Proche aidant, prestation de compensation, allocation adultes handicapés, etc. : ce qui change en janvier 2022.

Le congé de proche aidant est étendu et revalorisé, la durée de la prestation de compensation du handicap (PCH) est étendue, et le calcul de l’allocation aux adultes handicapés avec la création d’un abattement forfaitaire sur les revenus des personnes vivant en couple est modifié. Ces mesures prennent effet à compter du 1er janvier 2022.Hospice, Se Soucier, Patient, Âgé

La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022 élargit le nombre de bénéficiaires du congé de proche aidant, les conjoints collaborateurs peuvent désormais bénéficier de l’allocation journalière du proche aidant (AJPA) et le congé est également ouvert aux aidants qui accompagnent des personnes en perte d’autonomie moins sévère. La loi revalorise l’allocation journalière qui leur est versée au niveau du Smic, soit 58 € nets par jour au plus tard fin 2022.

L’indemnisation du congé de présence parentale (AJPP) est également améliorée (620 jours continus) et revalorisée, elle est de 29,30 € par demi-journée et de 58,59 € par jour.

En vue de simplifier les démarches des personnes handicapées, la durée maximale d’attribution de l’ensemble des éléments de la prestation de compensation du handicap (PCH) est fixée à 10 ans. Auparavant, les durées d’attribution maximales étaient fixées en fonction du type d’aide de la prestation de compensation du handicap, lorsque la situation était susceptible d’amélioration.

Le calcul de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) est réformé avec la création d’un abattement forfaitaire sur les revenus des personnes vivant en couple. Cet abattement fixe est de 5 000 € sur les revenus du conjoint non bénéficiaire de l’AAH, majoré de 1 400 € par enfant. Cette mesure augmente l’allocation de 110 à 120 € par mois en moyenne pour environ 130 000 bénéficiaires.

 

Enquête publique sur la LGV

Enquete publique sur la LGV

 

ARRÊTÉ PRÉFECTORAL N° 2021-1-1372 portant ouverture d’une enquête publique préalable
à la déclaration d’utilité publique du projet de la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP), phase 1 Montpellier-Béziers

sur les communes de Béziers, Cers, Villeneuve-les-Béziers, Montblanc, Castelnau-de-Guers, Montagnac, Pinet, Pomérols, Bessan, Florensac,Saint-Thibéry, Fabrègues, Lattes, Montpellier, Saint-Jean-de-Védas, VIileneuve-lès-Maguelone, Balaruc-le-Vieux, Gigean, Bouzigues, Loupian, Mèze, Poussan, Villeveyrac et à la mise en compatibilité du plan local d’urbanisme des communes de Bessan, Béziers, Cers, Florensac, Lattes, Mèze, Montpellier, Pinet, Pomérols, Poussan, Saint-Jean-de-Védas, Saint-Thibéry, Villeneuve-lès-Béziers et Villeneuve-lès-Maguelone par SNCF Réseau

Il sera procédé du mardi 14 décembre 2021 à 8h30 au jeudi 27 janvier 2022 à 17h30, soit durant 45 jours consécutifs, à une enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique du projet de la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP), phase 1 Montpellier-Béziers.

Pendant toute la durée de l’enquête, le dossier comprenant notamment l’étude d’impact et l’avis de l’autorité environnementale du CGEDD, sera déposé et consultable du mardi 14 décembre 2021 à 8h30 au jeudi 27 janvier 2022 à 17h30 aux lieux et horaires suivants (sous réserve de dispositions prises en raison du covid-79) :

Mairie de Gigean
1, rue Hôtel de ville – 34770 Gigean

du lundi au jeudi : 8h à 12h -13h30 à 17h30
le vendredi : 8h à 12h – 13h30 à 16h30

Sur le site internet dédié à l’enquête, au lien suivant :
https://www.registre-numerique.fr/lnmp-phase-1

Sur le site Internet des services de l’État dans l’Hérault au lien suivant :

https://www.herault.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/ENQUETES-PUBLIQUES2

Au moyen du point numérique pour les usagers dans le hall d’accueil de la préfecture de l’Hérault,accessible sur rendez-vous auprès du bureau de l’environnement téléphone 04 67 61 61 61.

