Un joli voyage dans le monde de la musique à la MJC

Un joli voyage dans le monde gigantesque de la musique.
Des grands compositeurs et interprètes de musique classique (Chopin, Mozart), aux vedettes de la Pop et autres musiques du XXème et WXXième siècles (The Beattles, Michael Jackson, Beyonce, …).
Les différents types de musiques sont aussi mis en lumière (Jazz, Musiques populaires, …) ainsi que divers instruments de musique (à cordes, claviers, …).
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« Comme un destin à écrire » de Blandine Rouger

En 2016, nous avions découvert le roman de Blandine Rouger, qui nous avait prouvé qu’elle avait des talents pour l’écriture avec un très beau livre, « Tu aimeras ton Prochain comme Toi-Même ».

Résidant à Poussan depuis plus de quarante ans, élevée dans des valeurs d’entraide, elle a toujours été portée par un esprit bienveillant. D’autant qu’ayant pas mal voyagé, et souvent dans des conditions simples avec sa famille et ses amis, elle a pu apprécier la beauté de notre planète et acquérir ainsi une ouverture d’esprit qui lui a permis d’explorer son moi-intérieur et la richesse de celui des autres.rougerP1150263

Après avoir commencé un premier livre, elle dut attendre la conjugaison de différentes expériences vécues qui ne la laissèrent pas indifférente pour que celui-ci puisse se réaliser avec entre-autres, sa participation à un mariage et des observations lors d’un vol, Paris/Montpellier…

Car Blandine aime écrire et depuis le Lycée elle sait qu’en fermant les yeux, en se concentrant, parviennent les mots et les idées pour les mettre en page et la possibilité de retranscrire ce qu’elle ressent et ce que son imaginaire lui dicte.

Monsieur Pills, le personnage principal de son premier roman sut captiver les lecteurs. Avec sa personnalité exécrable, il en a surpris plus d’un et Blandine a vécu, grâce à la mise en avant de son livre, une belle expérience avec des retours très variés et inattendus.

« Plusieurs sens ont été donnés à ce premier roman, même politique et social … « J’ai été surprise par l’étonnement des lecteurs et ravie par le fait que ceux-ci lui attribuent des valeurs d’espoir. Chacun d’eux met sa plume après moi car si l’auteur se livre, toutes les lectures qui en découlent sont différentes. Les lecteurs, à partir de mes lignes, me raconteront leur propre histoire. Les échanges avec eux n’en sont que plus enrichissants et me permettent de recevoir énormément. » précise Blandine qui rajoute :

« Ecrire et présenter « Tu aimeras ton Prochain comme Toi-Même » fut donc un grand plaisir et une expérience passionnante et ne fit que renforcer l’envie d’écrire un second  livre, mais, celui-ci, pas du tout dans la continuité du premier. »

En effet, l’histoire de cet opus va débuter au début du 20ème siècle en Algérie et se terminera en France dans les années 2000. Blandine fut poussée par le désir de décrire au travers d’une vision romanesque, pas du tout historique et sans à priori, le destin d’un couple plongé dans l’épopée des Français d’Algérie: « Une façon de laisser une trace et de rendre hommage à ses grands-parents qui malgré vents et marées entre disparitions et décès, dans un monde de brassage, fait de trajets, de « bruits », de couleurs, d’odeurs, de joie de vivre allaient de l’avant guidés par des vecteurs multi-culturels.

« Une façon d’ancrer dans la mémoire collective une culture qui disparaissait progressivement et de rendre hommage à des personnes essentielles dans ma vie en les replongeant dans une autre vie ».

Pour Blandine, l’écriture est en fait devenue une sorte de jeu avec les mots. L’écrit permettant de laisser des traces presque indélébiles, elle compte bien poursuivre dans ce sens. Son premier roman, portait presque une unité de lieu, de temps et d’action. Dans ce second roman, il s’agit de découvrir un parcours de vie fait de déplacements géographiques avec des évolutions et des rencontres.

