La commune de Poussan mène une politique très active de surveillance du foncier agricole en vue de préserver les terres cultivables et les espaces naturels.
Via des opérations de préemption et de rachat de friches agricoles, la ville s’assure de la pérennité de la fonction agricole de ces terres, et de leur disponibilité pour des producteurs qui souhaiteraient s’y installer. Un îlot de 4 ha, constitué de deux parcelles (3ha+1ha), a été identifié comme étant particulièrement propice à l’installation d’un producteur. Aussi, la commune accompagnée par l’Agglo et le SMBT met en œuvre les différentes étapes préalables : étude de la qualité des sols, disponibilité en eau, travaux de remise en état…
Dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial (PAT) porté par le SMBT, la commune a rencontré des enseignants de l’Institut Agro Montpellier. Un groupe de 26 étudiants ingénieurs de l’option « Production Végétale Durable » et du Master AgroDesign sont intervenus le 16 septembre sur les deux parcelles pour effectuer un diagnostic agronomique via la réalisation de profils culturaux grâce à l’analyse de neuf fosses pédologiques (5 m de long, 0,50 m de large et 1,50 m de profondeur) creusées par les services techniques de la ville. Celles-ci ont permis d’évaluer les potentialités agronomiques du site dans la perspective d’implantation de cultures végétales, en identifiant, dans un souci de gestion économe de la ressource en eau (quantification de la réserve utile des sols), les cultures potentielles sur cette zone : céréales, légumineuses, maraichage ou arboriculture. Une restitution de ce travail a eu lieu en mairie le 18 septembre devant des membres du conseil municipal, de l’Agglo et du SMBT.
Ce diagnostic aidera la commune pour la rédaction de l’appel à candidatures du ou des agriculteurs intéressés par la culture de ces parcelles.
Le service culturel de la Ville de Poussan et l’association EscapadeS avaient convié la population à l’ouverture du festival d’Arts et d’Agapes ce samedi 14 septembre devant les Halles. Annulé en 2020, ce festival, était revenu avec autant d’énergie si ce n’est plus en 2021 que dans les précédentes éditions et cette année, il en a fait autant, toujours aussi épanoui et bien dans ses baskets et dans ses salopettes bleues.
Arts et d’Agapes est un festival au programme culturel, artistique et gastronomique, décliné tout au long d’une journée festive et conviviale sur la commune avec même une veillée qui affichait complet pour cette 8ème édition et donc un repas du soir qui s’annonçait déjà animé quelques jours avant.. (220 participants)
Avec un ciel limpide, de la tramontane, une chaleur relative ce fut bien agréable, une météo automnale mais conciliante pour que tous en profitent, les participants et organisateurs, les acteurs et animateurs furent tous en forme. Pour cette fin d’été, des conditions sympathiques qui permettaient aux visiteurs et aux Poussannais de se retrouver. Une douce ambiance intergénérationnelle qui emportait chacun dans ses rêves en oubliant les problèmes et en se laissant aller, entre rêve et imaginaire.. 
Au cours de cette manifestation, qui se voulait ludique et conviviale, étaient proposés des spectacles contés, artistiques et musicaux, des ateliers d’art plastique, ateliers jeux, mais aussi de la restauration de qualité que ce soit à midi ou pour le repas du soir.
Pour cette huitième édition vous retrouviez les grands classiques du festival mais aussi vous pouviez découvrir des nouveautés, toujours dans une ambiance chaleureuse et ludique : La petite Usine à taille douce de Caro et Loulou qui a eu toujours autant de succès, du maquillage, Les Equilibrais, création d’un monde avec Guët, des Portraits aquarelle, de la Calligraphie, dAr&dAchon, un Eco-atelier, des Portraits aquarelle avec Aurélie Malbec – un Atelier calligraphie – La brocante livres… avec une restauration et une buvette sur place et même avec un coin lecture.
