnes qui disposent d’une résidence secondaire, sans en être d’ailleurs nécessairement le propriétaire, ne sont pas forcément des personnes aisées. C’est pourquoi le maintien de règles de lien entre les taux des impositions locales à l’issue de la suppression de la THP s’impose, d’autant plus qu’une augmentation disproportionnée de la pression fiscale pesant sur certaines catégories de contribuables irait à rebours de l’objectif d’allègement fiscal poursuivi par cette réforme. Pour autant, certaines communes peuvent être confrontées à une attrition du nombre de logements disponibles, compliquant l’accès à l’habitation principale…….
ALLER PLUS LOIN : https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ220902618.html
L’on retiendra en outre qu’ont été actées ou approuvées différentes décisions :
SAM, initiateur d’économies structurelles pour ses communes
Pleinement insérée dans une dynamique d’optimisation budgétaire, SAM a impulsé ces dernières années des groupements de commandes réunissant ses satellites et les communes qui la composent. Ces groupements de commande permettent des économies significatives représentant en moyenne 34 % des tarifs normalement pratiqués par une massification des commandes, ainsi qu’une coordination juridique des procédures assurée par SAM.
Plusieurs consultations ont été approuvées durant ce conseil en matière de carburants, fournitures scolaires, gardiennage de bâtiments et sécurisation des manifestations, produits d’hygiène, entretien des gazons synthétiques, ou encore de signalisation routière.
Une mutualisation qui se renforce au service des communes
Le rapport sur l’exécution de la mutualisation, qui s’inscrit dans une démarche de transparence puisque non obligatoire, a été présenté au conseil communautaire. L’année 2022 aura été marqué par une évolution du périmètre avec l’adhésion de nouvelles communes aux services mutualisés – Autorisations du Droit des Sols, Affaires juridiques, Finances, Informatique, Commande publique, Ressources humaines – la poursuite des renforcements en effectifs qualifiés ainsi qu’un ajustement des options et des révisions tarifaires pour mieux répondre aux besoins et aux moyens des communes.
Le coût total de ces services communs s’élève à 5,1 millions d’euros, sur ce montant 2,6 millions sont refacturés aux communes ; cette refacturation traduit tout l’intérêt financier mais aussi technique pour les communes de poursuivre cette mutualisation. Une démarche qui sera accrue par l’adhésion de Bouzigues au service commande publique, et Villeveyrac au service finances en 2023.
Des approches territoriales de revitalisation pour une attractivité retrouvée
Sète agglopôle méditerranée et les communes de Sète, Loupian et Marseillan sont engagés dans une Opération de Revitalisation du Territoire, qui se traduit par l’adhésion aux dispositifs Action Cœur de ville et Petites Villes de demain. Ces démarches ont pour objectifs d’actionner des leviers d’interventions prioritaires autour de centralités, et d’en revitaliser les centres anciens au travers d’un programme d’actions.
Un avenant a été signé durant ce conseil pour intégrer les actions sur les communes de Marseillan et de Loupian. L’Etat, la Région, l’EPF Occitanie et la Banque des Territoires sont cosignataires de la convention cadre.
Des ressources financières consolidées pour soutenir une croissance unique à l’échelle régionale
Collectivité parmi les plus engagée d’Occitanie, Sète agglopôle méditerranée a décidé de renforcer les investissements qu’elle réalise au service du développement de son territoire. C’est pour maintenir cette dynamique que la TEOM, que la Taxe Gemapi et la CFE ont été maintenues pour mettre en œuvre les grandes réalisations mais aussi les petits aménagements essentiels à notre collectivité. Les taux de la TFB et de la THRS ont eux été fixés à respectivement 4,10% et 20,18%, la TFNB restant inchangée.
