![](https://thau-infos.fr/images/0026%20%20%20448907282_877655234406337_8745061374184466651_n.jpg)
Poussan, le rendez-vous à ne pas manquer
![](https://thau-infos.fr/images/0026%20%20%20448907282_877655234406337_8745061374184466651_n.jpg)
(Cliquez sur les photos pour les agrandir.)
https://youtu.be/tPxsEvgi9t0?t=8
https://youtu.be/W41Czevf-7Q?t=6
https://youtu.be/kmNcnQFHNLE?t=4
Un public très, très nombreux, plus de 450 personnes, pour partir dans les aventures d’Harry Potter, avec toutes les danseuses et des danseurs de la MJC.
Autant dire que ce spectacle 2024 était très attendu car c’est un moment fort pour la MJC, pour les danseuses de tous les âges et bien-sûr pour les amateurs de sensations.
Depuis quelques jours, les répétitions se déroulaient par groupes. Les espaces avaient été définis, une très grande scène montée, les éclairages, la sono, tout était au point. Mais sur scène on veut toujours au top.
.Cela se passait au gymnase des Baux et bien qu’en intérieur pas d’excitation, et peu de stress pour les jeunes danseuses . Une adaptation aux locaux, des contraintes mais une organisation sans faille. Les nombreux bénévoles œuvraient efficacement dans l’ombre.
Comme le précisait Martine Vandevelde, vice-Présidente de la MJC : « grâce à de nombreux bénévoles amis de la MJC et des membres du Conseil d’Administration, cette soirée de gala a pu avoir lieu, mais aussi avec l’aide des services techniques et des techniciens au son, à la caméra et à la lumière et le support logistique de la Mairie ».
Aidée par de nombreux intervenants, la MJC avait donc mis en place une infrastructure digne d’un spectacle de professionnels. Avec toujours de très beaux costumes.
Et comme toujours toute l’équipe de l’association s’était mobilisée pour ce grand événement.
Les élèves d’Aurélie Bourrit Asselin, qui a conçu le spectacle et qui anime des ateliers hebdomadaires à Poussan depuis plusieurs années présentaient un gala de très bon niveau. Une organisation impeccable pour proposer au public de l’accompagner dans un beau voyage fantastique autour des aventures d’Harry Potter avec bien sûr plusieurs styles de danse, du Modern’Jaz au rock, avec de la variété internationale et de la danse classique au programme, en associant aussi toutes les catégories d’âge, des maternelles jusqu’aux adultes. Une recherche de l’unité, un équilibre un « mix » quelquefois qui allait certainement plaire aux spectateurs fidèles, au public surtout composé des familles motivées et attentives.
Mais aussi des passionnés.
Ce spectacle finalisait le travail de danse effectué lors de cette saison à la MJC. Martine Vandevelde, ainsi que de nombreux parents félicitaient Aurélie et les danseuses qui pour que cette soirée soit une réussite avaient tout donné lors des répétitions en groupe puis collectives. Il fallait se transcender maintenant. Mais les enfants n’attendaient que ça et les plus grandes maîtrisaient la chose.
Même la synchronisation fut parfaite car dans l’ombre, tout était écrit et programmé.
Du naturel pour les danseuses mais aussi le souci de donner le meilleur, chez les plus petites. De leur côté ,Impressionnantes par leur grâce et leur technicité, les Ados et Pré-Ados allaient nous permettre d’apprécier le fruit de leurs efforts réguliers.
« Et de tout façon, avec un peu de magie et pour certains de la sorcellerie, bien adaptées aux aventures d’Harry Potter, ça allait fonctionner « :
« Harry Potter est une série littéraire de low fantasy écrite par l’auteure britannique J. K. Rowling, dont la suite romanesque s’est achevée en 2007. Une pièce de théâtre, considérée comme la « huitième histoire » officielle, a été jouée et publiée en 2016. Les livres et le script de la pièce ont été traduits en français par Jean-François Ménard.
