Une retraite sereine pour le Docteur Coste

Très heureux que tous les Médecins s’entendent bien dans la commune, Daniel Coste n’a pas oublié qu’il avait vécu à Poussan, en 1973 un accueil chaleureux de la part de ses confrères et des Poussannais.

Né en avril 1946 à Nîmes, il y grandira, y fera ses études, jusqu’à ce que celles de Médecine e conduise à Montpellier puis à Poussan pour débuter. Il n’a jamais renié ses racines et reste un passionné de la tauromachie.

Il assurera quelques remplacements à Saint Gilles, puis, deux jours par semaine viendra à Poussan pour assurer ceux du Docteur Jean Reboul. Sa thèse en poche, tous deux s’associeront et le resteront durant 14 ans. Pourtant, le Conseil de l’Ordre leur demandera de se séparer, Jean Reboul devenant psychologue et gynécologue. Il s’installera au 1er étage du 3 boulevard Prosper Gervais. Et quelques années plus tard, associé au Docteur Llory, il achètera (mise à part la Boucherie), la maison de Madame Fabre, derrière les Halles, au 11 rue Jules Ferry.

Il aurait alors aimé se spécialiser dans la psychosomatique mais il n’en aura pas le temps ni les moyens. Quand il a entendu parler de la Maison médicalisée il a été séduit par le projet et  à son associé est venu se rajouter le Docteur Defretin : « Il y a toujours l’un d’entre nous qui est disponible ce qui nous permet d’être opérationnels et de pouvoir assurer notre formation continue. C’est obligatoire de nos jours. C’est aussi la raison pour laquelle je m’arrête complétement. Nous devons être toujours à jour et ce n’est pas facile de tout conjuguer. »

Très serein, il est conscient que pendant près de 40 ans, il a laissé de côté bien des choses.

La retraite ne sera pas une fin pour lui, mais une renaissance :  » Je m’intéresse à la littérature, à la musique à la peinture mais aussi à la randonnée, à la pêche en rivière et à l’aviation. J’aurai beaucoup plus de temps pour m’y épanouir. »

Comme le Docteur Pézerat, il ne comprend pas qu’aucun jeune Médecin n’ait postulé pour le remplacer d’autant que vu le fonctionnement de la Maison de Santé, il y a peu d’investissement et les gains sont rapides puisque partagés.

Pour lui, c’est déjà une autre histoire. Il prendra le temps de vivre sans oublier que durant plusieurs décennies il l’a pris pour ses patients, sans compter. Nous lui souhaitons que ce temps soit le plus long possible.