Le fait que l’agglo soutienne ses clubs sportifs de haut niveau
Pour soutenir pleinement ses clubs de haut niveau, Sète agglopôle méditerranée s’est dotée en 2019 de la compétence du soutien au sport de haut niveau. Les clubs sportifs au meilleur niveau amateur ou évoluant dans le monde du sport professionnel, sont donc accompagnés :
– La Boule d’Azur, qui évolue en Elite 1, pour 112.100€
– Le Frontignan Thau Handball, qui évolue en Proligue, pour 146.918€
– Le Sète Natation, qui évolue en Elite 1, pour 291.175€
– L’Arago de Sète, qui évolue en Ligue A, pour 707.983€
Le fait que l’agglomération fasse le choix de la culture
Dans une période où les politiques culturelles comptent parmi les grandes sacrifiées des choix budgétaires, volonté malheureusement exprimée par les élus d’opposition communautaires, le conseil de Sète agglopôle méditerranée a adopté des délibérations particulièrement engagées en soutien aux acteurs culturels.
La subvention à la Scène nationale a été adoptée, d’un montant de 1.493.000€ (à laquelle s’ajoutent 158.000€ de prise en charge des frais d’énergie), confirmant le rôle de principal financeur de l’institution.
Forte de sa sélection comme finaliste au titre de capitale européenne de la culture, la candidature Montpellier – Sète s’est également vue soutenue par une aide de 50.000€. L’annonce de la candidature lauréate interviendra en décembre prochain.
Pour poursuivre sa volonté de démocratisation de l’enseignement musical, l’ouverture d’une « classe à horaires aménagés musique » à dominante chant choral sera créée. Seront éligibles l’ensemble des élèves de CE1.
Dans la même logique d’ouverture de la culture au plus grand nombre, la gratuité des musées de l’agglomération a été accordée aux écoles souhaitant organiser une sortie scolaire au sein du Musée Gallo-romain Villa Loupian, du Musée Ethnographique de l’Etang de Thau, ou du Jardin Antique Méditerranéen.
Des subventions pour soutenir le logement social
SAM soutient les deux opérations suivantes pour la production de logement sociaux :
– Sète Thau Habitat pour une subvention d’un montant de 60.000€ pour l’acquisition de 6 logements sociaux dans une résidence de 20 logements, opération « L’Enclos de Guillaume d’Almeras » à Mireval. Le prix de revient de cette opération s’élève à 488.481€ TTC
– 3F Occitanie pour une subvention d’un montant de 64.000€ pour l’acquisition de 52 logements dans une résidence de 68 logements, opération « Le Calligraphe » à Marseillan. Le prix de revient de ces logements s’élève à 8.368.473€.
Approuvé aussi le fait que SAM se mobilise avec force pour ses acteurs économiques
Traversant une crise énergétique sans précédent, les artisans boulangers-pâtissiers sont particulièrement fragilisés et impactés par leur activité très consommatrice en énergie. SAM a donc décidé de se mobiliser, pour les accompagner, en contribuant au fonds d’intervention de la Région Occitanie à hauteur de 25.000€, qui permettra d’aider les 89 boulangers du territoire. Aide plafonnée à 1.000€ par entreprise, SAM contribuant à hauteur de 50% de ce montant.
C’est aussi auprès des conchyliculteurs que l’agglomération s’est engagée, en votant une enveloppe exceptionnelle de soutien à la filière. 300.000€ sont ainsi mobilisés pour des aides directes, des avances remboursables et des prêts d’honneur. La participation à une campagne de communication visant à relancer la consommation des huitres de l’Etang de Thau a également été votée, pour un montant de 33.000€. 16 conchyliculteurs ayant exprimé un besoin immédiat de trésorerie ont saisi Initiative Thau et Initiative Occitanie à ce jour, et ont bénéficié de prêts d’honneur pour un montant global de 267.500€.
Enfin que SAM s’engage plus pour une protection en faveur de l’environnement avec la prise de compétence ERC (Eviter – réduire – compenser)
Afin de mener une stratégie en faveur des espaces naturels et agricoles, Sète agglopôle méditerranée a souhaité prendre la compétence ERC (Eviter-Réduire-Compenser) permettant de limiter les impacts des aménagements sur l’environnement. En effet, à l’horizon 2040, les différents projets d’aménagement identifiés sur le territoire impacteront plus de 640 hectares de surfaces naturelles et agricoles, engendrant un besoin compensatoire de près de 1.500 hectares, dont la moitié par la ligne LNMP.