Déjà un bon programme culturel, artistique et ludique, accessible au public, décliné tout au long de la journée sur la commune et cette belle aventure était à vivre en famille, entre copains, toutes générations confondues… Une journée sympathique et conviviale..
Sachant que cette année encore l’entrée gratuite était bien appréciée et l’on pouvait profiter sans trop dépenser de ce samedi récréatif, à tout moment.
Et en introduction le Daredachon attendait tranquillement devant les Halles de Poussan le discours du Maire de la journée qui allait lancer cette journée d’Arts et d’Agapes.
Et une fois le Daredachon fêté par quelques danses rituelles et en musique, un cortège se formait pour rejoindre le jardin Public, non loin de là. Dans la journée ce fameux Daredachon,allait prendre des couleurs…
Sur le site, une fois la déambulation terminée, c’était l’heure du discours du Curé de Poussan, Jeannot Artières pour l’occasion, qui souhaitait à tous une excellente journée au Jardin Public décoré et prêt par ses infrastructures à accueillir le public..
Sans compter une gestion de l’espace bien judicieuse qui a permis tout au long de la journée d’enchaîner les séquences sans aucun problème. La matinée allait donc se terminer avec l’ouverture des stands à l’heure de l’apéritif .
L’on profitait de ce moment pour se mettre en condition, découvrir le site et retrouver ses amis, alors que déjà les ateliers fonctionnaient .
Liens vidéos
https://youtu.be/Ueix239LoPo?t=5
https://youtu.be/IjOp0-QHXNQ?t=4
https://youtu.be/NgaFdCj9ewM?t=11
Comme le précisait à nouveau les organisateurs, le festival est né d’une envie commune de créer une fête à valeur culturelle fédératrice dans un esprit participatif et imaginatif. Artistes, musiciens et bénévoles ont travaillé plusieurs mois en partenariat avec la Mairie pour proposer, lors de cette journée, un programme varié ouvert à tous avec des ateliers pour petits et grands et des possibilités de restauration sur place. Il reste fidèle à ses objectifs.
Arts et Agapes pouvait se poursuivre autour des ateliers, de la buvette aussi… Pour les plus jeunes enchaînement sur les animations. Les enfants étaient déjà en place : Ils avaient le choix.
Pour les adultes, farniente, restauration.. Tandis que l’après-midi, deux spectacles étalent programmés pour à nouveau conquérir le public : et de plus, deux spectacles bien décalés…..
C’était parti, pour le plus grand plaisir des enfants : la petite usine à taille douce était synonyme d’impression et de gravure, pour participer à la création d’une œuvre. Enfants et adultes s’en donnaient à cœur joie . Elle retenait l’attention tout comme l’atelier de maquillage toujours sollicité… Il fallait composer à partir d’un personnage.
A treize heures, soit l’on se désaltérait et l’on se restaurait soit l’on participait aux ateliers qui allaient durer l’après-midi.
Et donc entre repas, musique et activités ludiques ou/et artistiques , ce fut une transition pour arriver aux spectacles. Les agapes du midi étaient un peu musicales mais surtout bien conviviales.
Dès 15 h avec Rondinox par la compagnie Mister Alambic, les participants et les visiteurs furent conquis et captivés. De l’Art avec deux démonstrateurs dynamiques, qui vantent les mérites du Rondinox, artefact mystérieux, capable d’amplifier toutes les capacités humaines. Les passants se retrouvent vite parties prenantes d’expériences qui prouveront les bienfaits de ces « amulettes ». Cette supercherie commerciale est assumée jusqu’au bout. Les expériences deviennent de plus en plus improbables, jusqu’à l’absurde.
Volontairement le doute plane, arnaque ou réalité? Car la troupe est le fruit d’une collaboration de plusieurs années entre deux artistes, comédiens et magiciens, Jonathan Giard et Stéphane Pelliccia. Ils axent le travail de la compagnie sur l’illusion et son impact sur la narration, en explorant la relation directe avec le spectateur et le jeu sans quatrième mur. Influencés par les arts forains, ils portent une attention particulière à la création d’esthétiques et de personnages désuets et attachants.
