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Harcèlement scolaire : les dernières mesures
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Alors que le 9 novembre est la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école, le gouvernement met en place deux actions afin de mieux prévenir et détecter les situations de harcèlement : un questionnnaire destiné aux élèves et le déploiement du programme pHARe.
La journée de lutte contre le harcèlement scolaire à l’école a été instaurée en 2015 et a lieu chaque année le premier jeudi suivant les vacances de la Toussaint. Elle se déroule cette année le jeudi 9 novembre. À cette occasion, la communauté scolaire organise divers événements au sein des écoles, des collèges et des lycées.
Un clip national de sensibilisation à la lutte contre le harcèlement scolaire, réalisé par des collégiens, est notamment mis à la disposition des établissements. Il a pour thème « Et si l’autre c’était toi ? ».
Cette journée est l’occasion pour le gouvernement de mettre l’accent sur 2 actions phares en matière de lutte contre le harcèlement scolaire : la mise en place d’un questionnaire destiné aux élèves et le déploiement du programme pHARe à tous les établissements.
À savoir : lors de la présentation le 27 septembre 2023 du plan interministériel de lutte contre le harcèlement à l’école et le cyberharcèlement, la Première ministre a indiqué le chiffre d’un million d’enfants ayant subi une situation de harcèlement au cours des trois dernières années et établi que deux élèves par classe en moyenne sont actuellement en situation de harcèlement.
Un questionnaire pour « donner la parole aux élèves »
Le décret du 7 novembre 2023 précise les modalités d’un nouveau dispositif nommé « Enquête harcèlement ». Un questionnaire, adapté pour chaque tranche d’âge, sera distribué au moins une fois par an aux élèves du CE2 à la terminale. Il doit être proposé aux élèves dès le mois de novembre.
Cette grille d’auto-évaluation remplie par l’élève doit permettre aux chefs d’établissement et aux professeurs d’avoir une vision plus précise des faits de harcèlement à l’échelle d’une classe, d’une école ou d’un établissement. Et d’adapter en conséquence les mesures de prévention et de prise en charge.
Ce questionnaire est anonyme.
Le programme pHARe dans tous les établissements
L’adhésion au programme pHARe est désormais obligatoire dans tous les établissemens scolaires.
Mis en place en 2021 et généralisé aux écoles et collèges à la rentrée 2022, il est étendu aux lycées depuis la rentrée 2023. Ce dispositif s’inscrit dans le plan interministériel contre le harcèlement à l’école et le cyberharcèlement.
Les objectifs du programme pHARe :
- doter tous les établissements scolaires d’un plan de prévention structuré ;
- sécuriser les équipes pédagogiques ;
- créer une « communauté protectrice » pour lutter contre le harcèlement, notamment à travers des élèves « ambassadeurs » (collégiens et lycéens) sensibilisés à la résolution des situations.
Pour en savoir plus sur le programme pHARe.
Rappel : dans le cadre de ce dispositif, un numéro gratuit, anonyme et confidentiel est mis à disposition des élèves, parents et professionnels de l’éducation : le 3018, disponible 7j/7 de 9h à 23h. L’écoute est assurée par des psychologues, des juristes et des spécialistes des outils numériques.
Numéro également disponible par tchat en direct, via Messenger ou en téléchargeant l’application 3018 e-enfance.
380 référents harcèlement ont par ailleurs été mis en place pour aider les familles à résoudre des situations de harcèlement. Consulter la carte des référents par académie.
Textes de loi et références
Jour de Fête à l’EHPAD « La Mésange » avec le 100ème anniversaire de Magdeleine Fetet
Jour de Fête à l’EHPAD « La Mésange », ce 7 novembre 2023 avec le 100ème anniversaire de Magdeleine Fetet, née à Neuville sur Ain, un beau village, non loin de Bourg en Bresse…
Elle grandira dans cette belle région dans laquelle elle trouvera du travail tout au long de sa vie active. Bien sur il y eut d’abord le travail à la ferme, mais ce fut aussi sur les marchés ou encore à la vigne, où elle officiera avant de devenir Agent d’entretien. Une vie de labeur qui ne l’a pas empêchée de mettre au monde et d’élever 5 enfants.