La série de sept romans raconte les aventures d’un jeune sorcier nommé Harry Potter et de ses amis Ron Weasley et Hermione Granger à l’école de sorcellerie Poudlard, dirigée par Albus Dumbledore. L’intrigue principale de la série met en scène le combat de Harry contre Lord Voldemort, un mage noir à la recherche de l’immortalité ayant autrefois assassiné les parents du garçon. À la tête de ses fidèles adeptes, les Mangemorts, Voldemort cherche depuis des décennies à acquérir le pouvoir absolu sur le monde des sorciers et des Moldus (les humains dépourvus de pouvoirs magiques).
Ancrés dans la société britannique des années 1990, les romans comportent de nombreux aspects du roman d’apprentissage. Le personnage principal évolue tout d’abord dans un monde dépourvu de magie, puis découvre peu à peu ses capacités, son héritage et ses responsabilités. Tandis que le premier roman établit les bases d’un univers magique librement inspiré des contes et du folklore britannique, l’intrigue gagne en profondeur au fil des romans, abordant des sujets comme la mort ou le libre arbitre. La série a fait par ailleurs l’objet de nombreuses controverses.
………….. En savoir plus :https://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_Potter
L’on commençait fort avec en introduction , hors spectacle, des démonstrations de haut niveau, par des danseuses et des groupes ayant été primés lors de concours de danse…
De la grâce, de belles chorégraphies, une synchronisation impeccable… Une belle entrée en matière qui annonçait la couleur
Le public était déjà captivé, pas un mot, il était concentré sur la scène se laissant emporter dans cet univers. Direction Poudlard avec des adultes maîtrisant à merveille leurs chorégraphies, et des danseuses qui se dépassaient…
Et de la lettre au chemin de traverse de la gare au château et Dumbuldord, avec même l’arrivée d’Harry Poytter, les danses se succédaient . Entre les jeunes adultes et les CE1-CE2, entre duos et solos le voyage se déroulait sans embûches…
Vidéos seconde partie :
https://youtu.be/ESXBBXEel_A?t=3
https://youtu.be/MmYrFhgzNwU?t=6
https://youtu.be/jqWAVCNES9w?t=21
L’intensité du spectacle était soutenue tandis que les très belles chorégraphies avec une exploitation maximale de l’espace scène rajoutaient du mouvement à l’ensemble.
On y avait découvert des licornes, pris des cours de magie, approché la cape d’invisibilité ainsi que la pierre philosophale.
Mais au bout du compte Harry Potter se retrouvait face à Voldemort pour un combat singulier et chorégraphique.
Si après une trentaine de séquences quelquefois surprenantes, quelquefois touchantes, mais toujours captivantes l’on parvenait encore a être subjugué c’est qu »un travail formidable avait été effectué pour que ce gala soit des plus esthétique.
Les enchaînements avaient été instantanés et le spectacle intense de bonne qualité.
Toutes les danseuses y avaient mis du cœur pour enchanter un public conquis qui applaudissait longuement, très heureux d’être parti dans un des mondes imaginaires, entre magie et sorcellerie…
Ce bonheur d’avoir partagé 2 heures de scène pour plus de 110 danseuses, allait se poursuivre jusqu’au bout avec des fleurs, des applaudissements et des félicitations envers les danseuses et leur professeur. Aurélie avait le mot de la fin en remerciant les parents pour leur implication et les enfants pour leur admirable participation et leur naturel ainsi que leur leur sérieux à toute épreuve. Sans oublier les spectateurs éblouis qui se félicitaient d’avoir pu participer à un aussi beau voyage …
Que du plaisir et des moments inoubliables qui sentaient bon la fraîcheur, celle de la jeunesse, celle de la création et celle des liens qui unissent les élèves à leur professeur qui sait toujours leur donner de multiples moyens pour aller jusqu’au bout de leur passion…
Florence Sanchez, Maire de Poussan, Michel Bernabeu, Adjoint à la Culture, Gaëlle Guénal, Déléguée à la Culture et le Conseil Municipal de Poussan, vous proposent l’exposition d’Anne Guillon, au Foyer des Campagnes de Poussan.
