Premiers mois 2019 marqués par une forte mortalité de piétons dans l’Hérault

Depuis le mois de janvier2019,dans l’Hérault : 5 piétons ont trouvé la mort, 4 au cours du seul mois de mars(13 morts au total tous usagers confondus)77% des tués sont des usagers vulnérables (5 piétons et 5 usagers de deux-roues motorisés) 180 accident sont entraîné l’hospitalisation de 75 personnes.

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.Automobilistes, piétons, soyez responsables!→ Adaptez votre vitesse : Un piéton a 95% de chance de survie lors d’un choc avec un véhicule roulant à 30km/h, 53% de chance à 50km/h et seulement 20% de chance de survie si le véhicule roule à 60km/h.

→ Prêtez attention à votre environnement pour anticiper les comportements des usagers vulnérables.

→Redoublez de vigilance la nuit!

→ Veillez à être visibles la nuit (vêtements de couleurs claires, gilets et bandes réfléchissantes…)

→ Circulez sur le côté inverse du sens de circulation, le côté gauche, en l’absence de trottoir.

→ Traversezà un endroit dégagé afin de bien voir et être bien vu.

→ Faites attention aux distracteurs : le casque audio et les écouteurs(qui vous empêchent de voir/ entendre le danger), les écrans, sms…(Ils vous empêchent de voir/entendre le danger)

Rappel de la réglementation : Depuis le 18 septembre 2018, les sanctions sont renforcées en cas de non-respect de la priorité aux piétons, dès lors qu’ils manifestent l’intention de traverser la chaussée avec un retrait de 6 points sur le permis. La route est un espace collectif partagé où tous les usagers (automobilistes, deux roues, piétons) sont soumis à l’obligation du respect du Code de la Route.

Piétons, vous êtes particulièrement vulnérables, redoublez de vigilance.

La réserve sanitaire : de quoi s’agit-il ?

Illustration 1Crédits : © Rido – Adobe Stock.com

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Avez-vous déjà entendu parler de la réserve sanitaire ? De quoi s’agit-il exactement ? Pour en savoir plus, Service-public.fr détaille tout ce qu’il faut savoir sur ce dispositif.

La réserve sanitaire intervient en renfort, en France ou à l’étranger, en cas de situation sanitaire exceptionnelle (catastrophe naturelle, attentat, épidémie…). Les missions durent en moyenne 10 à 15 jours et ne peuvent excéder 45 jours cumulés par année civile.

Peuvent devenir réservistes sanitaires les professionnels du secteur de la santé en activité (dans le secteur public ou privé), sans emploi, à la retraite depuis moins de 5 ans et les étudiants des filières paramédicales et médicales. Pour participer à la réserve sanitaire, il faut n’avoir fait l’objet d’aucune suspension ou interdiction du droit d’exercer cette profession.

Les candidats intéressés doivent fournir un certificat médical d’aptitude et être à jour des vaccinations obligatoires et recommandées pour s’engager dans la réserve sanitaire.

Pour vous inscrire, un formulaire en ligne est disponible sur le site Santé publique France où vous pourrez :

  • créer votre profil ;
  • charger les justificatifs demandés ;
  • imprimer le contrat d’engagement, le signer et l’envoyer par la Poste.

Dans le cas où votre dossier est accepté, un contrat d’engagement de 3 ans renouvelable vous sera proposé. Si vous êtes salarié, fonctionnaire ou agent public, une convention est également conclue avec votre employeur.

À titre indicatif, le niveau d’indemnisation d’un réserviste sanitaire est de :

  • 300 € par jour de mission et 150 € par jour de formation pour les médecins, pharmaciens et sages-femmes,
  • 125 € par jour de mission et 62,50 € par jour de formation pour les psychologues, infirmiers, ingénieurs et cadres administratifs.