Et toujours en forme, il y a plus de 7 ans, quand une partie de sa famille a rejoint Balaruc Les Bains pour des raisons professionnelles elle descendra dans le midi avec elle.
Elle est donc bien entourée par ses enfants, ses petits-enfants, venus en nombre pour son anniversaire, ce mardi…
Si maintenant une partie de sa famille habite même à Poussan, Magdeleine réside à « La Mésange » depuis 7 ans.
Vidéo : https://youtu.be/FTYpvCZqjR4?t=29.
Une grande fête était organisée en son honneur ce 7 novembre 2023, avant que Magdeleine bien gâtée par ses amies et sa famille ne souffle les bougies. Bon nombre de résidents étaient de la partie avec une très belle animation musicale assurée par « DUO MUSIC » (duomusic.fr), un binôme qui avec tendresse et sensibilité a proposé un voyage musical dans le temps à Magdeleine et aux résidents. Que du bonheur pour tous.
Très bon anniversaire Magdeleine.
Suite à cette superbe journée, la famille de Magdeleine remercie l’ensemble du personnel de l’Ehpad « La Mésange », le directeur, les secrétaires, l’animatrice… Pour leur implication, afin que cette journée de fête soit exceptionnelle…
A noter pour le lundi 13 novembre 2023…
Ephéméride du lundi 13 novembre 2023…
C’est sa fête : celle de Brice
Brice est un enfant trouvé que Saint Martin confie au monastère de Marmoutier.
Bien que prêtre indigne, Brice succède à son bienfaiteur à la tête du diocèse de Tours en 397.
Il finit par se ranger jusqu’à mériter d’être canonisé !
Le 13 novembre 1002 : le massacre de la Saint Brice
Le 13 novembre 1002, le roi anglo-saxon Ethelred massacre la famille du chef danois Sven à la Barbe fourchue.
Celui-ci prend la mouche. En réplique à ce « massacre de la Saint-Brice », il entreprend de conquérir toute l’Angleterre.
C’est ainsi qu’une dynastie danoise va régner sur le pays en attendant les Normands de Guillaume le Conquérant…
Et le 13 novembre 2015 :
Paris meurtri par des attaques islamistes. Après les attentats du début de l’année et la grande manifestation consensuelle du 11 janvier, les Français commençaient
à reprendre espoir quand le pays a été frappé par une série d’attaques concertées d’une sauvagerie inouïe…
La première s’est traduite par plusieurs explosions à l’entrée du stade de Saint-Denis, où se déroulait un match amical France-Allemagne en présence du président de la République.
Les trois terroristes sont morts dans les explosions en ayant tué une personne et fait une dizaine de blessés.
Lever du soleil : 07h 35
Coucher de soleil : 17 h 23
Ciel : soleil et nuages
Soir :19°
En musique : https://youtu.be/tRFUiuXK5Hk
https://marine.meteoconsult.fr/(
Commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 : un hommage à tous les morts pour la France
Ce samedi 11 novembre 2023, à Poussan, afin de commémorer l’anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918 mais aussi pour rendre hommage à tous les morts pour la France, une cérémonie Officielle était programmée.
Les Poussannais étaient invités à y participer pour ne pas oublier et avoir des pensées particulières pour les morts et les disparus de la guerre mondiale de 14/18 qui a fait plus de 18 millions de victimes et des millions d’invalides ou de mutilés ainsi que pour tous leurs camarades disparus pour la Nation.
A 11 h, Madame le Maire et le conseil municipal avaient convié les Poussannais à se joindre à eux et à de nombreux invités sur la place de l’Hôtel de ville pour former un cortège afin de se diriger vers le cimetière de Poussan.. La pena « Los Amigos », menait la « marche »
Le 11 novembre 1918 le cessez-le-feu fut effectif à onze heures, entraînant dans l’ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairon et ce samedi, à la même heure, lors de cette cérémonie, les participants pouvaient se recueillir pour tous les morts.
