« Frescaly au cours des siècles » avec Fabrice Bertrand

Screen Shot 05-12-16 at 08.01 PM 003Fabrice Bertrand avait le plaisir de convier toutes les personnes intéressées à une projection vidéo ce jeudi 12 mai à 18 heures dans la Salle du Conseil Municipal, en l’hôtel de ville, salle mise à sa disposition par Mr le Maire tandis que Mr et Mme Alvernhes ont permis la réalisation du reportage photographique sur le site de Frescaly.
A l’aide d’une projection de photos, il présentait le domaine de Frescaly et les différentes modifications qu’il a connues au fil des siècles.

Screen Shot 05-12-16 at 07.29 PMLe public fut très nombreux témoignant du grand intérêt que portent les Poussannais à ce site un peu secret.Screen Shot 05-12-16 at 08.00 PM 001D’ailleurs, Fabrice Bertrand allait nous conter de main de Maître, l’histoire de cet « Écart » poussannais » dont nous ne dévoilerons ici qu’une partie de son évolution car Fabrice doit nous communiquer bientôt une synthèse de sa conférence sachant qu’il souhaite en animer d’autres sur des thèmes ou des sujets qui nous captivent.Screen Shot 05-12-16 at 07.59 PMFrescaly est donc un « Écart » près d’Issanka en limite de Balaruc, au sud de Poussan et il se situe aussi non loin de la source d’Issanka.

C’était un des trois moulins situés sur la Vène avec celui de Roucayrol et de Balaruc, dans le secteur.Screen Shot 05-12-16 at 08.02 PMC’était le seul moulin dont la communauté disposait et on le nomma « Mesclamal » pour qualifier la qualité de son travail qui évoluera bien sûr au  cours des décennies. Pas d’obligations pour les Poussannais mais il fut très utilisé par la population de Sète. Et il connut une très grande activité. Ce site mis en valeur grâce à Marcel Palat qui avait choisi Frescaly comme pseudonyme, il le fut aussi suite à la légende qui circule autour de Frescaly, un lieu où Charles IX aurait versé en 1564 avec son carrosse.

Screen Shot 05-12-16 at 08.07 PMEn fait Frescaly symbolise la guerre des Eaux car le Moulin était situé sur Poussan, tandis que les sources d’Issanka dépendaient de l’évêché.

Le bâtiment d’origine évoluera jusqu’en 1920 avec même une usine d’absinthe mais à l’origine une tour dite d’Avène vers le 14ème siècle.

Screen Shot 05-12-16 at 08.02 PM 001Fabrice Bertrand nous donnera bientôt avec précision des détails sur l’évolution de Frescaly (cet espace frais),  mais il faut savoir que de ce moulin devenu progressivement avec d’autres bâtiments une maison forte médiévale, nous en sommes arrivés depuis quelques décennies à une maison balnéaire avec jardin, une maison qui a quelques caractéristiques d’un château (plafond, pigeonnier à crénelage, rares  ornements sculptés) avec toujours une végétation luxuriante et variée autour des bâtiments.Screen Shot 05-12-16 at 08.03 PM

Frescaly gardera toujours ce côté un peu secret, pourtant Fabrice Bertrand a levé une partie « du voile » ce jeudi soir et l’auditoire tenait à le remercier pour la qualité de sa projection-conférence.Screen Shot 05-12-16 at 08.01 PM

Conférence au musée Villa Loupian

la première conférence du cycle « Archéologie des croyances et des lieux de culte » aura lieu dès jeudi 10 Mars  2016 au Musée Villa-Loupian à partir de 18 h 30.

Screen Shot 03-08-16 at 04.44 PM« LES SANCTUAIRES A INCUBATION DANS LE MONDE GREC »

 Le sujet :

« Au cours du Ve s on voit apparaître en Grèce des sanctuaires spécialement aménagés pour accueillir des fidèles qui viennent y dormir. Ils attendent que pendant la nuit, la divinité leur apparaisse en rêve et leur indique le moyen de résoudre un problème. Ce rite s’appelle l’incubation. Il se rencontre d’abord dans les sanctuaires des divinités médicales, Asclépios en premier lieu. Le plus célèbre de ces sanctuaire à incubation se trouve à Épidaure dans le Péloponnèse, mais on en voit apparaître un peu partout en Grèce.  Les fidèles sont alors souvent de malades qui espèrent une guérison miraculeuse à la suite de leur rêve. Au début de l’époque hellénistique, le culte de Sarapis et des dieux égyptiens intègre un rite de ce genre. Cette pratique de l’incubation a des parallèles culturels. Elle se répand dans tout l’Orient méditerranéen et même un peu en Occident (Rome). Elle ne disparaît pas complètement avec le christianisme. »

 Cette conférence sera donnée par CHRISTOPHE CHANDEZON, Professeur d’Histoire Ancienne, Université Paul Valéry Montpellier III.