Au fil des portraits, son travail délicat et sensible explore l’intime, la fragilité des choses, le temps qui passe, aux frontières du rêve éveillé. L’artiste recevra, comme de coutume à Poussan, les élèves des écoles de la ville pour leur faire partager son univers créatif.
Visite de l’exposition du 14 au 30 juin 2024
Samedi et dimanche de 11h à 18h
Du mardi au vendredi, pour les groupes et les scolaires
sur rendez-vous au service culturel : 04 67 78 99 56 et p.peron@poussan.fr
La ville de Poussan invite Anne Guillon à investir le foyer des campagnes de son univers onirique, sensuel et mystérieux.
Au fil des portraits, son travail délicat et sensible explore l’intime, la fragilité des choses, le temps qui passe, aux frontières du rêve éveillé. C’est dans la vieille ville de Pézenas que se cache l’atelier d’Anne Guillon, dont les toiles ajoutent à l’ambiance de la cité chargée d’histoire leur poésie hors du temps. La facture est contemporaine, il se dégage de ses contours une ambiance à la limite d’un conte oriental: l’effet des couleurs, la présence moirée des matières, l’atmosphère d’un jardin protégé confèrent à ses œuvres une douceur globale.
Les motifs décoratifs associés aux collages ont une présence sur l’ensemble du tableau et se jouent de la limite entre les personnages et leur environnement. Le cheminement d’une œuvre est progressif, fait de reprises multiples, accueillant l’intuition et l’aléatoire. Il fait appel aux encres, acryliques, pastels, fusains, à l’huile, aux collages, aux impressions; chargé de couleurs, de traces, d’empreintes, il crée une âme entre les techniques qui se superposent en couches légères et raffinées. Écriture personnelle, la peinture est ce langage que l’artiste s’invente au fil des jours.
Vidéo du vernissage : https://youtu.be/k6utccJgChc?t=4
Anne GUILLON nous précise : « Née dans le Gers le 10 Septembre 1964, je vis et travaille actuellement dans le Sud de la France, à Pézenas. De retour en France après de nombreuses années passées à l’étranger, j’entreprends des études supérieures en économie et finances et c’est avec un DEA en Banque et Finances que je repars travailler à la Réunion puis à Madagascar. Nouveau retour en 1997, et cette fois je choisis le chemin de la création et décide de me consacrer à la peinture. »
« Autodidacte, mon travail est imprégné des voyages et de la somme de tous ces lieux habités depuis mon enfance. Je me dirige d’abord vers un travail abstrait, la toile va devenir une Terre d’asile pour tout une profusion d’éléments, un monde à faire naître. Au fil du temps, j’invente mon propre langage en peinture. La fragilité des êtres et des choses, le rêve et la douceur qu’il nous manque parfois, l’évocation des choses cachées en nous, l’esprit des sentiments ressentis, de ce langage pictural qui fait parler la matière va émerger une certaine figuration avec des personnages mêlés d’abstraction et de couleurs d’ailleurs. »
« Mon « imaginaire vécu « est venu progressivement et naturellement à la rencontre de la vie ordinaire. Il n’y a plus de frontière entre le rêve et le réel, le senti et le vécu, le visible et l’invisible. Peindre pour réinventer ma façon d’être au monde et décider enfin de la couleur du ciel. »
Florence Sanchez, Maire de Poussan se félicitait lors du vernissage de l’exposition que la ville de Poussan ait pu accueillir cette exposition des œuvres d’Anne Guillon, car elle est l’aboutissement d’un travail minutieux et passionné, et elle tenait à féliciter l’artiste pour son talent et sa créativité.