Petit à petit de nombreux Poussannais sont venus se joindre au défilé puis à l’assemblée . Quelques enfants des écoles , les anciens combattants ainsi que les combattants d’Algérie et de la 4ème génération des anciens combattants (Liban, Tchad…) avec les Porte-drapeaux entouraient le Monument aux Morts, tandis que les Officiels lui faisaient face. . Pour tous, l’on ressentait une profonde émotion mais aussi une certaine ferveur d’être réunis. Les pompiers de Bouzigues et des représentants de la Brigade de Gendarmerie Nationale de Balaruc étaient aussi présents…
Le nombre de participants augmentait encore une fois alors que la cérémonie protocolaire commençait.
Après une montée des couleurs accompagnée d’une présentation de la commémoration, Le Lieutenant Colonel, Moreau, Maître de cérémonie, présentait le déroulement de celle-ci…
La commémoration débutait rapidement et avant les dépôts de gerbe dont celles de l’UNC et du Souvenir Français, les discours du Président National de l’UNC, ainsi que le message conjoint de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Madame Patricia Miralles, secrétaire d’Etat, furent lus, par Madame le Maire et par Michel Moreau, Président de l’UNC, il fut fait l’appel des morts et disparus pour la France de 14/18, de 39/45 et de ceux disparus en 2023, avec la participation de tous les enfants.
Lire ici le message du ministre des Armées et de Madame Patricia Miralles
https://www.meurthe-et-moselle.gouv.fr/contenu/telechargement/30643/232800/file/Message%2011%20novembre%202023.pdf
« Le 11 novembre est dédié à tous ceux qui sont tombés pour défendre notre Nation, notre liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en opération extérieure.
Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs à leur égard. Alors portons lucidement leur héritage. Car c’est en honorant leur sacrifice que se construit l’avenir de notre Nation, sans jamais douter de notre capacité à nous relever des plus grands périls.
Et portons fièrement le Bleuet de France, cette fleur dont l’éclosion ramenait la vie sur la terre déchirée des champs de bataille, qui désormais honore les morts et soutient ceux qui restent.
Aujourd’hui la flamme brille sous l’Arc de Triomphe depuis 100 ans durant lesquels les Français n’ont jamais cessé de clamer :
Vive la République !
Et vive la France ! »
Aussi, restons vigilants, resserrons les rangs autour de nos armées. Ces mêmes armées, composées de personnel d’active et de réserve qui, aux côtés des forces de l’ordre, assurent notre sécurité au quotidien en métropole, dans nos territoires ultra-marins, et sont engagées sur des théâtres d’opérations extérieures.
Contribuons au développement de l’esprit de défense et préparons-nous à la résilience, pour faire face à toutes ces menaces multiformes, les contrer pour finalement conserver les acquis de notre démocratie et préserver notre unité nationale.
Comme nos anciens par le passé et nos jeunes actuellement sous les armes, « Restons unis comme au front ».
Ce fut aussi un témoignage public de la reconnaissance de la Nation à tous les anciens combattants, à ceux de 14/18, mais aussi à tous ceux qui ont péri pour la France.
La sonnerie aux Morts permettait à chacun de réfléchir sur cette mémoire qui doit perdurer suivie par la Marseillaise reprise intérieurement par les participants, ainsi qu’une minute de silence vécue intensément.
Après que que Madame le Maire ait remercié tous les participants, le cortège s’est reformé pour rejoindre l’hôtel de ville .
Pour clôturer la matinée, un vin d’honneur fut ensuite servi, à la Mairie…
Un peu d’Histoire…
De la capitale aux frontières de l’Empire, de 1914 à 1918, tous les hommes dans la force de l’âge ont été mobilisés dans un conflit si meurtrier qu’il garde encore aujourd’hui le nom de « Grande Guerre ». Cette guerre fut totale : plus de 70 pays ont participé à la guerre et 70 millions de soldats ont été mobilisés, dont 10 millions sont morts.
Depuis un siècle, la France perpétue la mémoire de ce conflit et rend hommage, chaque 11 novembre, à ses soldats morts pour la France.
Si la date du 11 novembre est aujourd’hui devenue un jour de mémoire, c’est aussi la mémoire d’un jour, celui de l’Armistice de 1918 qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918).