Les objectifs sont multiples:
► Créer une culture commune et partagée autour de la séquence ERC,
► Sensibiliser et accompagner les porteurs de projets d’aménagements sur l’optimisation de l’évitement et la réduction des impacts des projets ; et en cas d’impacts résiduels, les orienter sur des zones foncières préférentielles dégradées et pré-identifiées,
► Protéger les zones à très forts enjeux écologiques en créant une dynamique autour des mesures compensatoires résiduelles à l’échelle de l’Agglopôle et favoriser la mise en cohérence des projets par rapport au bon fonctionnement écologique global,
► Se doter d’une politique d’anticipation foncière en matière d’espaces naturels et agricole,
► Evaluer la mise en œuvre ERC à l’échelle de l’agglomération.
Véritable outil d’aménagement du territoire, le transfert de la compétence a été adoptée par le conseil communautaire.
Et enfin ont été communiquées deux informations :
Paiements pour Services Environnementaux (PSE) à Loupian, Mèze et Villeveyrac
34 agriculteurs du territoire (surface totale 1 537ha) sont engagés dans un projet expérimental de Paiements pour Services Environnementaux (PSE) afin de tendre vers une agriculture toujours plus «propre».
Les objectifs poursuivis concernent, d’une part, l’amélioration de la qualité de l’eau via la réduction des intrants agricoles et donc des pollutions des masses d’eau. D’autre part, il s’agit de développer parallèlement des pratiques agricoles favorables au maintien de la biodiversité et des trames vertes, bleues et turquoises, via l’amélioration des systèmes de production et le maintien, voire une augmentation des structures paysagères, telles que les infrastructures agro-écologiques (haies, arbres isolés, bandes enherbées, murets en pierres sèches, mares, etc…) La zone du projet est le secteur de la nappe astienne de Mèze et le bassin versant du Pallas sur les communes de Villeveyrac, Mèze et Loupian. Elle a été désignée au regard d’enjeux de reconquête de la qualité de l’eau et de maintien de la biodiversité. Le projet va durer jusqu’à 2026. Son budget est de 1 731 200 € répartis ainsi : 1 169 500 € alloués aux paiements des agriculteurs (100% Agence de l’Eau) et 561.700 € pour le pilotage, l’animation et la communication autour du projet (70% Agence de l’Eau).
Projet Partenarial d’Aménagement pour la préservation du trait de côte
Dans la continuité de la dynamique de travail enclenchée par l’Atelier des territoires, SAM a candidaté à un appel à manifestation d’intérêt lancé par l’Etat sur le thème de la recomposition spatiale et en a été lauréat fin 2022.
L’ambition générale du PPA est de définir une stratégie d’anticipation pour l’adaptation du littoral et la relocalisation des biens et des activités menacés par le recul du trait de côte à l’horizon de la fin du siècle.
Le projet s’articule autour de 4 axes de travail. Le premier, qui se déroulera en 2023-2024 établira les cartes de recul du trait de côte à l’échelle des 3 communes littorales à 30 ans et à 100 ans. 80 000 €TTC ont été inscrits au BP 2023. En 2024, le travail se poursuivra par la détermination des biens et des activités économiques impactées par le recul du trait de côte. L’axe 2 (2024-2025) permettra de concevoir les scénarios de recomposition spatiale de Frontignan plage, site démonstrateur, et approfondir la faisabilité opérationnelle, juridique, et financière du scénario pressenti. L’Axe 3 (2024 également) établira un plan guide de régénération urbaine du triangle urbain central Sète-Frontignan-Balaruc pour adapter les projets urbains au changement climatique et intégrer les besoins de relocalisation des biens et des activités menacés par le recul du trait de côte. Enfin l’Axe 4 (2024-2025) déclinera une stratégie foncière de recyclage du tissu urbain en vue d’accompagner les transformations urbaines du territoire par la recherche de potentialités d’espaces sous densifiés et à requalifier, la poursuite de la maîtrise des friches industrielles, et l’émergence de nouvelles typologies de densification des lotissements.
Le PPA pré-opérationnel est estimé à 880 000€ financé à 80% par l’ensemble des partenaires que sont l’Etat au travers du Fonds vert (480 000€), la Région, la Banque des territoires, l’Etablissement Public Foncier et le Département de l’Hérault.
