Restauration patrimoniale des Halles – les travaux sont en cours!

Restauration patrimoniale des Halles – les travaux sont en cours!

Cette rénovation est un maillon essentiel du projet de Ville municipal, il vise, dans une double dimension culturelle et économique, à mettre en valeur notre patrimoine et à dynamiser le cœur de ville.

La mise en valeur du patrimoine, tel que les halles, participe au sentiment d’appartenance à une communauté mais crée également un lien entre autochtones et visiteurs.

C’est pourquoi la municipalité a décidé la restauration de ce lieu symbolique afin de garantir la conservation de l’identité de notre commune et sa transmission aux générations futures. Les travaux permettront la sauvegarde des éléments constituant l’authenticité de ce bâtiment construit en 1905 par Louis Jarre, sur le modèle des Halles Laissac de Montpellier. Ils offriront la possibilité d’accueillir du public en toute saison pour réinvestir ce lieu central et emblématique.

Cette restauration permettra, en outre,  la mise en valeur des caractéristiques fortes et positives du lieu à travers des événements festifs (marchés, foires…) qui seront l’occasion pour les habitants et les visiteurs de partager des moments conviviaux, d’apprendre à mieux connaître les halles au cœur du centre-bourg et d’appréhender la mémoire des lieux.

Ces animations offriront par ailleurs l’opportunité d’améliorer l’image du quartier autour des halles.

Les halles sont en effet associées à la convivialité et à la flânerie par leur ambiance sonore spécifique : discussions, musique, théâtre…Elles se détachent, par leur originalité, de l’effet de standardisation.
L’ambition est de créer un lieu de rencontre, pour les Poussannais comme pour les touristes, en y organisant des marchés de producteurs locaux mais aussi des manifestations culturelles et festives et, par extension, en faire un véritable centre de vie : un théâtre de partage, d’échange et d’innovation culturelle.

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Voir vidéo sur : https://fb.watch/hBCk3MNtbV/

Il faut savoir qu’en 1905, par une délibération du conseil municipal, la construction des halles couvertes fut engagée : Etant donné l’augmentation progressive de la population et en raison de l’absence absolue d’abri pour mettre à la disposition des marchands locaux ou de passage dont le nombre grandit de jour en jour, le conseil municipal de la Ville de Poussan, par délibération, en date du 19 janvier, décidait la construction d’un marché couvert.

Pour construire ce nouveau marché, l’administration procéda à l’acquisition de nombreux immeubles ou parties d’immeubles. Une dizaine de maisons devaient disparaître et céder la place à ce bel édifice.

 Le projet de réalisation fut confié à un architecte du nom de Louis Jarre. Cet architecte, né à Montpellier le 13 février 1869, comptait parmi les plus réputés du Languedoc.

Cet architecte au talent reconnu dessina un édifice adapté aux besoins de la population poussannaise. L’édifice envisagé se présentait sous la forme d’un rectangle de dix mètres en façade sur vingt mètres de profondeur et était un véritable hymne à la modernité.

Son ossature métallique reposant sur un socle de pierres de taille, de pierres froides et de briques s’inspirait des halles Castellanes ou des halles Laissac de Montpellier ou encore des halles de Sète achevées en 1889.

 Le 15 mai 1905, le maire, Jean Tudès, présenta au conseil municipal les plans et devis des nouvelles halles couvertes dressés par l’architecte.ballesCapture d’écran 2023-04-09 165214Elles  furent construites durant l’année 1906.

 Au cours des décennies qui suivirent, les halles furent largement investies par les Poussannais : marchés, bals, foires, réunions publiques, spectacles… devenant le personnage central et emblématique de Poussan.

Mais elles ont subi les affres du temps et ne sont plus guère utilisées de nos jours, les acteurs économiques et culturels leur préférant des lieux plus sûrs et plus confortables.

Hormis la couverture en zinc, refaite dans un passé relativement récent, la halle présente un état de vétusté général lié à la corrosion des ouvrages métalliques.

Les ouvrages en pierre de taille du fronton présentaient des parties désagrégées ainsi que les parements du soubassement en brique.

Les clôtures constituées principalement de châssis persiennés en tôle pliée montraient de nombreuses déformations liées à une épaisseur trop faible des tôles employées. Une réfection complète s’imposait et à cette occasion les châssis seront équipés, dans un deuxième temps, de miroiterie afin de permettre une clôture propice à une réutilisation culturelle des lieux…

 Les interventions décrites sont menées en 2 phases : une première phase portant sur l’extérieur de l’édifice afin de rétablir le clos et une seconde phase sur l’intérieur.

