
Ephéméride du vendredi 14 octobre 2022 …
C’est la Fête de Just. Évêque de Lyon au IVe siècle, au déclin de l’Empire romain, le saint du jour devient ermite dans le désert égyptien pour se repentir d’avoir abandonné un meurtrier à la vindicte de la foule. Ses restes ont été ramenés à Lyon où un quartier porte son nom.
Le 14 octobre 719 : les Francs refont leur unité Le 14 octobre 719, à Néry, près de Senlis, une bataille met aux prises les Francs d’Austrasie et leurs rivaux, les Francs de Neustrie. Le vainqueur de la journée ne va pas tarder à faire parler de lui sous le nom de Charles Martel. Fort de sa victoire sur les Neustriens, il unifie définitivement sous sa coupe les royaumes mérovingiens issus de Clovis et poursuivra une glorieuse carrière en mettant au pas les peuples d’outre-Rhin (Saxons, Bavarois, Thuringiens et Frisons), en stoppant à Poitiers les incursions arabes, enfin en ouvrant la voie à Charlemagne, son petit-fils.
Et le 14 octobre 1809 : paix de Schönbrunn
Le 14 octobre 1809, Napoléon 1er et l’empereur d’Autriche François 1er signent la paix de Vienne ou « paix de Schönbrunn » qui met fin à la cinquième coalition européenne. Il fait suite à la bataille de Wagram. Le traité se solde par la cession de Salzbourg, de Berchtesgaden et du district de l’Inn à la Bavière alliée de la France ; de Cracovie et de Lubin au grand-duché de Varsovie, réminiscence de l’ancienne Pologne ; de Parnopol à la Russie ; de Trieste et de la côte dalmate à la France. L’Autriche doit également verser une indemnité de 85 millions de francs et s’engage à limiter ses forces armées à 150.000 hommes.
Lever du soleil : 08 h 23
Soir : 25°
Informer, sensibiliser, prévenir pour lutter efficacement contre le cancer
La Ligue communique régulièrement sur les bienfaits d’une hygiène de vie adaptée, sur les facteurs de risque et sur l’importance des programmes de dépistages organisés. « Nous agissons pour le respect ou le renforcement des lois et des réglementations visant à interdire la diffusion de produits industriels nuisibles à la santé.
Vidéos conférence n°2 :https://youtu.be/F8CD_pSQsJE
ET https://youtu.be/yKnIVJV0PpY
40% des cancers sont évitables ! En modifiant certaines habitudes ou notre mode de vie, nous pouvons agir au quotidien.
Le tabac est directement responsable de cancers bronchiques, de la vessie ou de la vésicule biliaire. Le tabagisme actif et/ou passif est le premier risque à éradiquer pour un mode de vie équilibré. L’arrêt du tabac permet de réduire le risque de cancer. Voir tous les conseils ici.
L’alcool, et particulièrement lorsqu’il est associé au tabac majore le risque de développement des cancers de la langue, de la gorge, de l’œsophage du pharynx, du sein et du foie. En France, 7 % à 10 % des cancers seraient associés à une consommation d’alcool trop importante. Il est conseillé de limiter sa consommation d’alcool à 10 verres par semaine, sans dépasser 2 verres par jour, et avec 2 jours d’abstinence par semaine.
La prévention secondaire des cancers s’adresse à des individus qui ne sont pas malades mais qui présentent un certain risque. Il s’agit du dépistage, qui consiste à rechercher de façon systématique dans une population en bonne santé les porteurs de symptômes latents. Le dépistage vise à abaisser la mortalité liée au cancer, seul critère permettant de juger de son efficacité. Aujourd’hui, de nombreuses affections cancéreuses sont imputables à un déséquilibre alimentaire. L’influence de l’apport calorique en graisses semble de plus en plus établi dans le développement des cancers du sein, du côlon, de la prostate et de l’endomètre. L’obésité joue un rôle important dans les cancers du côlon chez l’homme et du sein chez la femme. Dans ce contexte, surveiller son poids et son alimentation devient essentiel dans le cadre de la prévention du cancer. L’alimentation se doit d’être variée et équilibrée, adaptée aux besoins métaboliques individuels.
L’équilibre alimentaire est primordial. Il repose sur une alimentation variée et diversifiée, adaptée à vos besoins et à votre métabolisme. Les fruits et légumes, consommés en quantité et en variété, ont un effet protecteur sur la vie des cellules, contribuant ainsi à diminuer le risque de développer un cancer.