Il devrait durer environ 3 ans.
Sète agglopôle méditerranée recherche pour son Conservatoire à Rayonnement Intercommunal…….
Patrimoine : le nouveau programme est arrivé
Pour ce premier semestre 2023, nous vous invitons à découvrir et rencontrer l’Histoire de notre territoire commun, par les empreintes, les traces, les sons, les indices qu’elle laisse, légers et fugaces. Ces instants révélés par des plasticiens, des acteurs, des photographes ou des écrivains sont mises au jour par des scientifiques,
des botanistes, des architectes ou encore des archéologues. C’est cette rencontre entre artistes et scientifiques que les établissements du patrimoine vous proposent tout au long de leur programmation.
Le jardin antique méditerranéen, la villa Loupian, ou le musée de l’étang de Thau ouvrent leurs portes au quotidien mais aussi lors de manifestations exceptionnelles. Ainsi pour ce printemps, la nuit des musées, les journées de l’archéologie ou le temps de l’étang vous permettront de rencontrer artistes et équipes autour de ce patrimoine qui fonde l’histoire de notre territoire.
Partageons alors ensemble nos visions multiples de cette histoire présente, de ce patrimoine fragile et commun qui s’inscrit inlassablement et qui attestera imperceptiblement de notre identité contemporaine.
Téléchargez le programme Patrimoine de Mars à Juin 2023 + d’infos sur le site du patrimoine
LES CONFÉRENCES PATRIMOINE ET ARCHÉOLOGIE DU MOIS D’AVRIL
Céramiques, matériaux de construction et travail du fer.
Un important lieu de production, Los Cravieros à Fanjeaux (Aude)
Une conférence archéologie par Benoît Favennec, Inrap Midi Méditerranée – UMR 5140 – Archéologie des Sociétés Méditerranéennes .
Au Musée gallo-romain Villa-Loupian, route départementale 158 E4 à Loupian
Gratuit sur réservation au 04.67.18.68.18 / villa.loupian@agglopole.fr
Le site de Las Cravieros (Fanjeaux, Aude), est un important groupement artisanal polyvalent en activité entre la fin du IVe s. et le début du VIe s. ap. J.-C. Les vestiges s’étendent sur un peu moins de deux hectares.
La mise en évidence des installations est le résultat de plusieurs opérations de terrain et d’études en laboratoire : si les investigations restent en surface entre les années 1970 à 2000, des fouilles programmées ont pu être mise en place depuis 2017, afin d’étudier le site de manière extensive. Soutenues par le Ministère de la Culture, la région Occitanie, la Mairie de Fanjeaux, l’ADREUC, le Labex Archimède et le Laboratoire d’Archéologie du Lauragais, ces investigations ont permis d’explorer 12% du complexe. Néanmoins, les chaînes opératoires de différents artisanats ont pu être déjà en très grande partie appréhendées. Pour le travail de l’argile, ont pu être analysés une vaste carrière de plus de 100 m², trois espaces de préparation de la terre et treize fours, sans compter de très nombreux rebuts de production. Ces résultats démontrent que le site de Las Cravieros est le groupement potier et tuilier le plus conséquent en termes d’aménagements fouillés pour l’Antiquité tardive à l’échelle de toute la France et que sa production, très variée, est volumineuse et diffusée sur un vaste territoire (Toulouse, Narbonne, Perpignan et Béziers).
Cliché : vue aérienne du site de Los Cravieros en cours de fouille ©Benoît Favennec
Mercredi 19 Avril 2023 -17h
Une forêt à la plage ? Le bois des Aresquiers
Une conférence hors les murs par Laurent Fabre, responsable du service Patrimoine et Archéologie de Sète agglopôle méditerranée.
Rendez-vous au parking du bois des Aresquiers à Vic-la-Gardiole
Gratuit sur réservation au 04.67.18.31.51 / ml.guerbois@agglopole.fr
Participez à des lectures de paysages thématiques in situ.
N’hésitez pas à venir en famille, venez profiter de ces balades immersives pour découvrir l’histoire des paysages de l’étang de Thau.
