
Le grand froid diminue, souvent insidieusement, les capacités de résistance de l’organisme. Il peut conduire une hypothermie ou provoquer des engelures voire des gelures. Comme la canicule, le grand froid peut tuer indirectement en aggravant des pathologies déjà présentes, comme d’éventuels problèmes cardio-vasculaires.
Le froid affecte différemment chaque personne, selon qu’elle vit en ville ou à la montagne, au nord ou au sud de la France. Les risques sanitaires sont cependant accrus pour toutes les personnes fragiles (personnes âgées, nourrissons, convalescents) ou atteintes de maladies respiratoires ou cardiaques.
Les personnes en bonne santé peuvent également éprouver les conséquences du froid surtout celles qui exercent un métier en plein air.
Avec l’utilisation des appareils de chauffage, les risques d’intoxication au monoxyde de carbone augmentent. Ce gaz toxique, indétectable par l’homme, est émis lors de la combustion incomplète de bois, gaz, charbon ou essence.
Chauffez sans surchauffer, aérez une fois par jour et ne bouchez pas les aérations de votre logement.
Les membres de la cellule de gestion de crise Covid-19 vous rappellent que le virus circule toujours et de plus en plus, il faut continuer à être prudent, à respecter les gestes barrières (se laver les mains le plus souvent possible, porter un masque…), pour se protéger et protéger les autres.
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Au placard, les masques faits maison ! En vertu du nouveau protocole sanitaire mis en place par l’Education nationale pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, seuls les masques de catégorie 1 seront désormais autorisés dans les établissements scolaires, à compter du lundi 8 février. Tout le monde est concerné, enfants et personnels, du primaire au lycée, en passant par le collège (à l’exception des écoliers de maternelle qui sont dispensés du port du masque).
Cette nouvelle directive est en vigueur depuis le 1er février, mais le ministère avait laissé quelques jours pour que parents, enfants et personnels s’adaptent.
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La campagne 2020-2021 de vaccination contre la grippe saisonnière qui a débuté le 13 octobre 2020 se poursuivra jusqu’au 28 février 2021 en France métropolitaine, Martinique, Guadeloupe et Guyane. Elle se déroule à Mayotte du 8 septembre au 28 février 2021. C’est ce qu’indique un arrêté paru au Journal officiel le 31 janvier 2021.
La grippe touche chaque hiver entre 2 et 8 millions de personnes et est responsable de nombreuses hospitalisations et décès, en particulier chez les personnes fragiles. La vaccination contre la grippe est particulièrement importante cette saison pour protéger des personnes à risque de développer des formes graves comme :
Lorsque ces personnes contractent la grippe, des complications peuvent apparaître, telles que :
La vaccination représente le moyen le plus efficace pour se protéger de la grippe. Le vaccin est sans danger et a peu, voire pas d’effets secondaires (le plus souvent des réactions locales légères et transitoires, plus rarement de la fièvre, douleurs musculaires ou articulaires, céphalées). Il ne peut pas donner la grippe car les virus contenus dans le vaccin ne sont pas vivants.
Les vaccins disponibles cette année sont : Influvac Tetra et Vaxigrip Tetra (vaccins tétravalents).
A noter : Depuis le 1er janvier 2021, la vaccination antigrippale est également ouverte au-delà des personnes prioritaires, à toute personne le souhaitant.
Si vous êtes concerné (personnes âgées de 65 ans et plus, ou atteintes de certaines maladies chroniques, femmes enceintes, personnes obèses, entourage familial des nourrissons à risque de grippe grave), vous recevez de votre caisse d’Assurance maladie une invitation et un bon de prise en charge afin de retirer gratuitement le vaccin chez le pharmacien sur présentation du bon de prise en charge, et vous faire vacciner par le professionnel de votre choix. Les personnes de moins de 18 ans doivent bénéficier d’une prescription médicale préalable à la vaccination.
Si vous êtes éligible mais que vous n’avez pu être identifié et invité par l’Assurance maladie, parlez-en à votre médecin, à votre sage-femme ou à votre pharmacien, qui pourront vous délivrer un bon de prise en charge vous permettant d’obtenir gratuitement le vaccin.
A noter : Le vaccin antigrippal est pris en charge à 100 % et l’injection est quant à elle prise en charge dans les conditions habituelles, sauf pour les patients pris en charge à 100 % au titre d’une des ALD (affections de longue durée) concernées.
Pour se protéger et protéger son entourage, il est essentiel que chacun mette en place, dès que les virus grippaux circulent, une série de gestes simples destinés à limiter la transmission des virus :
Pour les personnes malades :
L’efficacité de chacune de ces mesures (vaccination et gestes barrières) est optimisée en les combinant. Ceci permet de constituer un bouclier sanitaire.
Rappel : En 2018-2019, il y a eu 8 semaines d’épidémie (de début janvier à fin février 2019). L’épidémie s’est propagée sur tout le territoire métropolitain en quelques semaines pour atteindre son pic la première semaine de février.
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Le port du masque est toujours obligatoire dans les lieux publics clos mais aussi à l’extérieur. Une nouvelle distribution gratuite est prévue à destination des personnes en situation de précarité. Il est inutile d’entreprendre une démarche. L’envoi est automatique et aura lieu entre le 15 janvier et le 15 février 2021. Le détail de l’envoi ici > https://bit.ly/2MpP3Kr