Le Carnaval à Poussan, c’est aussi pour les enfants

Carnaval, c’est aussi pour les enfants !
Outre la cavalcade du dimanche, à laquelle de nombreux enfants ont participé, il ne faut pas oublier, pour eux, deux autres rendez-vous :
Lundi 12 février : le bal des enfants à 18 h, au foyer des Campagnes pour bien s’amuser
  Mardi 13 Février : la tradition poussannaise doit être perpétuée également par les plus jeunes.
Rassemblement pour tous les enfants à 18 h devant la mairie en chemise et bonnet blancs pour participer, accompagnés par les joueurs de hautbois, au fameux « Branle de la chemise ».
  Place ensuite, dans le foyer des campagnes, à la danse du Chevalet interprétée par des enfants qui répètent depuis plusieurs semaines. Alors…
Carnaval à Poussan, c’est aussi pour les enfants!

Le Branle de la Chemise 2016 vu par Gilbert Raulet

Quelques images sur le Branle de la chemise qui s’est déroulé le mardi 9 février 2016 à Poussan. Branle de la chemise est un exemple de survivances certainement unique en France. Ce cérémonial remonterait au temps des seigneurs. Afin de faire pénitence pour avoir manqué de respect au Seigneur de Provence, ce dernier aurait obligé les Poussannais à danser en chemise de nuit. Deux siècles après, la punition serait devenue une danse festive qui se pratique le jour du mardi-gras…Screen Shot 03-18-16 at 05.29 AM

https://www.youtube.com/watch?v=1uvbdudpkC0&feature=share

Paillasse est de retour, pas pour longtemps

 Autrefois, il représentait la fin d’un monde et la fin des malheurs de l’année passée, puis ce fut une façon d’exorciser certains maux comme la séparation, la mort, les maladies, le manque de travail et même les guerres. Chez d’autres, plus matérialistes, il symbolise la fin de l’hiver.  Pour les carnavals, chaque année, il a sa place à Limoux, à Bordeaux et dans bien d’autres cités, avec des noms différents. C’est souvent Monsieur Carnaval. A Poussan, c’est le Paillasse qui a ses passionnés et qui en profite jusqu’au bout : il sera peut-être promené durant la cavalcade, le Strapontin va le juger et certains spécialistes assureront sa crémation.

S’il participe aux festivités carnavalesques, il essaye d’être discret, car il sait que le mercredi des Cendres, il va mourir sur le bûcher. Ce rite païen perpétué d’une année sur l’autre, fait que son sort est irrémédiablement scellé. Paillasse est toujours le bouc émissaire.

Il payera pour les autres et la sentence sera sévère car il sera accusé des fautes de certains et des maux qui se seront abattus durant un an sur Poussan.

Deux costauds vont le conduire dans les Halles où il sera jugé devant la foule. Le procureur venu de Montpellier après les plaidoiries des avocats ne lui accordera aucune faveur. L’avocat général saura certainement prendre le dessus.

Paillasse aura donc droit au bûcher avec une crémation immédiate au jardin public. Un long cortège se formera derrière la Cour qui le suivra puis les Poussannais assisteront silencieusement à la fin de celui qu’elle a fêté quatre jours avant. Triste fin pour l’individu qui devra attendre un an avant de renaître de ses cendres.

Avec lui s’achèvera le carnaval. La musique jouera une dernière fois la « Marche funèbre ». Larmes de joie et de tristesse se mêleront alors que la foule se sera débarrassé de celui qui portait malheur. Une page sera tournée, la gaité reviendra.

Le beau char du CAP Football

Pour le carnaval 2018, le char du Club Athlétique Poussan Foot est presque fini. Départ pour la Coupe du Monde de Football en Russie.carcapDSC_0014 (22)C’est grâce au travail remarquable d’André, Claude, Alain et Robert, ainsi qu’aux mamans de certains joueurs qui ont confectionné les fleurs du décor que tous pourront partir en voyage le jour de la cavalcade, début février. Ces passionnés du CAPoussan ne comptent pas leurs heures pour rendre heureux les enfants de l’école de Foot qui monteront alors sur le char. Le CAP les remercie chaleureusement.