En effet, après des années de guerre, le 11 novembre 1918 au Palais Bourbon, Georges Clémenceau lit les conditions d’armistice, salue l’Alsace et la Lorraine et rend hommage à la Nation Ce sont les anciens combattants qui vont imposer peu à peu le 11 novembre comme fête nationale.
L’idée d’honorer un soldat inconnu est lancée le 20 novembre 1916, au moment de la bataille de Verdun. Le 8 novembre 1920, une loi est votée pour qu’un hommage soit rendu aux restes d’un soldat non identifié « mort au champ d’honneur ». C’est le point de départ d’une célébration de la figure du Soldat inconnu qui sera rendue chaque année, le 11 novembre, à l’échelle nationale à l’arc de triomphe place de l’étoile à Paris. Cette idée de soldat inconnu sera reprise ensuite par plusieurs pays. Et ce n’est qu’à partir de 1922 que la minute de silence sera instaurée et fera partie des commémorations.
C’est la loi du 28 février 2012 qui fait de cette journée nationale une journée d’hommage à tous les morts pour la France, quel que soit le conflit. Le 11 novembre devient une forme de catalyseur des mémoires des morts au combat, permettant pleinement aux opérations extérieures d’être intégrées à la mémoire collective.
Poussan : les rendez-vous de décembre
Belle cueillette d’olives pour le Téléthon
Depuis trois semaines, le groupe des marcheuses du matin, les bénévoles des 24 heures de Poussan et de bien nombreux volontaires qui ont souhaité participer ont prouvé une nouvelle fois que l’union fait la force et que marcher ça sert aussi pour la bonne cause en cueillant encore, des olives pour réaliser de l’huile qui sera vendue au profit du Téléthon 2023, début décembre… Plusieurs centaines de kilogrammes d’olives déjà cueillies, une belle performance…
Un grand merci des 24 Heures de Poussan à ces marcheuses et à ces volontaires motivés au grand coeur…
C’est parti pour les « ballets aériens » des étourneaux
« On en compte un par étoile. Ça fait nombre. Ça fait nombre. Assez pour éteindre le jour. Car ils sont noirs comme les ombres. Ils sont des ombres. En vérité. Ils sont les ombres des étoiles. Il y en a autant que d’étoiles. Et ils nous privent du jour quand, versés à plein panier, ils se balancent dans l’air. Comme autant d’abeilles folles. Comme voile en tempête. Tourne, que tu tourneras, ils sont des nuages en tourbillon. Et nous amènent la nuit. Et puis, d’un coup, nous la dérobent, et nous rendent le soleil. Pour mieux nous l’effacer. Et dans le jour, ils sont là pour nous faire souvenir du grand vivier des étoiles. Au cas où nous l’oublierions. »
Voici ce qu’écrivait un auteur occitan montpelliérain, Max Rouquette, à propos des étourneaux.
Un modèle mathématique : vous pouvez aisément les observer le soir, par exemple, à l’est de Sète, depuis quelques jours. c’est magnifique.
Mais il faut savoir que leurs déplacements suivent un modèle mathématique :
https://blogs.futura-sciences.com/lehning/2018/09/24/les-vols-detourneaux/
Voir une vidéo : lien : https://youtu.be/WAA6sdWrV20
Car à ce jour, les « vrais » oiseaux migrateurs, sont quasiment partis ou vont partir, même s’il restent encore quelques passereaux (Fauvettes par exemple) qui font le plein d’énergie dans les arbustes à baies avant d’entamer le grand voyage, quelques Hirondelles retardataires qui vite, vite, regagneront l’Afrique (à raison de 1000km par jours). Et en ce moment, on peut entendre (de jour comme de nuit) les drôles de cris des Grues cendrés qui descendent des pays nordiques jusqu’en Espagne pour passer l’hiver.
Par contre, en cette saison, régulièrement dans le ciel, l’on peut observer des rassemblements postnuptiaux d’Étourneaux sansonnets et de Choucas des Tours.
Ces rassemblements sont impressionnants mais néanmoins tout à fait normaux.