Au cœur des étangs d’Ingril et de Vic, le bois des Aresquiers se développe sous la forme d’une forêt rétro-littorale d’exception, d’un caractère pittoresque et singulier. Steppes, sansouïres, pinèdes et chênaies y composent un paysage remarquable en Méditerranée, prenons un bain de forêt !
Première édition de l’événement «Algues au Rythme»
Bruno Arbouet, Président du Conseil de Développement de Sète Agglopôle, et Anne Majourel, ont le plaisir de vous inviter à la première édition de l’événement « Algues au Rythme»
Cette année « Algues au Rythme» de Thau aura lieu le mercredi 5 avril au lycée de la mer à Sète.
Cette première rencontre, initiée par le Conseil de développement, et co-organisée avec le Syndicat Mixte du Bassin de Thau, a pour objectif d’explorer les usages et les expériences autour des algues en associant experts, chercheurs, professionnels, chefs de cuisines, établissements scolaires et associations environnementales.
Une dégustation culinaire clôturera cette 1re journée d’échanges.
Nous vous remercions de nous confirmer votre venue.
AU 04-67-46-47-97/06-42-52-80-81
Ce dernier week-end, le JAP de Poussan avait rendez-vous avec son traditionnel Open Masters de sambo.
Pour commencer celui-ci, le samedi matin il y eut un challenge départemental de la catégorie Poussin à la catégorie Minime.
Tous les enfants ont été ravis de cette matinée ou régnait une bonne ambiance.
L’après midi, les masters préparaient leurs échauffements dans le dojo avant de s’affronter sur les surfaces de combat installées dans le gymnase. Tous les combattants sont allés au bout d’eux même, sans se soucier du classement. Ensuite, un tournoi par équipe a été improvisé pour encore se surpasser. La bonne humeur était toujours de mise.
Enfin, suite à la remise des diplômes des arbitres, une démonstration de pole dance réalisée par Nymph pole dance association de Fabrègues a clôturé cette belle journée.
Pour terminer la soirée, une dégustation de fruits de mer était organisée par le JAP dans un mas conchylicole de Mèze… Que du bonheur…
Le lendemain, une assemblée générale du Comité Français de Sambo se tenait en Mairie et en parallèle au dojo, un passage de garde Noir de sambo se tenait dans le dojo .
Le JAP a obtenu 100% de réussite avec ses candidats, en effet Thierry Colin, Terry Nanjy, Fabrice Barbe, Gilles Pastre et Franck Gomez, obtenaient leur ceinture noire 1er degré de sambo sportif et sambo combat.
Quant à Fabien Fornell, il obtenait sa ceinture noire 1er degré de sambo sportif.
Enfin, Didier Serrano quant à lui, obtenait la ceinture noire 2éme degré de sambo sportif et sambo combats.
Félicitations à tous mais aussi un grand merci à tous les bénévoles qui ont œuvré pendant ces 2 jours et également merci à Fabien Delgado le photographe du club, reporter du week-end.
vidéo : https://youtu.be/e-N1apphn98?t=8
Gérard Canovas, Vice-Président de Sète Agglopôle, délégué à la politique du Logement, fait un tour d’horizon de notre politique locale de l’habitat sur l’agglomération
Gérard Canovas, Vice-Président de Sète Agglopôle, délégué à la politique du Logement et opérations de développement urbain à vocation d’Habitat, Maire de Balaruc-les-Bains, a fait un tour d’horizon de la politique locale de l’habitat sur l’agglomération. Il était pour l’occasion, aux Thermes de Balaruc les Bains, ce 29 mars 2023, accompagné par Jean-Jacques Taillades, Directeur Adjoint de Sète Agglopôle, spécialisé dans l’Habitat.
En effet Sète Agglopôle va bientôt accueillir sur son territoire le Conseil National de la Refondation, et il semblait opportun de profiter de cette actualité pour faire un tour d’horizon de la politique locale de l’habitat sur l’agglomération et évoquer les perspectives qui s’offrent à SAM ces prochaines années.