Voir la liste des travaux qui sont et seront réalisés sur :http://blog.ville-poussan.fr/?p=179676

L’adhésion de la Commune à la fondation du Patrimoine et le lancement d’une souscription ont permis de lancer un appel aux dons au niveau National et ont offert la possibilité à des grands donateurs, des particuliers, des mécènes, des entreprises, de participer à la restauration à hauteur de 50 000€ sur les 494 000€ HT du coût total du projet, avec la possibilité de bénéficier d’une réduction fiscale.

Les travaux sont financés également par la collectivité et les subventions sollicitées auprès de l’État, de la Région, du Département et de l’Agglopôle.

Les vertus des feux de la Saint Jean

Les feux de la Saint Jean :  encore aujourd’hui les traditionnels feux de la Saint-Jean marquent pour certains le vrai début de l’été. A Poussan, ils devraient avoir lieu le lundi 24 juin 2024, au Jardin Public.

Mais autrefois, ils avaient lieu dans la nuit du 23 au 24 juin ou du 24 au 25 juin selon les régions, le 24 juin étant le jour de la Saint-Jean, donc en léger décalage avec le solstice d’été. Maintenus jusqu’à la Première Guerre mondiale, la Seconde leur a donné un coup d’arrêt définitif.Saint Jean, Feu, Brûler, Blaze, Flammes

La règle générale était la réalisation d’un grand feu de joie commun qui devait se voir le plus loin possible.

Dans les villages, la veille ou le jour de la Saint-Jean, tous les gens de la commune apportaient le soir venu, à l’endroit désigné, des combustibles divers que l’on empilait en tas, dans l’euphorie générale.

Malgré le regard mitigé de l’Église sur ces feux, ils datent de la nuit des temps. Tantôt elle s’en est servie pour organiser des processions et christianiser cette fête à travers le culte de Jean-le-Baptiste, tantôt elle a  tenté de les interdire comme “entachés de superstitions”.

Dans certains lieux, c’était donc le curé qui allumait le bûcher. Dans d’autres en revanche, c’était celui qui l’avait construit, ou bien le maire, le syndic, la personne la plus âgée du village, une jeune fille. Cette fête était d’abord l’occasion pour la jeunesse du pays, garçons et filles, de se retrouver et de se plaire… Mais tourner autour du bûcher avait un sens quasi magique, variable selon les régions.

D’après Marie-Odile Mergnac, des superstitions et croyances magiques étaient liées à ces feux de joie. Dans la Creuse et le Poitou par exemple, on jetait des pierres dans le brasier pour les récupérer ensuite et les placer dans les champs : plus grosses étaient les pierres, plus grosse serait la récolte.Feu, Braise, Saint Jean, Blaze, Brûler

Sauter par-dessus le feu de la Saint-Jean était aussi un rite très fréquent. On disait tantôt que le saut permettrait de se marier dans l’année, tantôt qu’il préservait des furoncles ou des sortilèges, tantôt encore qu’il portait bonheur ou qu’il “donnait force aux os et préservait des rhumatismes”… Les vieillards qui ne pouvaient plus sauter par-dessus le feu se contentaient alors d’enjamber une braise.

Une fois le feu éteint, chacun rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé dans une armoire, il devait préserver la maison de l’incendie, de la foudre et de certaines maladies. On pouvait aussi en placer un morceau dans son terrain pour protéger ses récoltes de la grêle, parfois aussi des chenilles et des limaçons. On utilisait jusqu’aux cendres de ce feu de joie auxquelles on attribuait des vertus bienfaisantes.

L’origine de ces feux de Saint-Jean reste aussi inconnue que le caractère magique de ses cendres puisque, selon le grand folkloriste français Arnold Van Gennep, il ne peut s’agir ni d’une résurgence celtique, ni d’un culte romain ou germanique christianisé… Le mystère reste entier. A Poussan, tournera-t-on autour du bûcher? Va-t-on le sauter? Il faudra attendre le lundi 24 au soir pour en savoir plus.