 » En 2007, j’avais commencé à écrire quelques pages de ce roman en me remémorant mes voyages à Malte et en Algérie (Constantine, Alger, Annaba…). L’Algérie est un pays magnifique, contrasté, posé entre mer, déserts, montagnes, marqué par l’histoire romaine, maure… qui m’offrit des visions féériques. C’est aussi un pays marqué par la douleur, les luttes fratricides. D’où sont natifs mes grands-parents… »rougerP1150255

Mon 1er livre m’a boosté pour reprendre l’écriture de ce qui pour moi, fut comme « un destin à écrire », un destin porté par des valeurs : l’acceptation de la différence, l’absence de certitudes, le choix du libre arbitre, le désir de construire ou reconstruire sa vie, de lui donner un sens avec, en outre et surtout, la force offerte par le sentiment amoureux. Des valeurs qu’il faut transmettre aux autres. »

Deux personnages principaux vont animer ce parcours dans « Comme un destin à écrire ».

Louis, sensible à la Nature, en perpétuelle réflexion sur « l’être humain » ainsi qu’Alice, bonne vivante, d’origines maltaise et espagnole et commerçante.

De leur jeunesse à la fin de leur vie nous les découvrirons dans leurs relations amicales, familiales, professionnelles, avec leur attachement à leur ville mais aussi à leurs racines ainsi qu’à leurs traditions…

Au sein de leur vie souvent difficile, ils côtoieront bon nombre de personnes, souvent des gens simples de différents milieux et de toutes religions. Ils vivront avec eux, parviendront à nouer des relations privilégiées et partageront leur destin. L’importance de ce brassage. Un message universel et toujours actuel. Le « vivre ensemble »

« D’autant qu’entre mauvais et bons souvenirs, leurs valeurs et leur envie de vivre furent des chances qu’il fut bon de mettre en avant pour que nous nous en inspirions. » Leur forte capacité à avancer malgré une réalité de vie objectivement douloureuse. Leur jeunesse, la douleur de l’exode forcé. Une reconstruction difficile mais réussie.

A ce sujet, Blandine nous précise qu’elle a été marquée indéniablement par ceux qui ont guidé ses premiers pas : « le fait d’en parler permet d’ancrer les traces qu’ils ont laissées et leur assure une sorte d’éternité en les inscrivant dans l’histoire :  Romancer, c’est devenir historien avec sa propre réalité historique, tout en restant lucide ».

Avec « Comme un destin à écrire » plongez donc dans une nature envoûtante, en allant à la rencontre de Louis, l’enfant qui marche dans la montagne, dans les traces de pas de son grand frère, au cœur de l’Algérie, dans un matin glacial d’hiver, vers la lanterne de la connaissance. « Malgré l’aide de son aîné, sa vie ne sera pas facile. Mais il portera toujours en lui cette belle trace de pas et la transmettra, avec ses valeurs et sa joie de vivre, à ceux qu’il a aimé. En construisant cette formidable épopée qu’est la vie. En écrivant son destin. »

 Le livre de Blandine ROUGER est en vente sur le site Amazon https://www.amazon.fr/

Pour en savoir plus sur son auteur :

http://aufilsdelalune.wixsite.com/aufilsdelalune

De belles activités pour l’ALSH durant les congés

  Durant les congés d’automne de très belles activités pour les enfants inscrits à l’ALSH de Poussan .

Des activités manuelles avec la création de la citrouille, de Monsieur squelette…fanta22Capture

Mais aussi la boom d’automne « déguisée »,  avec un atelier pâtisserie (gâteaux « toile d ‘araignée ») réalisé par les maternelles.fanta33Capture
Et surtout une sortie à Happy Fantasy pour les élémentaires et les maternelles, avec aussi une super journée d’Halloween malgré la pluie.fanta1Capture
Et enfin une sortie au billard Club avec l’association de Poussan (BCP).fanta44Capture

Que du bonheur !

Un Halloween pluvieux mais heureux en 2018 !

Cliquez sur les photos pour les agrandir.

 L’Halloween ou Halloween est une fête célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint, dont elle tire son nom puisque Halloween est une contraction de l’anglais All Hallows Eve. La plupart des historiens considèrent la fête folklorique païenne traditionnelle d’Halloween comme un héritage de Samain, une fête qui était célébrée au début de l’automne par les celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an. Pendant la protohistoire celtique, existait une fête religieuse – Samain en Irlande, Samonios en Gaule –, qui se déroulait sous l’autorité des druides, pendant sept jours : le jour de Samain lui-même et trois jours avant et trois jours après. wenP1150367          

«C’est une fête de fermeture de l’année écoulée et d’ouverture de l’année à venir. Le temps de Samhain est celui du Sidh (l’autre monde) brièvement confondu avec celui de l’humanité».