« En tant que femme, je souligner que depuis plusieurs années le verbe « exposer à Poussan » au mois de juin se conjugue au féminin. Nous avons la chance de voir ici réunies en un seul lieu plusieurs des œuvres inspirantes d’Anne GGuillon, qui témoignent de la maîtrise de la technique et de sa vision artistique.
Je voudrais également remercier Anne Guillon pour son investissement auprès des élèves de Poussan qui visiteront cette exposition durant les deux semaines à venir car cette démarche nous tient particulièrement à cœur. »
Et Michel Bernabeu, Adjoint au Maire, Délégué à la Culture, revenait sur le fait qu’il se dégage des œuvres d’Anne Guillon un calme et une sérénité communicatifs mais aussi une certaine mélancolie.
On se sent bien au milieu de ces personnages, on aimerait entrer dans le tableau pour bavarder tranquillement avec eux, recevoir leurs confidences, peut-être les consoler ou pour simplement s’y reposer et rêver.
Il précisait : « Alors bien sûr en tant qu’homme je ne sais pas si je serais le bienvenu au milieu de toutes ces dames dont je ne voudrais, pour rien au monde, troubler la quiétude. Mais rien n’interdit de rêver, de laisser vagabonder son imagination et de se laisser emporter par toutes ces histoires suggérées que chacun pourra poursuivre à sa guise. Car il s’agit bien d’un voyage entre rêve et réalité auquel nous invite l’artiste. Anne vous expliquera bien mieux que moi ses techniques et ses intentions ; moi je dis simplement laissons-nous aller, laissons-nous bercer par la douceur de ces toiles, oublions l’espace et le temps et savourons ces rares instants de beauté et d’ivresse artistique. En cette période troublée, à l’avenir incertain, l’art et la culture sont porteurs de valeurs esthétiques et intellectuelles aptes à nous rassembler. Ils sont des instruments au service de la liberté d’expression, de la promotion de la paix et du développement de l’esprit critique. »
Avant approfondir la visite en collectif ou en individuel, un temps de convivialité permettait à chacun de partager ses premières impressions en fonction de sa sensibilité…
Ce lundi 24 juin après-midi, à l’initiative du service culturel et patrimonial de la ville, les élèves des trois CM2 des écoles de Poussan se sont rendus à la salle de spectacle de la MJC pour assister à la diffusion de films sur les deux guerres mondiales en présence de Monsieur Frayssinet, l’auteur, de Monsieur Maurice Fontès, grand résistant, héros du film sur la guerre de 39-45, de plusieurs anciens combattants de l’association Poussan-Bouzigues et de résidents de l’Ehpad La Mésange.
Le premier film montre le courage des Poilus qui rencontrèrent l’effroi au fond des tranchées, le sacrifice de ces jeunes hommes, venus des cinq continents, qui sont morts sur les champs de bataille de la Somme, de l’Aisne, de la Meuse, de la Marne, que la plupart ne connaissaient pas, pour notre liberté. Jules Poudou, natif de l’Aude, a donné sa vie, comme 45 des 363 soldats mobilisés dans notre commune durant la guerre de 14-18.
Le deuxième film est consacré à Maurice Fontes qui lui fut un de ceux, qui, au bord de l’abîme, a su saisir le flambeau de l’honneur et du courage.
Quand la France était en péril, lui et ses compagnons prirent tous les risques pour que la France restât la France.
Les enfants ont été attentifs et impressionnés face au récit de ces horreurs et ont posé pas mal de questions à Monsieur Frayssinet et surtout à Monsieur Fontès qui, du haut de ses quatre-vingt-dix-sept ans, a su les émouvoir à travers ses témoignages vécus et ses exploits héroïques de résistance, racontés avec une grande modestie.