Le public pourra déposer ou transmettre ses observations et propositions durant l’enquête, du mardi 14 décembre 2021 à 8h30 au jeudi 27 janvier 2022 à 17h30, sur les registres d’enquête déposés aux lieux et horaires mentionnés ci-dessus.

Attention aux faux courriels et appels qui se font passer pour l’administration

Matrice, La Communication, Logiciel

Régulièrement des courriels ou appels téléphoniques usurpent l’identité de l’administration dans le but de pousser les usagers à communiquer des informations personnelles qui sont ensuite utilisées à des fins frauduleuses. Rappel des bons réflexes à avoir.

L’identité des services de l’administration est souvent usurpée à des fins frauduleuses

L’identité de l’administration est régulièrement utilisée pour des tentatives d’escroquerie réalisées par le biais de courriels ou d’appels téléphoniques.

Même si tous les services de l’administration peuvent être potentiellement utilisés dans le cadre de ces opérations frauduleuses, l’identité de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) ainsi que de ses services déconcentrés, est particulièrement utilisée par les fraudeurs.

En effet, parmi tous les courriels et appels frauduleux, les plus nombreux concernent les tentatives de fraude à la carte bancaire qui accompagnent la promesse d’une restitution d’impôts.

Mais soyez vigilant dans tous les cas, car de nombreuses pratiques abusives usurpant l’identité d’autres services de l’administration sont régulièrement constatées.

Le bon réflexe : ne jamais communiquer vos informations bancaires ou personnelles par courriel ou par téléphone

Se prémunir contre les tentatives d’escroquerie par courriel (Phishing).

Sachez que l’administration fiscale ne demande jamais à l’usager de lui communiquer ses coordonnées bancaires ou des informations personnelles par courriel, ni pour le paiement d’un impôt ou le remboursement d’un crédit d’impôt, ni pour compléter ses coordonnées personnelles. Si de telles demandes vous sont faites, il ne faut donc pas y répondre.

Il s’agit de tentatives d’hameçonnage (phishing en anglais), qui est une escroquerie au cours de laquelle l’émetteur se fait passer pour une administration (notamment la DGFiP) ou un grand organisme, et demande au destinataire de cliquer sur un lien pour accéder à son dossier personnel et renseigner des informations personnelles. Sachez que ces messages imitent très souvent le style et le visuel des messages officiels, en faisant notamment figurer l’entête ou à la signature de la DGFiP ou du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance.

Que faire si vous recevez un message électronique suspect ?

L’administration et en particulier la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) vous conseille de :

  1. ne pas répondre pas au message
  2. ne pas cliquer sur les liens à l’intérieur du message (ils peuvent vous rediriger vers un faux site)
  3. supprimer le message de votre boîte aux lettres.

En cas de doute sur l’identité de l’expéditeur d’un courrier électronique (ou même postal) portant en-tête ou signature d’une administration, ou bien pour signaler une tentative d’escroquerie contactez par internet sur « internet-signalement.gouv.fr » ou par téléphone via le numéro vert gratuit mis en place par le gouvernement : 0 805 805 817. Vous pouvez également contacter directement votre Centre des Finances publiques, lorsque le message porte une entête de l’administration fiscale, dont le numéro de téléphone figure sur vos documents officiels (avis ou déclarations d’impôts…).

Se prémunir contre les tentatives d’escroquerie par téléphone et autres méthodes frauduleuses

D’autres pratiques abusives existent en dehors de celle du l’hameçonnage par courriel. C’est le cas par exemple des faux recensements, mais surtout des appels téléphoniques frauduleux (hameçonnage vocal ou vishing).

Le principe est le même que pour le courriel. À savoir, une usurpation de l’identité de l’administration et notamment de l’administration fiscale à des fins frauduleuses.

Comment reconnaître un appel téléphonique suspect ?

La méthode utilisée est toujours la même : l’usager reçoit un appel lui signalant qu’une anomalie a été constatée sur son dossier fiscal et l’invitant à rappeler un numéro au plus vite afin d’éviter d’éventuelles sanctions. Le numéro en question est surtaxé, facturé plusieurs euros la minute et n’appartient bien évidemment pas aux services de l’État. Il ne faut donc pas appeler le numéro indiqué.

Ces pratiques frauduleuses (vishing et phishing) ne se limitent pas à l’administration et notamment à l’administration fiscale mais touchent d’autres secteurs comme les banques, les assurances, ou encore les distributeurs d’énergie.