Daredachon
Le public était concentré, les enfants aussi, avec des rires et des étonnements en cascade et les ateliers se poursuivaient durant une après-midi faite de douceur et synonyme de participation active.
Plus tard, vers 17 h00 avec La pôvre vieille démocrasseuse par la compagnie l’Altesse de l’air l’on changeait de registre devant un public devenu très nombreux..Une référence. nous étions entraînés dans une ambiance très décalée et absurde mais bien assaisonnée … Nous y découvrions une femme caoutchouc distillant sa philosophie avec une diction parfaite et une naïveté confondante, nourrie de citations retroussées, de proverbes introvertis, cueillis sur le champ. Spectacle poétique, drolatique et pétillant
« Pôvre vielle démocrasseuse » a été créé en 2021. C’est le second volet, exaltation poético-politique, d’un triptyque autour des textes de Marc FAVREAU (SOL), auteur québécois, interprété par une superbe clown de théâtre, Marie Thomas. Il est précédé de « Comment va le monde ? » …
Petit moment pour souffler avec l’heure de l’apéritif synonyme de regroupements et de rencontres familiales et amicales puis l’on enchaînait sur la Veillée d’Arts et d’Agapes avec une soirée festive, une soirée repas-concert. 
Ce fut un début de soirée bien chaleureux durant lequel sans soucis de nombreux convives (220, plus une place), puis participants et visiteurs allaient profiter du temps qui passait, de l’ambiance musicale, de cette lumineuse soirée de fin d’été comme on les aime. Mais il fallait mettre une ou deux petits « laines » pour supporter la fraîcheur nocturne ! En plein air, l’on oubliait tous les tracas pour quelques heures.
La Gastronomik’ Team de la Veillée d’Arts et d’Agapes vous proposait un voyage sur l’île de la Réunion avec le poulet massalé durant un repas festif et dès 21 h après un voyage culinaire, le groupe sétois « Amandoné » montait sur scène pour nous faire danser ou chanter car s’il abordait, du Brassens revisité, il explorait durant la soirée différents styles musicaux Un groupe bien tonique avec une musique au top pour une soirée intergénérationnelle et décontractée.
https://youtu.be/gmqBqLIJuzg?t=11
https://youtu.be/3ZK6yqFlSN8?t=15
Amandoné, c’est la contraction d’une expression du Sud « À un moment donné » et c’est l’histoire de 4 copains passionnés de musique qui reprennent des artistes français comme Brassens mais également des stars internationales comme Stevie Wonder ! 
Ce fut donc une soirée culturelle, ludique autour d’agapes à savourer … Pour tenir le coup…
Lien vidéo https://youtu.be/wNjHLrGlPQQ?t=3
Un beau succès, car les participants furent nombreux , surtout durant les moments forts de la journée, et entre les arts et les agapes, rien ne manquait : encore une belle réalisation que cette huitième édition qui fut pour les visiteurs une journée de bonheur, de rires et d’échanges : le public a répondu présent quand il le fallait, et tous les ateliers ont eu une certaine réussite . Chacun a pu s’épanouir dans différents domaines durant celle-ci dans le calme s’il le souhaitait et dans la convivialité et le partage s’il le désirait. Des spectacles de qualité entre délires et sensibilité entre philosophie et mythologie, et surtout de la bonne humeur… Et le volet artistique était gratuit.
Un grand merci aux agents du service culturel, du service technique et de la police municipale de la ville et à plusieurs élus qui se sont investis tout au long de la journée, ainsi qu’à tous ceux qui ont travaillé dans l’ombre
Félicitations à tous les bénévoles Escapades, ceux qui ont œuvré avant et durant cette journée, pour que perdure cet événement qui est une belle référence culturelle et festive pour Poussan. En associant des amateurs et des néophytes, les spectateurs aux acteurs, des animations pour tous et du spectacle, Arts et Agapes fut encore un très beau succès.