Musée Villa Loupian : le nouveau cycle de conférences

Le cycle de conférences du Musée Villa-Loupian recommence dès le 11 février prochain. Cette année nous parlerons de l’archéologie des croyances et des lieux de culte, des statues-menhirs aux clochers des églises.

 Capture

Ce cycle de conférences se propose d’aborder selon un ample arc chronologique et grâce à des recherches pluridisciplinaires la question des pratiques religieuses et des lieux de culte, depuis le Néolithique, le temps des statues-menhirs qui devaient marquer les premiers espaces cultivées par l’homme, jusqu’au début du Moyen Âge, avec la mise en place du « blanc manteau des églises » qui marque encore nos paysages contemporains. Grâces aux sources textuelles comme iconographiques qui nous renseignent sur les rites, aux découvertes archéologiques d’objets ou d’édifices, il est possible de prendre la mesure des croyances du Passé, d’envisager la place et l’évolution du sacré dans les sociétés méditerranéennes depuis la Préhistoire.

 

L’entrée est gratuite (dans la limite des places disponibles).

Conférence du cycle « Archéologie des croyances et des lieux de culte »

Première conférence du cycle « Archéologie des croyances et des lieux de culte » aura lieu  jeudi 11 février 2016 au Musée Villa-Loupian à partir de 18 h 30.

« LES STATUES-MENHIRS, CES PIERRES QUI NOUS REGARDENT »

 Cette conférence sera donnée par Henri Marchesi, Conservateur général du Patrimoine DRAC SRA Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées.

LPO : impact des changements climatiques sur la biodiversité

Conférence/débat à Villeveyrac le 2 décembre de 19 h à 21 h

Conférence en marge de la journée mondiale du climat et de la 21ème Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21/CMP11).

Renseignements : 04.67.78.76.24 (tapez 3)

Lieu de rendez-vous : Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage – 15, rue du Faucon crécerellette

Gratuit

Public concerné : Tout public

Accessible aux personnes handicapées : Non

Renseignements :

LPO – Hérault
Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage
15, Rue des Cigales, Route de Loupian
34560 VILLEVEYRAC
04.67.78.76.24

le cycle « Archéologie de l’Egypte ancienne» au Musée Villa-Loupian

La prochaine conférence qui viendra clôturer le cycle « Archéologie de l’Egypte ancienne» au Musée Villa-Loupian pour l’année 2015 :

 

 10 décembre à 18h30

« Terres cuites gréco-romaines d’Egypte: question d’identité ».

Par Jérôme Gonzalez, Ingénieur d’Etudes à l’Université Paul Valéry de Montpellier, Bibliothécaire de l’équipe Egypte Nilotique et Méditerranéenne (Labo UMR 5140).

 

L’entrée est gratuite.

Conférence du cycle « Archéologie de l’Égypte ancienne » reportée

La  prochaine conférence du cycle « Archéologie de l’Égypte ancienne » aura lieu au Musée Villa-Loupian :

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Elle devait avoir lieu jeudi 19 novembre, elle est encore reportée

« La hyène. Un animal ‘bien aimé’ des Egyptiens ».

Par Isabelle Régen, Ingénieur de recherches à l’Université Paul Valéry de Montpellier, ancien membre scientifique de l’Institut Français d’Archéologie Orientale du Caire

 La civilisation égyptienne est connue pour ses animaux divinisés. Loin de ces hypostases divines, certaines créatures ne semblent pas avoir fait l’objet d’un culte. La hyène est en un exemple et, à ce titre, son étude a longtemps été délaissée par les égyptologues. Pourtant, l’approche de quelques documents pharaoniques révèle la nature insoupçonnée des liens unissant l’Égyptien à cet animal et vient soulever une question troublante : les anciens Égyptiens ont-ils pu manger de la hyène ?

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 Entrée Gratuite

Archéologie de l’Egypte Ancienne à la villa Loupian

La  prochaine conférence du cycle « Archéologie de l’Égypte ancienne » qui devait avoir lieu jeudi 22 octobre est reportée au JEUDI 19 NOVEMBRE 2015 à 18h30.