Pour Valérian Tabard, de la LPO de Villeveyrac : « Les individus quittent les sites de nidification sur lesquels ils avaient un comportement territorial et changent de stratégie en devenant grégaires à l’automne et durant tout l’hiver. Jeunes et adultes se rassemblent ainsi afin d’éviter les prédateurs, des voisins des pays nordiques se joignent également aux oiseaux autochtones.
Cette migration partielle (communale, régionale ou européenne) permet par exemple pour le cas des étourneaux de faire bénéficier aux agriculteurs de véritables « insecticides gratuits et biologiques » vu que ces volatiles vont débarrasser les champs de divers ravageurs. Malheureusement la source de chaleur dégagée par les villes et la quasi absence de prédateurs sur ces sites favorisent la création de dortoirs avec les nuisances que l’on connait (fientes, odeurs, bruits,…).
La LPO préconise donc des méthodes d’effarouchement à mettre en place avant et pendant la période d’installation en septembre afin de créer un climat d’insécurité pour les oiseaux qui vont choisir un autre secteur pour s’installer. Après le mois d’octobre, il est bien souvent trop tard pour intervenir. Et le problème est bien souvent reporté sur le quartier d’à côté… »
Malgré ces quelques nuisances, les ballets aériens que nous offrent ces volatiles sont de véritables tableaux vivants.
Illustration
Réussite complète pour ce 1er TMC Rose au Tennis Club de Poussan
Poussan : un Halloween gigantesque en 2023 !
L’Halloween ou Halloween est une fête célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint, dont elle tire son nom puisque Halloween est une contraction de l’anglais All Hallows Eve. La plupart des historiens considèrent la fête folklorique païenne traditionnelle d’Halloween comme un héritage de Samain, une fête qui était célébrée au début de l’automne par les celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an.
VIDEO :https://youtu.be/2g5tgntEw7g?t=15
Pendant la protohistoire celtique, existait une fête religieuse – Samain en Irlande, Samonios en Gaule –, qui se déroulait sous l’autorité des druides, pendant sept jours : le jour de Samain lui-même et trois jours avant et trois jours après.
«C’est une fête de fermeture de l’année écoulée et d’ouverture de l’année à venir. Le temps de Samhain est celui du Sidh (l’autre monde) brièvement confondu avec celui de l’humanité».
La nuit de Samhain n’appartient ni à l’année qui se termine, ni à celle qui commence. La fête est une période close en dehors du temps. C’est la période ou les hommes peuvent communiquer avec les gens de l’autre monde. Lors de cette nuit de fermeture, les Gaulois avaient l’habitude de pratiquer une cérémonie afin de s’assurer que la nouvelle année à venir se déroulerait sereinement.
Par tradition, ils éteignaient le feu de cheminée dans leur foyer puis se rassemblaient en cercle autour du feu sacré de l’autel, où le feu était aussi étouffé pour éviter l’intrusion d’esprits maléfiques dans le village. Après la cérémonie, chaque foyer recevait des braises encore chaudes pour rallumer le feu dans leurs maisons pour ainsi protéger la famille des dangers de l’année à venir.
Le prédécesseur chrétien d’Halloween, la Toussaint des catholiques romains, était célébrée à l’origine en mai et non le 1er novembre. En 308, l’empereur romain Constantin apaisa la population des territoires païens, nouvellement conquis, en leur accordant le droit de conserver leur ancien rite du Jour de Samhain, parallèlement à la dernière fête fixée, la Toussaint. Le panthéon de Rome, un temple construit à l’origine pour adorer une multitude de dieux, fut converti en église. Pendant que les chrétiens célébraient leurs saints disparus, les païens dédiaient la nuit précédente à Samhain, leur « seigneur de la mort ».
