Archives pour la catégorie Exposition
INSTANT CULTURE : un moyen de soutenir le milieu artistique réduit au silence
Découvrez l’expo événement sur « Manitas de Plata » !
Décédé en 2014 à Montpellier, Manitas de Plata (Ricardo Baliardo de son vrai nom) était un grand musicien, aussi talentueux que Django Reinhardt dont il était l’ami. Il a côtoyé les plus grands artistes du 20ème siècle, Picasso, Dali, Cocteau. Il a joué au Carnegie-Hall, a enregistré 80 disques, en a vendu plus de 100 millions. Plus que Mickael Jackson !
Il donne son nom au Conservatoire à Rayonnement Intercommunal de Sète agglopôle méditerranée, comme pour prolonger sa présence à Sète, sur le Quai des Moulins qui l’a vu naître. Manitas de Plata, l’homme, l’artiste, le gitan… est à l’honneur d’une exposition à découvrir dans ce nouveau bâtiment communautaire, dès le mercredi 19 mai 2021 (dans le respect des règles sanitaires / accès limité selon la jauge fixée).
C’est à Gilles Favier, directeur artistique du festival ImageSingulières, que Sète agglopôle méditerranée a confié la réalisation de la scénographie. Conçue en trois parties (sa vie à Sète, sa musique et ses tournées dans le monde), elle sera présentée dans la salle d’exposition du Conservatoire.75 photographies originales seront exposées. Des petits formats, entourées d’une marquise et d’un cadre en chêne. Mais également des objets scéniques, de grands livrets avec toutes les coupures de presse, des pochettes de disques, des affiches, des contrats… Et en fond sonore, sa musique inégalable…
Exposition visible les mardis, mercredis et jeudis de 14h à 17h et le samedi de 10h à 17h
INSTANT CULTURE. Un moyen de soutenir le milieu artistique réduit au silence
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Jean-Lou LAPINTE, une vie toute en couleur
Jean Lou Lapinte, les Poussannais l’on découvert lors de « Songes d’Automne2018″ où il exposait le temps d’un week-end. A la fin du salon, il avait remporté le prix du public car celui-ci avait particulièrement apprécié ses oeuvres, la variété de ses techniques mais aussi les couleurs de ses peintures. Et ce n’était pas un hasard…
Car le petit Jean-Louis qui a d’abord grandi du côté de Lyon a été attiré très très tôt par le dessin avant d’apprécier tout autant la peinture. Scolarisé à Lyon puis, en suivant ses parents, dans le sud-est de la France, il s’accrochera à sa passion, celle de créer : ce sera grâce à la BD, le graphisme, la poésie, la sculpture sur bois….Et même la cuisine et la gastronomie.
Si les années Bowie et celles des Punk laisseront des traces musicales indélébiles, Jean-Louis, adulte verra le dessin reprendre le dessus sur d’autres arts qu’il affectionne toujours. Un seul mot le guide : « La création ».
Il faut dire qu’entre lycées et entreprises il avait obtenu un CAP de traiteur mais il n’a pas exploré cette voie trop contraignante.
Après quelques petits « boulots » il s’est alors recentré sur la sérigraphie suite à une rencontre professionnelle. Il apprendra le métier, mais à l’époque sans informatique. Un peu de Beaux-Arts à Lyon et ses périgrinations le guideront vers les Alpes. Il s’épanouira dans un atelier de photo-gravure en réalisant différentes œuvres de grandes tailles.
Alors en couple, direction la Haute Savoie, puis Lausanne où il devint coloriste.
Dans une entreprise qui fabriquait des matériaux colorés il assemblait les colorants afin d’obtenir un produit de la couleur souhaitée. Il pouvait s’agir de mélanger des peintures pour le bâtiment et la décoration pour obtenir la teinte correspondant à un nuancier. Et au-début ce fut « à l’oeil ».
(Dans la fabrication des peintures, la teinture des tissus et des papiers, la coloration des matières plastiques, le métier de coloriste requiert une formation en chimie et une connaissance des risques professionnels et environnementaux liés aux colorants, et plus encore dans l’industrie alimentaire.)
Il eut le temps de se former et de se perfectionner puis au bout de 10 ans il partit pour Thonon Les Bains dans une autre entreprise ou il découvrit les nouveaux outils technologiques.
Les années passant, on lui confia des responsabilités, qu’il assuma jusqu’au bout puisqu’il fut victime d’une intoxication dans le cadre de son travail. Cela l’handicapera à vie.
Coloriste, c’était terminé, mais son don et sa passion pour les couleurs ne l’avaient pas quitté au-travers de ses peintures personnelles pour lesquelles aucun style ne prédominait, ce qui est toujours le cas.
Ce fut d’abord à l’huile sur toutes sortes de support (cartons, toiles, emballages) avec surtout de l’abstrait, en laissant de côté paysages et réalisme.
Il n’aime pas copier, n’utilise pas de modèles et reste fidèle à son esprit créatif inspiré par un Monde en mouvement, des personnes ou des sites, qui savent susciter en lui des réactions, de l’émotion.
De l’huile il est passé à l’acrylique et il précise : « Je m’attache plus aux formes et aux volumes au gré de mes envies en réalisant des maquettes sur feuilles A4. Le tableau se construit alors petit à petit en fonction des évolutions ».
Il a souvent près d’une vingtaine de peintures en cours qui reflètent ce besoin de créer qui anime sa passion.
Côté couleurs, pas de soucis, c’est comme nous l’avons vu, un expert en la matière.
Et l’on se laisse porter par ses œuvres qui, que l’on soit néophyte ou connaisseur, éveillent notre sensibilité…
Jean-Louis Lapinte, un Maître des couleurs…
Jean-Marie P
INSTANT CULTURE AVEC CLAIRE ATON