Tentatives d’escroquerie par téléphone: ce qu’il faut savoir

L’administration, et l’administration fiscale en particulier rappelle que :

  1. les numéros de carte bancaire des usagers ne sont jamais demandés dans le but d’effectuer des transactions ou des remboursements sur internet
  2. Pour obtenir des renseignements fiscaux pour les particuliers, les numéros à utiliser sont : soit des numéros de téléphone ordinaires d’appels locaux (en 01, 02, 03, 04 ou 05) qui sont ceux des centres des Finances publiques et figurent souvent sur les documents officiels (avis d’imposition, déclaration de revenus, etc), soit le numéro unique non surtaxé (prix d’un appel local) : 0 809 401 401
  3. consultez le site impots.gouv.fr ou les réseaux sociaux (Twitter ou Facebook) qui donnent des informations officielles sur le sujet.

Hérault. Etang de Thau : les coquillages sauf les huîtres impropres à la consommation

Huître, Coquillage, Fruits De Mer

 

Depuis ce vendredi 21 au soir :
la préfecture de  l’Hérault précise : restriction de récolte, de commercialisation et de consommation de tous les coquillages sauf les huîtres de l’étang de Thau..
« Compte tenu des résultats parus ce jour des recherches de toxines effectuées dans le cadre du réseau Rephytox sur les moules et les huîtres, le préfet de l’Hérault a décidé jusqu’à nouvel ordre, l’interdiction de la pêche récréative et professionnelle, du ramassage, du transport, de la purification, de l’expédition, de la distribution et de la commercialisation en vue de la consommation humaine de tous les coquillages des zones de l’étang de Thau. »

Le « pass vaccinal », mode d’emploi

Le logo du « pass vaccinal »
Source : Service d’information du Gouvernement

Depuis le 24 janvier, il est obligatoire pour les personnes de 16 ans et plus dans les lieux accueillant du public. Explications.

Depuis le 24 janvier 2022, le « pass vaccinal » est en vigueur pour les personnes de 16 ans et plus.

Qu’est-ce que le « pass vaccinal » ?

Le « pass vaccinal » consiste en la présentation de l’une de ces trois preuves :

  • certification de vaccination (schéma vaccinal complet, dose de rappel comprise dans le délai imparti pour les personnes à partir de 18 ans et 1 mois qui y sont éligibles) ;
  • certificat de rétablissement de plus de 11 jours et moins de six mois ;
  • certificat de contre-indication à la vaccination.

Une dérogation permettant d’utiliser un certificat de test négatif de moins de 24h dans le cadre du « pass vaccinal » est possible jusqu’au 15 février pour les personnes ayant reçu leur première dose de vaccin d’ici là, dans l’attente de leur deuxième dose.

Où est-il exigé ?

Il remplace le « pass sanitaire » dans les lieux recevant du public (à l’exception des établissements de santé et sociaux) :

  • bars et restaurants (à l’exception de la restauration collective, de la vente à emporter de plats préparés et de la restauration professionnelle routière et ferroviaire ) ;
  • activités de loisirs (cinémas,musées, théâtres, enceintes sportives, salles de sport et de spectacle…) ;
  • foires, séminaires et salons professionnels ;
  • grands magasins et centres commerciaux (par décision du préfet) ;
  • transports interrégionaux (avions, trains, bus).

Tout comme le « pass sanitaire », le « pass vaccinal » s’applique pour le public comme pour les personnes qui travaillent dans les lieux où il est obligatoire.

Placements financiers : comment éviter les arnaques qui se multiplient ?

Vous considérez que les placements financiers traditionnels sont trop peu rémunérateurs ? Vous êtes tentés par des perspectives de gains plus alléchantes, plus rapides et plus simples ? Méfiez-vous des offres douteuses, les arnaques ça n’arrive pas qu’aux autres !

Une étude commandée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) en 2015, montrait que 5 % des Français avaient été déjà victimes d’arnaques à l’investissement. Voici nos conseils pour vous aider à détecter les escroqueries aux placements financiers.