La nuit de Samhain n’appartient ni à l’année qui se termine, ni à celle qui commence. La fête est une période close en dehors du temps. C’est la période ou les hommes peuvent communiquer avec les gens de l’autre monde. Lors de cette nuit de fermeture, les Gaulois avaient l’habitude de pratiquer une cérémonie afin de s’assurer que la nouvelle année à venir se déroulerait sereinement.

Par tradition, ils éteignaient le feu de cheminée dans leur foyer puis se rassemblaient en cercle autour du feu sacré de l’autel, où le feu était aussi étouffé pour éviter l’intrusion d’esprits maléfiques dans le village. Après la cérémonie, chaque foyer recevait des braises encore chaudes pour rallumer le feu dans leurs maisons pour ainsi protéger la famille des dangers de l’année à venir.

Le prédécesseur chrétien d’Halloween, la Toussaint des catholiques romains, était célébrée à l’origine en mai et non le 1er novembre. En 308, l’empereur romain Constantin apaisa la population des territoires païens, nouvellement conquis, en leur accordant le droit de conserver leur ancien rite du Jour de Samhain, parallèlement à la dernière fête fixée, la Toussaint. Le panthéon de Rome, un temple construit à l’origine pour adorer une multitude de dieux, fut converti en église. Pendant que les chrétiens célébraient leurs saints disparus, les païens dédiaient la nuit précédente à Samhain, leur « seigneur de la mort ».

Aujourd’hui, Halloween est une fête qui à Poussan a été relancée il y a quelques années par le Carré d’As, avec un défilé et un petit rassemblement ou bien encore un circuit agrémenté par quelques surprises, et cet événement est devenu incontournable pour les enfants poussannais mais de plus en plus pour les adultes qui se font plaisir. wenP1150282

A 17 h 30, ce mercredi après-midi, avec une météo qui jouait l’arlésienne entre la pluie et le ciel qui s’était dégagé au dernier moment, la place de la mairie ne s’est pas vite remplie mais qu’importe, les adeptes d’Halloween, même venus des communes voisines ont rejoint petit à petit ceux qui s’étaient rassemblés pour le départ : des personnages bizarres et effrayants, des sorcières, des vampires et des monstres, des citrouilles, pas mal de squelettes et de diables, de faucheuses et de revenants.wenP1150287

La nuit n’était pas encore tombée, mais déjà quelques étoiles apparaissaient dans un ciel qui se couvrait tout de même rapidement, c’était l’heure d’aller faire peur aux Poussannais calfeutrés dans leurs appartements ou leurs maisons et surtout de leur demander des sucreries.

Le Comité des Fêtes a donc décidé de prendre la direction de la rue de la Salle et chacun a pu commencer à demander des bonbons. Tous les participants ont alors formé un long cortège qui n’a cessé de prendre de l’ampleur jusqu’à l’ancienne Mairie. Difficile de compter les personnes; mais toujours une bonne participation dans la bonne humeur, avec autant d’adultes motivés que d’ enfants et d’ados venus pour se tester et s’amuser. Direction le centre ancien du village et ses ruelles, et pour d’autres directement le Foyer des Campagnes en tapant à certaines portes avec délicatesse, en demandant des sucreries.wenP1150296

Dans le centre ancien, tous ces adeptes d’Halloween presque tous déguisés se sont laissés guider avant de se disséminer, par un membre du Carré d’As méconnaissable pour l’occasion équipé d’une petite sono qui avait souffert de l’humidité : une ambiance gentiment survoltée qui pour les adolescents a été appréciée.wenP1150288

C’était déjà une belle réussite pour le Comité des Fêtes qui avait organisé cette soirée d’Halloween malgré des risques d’ondées et autant dire que des jeunes parents aux grands-parents, l’on était heureux de participer à cette animation.    Même de nombreux adultes poussannais ou venant d’autres communes avaient joué le jeu, en se déguisant avec soin On voyait aussi des familles entières et des amis regroupés, tous déguisés ou maquillés, pour partager la fête.