Conseil National de la refondation / En savoir plus : https://conseil-refondation.fr/
En septembre 2022, le Président de la République avait annoncé le lancement du Conseil National de la Refondation (CNR) afin de proposer une nouvelle sphère de concertation et de débat public pour bâtir. SAM a été sollicité pour accueillir le CNR pour aborder sur le sujet de l’habitat.
Comme de nombreuses Agglos, sur le territoire tendu de l’agglomération, SAM doit répondre aux besoins du logement des ménages, à savoir développer une offre à prix régulé dont le logement social et l’accession sociale couvrent une grande partie des besoins.
Lien vidéo
Gérard Canovas allait détailler les analyses sur le territoire de Thau : « Il faut savoir que près de ¾ des ménages ont des revenus qui leur permet d’occuper ou d’accéder à un logement social dont moins de 30% d’un logement très social et 15% d’un logement social intermédiaire.
Au 1er janvier de cette année, ce sont 3730 ménages en demande de logement social (hors mutation) sur notre territoire avec sur l’année 2022 une offre pour 7 demandes.
Pour exemple :
- Un jeune ou une personne seule ou un ménage qui a un revenu de moins de 1100€ mensuel aura besoin d’un logement très social (indicatif PLAI). Très concrètement, cela correspond à différentes situations rencontrées sur le territoire : un salarié à temps partiel dans la grande distribution, un jeune en premier emploi, une personne âgée, un jeune couple…
- Un couple avec deux enfants à charge, l’un travaille à temps complet comme caissier dans une grande surface, l’autre occupe un poste d’aide-soignant soit un salaire net mensuel : 3200€. Ce couple peut prétendre à un logement locatif social (indicatif PLUS),
- Ex un couple d’enseignant ou de catégorie intermédiaire avec deux enfants à charge dont les revenus mensuels net sont de 4300€. Le logement qui conviendra à ce couple est un logement locatif social (indicatif PLS) ou en accession sociale. L’enjeu dépasse le décompte du nombre de logements sociaux de la loi SRU qui a d’ailleurs progressé sur les communes concernées. Une commune comme Gigean est passée de 8,62% à 11,83%. Balaruc-les-Bains de 9,43% à 13,07%. Le taux sur l’ensemble des 8 communes de 14,94% à 16,21% dont Sète est la seule commune qui dépasse les 20%.
L’enjeu fondamental est donc de répondre aux besoins actuels et futurs des enfants, petits-enfants et ménages qui vivent et/ou travaillent sur l’ensemble du territoire. »
Pour y parvenir, l’agglomération définit des actions, des projets à mettre en oeuvre avec l’ensemble des institutions et acteurs de l’habitat au travers du programme local de l’habitat (PLH) afin d’identifier les différents types de logements en particulier à prix régulé qu’il convient de réaliser. Sam travaille sur la réalisation de logements en fonction des besoins en typologie de logement (du T1 au T5), les surfaces par logement, la répartition de cette production sur l’ensemble de l’agglomération, à maintenir, voire augmenter l’offre dans un contexte d’évolution règlementaire permanent et de crise.
« De 2017 à 2022, plus de 1580 logements locatifs sociaux réalisés par des organismes de logements sociaux ont été financés et 41 logements temporaires en Foyer de jeunes travailleurs, gérés par Habitat Jeunes, ont été réalisés ou sont en cours de réhabilitation. Malgré la crise le nombre de réalisations se maintient et même augmente. L’on constate que : l’enjeu qualitatif de la production doit se porter sur toute la production de logement y compris celle de la promotion privée qui développe notamment fortement l’offre en petite typologie du fait de la défiscalisation.
Avec le PLH 2019-2024, l’accent a été mis sur le développement en accession à la propriété sociale depuis 2018 (80 logements) mais il doit y avoir des améliorations les conditions de réalisation pour en augmenter la production.
