Une idée de balade

    Le mont Aigoual, roi des belvédères

Avant que la neige ne l’interdise, parce que les routes ne sont pas encore trop encombrées par les skieurs, nous vous donnons rendez-vous au sommet du Mont-Aigoual.

L’ACCES

De Sète, direction Montpellier et par la déviation de Juvignac prenez la route de Ganges. Par St Matin de Londres, Saint Bauzille de Putois, en remontant l’Hérault, vous arrivez au bout de 100 km à Valleraugue, porte de l’Aigoual.

 

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Au retour, passez par l’Espérou qui vous ramènera au Vigan par le Col du Minier puis vers Lodève d’où vous rejoignez Sète en quittant la nationale à Gignac pour aller vers Plaissan et Villeveyrac.

A partir de Valleraugue, vous continuez à suivre le ruisseau qu’est encore l’Hérault. La D269 vous amène au Col de la Serreyrède à 1290 m d’altitude. Du col, en vingt minutes, un sentier balisé mène en vingt minutes à la Cascade de l’Hérault.
300 mètres plus haut, vous êtes enfin au sommet de l’ Aigoual où, d’une table d’orientation, vous découvrez le plus spectaculaire panorama de la région : des Pyrénées aux Alpes, de la chaine des Puys au Ventoux et à la mer qui, à vol d’oiseau, n’est qu’à 70 km !
Si l’hiver, l’Aigoual est carrément inhospitalier, l’été, c’est une oasis de fraicheur malgré l’absence de végétation à son sommet. Mais comme à l’aller et au retour vous traverserez de magnifiques forets…

L’OBSERVATOIRE

Il serait dommage d’être monté si haut et de ne pas visiter l’Observatoire de Météo France installé là depuis plus d’un siècle. Il est le dernier observatoire d’altitude en service en France. Dans les locaux, une exposition rassemble 800 photos de la vie sur l’Aigoual durant les quatre saisons. Un personnel chaleureux vous initiera même, si vous le souhaitez, à la météorologie de notre région. Il vous présentera les appareils de mesure les plus modernes mais aussi ceux de l’ancien temps, conservés dans un Musée sur 350 m2 d’exposition. Si vous aimez marcher, des sentiers balisés partent du sommet.

 

Une belle idée de balade

Balade fraîcheur : au bonheur de Bramabiau proposée par Thau Info

Nous vous proposons de vous rendre au pied du Mont-Aigoual pour visiter une oasis de fraicheur : l’abime de Bramabiau, un monde souterrain qui ne ressemble à aucun autre. C’est le ruisseau “Le Bonheur” qui l’a créé en traversant la montagne.

L’ACCES

Aller à Lodève par Clermont-l’Hérault, rouler sur l’A75 pendant 3 km, sortir au Caylar direction La Couvertoirade, puis Nant, Cantobre et Trèves, dernier village avant Bramabiau.
Au total, c’est à 115 km de Sète et donc à 2 heures de route environ à travers des paysages remarquables.
Au retour, on peut varier en passant par l’Espérou, Le Vigan, Ganges et Montpellier.

L’HISTOIRE

En 1888, le créateur de la spéléologie, E.A Martel, ouvre l’ère des grandes expéditions souterraines en traversant de part en part le mystérieux abîme creusé par le ruisseau du Bonheur. De son aventure, il écrira : “ Bramabiau est une de ces œuvres grandioses que la nature exécute à coups de siècles et qui confondent l’esprit humain”.

LA VISITE

Dès que vous approcherez du site, vous percevrez un fort bruit étrange : ce vacarme est engendré par la chute de la cascade que fait le ruisseau en émergeant de la caverne. Les paysans l’avaient baptisé “le boeuf qui brame”, brama-biou en occitan.

D’avril à octobre (ensuite, les eaux sont trop fortes), les visites guidées ont lieu de 9 à 19 h.La visite démarre au sympathique Café des Guides. Puis, en dix minutes, vous atteindrez la grande salle d’où vous surplomberez la spectaculaire cascade. Des découvertes préhistoriques jalonnent la promenade. Tout porte à croire que Bramabiau fut un temple pour les hommes préhistoriques. On verra aussi les étranges peintures de Jean Truel, peintre contemporain surnommé le peintre des abîmes.

Même si vous connaissez la plupart des merveilles souterraines de notre région, et l’on sait qu’elles sont nombreuses, vous n’aurez pas ici une impression de déjà vu . Bramabiau, c’est unique.