Ce mercredi 4 septembre, des cigognes sur la commune de Poussan. Après une pause, elles ont décidé de reprendre leur voyage, ce jeudi, certainement reposées…
« Un beau spectacle pour les enfants car elles tournaient en rond avant un départ tout aussi magique ce jeudi matin. Les adultes en ont aussi bien profité car elles étaient restées sur Poussan pendant plusieurs heures. » 
Pour passer cette soirée du 29 août bien agréablement, il vous était proposé un jeudi bien festif sur le parking et sur le parvis de l’Hôtel de ville avec une très belle animation, pour le plus grand plaisir des Poussannais, ainsi que des visiteurs et touristes, mais aussi de nombreux habitués, qui furent motivés à l’heure de l’apéritif et encore plus à l’heure du repas. Et ils sont venus en nombre (plus une place assise) pour passer quelques heures de partage dans le plaisir et la convivialité. 
Appréciées par la plupart des habitants du Bassin de Thau et des vacanciers ces soirées sont devenues des rendez-vous de la gastronomie, de la conchyliculture et du savoir-faire viticole du pourtour du bassin de Thau. Il s’agit, en effet, des Estivales de Thau. Pour 2024, la saison se terminait à Poussan et vu la très très belle participation, cette date a permis à tous de partager des moments festifs, des instants bien sympathiques avant la « rentrée » d’autant que les conditions météorologiques étaient idéales.
L’esprit guinguette s’est en effet étendu sur tout le territoire cet été encore avec cette nouvelle édition des «Estivales», organisée par la SAM, avec de nombreux jeudis soirs de juillet et août bien festifs.
Pour cette soirée du 29 août, la ville de Poussan a permis aux nombreuses personnes présentes de découvrir, les vins et produits du terroir dans une ambiance apéritive.
Car l’on peut préciser que ces rendez-vous ont acquis une belle renommée avec leur côté naturel qui s’allie au plaisir des papilles et à la convivialité. Les Poussannais n’ont pas boudé cet évènement. Il y avait du monde et de l’espace avec la place et le parking de l’Hôtel de ville disponibles, sur lesquels au plus fort de la soirée, trouver un endroit pour se restaurer calmement, tout en profitant de l’ambiance était devenu difficile. Mais le principal, s’était de s’intégrer à l’ambiance festive qui prédominait durant la soirée.
L’animation musicale était assurée de main de maître par une peña, celle des AMIGOS Elle nous a enchantés par ses rythmes entraînants, qu’elle a distillés jusqu’à près de 23 h… Les Estivales ont été extraordinaires, chacun trouvant des solutions adaptées à ses désirs.
Madame le Maire et de nombreux élus municipaux étaient présents à ces Estivales pour montrer que la ville de Poussan tient à ces Jeudis organisés par Sète Agglopôle, des jeudis qui permettent à de nombreuses communes d’attirer des visiteurs tout en réunissant leurs habitants pour des événements festifs autour de produits du terroir…
Et Florence Sanchez, Maire de Poussan, souhaitait à tous une très bonne soirée assez joyeuse, pour que chacun puisse durant celle-ci, partager convivialité, amitié, mais aussi des heures de plaisir gastronomiques.