Un bel exemple : les feux dans le Vaucluse : www.ribelly84.fr/feux_st_jean/manteneire.html

Une assemblée Générale au plus près de notre patrimoine naturel

L’Assemblée Générale de l’association Pierres & Chemins de la Moure (PCM) s’est déroulée à Poussan, ce samedi 15 juin en présence de nombreux adhérents et de Madame le Maire en personne (Messieurs Jean-Marie Murcia, Pierre Mariez, Henri-Paul Bonneau et Christophe Morgo, excusés).0050IMG_20240615_114636

Le rendez-vous avait été donné dans le cadre champêtre des «Pins des soldats».

A 9h30 un groupe d’une dizaine de personnes a participé à une randonnée autour du Puech Monier et à son retour, à 11h30, le Président Philippe Stein a ouvert la séance. Il a présenté le bilan d’activité en mentionnant la participation de l’association à la fête du patrimoine, au Téléthon, et à la fête de la Nature, puis il est entré dans le détail du travail accompli dans les garrigues des collines de la Moure:

Vidéo : https://youtu.be/_EUJrLKTBm0

– Débroussaillage

- Nettoyage du bassin de «l’Abeurador de Bonnefoy» dont il faut régulièrement enlever les cailloux jetés par des promeneurs indélicats peu respectueux du travail que les bénévoles de PCM réalisent.

- Restauration complète d’une capitelle effondrée à proximité de la Via Domitia.

- Mise en valeur d’une capitelle découverte sur le tènement de Puech Brunaud.

- Chantier en cours dans le secteur de «La Réserve» avec la restauration d’une capitelle complètement effondrée, travaux qui devraient se poursuivre jusqu’à la fin de l’année.

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Philippe Stein s’est félicité des bonnes relations avec les services techniques de la ville, et a remercié l’équipe municipale qui a, par ailleurs, donné son accord pour positionner, à proximité du gymnase des Baux, un container permettant à l’association de stocker son matériel.

Outre le travail manuel, PCM entreprend un très important travail d’inventaire à la demande du service environnement de Sète Agglopole Méditerranée (SAM). Les éléments de la petite architecture vernaculaire de la commune de Poussan sont répertoriés le plus précisément possible pour constituer une future base de données accessible à tous. Ce méticuleux travail d’archive qui mobilise toute l’équipe (mesure, transcription et mise en forme, photos), devrait se terminer en 2026.

Gérard Frézou, le trésorier, a complété les informations en présentant le bilan financier. Les recettes proviennent des adhésions (67 en 2023) et d’une subvention allouée par la municipalité. Les dépenses se focalisent autour de l’achat de matériel (débroussailleuse, gants,etc…), mais c’est l’achat d’un container permettant le stockage du matériel de l’association qui a été la grosse dépense de l’exercice 2024.

La prise de parole finale de Madame Florence Sanchez a mis en avant le travail accompli par PCM et sa participation active aux animations culturelles de Poussan.

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Un apéritif convivial à l’ombre des pins a clôturé l’Assemblée Générale

Philippe Stein ayant annoncé qu’il cessait ses fonctions de président , le nouveau bureau est ainsi constitué:

Pierre Cazenove: Président

Philippe Stein: Vice-président

Jean-Marie Murcia: Secrétaire

Bernard Tondut: Secrétaire adjoint

Trésorier: Gérard Frézou

Pour les Journées des ateliers Portes ouvertes, Madeleine Molinier Sergio proposait une promenade artistique

 rbt Ces 18 et 19 mai à l’occasion des Journées portes ouvertes des ateliers de Sète vous pouviez visiter la Maison-Ateliers et le jardin de Sculptures de François et Madeleine Sergio à Issanka.

Une promenade artistique au travers de ce lieu magique qui rassemble les œuvres des deux artistes.
C’était au 287, chemin du parc d’Issanka.
A Poussan, à Issanka, Madeleine Molinier Sergio proposait  une visite des ateliers sculptures de François Sergio et peintures de Madeleine Molinier Sergio avec une promenade artistique  au travers du site rassemblant les œuvres de François Sergio, sculpteur et de Madeleine, peintre et mosaïste.
Et en prime, l’on pouvait profiter de la projection d’une vidéo sur François Sergio, un créateur toujours inspiré.
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 « Un musée à ciel ouvert » vous attendait.