On ne connaît pas toutes les molécules impliquées dans le phénomène, mais les aliments qui diminuent les risques sont identifiés : une consommation élevée de fruits et de légumes diminue le risque de certains cancers, tandis que l’alcool l’augmente de manière significative. Restent la viande, les graisses et le sel, à consommer avec modération. Si des substances cancérigènes pouvant être contenues dans l’alimentation ont été identifiées, elles ne semblent contribuer que pour une faible part à l’impact global de l’alimentation sur le risque de cancers. Dans les pays économiquement développés, on ne dispose d’ailleurs pas d’éléments précis permettant d’affirmer qu’un aliment donné (hormis l’alcool) puisse directement provoquer un cancer, comme c’est le cas pour le tabac, l’amiante ou les radiations. Ce que l’on sait en revanche avec certitude, c’est que la présence ou l’absence dans l’alimentation de facteurs protecteurs peut favoriser ou au contraire freiner l’apparition de certains cancers.
Près d’un demi-million de nouveaux cas de cancers dans le monde chez les adultes peuvent être attribués au surpoids et à l’obésité.
De nombreuses études, menées depuis plus de 50 ans, ont démontré que les sujets consommant davantage de fruits, de légumes, de poisson, et dans une moindre mesure de céréales, développaient moins de cancers des voies digestives (bouche, œsophage, estomac, côlon), des voies respiratoires (bronches et poumon) et du pancréas. Il est ainsi recommandé de manger chaque jour entre 400 et 800 g de fruits et légumes variés, ce qui correspond à cinq fruits et légumes par jour au minimum. Frais, crus ou cuits, ils apportent toutes leurs qualités nutritionnelles, mais peuvent aussi être achetés en conserve ou surgelés.
A noter que la France compte 60% de « sous-consommateurs » de fruits et légumes, avec une moyenne de 285 g seulement par personne et par jour. Une alimentation plus riche en fruits et légumes leur permettrait de diminuer les risques de cancer de 31%. C’est ce que révèle l’étude SUVIMAX menée sur plus de 13 000 personnes pendant huit ans. Cette étude apporte de surcroît des preuves sur l’impact des vitamines et minéraux anti-oxydants sur la santé.
On sait que les régimes trop riches en viande, et notamment en charcuterie et viandes cuites à haute température, augmentent le risque de cancer de l’intestin. La consommation de viandes ne devrait pas dépasser 10% de l’apport énergétique quotidien. De la même manière, les huiles et les graisses ne devraient pas fournir plus de 30% de cet apport, alors que la moyenne française se situe autour de 40%.
En liaison directe avec cette consommation, le surpoids est incriminé dans le risque de cancer du sein après la ménopause.
Consommé avec excès, le sel joue un rôle dans le développement des cancers de l’estomac. En causant des dommages sur la muqueuse gastrique, il favoriserait la transformation cancéreuse des cellules. De plus, la conservation des aliments par salage (poisson, viandes, etc…) entraîne la formation de substance appelées nitrosamines, qui ont un rôle cancérigène. Il est admis que la consommation individuelle de sel, quelle que soit sa source, ne devrait pas dépasser 6 g par jour.
La consommation d’alcool est le principal facteur de risque alimentaire de cancer en France. L’alcool, en particulier lorsqu’il est associé au tabac, joue un rôle dans le déclenchement des cancers de la langue, de la gorge, du sein et du foie. En France, 7% à 10% des cancers seraient associés à un excès de boissons alcoolisées, avec une incidence parmi les plus élevées d’Europe pour les cancers de l’œsophage et du pharynx. Il est donc conseillé de limiter sa consommation à moins de deux verres d’alcool (vin, bière, apéritif) par jour pour les hommes et à moins d’un verre par jour pour les femmes. Pour mémoire, on compte en France environ cinq millions de consommateurs excessifs, dont deux à trois millions d’alcoolo dépendants (voir alcool et cancer).
Associer différents groupes d’aliments dans un même plat vous permet de répondre facilement aux besoins de votre organisme : légumes crus (vitamine C, polyphénols), légumes cuits (minéraux, fibres), féculents (glucides complexes), viande ou poisson (protéines, fer), huile (vitamine E). Complétez votre alimentation avec un produit laitier (calcium) et un fruit (vitamines).
Préserver sa santé passe par de bons gestes en cuisine et à table : faites cuire vos aliments à température modérée, ne consommez qu’occasionnellement charcuteries et jus de cuisson. Limitez enfin grillades et barbecues s’ils ne sont pas réalisés dans de bonnes conditions.
Evitez le sel et surtout évitez de devenir obèse.
Interview de Guillaume Lehéricey, diététicien à l’hôpital Pitié-Salpêtrière
En principe activités physiques et bonne alimentation sont liées mais cela ne signifie pas du sport pour autant. Il faut agir avec bon sens par rapport à son état de santé et à son âge, ne pas faire d’excès qui pourraient créer d’autres problèmes cardiologiques ou autres, mais s’inscrire dans la durée et dans la régularité en n’allant pas au-delà de ses possibilités .
