Pixabay Vaccin grippe
La campagne 2020-2021 de vaccination contre la grippe saisonnière qui a débuté le 13 octobre 2020 se poursuivra jusqu’au 28 février 2021 en France métropolitaine, Martinique, Guadeloupe et Guyane. Elle se déroule à Mayotte du 8 septembre au 28 février 2021. C’est ce qu’indique un arrêté paru au Journal officiel le 31 janvier 2021.
Qui est concerné ?
La grippe touche chaque hiver entre 2 et 8 millions de personnes et est responsable de nombreuses hospitalisations et décès, en particulier chez les personnes fragiles. La vaccination contre la grippe est particulièrement importante cette saison pour protéger des personnes à risque de développer des formes graves comme :
- les personnes de 65 ans et plus ;
- les personnes atteintes de certaines maladies chroniques ;
- les femmes enceintes ;
- les personnes obèses dont l’IMC est supérieur ou égal à 40 ;
- l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque (pour protéger les nourrissons qui ne peuvent pas être vaccinés) et des personnes immunodéprimées.
Lorsque ces personnes contractent la grippe, des complications peuvent apparaître, telles que :
- une infection pulmonaire bactérienne grave (ou pneumonie) ;
- une aggravation d’une maladie chronique déjà existante (diabète, bronchopneumopathie chronique obstructive, insuffisance cardiaque…).
La vaccination représente le moyen le plus efficace pour se protéger de la grippe. Le vaccin est sans danger et a peu, voire pas d’effets secondaires (le plus souvent des réactions locales légères et transitoires, plus rarement de la fièvre, douleurs musculaires ou articulaires, céphalées). Il ne peut pas donner la grippe car les virus contenus dans le vaccin ne sont pas vivants.
Les vaccins disponibles cette année sont : Influvac Tetra et Vaxigrip Tetra (vaccins tétravalents).
A noter : Depuis le 1er janvier 2021, la vaccination antigrippale est également ouverte au-delà des personnes prioritaires, à toute personne le souhaitant.
Qui peut bénéficier de la gratuité du vaccin ?
Si vous êtes concerné (personnes âgées de 65 ans et plus, ou atteintes de certaines maladies chroniques, femmes enceintes, personnes obèses, entourage familial des nourrissons à risque de grippe grave), vous recevez de votre caisse d’Assurance maladie une invitation et un bon de prise en charge afin de retirer gratuitement le vaccin chez le pharmacien sur présentation du bon de prise en charge, et vous faire vacciner par le professionnel de votre choix. Les personnes de moins de 18 ans doivent bénéficier d’une prescription médicale préalable à la vaccination.
Si vous êtes éligible mais que vous n’avez pu être identifié et invité par l’Assurance maladie, parlez-en à votre médecin, à votre sage-femme ou à votre pharmacien, qui pourront vous délivrer un bon de prise en charge vous permettant d’obtenir gratuitement le vaccin.
A noter : Le vaccin antigrippal est pris en charge à 100 % et l’injection est quant à elle prise en charge dans les conditions habituelles, sauf pour les patients pris en charge à 100 % au titre d’une des ALD (affections de longue durée) concernées.
Qui peut vous vacciner contre la grippe ?
- les médecins ;
- les infirmier(e)s ;
- les sages-femmes (pour les femmes enceintes et l’entourage des nourrissons à risque) ;
- les pharmaciens volontaires, pour les personnes majeures (depuis octobre 2019, tous les pharmaciens peuvent pratiquer la vaccination contre la grippe).
Il faut aussi adopter les bons gestes
Pour se protéger et protéger son entourage, il est essentiel que chacun mette en place, dès que les virus grippaux circulent, une série de gestes simples destinés à limiter la transmission des virus :
- se laver les mains régulièrement, avec de l’eau et du savon ou avec une solution hydroalcoolique ;
- tousser ou éternuer dans son coude ;
- utiliser un mouchoir en papier à usage unique, etc.
Pour les personnes malades :
- le port du masque ;
- la limitation des contacts avec les personnes fragiles ou malades.
L’efficacité de chacune de ces mesures (vaccination et gestes barrières) est optimisée en les combinant. Ceci permet de constituer un bouclier sanitaire.
Rappel : En 2018-2019, il y a eu 8 semaines d’épidémie (de début janvier à fin février 2019). L’épidémie s’est propagée sur tout le territoire métropolitain en quelques semaines pour atteindre son pic la première semaine de février.