La maison- ateliers d’Issanka est en effet l’œuvre d’un couple partageant la même passion pour les arts plastiques et la transmission. Le jardin, agrémenté de bassins et de portiques créés par l’artiste, a été pensé, dès l’installation du couple, comme un espace scénographique dans lequel les sculptures sont mises en dialogue. Dès que le visiteur franchit le portail, il  découvre un panorama artistique d’exception  composé de plus d’une centaine de sculptures, dont la hauteur varie d’un à quatre mètres. Les œuvres enchantent, ouvrent à l’imaginaire, racontent des histoires, évoquent les grands mythes. Le visiteur peut alors déambuler et se laisser guider par les sculptures ou poser son regard sur les mosaïques des façades. À l’intérieur de la maison, le visiteur découvre les ateliers des artistes, sculptures,  peintures, mosaïques.

R e n s e i g n e m e n t s : madeleine.sergio@gmail.com

Il faut savoir que dans le parc d’Issanka où ils se sentaient si bien, Madeleine Sergio, artiste peintre, et François Sergio, sculpteur, avaient trouvé des sources d’inspiration qui alimentaient leur créativité. Pour que les amateurs et les passionnés d’art puissent découvrir leur travail, ils ouvraient régulièrement leurs ateliers . sergioIMG_20230830_111546

Durant plusieurs années, ils participent aux journées « Portes ouvertes » organisées par le Service culturel de la mairie de Sète en accueillant chaque fois  près de 200 personnes durant le week-end.

Il faut savoir que François créait des œuvres monumentales tout en travaillant le minuscule, en exposant aussi surtout en Europe.

 Pour François ces échanges étaient nécessaires. Ils lui permettaient d’évoluer au niveau plastique.

Car le couple Sergio, c’était 1 plus 1, c’est à dire 2  artistes qui avaient des cheminements différents, mais heureusement quelquefois parallèles.

Chaque année était une renaissance et chacune des rencontres un bonheur. Malgré les années qui passaient, Madeleine et François étaient toujours aussi motivés et leur envie de créer était permanente.sergioIMG_20230830_112739

« François explorait  le bois durant ses dernières années de vie après avoir travaillé de nombreuses matières.

Il ne s’arrêtait jamais de penser, et il vivait pour et avec ses œuvres qu’il souhaitait partager aussi avec ceux qui les appréciaient.

S’il aimait côtoyer d’autres sculpteurs dans des symposiums ou des expositions, s’il savait que la sculpture n’était pas un art « facile », il recherchait toujours l’harmonisation, que son cheminement soit simple ou complexe.sergioIMG_20230830_111452

Après nous avoir laissé de nombreuses œuvres et un monde fait d’imaginaire, ce créateur, cet artiste explorateur, s’est éteint le 7 mars 2017 en fin d’après-midi, à l’heure à laquelle l’on peut baisser de rythme pour contempler ce que la journée nous à donné l’occasion de créer.

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Sur la plage de la Corniche avec le monument dédié à Brassens, sur l’esplanade Aristide Briand avec sa fontaine, à Issanka et à bien d’autres endroits, l’on ne peut l’oublier, car François qui a traversé différentes périodes qui ont laissé des structures et des œuvres, des empreintes et des traces de son long cheminement au travers de la matière, a exploré de nombreux univers.

Madeleine Molinier Sergio, femme et artiste peintre exceptionnelle, avec François à ses côtés,  a  en effet une énergie qui sans cesse la pousse à créer et à partager.

Sa passion éclot dans les serres du Jardin des Plantes à Paris. Très jeune, elle s’y rend seule pour ses premières esquisses, ses premiers dessins au crayon. Là, ainsi qu’au Musée d’Histoire Naturelle, dans les Galeries de Paléontologie, se nichent ses premiers souvenirs artistiques. Elle évoque avec précision ses premiers dessins, un sens du plan déjà très fort. Là sont ses premiers souvenirs, souvenirs marquants, déterminants, fondateurs.

Sans hésitation, elle les définit comme des moments décisifs, où est née sa sensibilité artistique.

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Madeleine s’intéresse au théâtre, à l’opéra, au cinéma, à la musique, elle lit toujours, et a la chance de pouvoir tout découvrir, toutes ces facettes de l’art, traduisant un goût plus que certain pour les activités artistiques et créatrices.

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Jamais elle ne perd l’Art, l’Un, le complexe et le multiple, de vue. Sa rencontre avec François Sergio constituera un nouveau tournant, Madeleine évoluant désormais non plus dans le milieu enseignant mais dans le milieu artistique. Les trois piliers seront alors très intimement imbriqués, ceux qui soutiennent sa vie de femme, de pédagogue, et d’artiste : la famille, l’art, et l’enseignement.