Les enfants ont été bouleversés par son récit sur la libération de prisonniers d’un camp nazi qui n’avaient plus que la peau sur les os et sur la manière dont il fallait peu à peu les réhabituer à se nourrir au moyen de deux cuillerées à soupe de jus de fraise à chaque repas.
Les élèves ont été admiratifs du nombre de médailles que Maurice a reçues avec en particulier la croix du combattant qui lui tient tellement à cœur.
Avant de se séparer, Maurice a souhaité aux enfants de ne jamais connaître le fléau de la guerre, en rappelant celle qui sévit en ce moment en Ukraine, et de tout faire, dans leur vie à venir, pour les éviter.
Bientôt le grand Gala de danse de la MJC de Poussan
La Clé des Arts basée sur le Riverain de Poussan vous invitait à un après-midi bien festif ce dimanche 23 juin 2024, pour commencer l’été en beauté, dans la joie et la bonne humeur !
D’abord et comme à l’habitude, des petits plats pleins d’amour avaient été préparés pour les visiteurs qui pouvaient arriver dès midi. Avec les premières chaleurs, il y avait tout pour se désaltérer et poursuivre par un après-midi de farniente afin de fêter l’arrivée de l’été dans une espace ombragé bien adapté.
Un site bien agréable avec, en outre, un concert du « Sillon » qui creuse une musique métissée, aux croisements de la chanson française, du swing et du rock. Aux guitares se mêlent accordéon, clarinette, batterie et voix pour donner vie à des textes parfois doux, parfois caustiques.
(Le Sillon est un groupe originaire de l’Aude et composé de 5 musiciens. L’association Entre les deux, présidée par Laura Kaplan, porte administrativement ce projet, et accompagne globalement les divers projets du groupe. Ce financement participatif est créé en coopération entre tous les membres du groupe.)
Ecouter et voir : https://youtu.be/lJkuMIjnIoc
Entre coups de cœur, de sang, de gueule, ça guinchait à La Clé des Arts comme jamais !
Un après-midi fort agréable et bien convivial.
En savoir plus sur « Le Sillon » : https://www.facebook.com/LeSillonOfficiel/?locale=fr_FR
Les feux de la Saint Jean : encore aujourd’hui les traditionnels feux de la Saint-Jean marquent pour certains le vrai début de l’été. A Poussan, ils devraient avoir lieu le lundi 24 juin 2024, au Jardin Public.
Mais autrefois, ils avaient lieu dans la nuit du 23 au 24 juin ou du 24 au 25 juin selon les régions, le 24 juin étant le jour de la Saint-Jean, donc en léger décalage avec le solstice d’été. Maintenus jusqu’à la Première Guerre mondiale, la Seconde leur a donné un coup d’arrêt définitif.
La règle générale était la réalisation d’un grand feu de joie commun qui devait se voir le plus loin possible.
Dans les villages, la veille ou le jour de la Saint-Jean, tous les gens de la commune apportaient le soir venu, à l’endroit désigné, des combustibles divers que l’on empilait en tas, dans l’euphorie générale.
Malgré le regard mitigé de l’Église sur ces feux, ils datent de la nuit des temps. Tantôt elle s’en est servie pour organiser des processions et christianiser cette fête à travers le culte de Jean-le-Baptiste, tantôt elle a tenté de les interdire comme “entachés de superstitions”.
Dans certains lieux, c’était donc le curé qui allumait le bûcher. Dans d’autres en revanche, c’était celui qui l’avait construit, ou bien le maire, le syndic, la personne la plus âgée du village, une jeune fille. Cette fête était d’abord l’occasion pour la jeunesse du pays, garçons et filles, de se retrouver et de se plaire… Mais tourner autour du bûcher avait un sens quasi magique, variable selon les régions.
D’après Marie-Odile Mergnac, des superstitions et croyances magiques étaient liées à ces feux de joie. Dans la Creuse et le Poitou par exemple, on jetait des pierres dans le brasier pour les récupérer ensuite et les placer dans les champs : plus grosses étaient les pierres, plus grosse serait la récolte.