Mais dans tous les cas, une activité physique adaptée à la condition de chacun s’impose pour prévenir l’apparition d’un cancer. Moralement et physiquement, les bienfaits de l’activité sportive sont démontrés. Elle contribue à l’entretien et au maintien de la santé. Une demi-heure de marche chaque jour ou une heure d’activité sportive vigoureuse par semaine sont de bonnes habitudes à adopter pour limiter les risques de cancer.
Des études scientifiques récentes mettent en avant les bénéfices importants de la pratique régulière d’une activité physique pour les personnes atteintes d’un cancer.
Globalement, l’activité physique joue un rôle important au cours de la maladie venant réduire de manière plus ou moins importante les effets de la maladie et de ses traitements.
Pendant ou après les traitements, l’activité physique adaptée permet de réduire la fatigue des personnes. Que la fatigue soit caractérisée par un manque d’énergie, une sensation de malaise, un manque de motivation, des difficultés de se concentrer…Elle est responsable de modifications importantes de la qualité de vie.
L’activité physique adaptée est un moyen de lutter contre la fatigue.
L’APA peut être proposée à toute personne atteinte de cancer, qu’elle soit en cours de traitement ou après, quel que soit votre âge. Elle est accessible à toute personne quel que soit son niveau et même pour les personnes qui sont dans l’incapacité de pratiquer une activité physique ou sportive « classique ».
Elle est utilisée après les traitements pour aider la personne à retrouver un équilibre de vie et à réduire l’impact des effets liés à la maladie.
Une pratique physique régulière et adaptée réduit ainsi les risques liés aux conséquences directes de la maladie et de ses traitements tels que la fatigue, les troubles du sommeil, la diminution du sentiment de bien-être, les répercussions sur l’état psychologique, l’appauvrissement du lien social.
Les dépistages permettent également de détecter les cancers tôt et donc de mieux de soigner. Le dépistage organisé incite l’ensemble des personnes concernées à se faire dépistage, mais un dépistage personnalisé peut être proposé aux personnes qui présentent des facteurs de risque particulières ou des antécédents personnels et/ou familiaux.
Avant de revenir sur les dépistages qui sont à votre disposition sachez que le stress ne créée pas le cancer mais qu’il peut favoriser son développement, et sachez-aussi qu’à ce jour aucune étude n’a prouvé que certains aliments auraient un impact pour prévenir le cancer, en général.
Vidéo conférence n°3 : https://youtu.be/YHQG79ab6iI
Pour information : les dépistages organisés sont les suivants :
Les causes de modification de l’incidence (nombre de cas) et de la mortalité (nombre de morts) sont notamment liées à des modifications démographiques ( liées à la taille de la population et à la durée de la vie).
Au cours de la période 2004-2008, le cancer a représenté la première cause de décès en France chez l’homme (33 % de l’ensemble des décès masculins) et la deuxième cause chez la femme (24 % de l’ensemble des décès féminins). En moyenne, 148 737 décès par cancer ont été enregistrés chaque année en France dont 88 378 hommes et 60 359 femmes.
Dans ce cas les causes avérées du cancer en France sont :
Les données précédentes extraites du rapport du CIRC peuvent sous-évaluées pour les expositions professionnelles, la pollution et l’alimentation / Chiffres : 2000
Le Professeur Jean-Bernard Dubois après avoir répondu aux questions de l’auditoire était longuement applaudi.
Ephéméride du jeudi 13 octobre 2022 …
Ce comte d’Aurillac se signale par la bonté avec laquelle il administre son fief, n’hésitant pas à libérer de nombreux serfs. Une exception pendant le haut Moyen Âge carolingien… Géraud meurt en 909.
Le 13 octobre 1307 : arrestation des Templiers
Au matin du vendredi 13 octobre 1307, tous les Templiers de France sont arrêtés sur ordre du roi Philippe IV le Bel (le petit-fils de Saint Louis).
Cet acte de violence arbitraire met fin à un ordre original de moines-soldats, vieux de près de deux siècles, qui s’est illustré en Terre sainte et s’est acquis puissance et richesse, s’attirant ainsi la jalousie des féodaux et la convoitise des souverains…
Suite de l’article
Et le 13 octobre 1906 : La Charte d’Amiens fonde le syndicalisme révolutionnaire
Le 8 octobre 1906 s’ouvre à Amiens le congrès de la principale fédération de syndicats français, la Confédération Générale du Travail (CGT). Cinq jours plus tard en sort une motion qui va entrer dans l’Histoire syndicale sous le nom de Charte d’Amiens.
Ce texte très court (2000 signes) définit encore aujourd’hui les objectifs du syndicalisme français, en radicale opposition avec les syndicalismes allemand et britannique…
Suite de l’article
Lever du soleil : 08 h 18.
Coucher de soleil : 19 h 03
Ciel : soleil
Vent : Sud-Ouest
Températures : 15° 22°
https://marine.meteoconsult.fr/(»