Il valait mieux pour satisfaire ses envies s’arrêter aux stands des nombreux exposants, plus de 16, sans compter le foodtruck… Tous avaient répondu présents. Cela allait des produits de la mer aux tielles, de la charcuterie aux bons vins de plusieurs domaines et à certaines bières et sirops, des fromages aux pizzas, des brochettes aux plats cuisinés et aux assiettes composées, avec des moules et des huîtres…. Entre autres…
Et côté vin, les amateurs de bons nectars avaient de quoi satisfaire leurs papilles, avec modération…
De 18 h à 23 h alors que les dégustations des vins et des produits du Terroir avaient débuté, sur le site, en musique, Il faisait bon se laisser aller et prendre le temps de se laisser aller entouré par sa famille et ses amis, mais aussi en allant à la rencontre des autres qui n’attendaient qu’à partager des instants de plaisir… vidéo :https://youtu.be/C4zqvMGngS8?t=5
Lors de ces Estivales, la palette de saveurs offerte à nos papilles est telle, qu’il est souvent difficile de choisir ce que l’on va déguster, fruits de mer, beignets, gâteaux, fromages ou jambons avec toujours des surprises si l’on prend le temps de s’attarder sur chaque stand…
Pour les adultes, difficile de faire un choix tant les sens étaient en éveil et pour les connaisseurs en vin, c’était l’occasion d’approfondir leurs investigations parmi les « nectars » et d’apprécier les productions du secteur. Pour les enfants en manque d’appétit, il y avait toujours la solution d’utiliser l’aire de jeux toute proche.
Poussan avec un territoire communal vaste d’un peu plus de 3000 ha occupe la partie la plus méridionale du Bassin de Montbazin qui forme une sorte de couloir bordé au nord par la montagne de la Moure et au sud par le massif de la Gardiole.
Au milieu du XIX ème siècle il avait été écrit : « Sol béni du ciel et fécondé par les hommes, Poussan se suffit à lui-même. Entre la voie Domitienne et la route de Lyon à Béziers, Poussan côtoie la Méditerranée, entretient d’incessantes relations avec le port de Cette et ses magnifiques vignobles émaillés de champs fertiles et d’olivettes lui valent d’abondantes récoltes. »
De nos jours, les choses ont bien changé mais historiquement, ce sont les voies de communication, l’ouverture sur l’étang, les qualités agronomiques du terroir et les ressources de la garrigue qui ont forgé la personnalité de la commune.
Le bassin géographique joue en effet le rôle d’un couloir entre Montpellier et l’étang de Thau avec les principaux axes du Languedoc.
Le plus ancien serait la voie Héracléenne tracée selon la légende par Héraclès. En 218 avant J-C, Hannibal choisit de l’utiliser et pour de nombreux chercheurs, et la voie Domitienne reprendrait intégralement la précédente. Elle traverse le territoire communal en biais, du Nord-est au Sud-ouest passant au pied du Puech Gayes qui fut occupé par un oppidum protohistorique. Ce fut une route à caractère « international ». La via Domitia a été construite à partir de 121 avant J.C. Les traces visibles aujourd’hui appartiennent à celle-ci, une voie bien rectiligne qui fut rapidement modifiée pour le commerce.
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D’ailleurs pendant l’époque médiévale les chemins de pèlerinage (camin romieu) et plus tard au XVI ème le chemin de la Poste préféreront un parcours plus méridional, passant par Gigean et Bouzigues. Il sera repris par la RN 113 puis par l’autoroute A9.
Car si avant, l’étang touchait le camin Romieu, cette partie s’est comblée lentement. Mais l’on sait que parmi les Poussannais il y avait alors des pêcheurs qui l’utilisaient . D’autres s’en servaient pour les algues. De plus, le réseau hydrographique et lui aussi bien développé, avec plusieurs sources et de nombreux puits dans la commune. Si la Lauze qui traverse Poussan devait être en eau une bonne partie de l’année, le cours d’eau majeur de la commune reste La Vène. A Poussan, au XIX ème siècle, la rivière était assez puissante pour actionner six moulins entre Montbazin et Balaruc, dont celui de Frescaly, encore visible.
A Poussan, elle assurait l’irrigation de 30 ha de terres selon Marc Lugand qui aidé par Alain Degage, Jean-Paul Lacanal et Jean Laforgue a écrit un livre sur l’histoire de Poussan.