Et Gérard Canovas rajoutait donc :
« Face au contexte de tension sur le marché de l’habitat et du foncier, l’agglomération et les communes doivent aujourd’hui tenir un rôle de régulation plus fort pour répondre aux besoins tout en maintenant les équilibres entre les réponses à apporter aux ménages qui ont besoin d’un logement à l’année (locatif ou accession), l’offre pour la location saisonnière notamment avec le développement du Airbnb et la résidence secondaire. Notre économie touristique (31,44% de l’emploi du territoire dont 54,64% sont salariés en 2018) et de soin est importante pour notre territoire. Pour nous, élus, l’enjeu est de mettre le curseur au bon niveau. Nous souhaitons que les touristes ou usagers des thermes ou autres services puissent être accueillis dans de bonnes conditions et permettre aux salariés qui travaillent dans les établissements et plus globalement dans l’économie locale puissent habiter à proximité de leur de travail. Par exemple, nous travaillons sur une opération « Les Nieux » sur ma commune de Balaruc-les-Bains, avec l’objectif est de réaliser 50% de logements à prix régulé dont 30% de logements locatifs sociaux et 20% en accession sociale. Cette opération comme la plupart ne sont pas envisageable sans un travail approfondi permettant la prise en compte des contraintes environnementales (terrain en pente avec une problématique d’écoulement d’eau), l’intégration urbaine et la qualité de production. »
Au quotidien, Sète Agglopôle doit s’assurer de l’ensemble de ces enjeux pour toutes les opérations qui sont réalisées sur le territoire.
Il faut savoir que plusieurs communes ont actuellement des projets en cours de réhabilitation complète d’immeuble ou d’opération de démolition-reconstruction, comme à Mèze. SAM conduit AUSSI une politique d’amélioration de l’habitat ancien (plus de 15 ans) qui vise à la réhabilitation complète d’immeuble comme par exemple dans la rue Honoret Euzet à Sète, la réalisation de travaux de copropriétaires dégradés ou fragiles par une aide aux propriétaires occupants et bailleurs privés.
Ainsi, plus de 1300 logements améliorés depuis 2017 ayant permis de traiter les situations d’habitat indigne, l’adaptation de logements notamment à la perte d’autonomie et l’amélioration thermique. Là aussi, oil faut s’assurer de la diversité de typologie des logements tout en accompagnant le maintien des propriétaires occupants dans le parc existant en particulier dans les centres anciens.
Depuis 2017, année de fusion des deux anciennes intercommunalité, Sète agglopôle méditerranée a consacré pour le logement plus de 24 M€ soit 4M€ en moyenne par an grâce à ses aides propres et les aides déléguées de l’Etat et de l’Anah.
En moyenne, elle consacré 500K€ en fonctionnement, notamment pour les dispositifs d’accompagnement de l’amélioration du parc ancien et l’aide à l’accès au logement pour les ménages les plus en difficultés face au logement, via des aides, à plusieurs associations et par une contribution au FSL. L’agglomération attribue, depuis 2015, pour le compte de l’Etat et de l’Anah les aides pour la production des logements sociaux et les travaux d’amélioration de l’habitat au travers de la délégation de compétences.
Gérard Canovas concluait : « Nous le voyons, mettre en œuvre une politique locale de l’habitat c’est prendre en compte les besoins sociétaux mais aussi de développement économique, en maintenant l’équilibre avec l’activité agricole, et des mobilités dans un contexte environnemental dont on se doit d’améliorer la prise en compte (évolution climatique, limitation de l’artificialisation des sols…) et ce n’est pas simple ». Prochainement, l’agglomération va entrer dans une évaluation et l’élaboration d’un nouveau PLH ¨° qui devra permettre de redéfinir la feuille de route en matière d’équilibre social de l’habitat. Au-delà d’une mise à jour du diagnostic qui devra affiner les priorités pour l’ensemble des besoins de la rue au logement en locatif comme en accession à la propriété, le volet relatif à l’articulation foncier/PLU/PLH fera l’objet de travail approfondi au regard des enjeux évoqués précédemment (réponses aux besoins, ZAN, enjeux environnementaux, priorisation…) »……………..
Pour Sète Agglopôle, si le SCOT est en cours d’évaluation, le prévisionnel devra fixer les objectifs sur les 20 prochaines années et devra permettre au PLH de répondre aux enjeux habitat du territoire.
PLH :https://www.collectivites-locales.gouv.fr/competences/le-programme-local-de-lhabitat-plh
SCOT : http://outil2amenagement.cerema.fr/le-schema-de-coherence-territoriale-scot-r402.html