 Et si elle ne peint plus maintenant elle réalise de très belles mosaïques dans lesquelles elle reste fidèle aux couleurs avec lesquelles elle sait si bien jouer. Madeleine, c’est toujours la gaité, le mouvement qui avec avec ses créations, illumine l’Art.

Elle prend du plaisir à travailler en relief, à tailler à la main, en jouant avec les tailles et les couleurs, en créant des œuvres qui ne sont jamais identiques.

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Et pour que le visiteur apprécie au mieux ses créations, Madeleine les a exposées dans son atelier.

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Paroles d’anciens : témoignages filmés / Episode 5 Claude et Jacky Morgo

Le service culturel de la ville de Poussan a organisé des entretiens filmés avec des «anciens» de notre ville.
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Après avoir sollicité leur accord, Monsieur Michel Bernabeu, Adjoint délégué à la culture, au patrimoine et au devoir de mémoire, s’est rendu chez ces personnes en compagnie de Philippe Péron responsable culturel.
Certains ont accepté d’être filmés en direct, d’autres ont préféré ne pas apparaître mais nous ont permis de recueillir des photos de moments souvent heureux qui ont émaillé leur vie.
Voici les épisodes retraçant ces entretiens menés par Michel, filmés par Philippe et montés par Jérôme.

Musées, Jardin antique : c’est l’heure de la fermeture annuelle

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Après une année riche en évènements, animations et expositions, le Jardin Antique Méditerranéen, le Musée de l’étang de Thau et le Musée gallo-romain Villa-Loupian, fermeront leurs portes dès ce vendredi 1er décembre 2023.

Nous vous donnons rendez-vous pour la nouvelle saison dès le 1er février 2024 (pour la réouverture du Musée Villa-Loupian et du Musée de l’étang de Thau) ainsi que le 1er Mars (pour celle du Jardin Antique).

Plus d’infos sur https://patrimoine.agglopole.fr/

Près de 110 convives pour un repas en l’honneur du jumelage, ce 18 novembre 2023

Convivialité et fraternité avant tout, amitié aussi, ainsi que fidélité et longévité, car les échanges scolaires avec les deux communes qui vont se poursuivre ont débuté il y a plus de trente ans et ils repartent de plus belle : l’association italienne de Jumelage Larciano-Poussan et celle de Poussan avaient pris l’habitude de se rencontrer et de fêter particulièrement leurs attaches lors de la Foire de la Sainte Catherine, à Poussan mais deux années de contraintes sanitaires avaient mis en parenthèse les échanges et les visites.  Les pensées sont restées, le désir de se revoir aussi et maintenant que les virus du  coranivus est bien loin tout est redevenu possible.

Une délégation italienne venant de Larciano, composée de neuf de ses représentants avait donc répondu favorablement à l’invitation de l’association de jumelage Poussan -Larciano en 2022,  pour passer ce week-end de fête à Poussan, avec sa Sainte Catherine.

En 2023, ce sont 15 membres de l’association italienne, dont Madame le Maire de Larciano, qui ont tenu à être présents malgré de cruelles inondations, qui ont endeuillé leur région il y a quelques jours, en causant en plus des dégâts matériels importants..larciIMG_20231118_200723

Il faut dire que cette année, c’est le 10ème anniversaire du jumelage Larciano-Poussan. Cela se fête.

 Les deux cités ont toujours des projets  pour le futur mais pour ce week-end festif, les membres de la délégation italienne affichaient sans retenue leur plaisir de retrouver les Poussannais qui ne les ont pas oubliés et qui pour certains, sont devenus des amis.   Les 2 associations auront certainement l’occasion de se revoir, en Italie au mois  de mai pour une fête médiévale exceptionnelle qui chaque année marque les mémoires. C’est toujours un moment très fort qui renforce les liens, comme la Sainte Catherine  chez nous…

A Poussan, l’association tient à préciser qu’elle poursuit ses activités avec de nouveaux échanges à la clef…

 Les idées d’activités pour faire vivre le jumelage par un maximum de personnes dans chacun des villages ne manquent pas et dans les deux associations, italienne et poussannaise l’on essaye de perpétuer les liens qui les unissent, avec des échanges enrichissants qui symbolisent  dans un Monde et une Europe en crise et en guerre, la fraternité entre les pays et en un mot, « la Paix ».  .