Et l’ouverture sur l’étang procure bien des richesses comme les algues, la salicorne (savon) mais surtout le sel, qui était utilisé par les Poussannais.
Certaines enquêtes comme celle de 1744, par l’intendant du Languedoc, le précisent.
Côté agricole, le bassin de Montbazin est né pendant l’ère tertiaire (35 millions d’années). Il a été submergé par la mer miocène (23 millions d’années) puis par la mer pliocène (5 millions d’années) avec une phase de volcanisme et des glaciations à l’ère quaternaire. Avec la remontée du niveau de la mer (18 000 ans) et la formation du cordon littoral (vers 6000 ans), la Vène édifiera un petit delta avec des marécages et des étangs.
Avec successivement des dépôts de coquilles brisées et de marnes, le bassin agricole ainsi formé ne sera pas parfaitement uniforme. Les promontoires serviront aux installations humaines et des zones entières resteront elles aussi boisées.
D’un point de vue agronomique les sols se prêtent à plusieurs cultures et avant que la vigne ne domine, celle des céréales était prépondérante au XIX ème siècle comme au Moyen Age.
Pourtant la vigne était bien présente à Poussan dès l’antiquité, occupait 1/3 des terres en 1630, et n’a culminé qu’au début du XX ème siècle.
Quant aux reliefs, il faut savoir qu’il y a 35 millions d’années, les vagues de la mer touchaient le bas de Moure. Tout a bien changé, les reliefs jurassiques constituant un milieu assez ingrat avec le rocher omniprésent, avec une terre rare, une végétation pauvre et l’eau souvent absente.
En 1870, après plusieurs dons et ventes qui avaient déjà eu lieu, la commune accepte de vendre des terres de garrigue à ceux qui l’on fécondée de leur sueur. La population ouvrière put alors trouver une augmentation de ses revenus et espérer ainsi accéder à la propriété.
Constructions de murailles et de capitelles se succéderont car les parcelles étaient souvent éloignées de Poussan. Les cultures resteront donc limitées : Celle de la vigne et celle de l’olivier seront dominantes.
Il faut y ajouter l’élevage de troupeaux d’ovins, avec plus de 12 bergeries signalées par le plan cadastral napoléonien et près de 5000 bêtes à Poussan.
L’industrie de la Pierre se développa aussi avec des carrières qui furent nombreuses comme au XIX ème siècle où les ouvriers ont œuvré pour le développement de Sète. S’il en subsiste aujourd’hui, le travail de la pierre pour les meules rotatives et pour la chaux a quant à lui totalement disparu
Faisant souvent débat, causant de multiples désagréments, la garrigue attire et fascine car elle provoque un sentiment de liberté qui est combattu par une volonté tenace de domestiquer la nature.
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Attachés à leurs terres agricoles et aux ressources liées à la garrigue, avec une ouverture sur l’étang et des liens privilégiés avec Sète, utilisant les voies de communication qui leur étaient offertes, aussi, les Poussannais se sont toujours adaptés pour vivre et pour certains survivre dans la commune en utilisant au mieux ce que le territoire communal leur offrait.
Plusieurs viticulteurs de Poussan, ont attaqué les vendanges, et depuis ce jeudi 29 août, c’est du sérieux au niveau du rythme.
Le degré alcoométrique est correct, plus besoin d’attendre.
Un des viticulteurs nous précise : « L’on enchaîne avec les Chardonnay puis avec les Merlot et les Syrah. »
Pour l’instant, les quantités à l’hectare sont encore difficilement évaluables, car il semble que les raisins aient plus de « jus » que l’an dernier même s’ils sont moins volumineux.
Certainement qu’il faudra environ 3 semaines de récolte .
Si certains cépages sont encore en manque de maturité les viticulteurs suivront au mieux l’évolution de chacune des parcelles pour optimiser la récolte.