Méfiez-vous des offres de formation promettant faire de vous un trader professionnel en quelques jours

Certains sites de trading en ligne, spécialisés notamment dans le Forex (marchés non régulés de monnaies du monde entier) et les options binaires (outils de trading pour spéculer sur une courte durée) vous font croire que vous pouvez devenir trader professionnel après quelques jours de formation, voire après quelques heures, et que vous allez ensuite gagner rapidement beaucoup d’argent.

Si quelques sites sont autorisés, beaucoup sont des arnaques. Et si quelques bonnes surprises sont toujours possibles, la grande majorité des personnes ayant investie dans les Forex et les options binaires ont perdu la totalité de leur mise et certaines se sont même endettées. 

Les conseils

Méfiez-vous des offres de formation trop alléchantes et irréalistes ! On ne devient pas spécialiste du trading en ligne en quelques jours.

Lire aussi : Démarches en ligne : attention aux faux sites administratifs payants

Ne faites pas confiance aux promesses de récupération des fonds perdus

De faux professionnels de la finance, de faux cabinets d’avocats ou encore de faux agents soi-disant mandatés par une autorité officielles (l’Autorité des marchés financiers par exemple), font croire aux épargnants ayant perdu de l’argent sur les sites de trading, qu’ils vont pouvoir récupérer leur argent.

Afin de récupérer les fonds, ces faux professionnels demandent aux personnes de leur fournir des informations personnelles, notamment leurs coordonnées bancaires, voire dans certains cas de leur verser de l’argent.

Il s’agit là-aussi d’une arnaque.

Nos conseil

Bien évidemment ne donnez pas suite !

  • Aucun régulateur ni aucune autorité publique n’a pour mission de récupérer des fonds perdus.
  • L’Autorité des marchés financiers (AMF) recommande aux épargnants de toujours vérifier l’identité du soi-disant professionnel qui vous contacte. Vous pouvez téléphoner à la société pour laquelle la personne prétend travailler et surtout vous pouvez vérifier son agrément sur le site de l’ORIAS.
  • Si vous avez été la cible d’une arnaque de ce type, ils vous est conseillé de porter plainte rapidement et de faire opposition auprès de votre banque si jamais vous avez communiqué vos coordonnées bancaires.

Lire aussi : Dix règles à respecter pour être (presque) sûr de vous faire pirater votre ordinateur

Soyez particulièrement vigilant à propos des offres de placement « atypique »

De nombreuses sociétés proposent d’investir dans des placements « atypiques » ou « alternatifs » à hauts rendements : diamants, terres rares, énergies renouvelables, etc. Soyez vigilants, car les risques liés à ce type de placement sont souvent élevés et ne sont pas toujours annoncés.

Par ailleurs, certaines de ces propositions d’investissement sont de réelles escroqueries.

Nos conseils

  • Renseignez-vous et posez-vous les bonnes questions : pourquoi le rendement annoncé est-il si élevé ? Gardez en tête qu’il n’y a pas de rendement élevé sans risque élevé.
  • Dans tous les cas, si ces offres ne disposent pas d’un numéro d’enregistrement délivré par l’AMF, il s’agit d’une activité illégale, passez votre chemin !

Sachez repérer les usurpations de sites Internet et d’adresses email d’institutions officielles

Beaucoup d’arnaques reposent sur un faux site internet imitant celui d’une société ou d’une institution qui elle est officielle et autorisée. L’usurpateur essaye de vous vendre des placements qui en réalité ne sont pas proposés par cette société ou cette institution.

Bien souvent, les usurpateurs poussent même l’escroquerie jusqu’à vous demander de vérifier les registres officiels afin de prouver leur bonne foi.

Nos conseils

  • La seule vérification de la présence d’une société sur les registres officiels n’est pas suffisante dans les cas où vous êtes contacté par une personne qui en usurpe l’identité.
  • Soyez donc très attentif aux sites ou aux adresses email des personnes qui vous sollicitent. Bien souvent la différence entre leur site/adresse email et le site/adresse email qu’ils ont usurpé se joue sur quelques détails comme le changement d’une lettre dans le nom de la société ou de l’adresse du site.

Méfiez-vous du bouche à oreille et des offres soit disant réservées à des « privilégiés »

Les escroqueries aux placements financiers n’arrivent pas que par le biais d’internet. Faites attention aux « bons plans » dont vous avez entendu parler par un proche ou par une connaissance et qui ne seraient réservés qu’à quelques privilégiés.