Aujourd’hui, Halloween est une fête qui à Poussan a été relancée il y a quelques années par le Carré d’As, le Comité des Fêtes, avec un défilé et un rassemblement ou bien encore un circuit agrémenté par quelques surprises, et cet événement est devenu incontournable pour les enfants mais aussi de plus en plus pour les adultes qui se font plaisir. Il réunit maintenant bon nombre de familles dans un partage bon enfant d’une soirée ludique et festive. Et après des années de contraintes, cela fait du bien et l’on ressentait le plaisir de partager un moment collectif…
A partir de 17 h 30, ce mardi après-midi, avec une météo qui avait été conciliante la place de l’Hôtel de Ville a accueilli les adeptes d’Halloween, tandis que d’autres sur le trajet de la déambulation ont rejoint petit à petit ceux qui s’étaient rassemblés pour le départ : des personnages bizarres et effrayants, des sorcières, des vampires et des monstres, des des citrouilles, pas mal de squelettes et de diables, de faucheuses et de revenants, quelques gorilles mais aussi de gentils fantômes et des extra-terrestres et même un cochon faucheur, des comtesses, des princesses, des Spider man…
La nuit n’était pas encore tombée, mais déjà des lumières scintillaient dans un ciel amical, c’était l’heure d’aller faire peur aux Poussannais calfeutrés dans leurs appartements ou leurs maisons et surtout de leur demander des sucreries. Un défilé s’est rapidement formé
Le Comité des Fêtes a décidé de prendre la direction de la rue de la Salle et chacun a pu commencer à demander des bonbons. Tous les participants ont alors formé un long cortège qui n’a cessé de prendre de l’ampleur jusqu’au Riverain par le pont d’Arcole. Difficile de compter les personnes; mais toujours une très bonne participation (entre 800 et 1000 enfants et adultes au plus gros de la déambulation) dans la bonne humeur, avec autant d’adultes motivés que d’enfants et d’ados venus pour se tester et s’amuser en musique. Direction le centre ancien du village et ses ruelles, et pour d’autres directement le Foyer des Campagnes en tapant à certaines portes avec délicatesse, en demandant des sucreries.
Pour des raisons de sécurité le circuit officiel avait été restreint (Préfecture)
Dans le centre ancien, tous ces adeptes d’Halloween se sont disséminés et éparpillés, presque tous déguisés. Ils s’étaient d’abord laissés guider par des membres du Carré d’As pour l’occasion équipés d’une petite sono : une ambiance gentiment survoltée qui pour les adolescents a été appréciée.
C’était déjà une belle réussite pour le Comité des Fêtes qui avait organisé cette soirée d’Halloween et autant dire que des jeunes parents aux grands-parents, l’on était heureux de participer à cette animation. Même de nombreux adultes poussannais avaient joué le jeu, en se déguisant avec soin On voyait aussi des familles entières et des amis regroupés, tous déguisés ou maquillés, pour partager la fête.
Tambourinant aux portes, les participants n’eurent pas de mal, cette année encore, à obtenir ce qu’ils désiraient car souvent, comme par magie, des portes s’ouvrirent, des fenêtres aussi, et de nombreuses personnes distribuèrent gentiment et sans compter les fameuses gourmandises avec même de nombreux commerçants ayant joué le jeu.
Certains Poussannais avaient même décoré le bas de la façade de leur logement pour rajouter un brin de folie douce. Une belle participation avec beaucoup de bonbons et de nouveaux Poussannais motivés pour offrir des sucreries. Des seaux bien remplis. La rue Eugène Lisbonne et la place de la République étaient au top comme bien d’autres…Direction le Foyer des Campagnes décoré pour l’occasion.
Souvent interrogateurs, méfiants, accompagnés par leurs parents, les plus petits s’y sont vite engouffrés. Ouf, devaient-ils penser car cette année ils n’ont pas eu à traverser de Maison Hantée pour accéder aux très nombreux sachets de bonbons distribués par les membres du Comité des fêtes il suffisait de rentrer. Et ils étaient d’une crêpe délicieuse pour chacun des enfants.
Le relâchement était sécurisant dans un foyer des Campagnes qui s’était fait, lui aussi, un plaisir d’être festif pour un soir. Les gourmands partageaient des instants sympathiques sous le regard des citrouilles amusées dans la bonne humeur. Et la fête pouvait se poursuivre dans les rues, par petits groupes… Ce fut le cas et même très tard pour les adolescents…
Merci aux membres du Carré d’As pour cette sympathique soirée bien conviviale.