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L’Halloween ou Halloween est une fête célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint, dont elle tire son nom puisque Halloween est une contraction de l’anglais All Hallows Eve. La plupart des historiens considèrent la fête folklorique païenne traditionnelle d’Halloween comme un héritage de Samain, une fête qui était célébrée au début de l’automne par les celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an. Pendant la protohistoire celtique, existait une fête religieuse – Samain en Irlande, Samonios en Gaule –, qui se déroulait sous l’autorité des druides, pendant sept jours : le jour de Samain lui-même et trois jours avant et trois jours après.
«C’est une fête de fermeture de l’année écoulée et d’ouverture de l’année à venir. Le temps de Samhain est celui du Sidh (l’autre monde) brièvement confondu avec celui de l’humanité».
La nuit de Samhain n’appartient ni à l’année qui se termine, ni à celle qui commence. La fête est une période close en dehors du temps. C’est la période ou les hommes peuvent communiquer avec les gens de l’autre monde. Lors de cette nuit de fermeture, les Gaulois avaient l’habitude de pratiquer une cérémonie afin de s’assurer que la nouvelle année à venir se déroulerait sereinement.
Par tradition, ils éteignaient le feu de cheminée dans leur foyer puis se rassemblaient en cercle autour du feu sacré de l’autel, où le feu était aussi étouffé pour éviter l’intrusion d’esprits maléfiques dans le village. Après la cérémonie, chaque foyer recevait des braises encore chaudes pour rallumer le feu dans leurs maisons pour ainsi protéger la famille des dangers de l’année à venir.
Le prédécesseur chrétien d’Halloween, la Toussaint des catholiques romains, était célébrée à l’origine en mai et non le 1er novembre. En 308, l’empereur romain Constantin apaisa la population des territoires païens, nouvellement conquis, en leur accordant le droit de conserver leur ancien rite du Jour de Samhain, parallèlement à la dernière fête fixée, la Toussaint. Le panthéon de Rome, un temple construit à l’origine pour adorer une multitude de dieux, fut converti en église. Pendant que les chrétiens célébraient leurs saints disparus, les païens dédiaient la nuit précédente à Samhain, leur « seigneur de la mort ».
Aujourd’hui, Halloween est une fête qui à Poussan a été relancée il y a quelques années par le Carré d’As, avec un défilé et un petit rassemblement ou bien encore un circuit agrémenté par quelques surprises, et cet événement est devenu incontournable pour les enfants poussannais mais de plus en plus pour les adultes qui se font plaisir.
A 17 h 30, ce mercredi après-midi, avec une météo qui jouait l’arlésienne entre la pluie et le ciel qui s’était dégagé au dernier moment, la place de la mairie ne s’est pas vite remplie mais qu’importe, les adeptes d’Halloween, même venus des communes voisines ont rejoint petit à petit ceux qui s’étaient rassemblés pour le départ : des personnages bizarres et effrayants, des sorcières, des vampires et des monstres, des citrouilles, pas mal de squelettes et de diables, de faucheuses et de revenants.
La nuit n’était pas encore tombée, mais déjà quelques étoiles apparaissaient dans un ciel qui se couvrait tout de même rapidement, c’était l’heure d’aller faire peur aux Poussannais calfeutrés dans leurs appartements ou leurs maisons et surtout de leur demander des sucreries.
Le Comité des Fêtes a donc décidé de prendre la direction de la rue de la Salle et chacun a pu commencer à demander des bonbons. Tous les participants ont alors formé un long cortège qui n’a cessé de prendre de l’ampleur jusqu’à l’ancienne Mairie. Difficile de compter les personnes; mais toujours une bonne participation dans la bonne humeur, avec autant d’adultes motivés que d’ enfants et d’ados venus pour se tester et s’amuser. Direction le centre ancien du village et ses ruelles, et pour d’autres directement le Foyer des Campagnes en tapant à certaines portes avec délicatesse, en demandant des sucreries.
Dans le centre ancien, tous ces adeptes d’Halloween presque tous déguisés se sont laissés guider avant de se disséminer, par un membre du Carré d’As méconnaissable pour l’occasion équipé d’une petite sono qui avait souffert de l’humidité : une ambiance gentiment survoltée qui pour les adolescents a été appréciée.
C’était déjà une belle réussite pour le Comité des Fêtes qui avait organisé cette soirée d’Halloween malgré des risques d’ondées et autant dire que des jeunes parents aux grands-parents, l’on était heureux de participer à cette animation. Même de nombreux adultes poussannais ou venant d’autres communes avaient joué le jeu, en se déguisant avec soin On voyait aussi des familles entières et des amis regroupés, tous déguisés ou maquillés, pour partager la fête.
Tambourinant aux portes, les participants n’eurent pas de mal, cette année encore, à obtenir ce qu’ils désiraient car souvent, comme par magie, des portes s’ouvrirent, des fenêtres aussi, et de nombreuses personnes distribuèrent gentiment et sans compter les fameuses gourmandises. Certains avaient même décoré le bas de leur façade pour rajouter un brin de folie douce. Une belle participation avec beaucoup de bonbons et de nouveaux Poussannais motivés pour offrir des sucreries.
Direction le Foyer des Campagnes décoré pour l’occasion.
Souvent interrogateurs, méfiants, accompagnés par leurs parents, les plus petits se sont risqués à pénétrer dans un tunnel fantôme dans lequel les toiles d’araignée avaient recouvert le plafond. les lumières colorées baissaient en intensité, il fallait traverser une maison hantée, sans trembler. Des monstres apparaissaient, des sorcières et des loups se promenaient comme des zombies, les décors très travaillés mettaient dans l’ambiance, le manque de lumière effrayait un peu, on y était, c’était le moment de vérité. Et cette année, le Carré d’As y était allé fort encore une fois, avec des pièces où rien ne manquait, mais ce fut un grand moment pour tous, entre plaisir et angoisse. Chacun a réussi à dépasser ses peurs pour parvenir jusqu’à la sortie sans trop de tracas. Une initiation en quelque sorte pour les plus jeunes.
Alors que les les toiles d’araignée se faisaient moins nombreuses, que la lumière retrouvait une bonne intensité, grands et petits étaient heureux d’avoir passé avec succès cette épreuve pour accéder aux très nombreux sachets de bonbons distribués par les membres du Comité des fêtes.
Le relâchement était sécurisant autour d’un foyer des Campagnes qui s’était fait, lui aussi, un plaisir d’être hanté pour un soir. Les gourmands partageaient des instants sympathiques sous le regard des citrouilles amusées dans la bonne humeur, puis ceux-ci laissaient leur place aux autres candidats.
Sur des musiques adaptées ils remerciaient les membres du Carré d’As pour cette sympathique soirée bien conviviale.