Sauter par-dessus le feu de la Saint-Jean était aussi un rite très fréquent. On disait tantôt que le saut permettrait de se marier dans l’année, tantôt qu’il préservait des furoncles ou des sortilèges, tantôt encore qu’il portait bonheur ou qu’il “donnait force aux os et préservait des rhumatismes”… Les vieillards qui ne pouvaient plus sauter par-dessus le feu se contentaient alors d’enjamber une braise.
Une fois le feu éteint, chacun rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé dans une armoire, il devait préserver la maison de l’incendie, de la foudre et de certaines maladies. On pouvait aussi en placer un morceau dans son terrain pour protéger ses récoltes de la grêle, parfois aussi des chenilles et des limaçons. On utilisait jusqu’aux cendres de ce feu de joie auxquelles on attribuait des vertus bienfaisantes.
L’origine de ces feux de Saint-Jean reste aussi inconnue que le caractère magique de ses cendres puisque, selon le grand folkloriste français Arnold Van Gennep, il ne peut s’agir ni d’une résurgence celtique, ni d’un culte romain ou germanique christianisé… Le mystère reste entier. A Poussan, tournera-t-on autour du bûcher? Va-t-on le sauter? Il faudra attendre le lundi 24 au soir pour en savoir plus.
Un bel exemple : les feux dans le Vaucluse : www.ribelly84.fr/feux_st_jean/manteneire.html
La fête de la musique à Poussan organisée par l’association « Plateforme » en partenariat avec la Mairie de Poussan se déroulait cette année sur la place de l’Hôtel de ville, et l’on pouvait au gré d’une petite balade trouver d’autres sites sur lesquels les musiciens et les chanteurs se produisaient. L’on retiendra la Place du Marché et celle de la République, certainement parmi d’autres. Ce 21 juin, si toutes sortes de musiques étaient jouées aux 4 coins de la France, pour vivre la musique et la fêter à Poussan et en public, il fallait attendre environ 19 h pour réaliser que l’été était bien arrivé avec toutes les musiques qui vont l’accompagner.
Pour rester dans l’esprit originel certains musiciens profitaient de la soirée pour animer musicalement leur place ou leur quartier.
Pour tous, de la petite cave au centre ancien du village ce ne fut que du plaisir, avec des styles différents qui ont su contenter les uns les autres durant une soirée dédiée à la Musique et à la chanson .
De bien nombreux participants dès 18 h 40 et ils restèrent fidèles jusqu’à plus de 23 h 30 tant ils avaient envie de se laisser porter par des notes qui s’envolaient pour que tout Poussan soit baigné par des mélodies, douces ou moins douces, tendres ou bien plus rugueuses…
Avec des groupes tournés vers le rock, comme Guest et PARC, mais avec d’autres tendances comme la chanson française ou la chanson poétique, la soirée s’annonçait rythmée et devait être éclectique entre solos, duos, formations. Chacun pouvait en apprécier le contenu selon ses goûts musicaux mais comme pour le sport, le principal n’était-il pas de participer ?
C’était d’ailleurs la Devise pour l’association Plateforme qui proposait une programmation assez classique. Pourtant elle montrait son efficacité.
Il faut savoir en effet qu’en principe « La musique adoucit les mœurs… » L’adage n’a jamais été aussi vrai et l’on peut confirmer que cette forme d’expression reste depuis belle lurette un des réseaux sociaux les plus pacifiques et les plus ouverts à notre diversité d’action et de pensée…
Célébrée dans plus d’une centaine de pays, elle fut imaginée en 1976 par le musicien américain Joël Cohen, réalisée à Toulouse et dans l’ouest parisien. En 1982, Jack Lang, ministre d’alors de la culture et Maurice Fleuret, directeur de la musique et de la danse de ce même ministère donnent l’impulsion définitive à l’évènement… (source Wikipédia)
Avec Léna Garcia, derrière les Halles, c’était parti pour quelques très belles interprétations et des magnifiques solos. On se laissait emporter par de très beaux morceaux joués d’une main de Maître.