  À savoir :

Deux arrêtés ont été publiés au Journal officiel des 12 et 19 mars 2019 pour mobiliser la réserve sanitaire afin de renforcer les capacités :

  • d’investigation et de vaccination autour des situations de cas groupés de rougeole sur le territoire national ;
  • de réponse et de communication de l’Agence régionale de santé Océan Indien vis-à-vis de l’épidémie de dengue en cours.

Le calendrier vaccinal 2019

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Rappel des vaccinations obligatoires, nouveau vaccin contre les infections à papillomavirus humains (HPV), suspension de l’obligation du BCG pour les professionnels… Le calendrier vaccinal 2019 vient d’être mis à jour par le ministère de la Santé et des Solidarités.

Le calendrier des vaccinations : de quoi s’agit-il ?

Le calendrier 2019 des vaccinations [application/pdf – 9.5 MB] rassemble les recommandations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge et émet des recommandations vaccinales générales et des recommandations vaccinales particulières propres à des situations spécifiques (risques de complications, d’exposition ou de transmission).

Les obligations vaccinales dans les 18 premiers mois de l’enfant

Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccinations sont obligatoires dans les 18 premiers mois des enfants nés à compter de cette date. Il s’agit des vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’haemophilius influenzae B (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites), l’hépatite B, le méningocoque C (bactérie provoquant des méningites), le pneumocoque (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites), la rougeole, les oreillons et la rubéole.

Les nouveautés

  • Toute nouvelle vaccination contre les HPV doit être initiée avec le Gardasil 9 pour les jeunes filles, jeunes femmes et jeunes hommes non antérieurement vaccinés (cette vaccination ne se substitue néanmoins pas, pour les femmes, au dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus par le frottis cervico-utérin) ;
  • En matière de BCG, l’obligation de vaccination ne sera plus exigée à partir du 1er avril 2019 notamment pour les professionnels de santé lors de leur formation ou de leur embauche. Par contre, les assistants dentaires en formation seront, à compter de cette même date, dans l’obligation d’être vaccinés contre l’hépatite B).

En cas de voyages et de séjours à l’étranger

Les recommandations vaccinales liées à des voyages et des séjours à l’étranger font l’objet d’un avis spécifique du Haut conseil de la santé publique (HCSP) qui ne sont pas incluses dans le calendrier des vaccinations, ces recommandations étant publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) dont la prochaine publication est prévue au 2e trimestre 2019.

Vacances à l’étranger : en cas de maladie, quelle prise en charge ?

Avant de partir en vacances à l’étranger, vérifiez bien que vous êtes assuré en cas de maladie. Service-public.fr vous rappelle ce qu’il faut savoir si vous partez en Europe ou dans un autre pays.

Vous partez en Europe

Dans l’Espace économique européen (EEE) et en Suisse, vous pouvez utiliser la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) qui vous permettra une prise en charge des soins médicaux. La CEAM atteste vos droits à l’assurance maladie française. Service-public.fr précise les informations utiles sur la CEAM  :

  • demande de carte auprès de votre organisme d’assurance maladie ;
  • coût (gratuit) ;
  • durée de validité de la carte (2 ans au maximum) et modalités de renouvellement ;
  • droits ouverts par la carte ;
  • utilisation de la carte ;
  • en cas d’oubli (l’assuré doit régler en totalité les frais).

Vous partez dans un autre pays

Dans un pays hors EEE et hors Suisse, les soins ne sont pas toujours pris en charge. Vous devez donc vous renseigner au préalable sur les frais médicaux à votre charge en cas de maladie. Certains soins, notamment en cas d’hospitalisation, peuvent coûter très cher selon les pays. Pour être bien couvert, vous pouvez souscrire un contrat d’assurance ou d’assistance. Service-public.fr précise que :

  • le voyageur qui reçoit des soins à l’étranger doit en général régler ses frais médicaux sur place) ;
  • l’ambassade ou le consulat français du pays visité peut mettre le voyageur malade en relation avec un médecin agréé par ses services.