  Tambourinant aux portes, les participants n’eurent pas de mal, cette année encore, à obtenir ce qu’ils désiraient car souvent, comme par magie, des portes s’ouvrirent, des fenêtres aussi, et de nombreuses personnes distribuèrent gentiment et sans compter les fameuses gourmandises. Certains avaient même décoré le bas de leur façade pour rajouter un brin de folie douce. Une belle participation avec beaucoup de bonbons et de nouveaux Poussannais motivés pour offrir des sucreries.

Direction le Foyer des Campagnes décoré pour l’occasion.wenP1150344

Souvent interrogateurs, méfiants, accompagnés par leurs parents, les plus petits se sont risqués à pénétrer dans un tunnel fantôme dans lequel les toiles d’araignée avaient recouvert le plafond.wenP1150320 les lumières colorées baissaient en intensité, il fallait traverser une maison hantée, sans trembler. Des monstres apparaissaient, des sorcières et des loups se promenaient comme des zombies, les décors très travaillés mettaient dans l’ambiance, le manque de lumière  effrayait  un peu, on y était, c’était le moment de vérité. wenP1150333Et cette année, le Carré d’As y était allé fort encore une fois, avec des pièces où rien ne manquait, mais ce fut un grand moment pour tous, entre plaisir et angoisse. wenP1150349Chacun a réussi à dépasser ses peurs pour parvenir  jusqu’à la sortie sans trop de tracas. Une initiation en quelque sorte pour les plus jeunes.wenP1150318

  Alors que les les toiles d’araignée se faisaient moins nombreuses, que la lumière retrouvait une bonne intensité, grands et petits étaient heureux d’avoir passé avec succès cette épreuve pour accéder aux très nombreux sachets de bonbons distribués par les membres du Comité des fêtes.wenP1150361

  Le relâchement était sécurisant autour d’un foyer des Campagnes qui s’était fait, lui aussi,  un plaisir d’être hanté pour un soir. Les gourmands partageaient des instants sympathiques sous le regard des citrouilles amusées dans la bonne humeur, puis ceux-ci laissaient leur place aux autres candidats.

Sur des musiques adaptées ils remerciaient les membres du Carré d’As pour cette sympathique soirée bien conviviale.

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Avec la Clé des Arts, stages : dessin, gravure, manga durant les congés

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Aurélie Malbec qui vit à Poussan a été accompagnée par la peinture et le dessin dès l’enfance et après des études d’Arts-appliqués à l’école Olivier de Serres de Paris, elle a travaillé à Marseille dans un atelier de paysage.malbDSC_0004 (24)

Mais parallèlement elle a enseigné pendant 4 ans la perspective à des étudiants en communication visuelle. « Ces univers qui abordent la représentation de l’espace m’ont ouverte à des champs vastes et engageants pour ma création. Puis j’ai travaillé ensuite dans différentes structures, centres sociaux culturels, centres de formation, écoles d’art, pour enseigner le dessin, la peinture, la mosaïque et l’histoire de l’Art. Ces expériences m’ont fait aller à la rencontre de publics très divers (adultes, handicapés, enfants, insertion, alphabétisation…). »

En 2008, elle décide de consacrer la majeure partie de son temps à la peinture et au dessin, tout en continuant l’enseignement à mi-temps. Elle monte un premier atelier de cours dans le village de Cadolive (Bouches-du-Rhône) en poursuivant des activités dans le monde des potiers, et elle dessine la fabrication de marionnettes en céramique et le tournage du film de Wael Shawki artiste égyptien en résidence à Aubagne, dans le cadre de Marseille-Provence capitale de la culture 2013.malbDSC_0003 (24)

Elle a ensuite réalisé un livre de croquis aquarelle sur le suivi graphique d’une construction de four à céramique par deux potiers, et poursuivant ce chemin, elle a édité, à Noël 2013, le livre, « Balades à Sète » constitué de croquis pris sur le vif et retraçant mes déambulations au sein de la ville. Elle explorait alors le terrain de l’illustration naturaliste en dessinant des poissons et des mollusques dans le cadre d’un projet pédagogique autour de l’étang de Thau. Cette expérience l’ayant conduite à réaliser un livre sur les gestes du métier de conchyliculteur, qui est sorti en 2015.

Si elle a édité un livre de recettes de cuisines, en abécédaire, elle a aussi d’autres activités car elle anime des stages de BD à Poussan dans son atelier, comme elle a eu l’occasion d’en animer à la MJC de Poussan, ou au MIAM de Sète et même en Belgique…