Sur la place de la République très animée, c’est un collectif de voisins qui avait décidé de mettre le feu et c’était le cas avec les « MS Sons » qui interprétaient un répertoire très éclectique allant de Creedence Clearwater Revival à la chanson Française. Que du bonheur pour un public bien en forme.
Sur la place de la Mairie, c’était plutôt par les voix que l’on se laissait porter . Sachant qu’avant de déambuler dans le village, la Pena « Los Amigos » assurait les transitions et avait fait chauffer les moteurs.
De bonnes surprises avec des amateurs tout de même confirmés qui donnaient le meilleur en se faisant plaisir. On retiendra entre-autres les voix et les interprétations d’Eva et de Sara qui ont su nous enchanter, tout comme celle de Jésus Valtierra qui s’est lancé en solo il y a quelques temps.. Les duos ne tardaient pas à venir tandis que le public pouvait se désaltérer auprès de la buvette du Carré d’As ou encore se restaurer auprès des foodtruck (s).
Vidéos : https://youtu.be/UlqdL2AaW40
https://youtu.be/kucFNkE8Ch8?t=6
https://youtu.be/NwxWcVY7eiU?t=3
On était dans l’esprit de la fête, on savourait, une musique jouée par des amateurs à différents niveaux. L’on appréciait une belle soirée.
Et voici quelques vidéos :
https://youtu.be/-ljuWvGhYzw?t=9
https://youtu.be/VHpZPPN1GMU?t=116
https://youtu.be/ly-inBNmX2g?t=10
La Chorale participative de Poussan avait fait preuve d’une belle maîtrise en interprétant plusieurs chansons entre celles de Pierre Péret et d’Henri Salvador, tout en rendant hommage à Françoise Hardy.
Entre temps, le « Grandes Maïsses Band » nous emportait vers d’autres univers, avec quelques beaux morceaux choisis de la chanson française. Les Grandes Maïsses, des passionnés qui mettent en valeur de beaux textes et des mélodies qui savent presque faire l’unanimité.
Le public participait, reprenait en chœur les airs et les chansons entre celles de Joe Dassin et de bien d’autres interprètes.
Et le tout avec des guitares pour de bonnes musiques qui annonçaient une belle soirée bien rythmée car l’on allait passer a du plus lourd, en son, mais sans trop… Tout comme celles des Edlers toujours aussi efficaces pour animer une soirée festive et ludique.
L’on savourait l’instant présent, enfin c’était l’été. ……
Face à la Petite Cave, Léna Garcia en Solo attaquait fort, très très fort, dans le Rock et le Hard, avec des morceaux de légende parmi bien d’autres faisant une démonstration vraiment impressionnante de ses compétences et de sa technicité.
Et petit à petit, l’on avançait dans la nuit. Place de l’Hôtel de ville Guest puis PARC avaient pris les choses en main en se faisant plaisir autour de chansons soutenues par des rythmes POP-rock, puis d’autres plus « durs », que les groupes apprécient particulièrement
Que du bonheur pour un public qui se laissait porter . Et d’ailleurs jusqu’au moment d’éteindre les lumières entre rock And Roll Français ou international, entre mélodies et rifts, chacun parvenait à trouver son bonheur et se laisser porter par la nuit et…la musique bien sur….
Il fallait tout de même retrouver un certain silence pour ceux qui en avaient besoin et pour ceux qui devaient travailler le lendemain. Mais le silence fait partie intégrante de la musique et l’on allait donc accepter d’essayer de l’entendre !.
Chacun avait pu apprécier les styles proposés d’autres la spontanéité des musiciens qui s’étaient produits pour égayer cette belle soirée …
.