Et d’ailleurs, cette année encore, pour la foire de la Sainte Catherine  Lisa Amidei, Maire de Larciano, avait pu se libérer durant tout le week-end, accompagnée entre-autres par Allessandro Négri, Président de l’association de jumelage italienne.

Comme d’habitude les membres de la délégation ont pu découvrir ou redécouvrir la commune avec son patrimoine et son centre historique ainsi qu’avec des animations propres au village. Mais bien-sur ils n’ont pas oublié leurs produits locaux très demandés qu’ils proposent durant la foire avec de nombreuses préparations culinaires à déguster et à acheter et des articles tels que des balais ou des maquettes, du savon, de l’huile, et autres productions locales…larciIMG_20231118_204454

Vidéos :

https://youtu.be/38EDLUpfs0k?t=50

https://youtu.be/0z-VBcDPHXY?t=3

https://youtu.be/t3_c1zLLZ4Q?t=7

https://youtu.be/29zYhvf-LQM?t=10

https://youtu.be/nY82eouXdT4?t=8

  Avant de vivre une journée de foire animée ce 19 novembre, un repas était organisé au foyer des campagnes ce samedi soir, pour fêter les retrouvailles  afin que se développe dans la bonne humeur cette amitié franco-italienne et la fraternité entre des cités pourtant éloignées. Tout un symbole en cette période.

Plus de 110 convives allaient partager celui-ci. Accompagnés de vins, Saumon et compotée de poireaux, magret de canard, fromages et desserts,  allaient être proposés après un apéritif d’accueil….

Une très bonne soirée durant laquelle l’italien allait s’insinuer dans les dialogues. Et d’ailleurs, cela avait débuté durant l’apéritif. Mais avant la fête Mme Zanetti, Présidente de l’association du Jumelage et Mme le Maire, Florence Sanchez, accompagnées par des Adjoints et des Conseillers municipaux, tenaient, avant que les convives ne chantent réunis dans une même ferveur,  une Marseillaise et l’hymne italien de tout leur cœur, à animer un moment plus protocolaire pour marquer avec insistance le jumelage entre les 2 cités.

Nicole Zanetti, présidente de l’association poussannaise, se félicitait que ces rencontres Franco-Italiennes s’inscrivent à nouveau dans la continuité et fêtent déjà leur 10ème anniversaire, avec des actions communes et des échanges à tous les niveaux. Une belle maturité qui permet de dépasser les problèmes, un bon signe pour la suite qui s’inscrit maintenant dans le long terme.

Florence Sanchez  précisait que c’était toujours un plaisir de recevoir la délégation pour la Foire avec maintenant de nombreux souvenirs communs, des souvenirs et des relations d’amitié toujours gravées dans le cœur de nombreux poussannais. Toujours un certain bonheur que de recevoir la délégation pour un week-end, un bel exemple comme dans de nombreuses communes dont les pays et les nations devraient s’inspirer.larciIMG_20231118_204948

C’était aussi le sens du discours en français de Madame Amidei qui se félicitait de pouvoir revenir à Poussan malgré les derniers événements ayant touché sa commune. De nombreux habitants de Larciano ont maintenant de solides attaches avec certains Poussannais.

C’était le moment des cadeaux pour marquer cette rencontre qui ouvrait les festivités de cette fête de la Sainte Catherine.

Entre bouquets et produits artisanaux et locaux, …  La joie et le bonheur de chacun témoignait du plaisir de passer le week-end ensemble,..

Musiques et danses prenaient le relais, avec Julien et Eric Monté pour l’animation  elle aussi plus ou moins italienne,tandis que le repas s’annonçait bien convivial et festif.

« Longue vie au jumelage »

Découvrez le programme de notre traditionnelle Foire de la Sainte-Catherine qui a lieu le samedi 18 et le dimanche 19 novembre en cœur de ville

Découvrez le programme de notre traditionnelle Foire de la Sainte-Catherine qui a lieu le samedi 18 et le dimanche 19 novembre en cœur de ville !
 