Sophia : un service d’accompagnement pour les diabétiques

Illustration 1Crédits : © Assurance maladie

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Informations sur la maladie, conseils pratiques, soutien personnalisé par des infirmiers… L’Assurance maladie propose le service « sophia diabète » pour vous aider à mieux vivre avec la maladie.

Le diabète est une affection métabolique caractérisée par une hyperglycémie chronique (taux de glucose dans le sang trop élevé) liée à une insuffisance ou à une mauvaise utilisation de l’insuline, hormone secrétée par le pancréas, ou même aux deux. Il existe différents types de diabète.

Cette maladie concerne plus de 3,5 millions de personnes en France et le nombre de personnes atteintes est en constante augmentation. Elle se développe souvent silencieusement au début et peut être à l’origine de complications sérieuses. Cependant, il est possible d’agir pour en limiter les conséquences avec un traitement adapté et de bonnes habitudes.

Qu’est-ce que sophia diabète ?

C’est un service proposé par l’Assurance maladie depuis 2008 pour aider les personnes diabétiques à mieux connaître et gérer leur maladie et à adapter leurs habitudes afin de limiter les risques de complications et d’améliorer leur qualité de vie.

Il offre des informations et des conseils qui permettent de connaître le suivi de la maladie et ses traitements, de mieux comprendre les résultats d’examens et l’importance de les faire régulièrement, d’identifier les risques de complications, d’adapter les habitudes de vie au quotidien, d’apprendre à surveiller la glycémie, de pratiquer une activité physique adaptée… Il donne aussi la possibilité d’échanger par téléphone avec un infirmier-conseiller en santé, en soutien des consultations avec le médecin traitant.

C’est un service gratuit et sans engagement. Chaque adhérent est libre de le quitter à tout moment sur simple demande.

Quelles conditions pour en bénéficier ?

  • être pris en charge en affection de longue durée (ALD) ;
  • avoir plus de 18 ans ;
  • bénéficier d’au moins 3 prescriptions par an de médicaments pour traiter votre diabète ;
  • avoir déclaré un médecin traitant.

Comment s’inscrire ?

Si vous remplissez les critères pour bénéficier de ce service, l’Assurance maladie vous invite par courrier à vous inscrire et vous fournit un numéro d’adhérent vous permettant de faire la démarche :

Vous pouvez ensuite vous connecter à votre compte personnel et sécurisé dans votre espace sophia .

Comment fonctionne l’accompagnement ?

Ce service vous propose à distance :

  • des informations
    Vous recevez 4 journaux « sophia et vous » par an contenant des infos santé (les différents examens recommandés, comment prendre soin de vos pieds ou de vos dents…), des témoignages d’autres patients et de professionnels de santé, des actualités sur le diabète et des conseils sur l’alimentation, les activités physiques que vous pouvez pratiquer… Vous recevez également des « livrets repères » pour répondre concrètement et précisément à vos questions sur un sujet spécifique (les graisses dans l’alimentation, le stress, les complications rénales du diabète…).
  • des infirmiers-conseillers en santé pour répondre à vos questions
    Un suivi téléphonique vous est proposé : vous êtes appelé une première fois afin d’identifier vos besoins et difficultés, puis, si vous le souhaitez, des échanges téléphoniques réguliers peuvent être mis en place.
    Vous pouvez aussi appeler les infirmiers-conseillers du lundi au vendredi de 9h à 19h et le samedi matin jusqu’à 13h (pour les personnes résidant en métropole).
  • un site de coaching en ligne accessible 24h/24
    Vous pouvez saisir et suivre vos données de santé et vos résultats d’examens, demander des rappels de vos rendez-vous médicaux, et aussi poser vos questions par écrit aux infirmiers-conseillers en santé depuis votre espace sophia.

  À noter :

Pour en savoir plus sur le service sophia, vous pouvez appeler :

  • si vous résidez en métropole : 0 809 400 040 (service gratuit + prix appel) ;
 Et aussi