 Le cycle de conférences «  Archéologie de l’Égypte Ancienne » reprendra  au Musée Villa-Loupian à partir de 18h30.
Nous aurons à nouveau le plaisir d’accueillir  Madame Isabelle Régen, Ingénieur de recherches à l’Université Paul Valéry de Montpellier, ancien membre scientifique de l’Institut Français d’Archéologie Orientale du Caire qui interviendra sur « La hyène : un animal ‘bien-aimé’ des anciens Égyptiens ».

Musée de site gallo-romain Villa-Loupian – Route Départementale 158 E4 – 34140 LOUPIAN – Contact : 04.67.18.68.18

Patrimoine : Le Verdet au centre de la soirée

Ce lundi soir avait lieu une rencontre autour du Patrimoine de Poussan, proposée par M Fabrice ​Bertrand, membre de l’association Saint-Vincent, association qui met à disposition le Jardin des Frères pour le festival d’Arts et d’Agapes du 13 septembre prochain.
 
DSC_0034Fabrice Bertrand souhaitait réunir les amis du patrimoine de Poussan une dernière fois, durant l’été ce lundi 20 juin à 18 heures. Il ne nous donnait pas de thème pour cette petite réunion. « Vous aurez la surprise… » Mais il parlera d’un objet et de son histoire.
Et sur la table centrale nous découvrions 2 récipients mis à jour ce week-end dans la cave du château Montlaur  (ancienne salle d’armes). Il s’agissait de 2 petites gargoulettes dont la plupart étaient réalisées au 18ème près du Bousquet d’Orb. Elles servaient surtout pour le vin et pour la pharmacie. Et si il a aussi été trouvé des jattes ce qui était le plus intéressant c’était dans l’une des gargoulettes, des traces du « Verdet de Montpellier ».
(. Vert de gris du commerce, acétate basique de cuivre, utilisé en teinture. * * * ● verdet nom masculin (diminutif de l ancien français verd, vert) Nom donné à divers acétates de cuivre,…)
Avant 1830 il était produit à Montpellier. Énorme production dirigée par des femmes et réalisée par la plupart des femmes. Il fallait du cuivre, du vin et des cruches spéciales).
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Chaque femme en produisait 30 à 40 kg par an ce qui permettait souvent de nourrir la famille (120 livres de l’époque)
Il fallait avoir des plaques de cuivre et du marc de raisin. On les disposait en forme de sandwiches puis on les séparaient et on les faisait tremper dans de l’eau pour que les plaques s’oxydent au maximum.
Technique que Pline l’Ancien, écrivain et naturaliste du 1er siècle, avait approchée.
Plus tard Jean-Antoine Chaptal, homme de sciences mort le 29 juillet 1832 écrira aussi un livre sur le Verdet.
DSC_0032Il faut savoir que le Verdet était réalisé et stocké dans les caves car toxique et dangereux. Les femmes avaient obtenu de posséder la clef de la cave et petit à petit le marché devint National avec même des courtières en verdet.
Exclusivité du groupe marchand,  elles sont donc au centre du système reliant les trois autres acteurs de ce commerce (inspecteur, fabricantes, négociants). Elles seront ainsi intégrées à la société urbaine de Montpellier au xviiie siècle ou, du moins, au secteur marchand et artisanal.
Et ce verdet avait en effet de multiples fonctions.
Outre le fait qu’il soit présenté en le préparant , bon contre le cancer, utile en psychiatrie ou traitant la syphilis, plus raisonnablement, en l’associant à d’autres éléments il était utile contre le Mildiou de la vigne, pour soigner les plaies des animaux et les cicatriser.
On le retrouvait aussi pour préparer les peintures, pour réaliser des teintures, de la résine de cuivre (carrosserie), et en pharmacie pour fabriquer des emplâtres, pour soigner les ulcères et d’une autre façon les cors aux pieds.
  1. index (2)On le voit, ses propriétés étaient multiples et si il a été petit à petit déprécié  c’est que le commerce l’a rendu de moins bonne qualité et que d’autres produits sont apparus.
Quant aux gargoulettes il resterait à vérifier si certaines ne proviendraient pas de la tuilerie qui se trouvait sous la chapelle actuelle du jardin des Frères. Mais cela est une autre histoire.
Avant de terminer il présentait également : - les livres dont il est l’auteur,  « les seigneurs de Poussan », « les Poussannais dignes de mémoire ». Mais nous y reviendrons ultérieurement