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Jusqu’au XIVème, le 1er objectif pour Poussan : se défendre

Après l’occupation des sites gallo-romains par les Barbares jusqu’en 725 environ, les Arabes occuperont pendant 40 ans le territoire de Poussan. Le monde méditerranéen de l’Antiquité s’éteindra alors, pour celui  du nouveau monde du nord, celui des Francs. Les comtes vont donner un nouveau dynamisme qui conduira à la création du castrum.

La voie Domitienne sera alors délaissée au profit d’un tracé plus méridional le long de l’étang de Thau, avec à Poussan, deux lieux de culte qui se développeront : Saint-Vincent et Saint-Cléophas. Poussan est toujours une limite, mais entre deux évêchés, celui d’Agde et de Maguelone.

De St-Cléophas-des-Moulières il ne reste aucune trace. Exploitation agricole devenue hôpital pour permettre aux pèlerins de se reposer, il fut détruit durant la guerre de Cent ans, certainement. En revanche, Saint-Vincent-de-Jonquières, en bordure de la nouvelle voie, était un prieuré dépendant des Bénédictins de la Chaise-Dieu et un noyau d’habitat se serait constitué autour de l’église dont il reste certaines ruines, aujourd’hui. D’autres lieux de culte comme celui de Saint-Sulpice-de-Thoron, ou celui de l’Ermitage en allant vers le Puech Gayès montrent avec d’autres sites comme celui du Cous où une nécropole a été mise à jour, que des points de peuplement, bien que très dispersés, étaient nombreux sur la commune.

                Tous disparaîtront à plus ou moins long terme car certainement à partir de l’ancienne villa Porcianus ou plus précisément sur son territoire vont apparaître l’église Saint-Pierre et le château. L’église sera mentionnée en 960 certainement construite sur un lieu de culte du IXe siècle. En 990, elle est associée à un château construit à la place d’une tour qui l’aurait précédé.

Le village ou castrum ne sera clairement cité qu’en 1105 se développant d’abord sur les flancs sud et ouest du plateau où dominent église et château. Le premier plan cadastral  de Poussan, datant de 1823, fut dressé sur ordre de Napoléon 1er. L’on y distingue l’ensemble des parcelles formant le vieux village avec au centre, mais déporté vers l’orient, le château Montlaur et tout autour un ensemble de bâtiments officiels.

La place centrale, espace public, était à la fois agora et acropole, le reste du village étant réservé à l’habitat. La structuration du paysage bâti avec des plans basés sur la forme circulaire ne doit pourtant rien à l’évolution récente. Ce serait, d’après Krzysztof Palowski, architecte et urbaniste, un héritage qui remonterait à l’an mille.
Poussan qui fait partie de cette catégorie de villes ou villages avec une organisation spatiale basée sur la circularité est à ce titre-là une circulade. Car l’agglomération est née au pied d’un château et d’un prieuré bénédictin gardant une forme spécifique avec une partie haute et une basse contournées par une double enceinte de forme circulaire, abritant du bâti non structuré.

Tout en s’adaptant aux éléments préexistants, et à la configuration du terrain, la tendance vers la circularité s’est faite par rapport aux remparts construits selon les historiens vers 1350 par le seigneur de Lévis Mirepoix.

Si les anciennes fortifications endommagées en 1748 par une grave inondation sont bien conservées dans la partie haute, elles sont encore lisibles dans la partie basse avec des portes d’entrée sauvegardées.

Pour Palowski : « L’homogénéité de l’ensemble est assurée par le bâti qui épouse la forme circulaire des enceintes fortifiées, les limites de la première enceinte étant bien déterminées par la place du Marché et de la République. En gardant ce caractère authentique, Poussan nous montre que les impératifs de défense ont certainement joué un rôle primordial dans son développement. »

Techniquement les constructeurs devaient connaître l’arpentage, pourtant, il fallait aussi que la population veuille bien se regrouper et organiser un système de défense planifié, d’abord autour du château puis en s’en éloignant.

Se succèderont à la tête des seigneuries de puissantes familles languedociennes comme  les Castres, les Montlaur, les Lévis de Mirepoix, les de Ricard, de Crussol ou encore Barrière et Tournezy. Celles-ci lègueront des demeures d’exception. Du Xe siècle jusqu’au premier tiers du XIVe siècle, il n’existait qu’une seule seigneurie dont le siège se trouvait au château de Montlaur.

En 1300 il y avait trois co-seigneurs de Poussan, issus des familles de Ricard, de Crussol et de Lévis. Poussan était alors à l’aube d’une expansion prodigieuse.

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