Dans certains cas, il peut s’agir d’escroqueries.

C’est notamment le schéma utilisé pour un type d’escroquerie bien connu et souvent appelé « pyramide de Ponzi ». Dans ce type d’escroquerie un soi-disant conseiller indépendant parvient à convaincre des personnes de faire un premier versement. Cet argent est ensuite utilisé pour créer de faux rendements qui servent à payer d’autres épargnants qui, mis en confiance, en font la publicité autour d’eux. Lorsque le fraudeur n’arrive plus à obtenir de nouveaux versements ou à rembourser ceux qui veulent récupérer leur argent, il disparaît. C’est à ce moment que les victimes s’aperçoivent de la supercherie.

Nos conseils

  • Même si une personne ou une société vous est recommandée par un proche ou une connaissance, et même si au premier abord vous avez l’impression que tout cela est sérieux, soyez prudent.
  • Faites des vérifications sur cette personne, sur sa société (nom, numéro d’immatriculation, adresse, numéro de téléphone, etc.), vérifiez qu’ils sont autorisés en regardant sur les fichiers ORIAS et Regafi.
  • Méfiez-vous des discours vantant un « investissement idéal », rentable et garanti, réservé à quelques privilégiés, ainsi que des phrases du type : « tous mes clients ont déjà investi dans ce placement », « j’y ai investi mon argent et celui de mes parents », etc.
  • Ne vous précipitez pas, prenez le temps de la réflexion. Ne cédez pas aux pressions de conseillers qui vous pousseraient à investir immédiatement.
  • Surtout ne versez pas de sommes d’argent, ne donnez pas votre numéro de carte bancaire et ne signez rien tout de suite.

Cessez toute démarche avec les conseillers peu professionnels et trop insistants

Soyez en alerte avec les conseillers ou les experts qui ne se comportent pas en véritable professionnel et notamment dans les cas suivants :

  • le conseiller reste vague concernant la société pour laquelle il travaille
  • le conseiller vante de façon trop insistante ses compétences et ses succès, vous proposant des investissements aux rendements démesurés et sans risque
  • le conseiller ne s’intéresse pas à votre besoin d’épargne et à votre profil d’investisseur ou vous incite même à mentir sur votre situation financière
  • le conseiller vous met la pression, vous relance avec trop d’insistance en vous faisant croire que demain il sera trop tard, ou vous culpabilise au prétexte que vous ne lui faites pas confiance
  • le conseiller vous demande un versement rapide ou vous sollicite même pour que vous lui fassiez un chèque à son nom ou que vous lui donniez vos numéros de carte bancaire.

Nos conseils

Un seul conseil : ne donnez pas suite !

Vous avez un doute ? Une question ?

Si vous avez des questions, ou des doutes sur le sérieux de la société qui vous propose d’investir, contactez Épargne Info Service en renseignant le formulaire, ou par téléphone au  01 53 45 62 00 (prix d’un appel local), du lundi au vendredi de 9h à 17h.

Lire aussi : Sécurité de vos données : les méthodes de piratage les plus courantes

En savoir plus sur les arnaques aux placements financiers

Éviter les arnaques – [Autorité des marchés financiers, AMF]

Devrez-vous payer la taxe d’habitation en 2022 ?

Domicile, Loger, Imeuble, L'Architecture

Vous avez payé une taxe d’habitation en 2021 ? Votre situation fiscale a changé ? Vous souhaitez savoir si vous devrez payer une taxe d’habitation en 2022 ? Quelle que soit votre situation, le simulateur mis à votre disposition par le site impots.gouv.fr vous permet de déterminer si vous allez bénéficier d’une suppression ou d’un allègement de votre taxe d’habitation en 2022.

La réforme de la taxe d’habitation

Certaines mesures de la réforme de la taxe d’habitation lancée en 2018 prennent effet en 2022.

Cette réforme connaît plusieurs étapes d’application. Ainsi, si vous n’avez pas bénéficié de la suppression de la taxe d’habitation sur votre résidence principale en 2020, alors vous faites partie des 20 % de foyers restants qui bénéficient d’une diminution progressive depuis 2021. Pour 2002, l’allègement de la taxe d’habitation sera de 65 %.

Les différentes étapes de la réforme

  • En 2020, la taxe d’habitation a été supprimée pour 80 % des foyers fiscaux ;
  • En 2021, les 20 % de foyers qui n’ont pas bénéficié de la suppression de la taxe d’habitation bénéficient d’un allègement de 30 % ;
  • En 2022, ces mêmes 20 % de foyers bénéficieront d’un allègement de 65 %.
  • En 2023, plus aucun foyer ne paiera de taxe d’habitation sur sa résidence principale.

Comment connaître votre situation ?

Pour connaître votre situation en matière de taxe d’habitation pour l’année 2022, impôts.gouv.fr met à votre disposition un simulateur . Vous pouvez dès à présent renseigner vos informations et ainsi connaître à titre indicatif votre situation pour cette année.

  À savoir : Dans votre commune, département ou région, combien de foyers sont assujettis à la taxe d’habitation ? Combien bénéficient d’une baisse ? À quelle hauteur ? Vous trouverez les réponses sur cette carte interactive .

Message de remboursement de l’Assurance maladie : attention aux arnaques !

Vous avez récemment reçu un SMS vous indiquant que vous recevrez un remboursement important de l’Assurance maladie si vous complétez un formulaire ? Vous avez été visé par la nouvelle campagne d’escroquerie circulant sur les téléphones français.

Attention aux arnaques !

L’Assurance maladie a mis à jour ses exemples de SMS, appels et courriels frauduleux. La dernière campagne d’escroquerie vous annonce que vous recevrez un remboursement important après avoir complété un formulaire de remboursement. Soyez vigilant et ne tombez pas dans le piège, c’est une tentative de « phishing » ou d’hameçonnage. Cette technique de fraude est aujourd’hui courante sur internet et vise à obtenir des informations personnelles et confidentielles ou à vous escroquer de l’argent.

  À savoir : L’Assurance maladie n’est pas la seule entité à connaître ce type d’usurpation d’identité, d’autres organismes comme le Compte Personnel de Formation, la Caisse d’Allocations Familiales ou Pôle-emploi en sont aussi victimes.

Les bons gestes à adopter

Quand vous recevez des messages similaires, il y a trois choses à faire avant de continuer :

  1. vérifier l’adresse mail ; en cas de fraude, elle ne dispose pas du nom de domaine de l’entité (ce qui est visible après le @ dans les adresses mail) ;
  2. vérifier le numéro de téléphone ; le numéro de téléphone de l’Assurance maladie est le 3646 et en matière de contact tracing du Covid-19, le 0 87 52 00 70 et le 09 86 01 36 46 peuvent vous contacter ;
  3. ne pas cliquer sur les liens de ces messages. Connectez-vous sur votre espace personnel, si ce n’est pas une arnaque alors vous y retrouverez les informations communiquées.

De manière générale, les interlocuteurs des entités officielles ne demandent jamais la communication d’informations personnelles ou confidentielles (mot de passe, RIB, numéro de carte bancaire…) hors de votre espace personnel sur leur site. Le contenu du message doit vous interpeller (la promesse d’une importante somme d’argent inattendue) peut vous alerter et vous aider à identifier la tentative de « phishing ».

Je suis la cible de ces tentatives d’arnaques, que puis-je faire ?

Vous pouvez signaler la tentative d’arnaque à différents organismes en fonction de sa nature :

  • pour signaler un site frauduleux, rendez-vous sur Phishing initiative ou sur le site du ministère de l’Intérieur  ;
  • pour signaler un courriel ou un site suspect, rendez-vous sur Signal Spam  ;
  • pour signaler un SMS, rendez-vous sur la plate-forme 33 700  ;
  • pour s’informer sur les escroqueries, pour signaler un site internet ou un courriel d’escroqueries, un vol de coordonnées bancaires ou une tentative d’hameçonnage : vous pouvez contacter Info Escroqueries au 0 805 805 817 (appel gratuit depuis la France) du lundi au vendredi de 9h à 18h30.

Je suis victime d’hameçonnage, que faire ?

Si vous avez communiqué vos moyens de paiements, que vous constaté des débits frauduleux, la première étape est de faire opposition immédiatement. Ensuite, en cas d’usurpation d’identité ou de débits frauduleux, conservez les preuves d’hameçonnage, cela vous servira au moment de déposer plainte au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie dont vous dépendez. Et pour finir, il est fondamental de changer vos mots de passe.