Une activité COVID qui progresse un peu moins vite aux Hôpitaux du Bassin de Thau

Information coronavirus
Suivi hebdomadaire
À retenir cette semaine :
- Une activité COVID qui progresse un peu moins vite
- Les services de réanimation et de médecine qui restent sous forte tension
- Le cluster des Pergolines qui est stabilisé grâce à la mobilisation maximale des équipes médicales et soignantes
- La mise en place des nouveaux tests antigéniques qui permettent d’obtenir un résultat en 15 à 20 minutes pour confirmer une infection au coronavirus (si le test est négatif, il est contrôlé par une PCR)
Quelques chiffres :
Le jeudi 12 novembre, 118 patients sont hospitalisés aux Hôpitaux du Bassin de Thau dont 9 en réanimation (+2), 40 en médecine (+3), 15 en SSR (+2), 54 USLD-EHPAD (- 1).
En début de semaine, nous comptions 129 patients COVID +
 Depuis le début de la 2ème vague, 319 patients Covid ont été pris en charge.
Chaque semaine, ce sont environ 60 patients supplémentaires qui arrivent en médecine, en gériatrie ou en réanimation ou des résidents qui se déclarent positifs et symptomatiques en USLD et EHPAD
 
A noter que sur ces 118 patients, 45% sont des résidents d’USLD et d’EHPAD
 Nous déplorons 50 décès (+ 10 depuis la semaine dernière). La moyenne d’âge des patients décédés se stabilise autour de 83 ans
 Pour prendre en charge ces patients, nous avons dû transformer 4 lits de surveillance continue en lits de réanimation (avec notamment l’acquisition de 4 respirateurs) et un service de chirurgie en service de médecine.
La conséquence est le report de 50% des activités programmées chirurgicales et médicales. Chaque déprogrammation fait l’objet d’une analyse bénéfice/risque par le chirurgien ou le médecin. Toutes les interventions seront reprogrammées dès que possible.
Le Drive COVID de l’hôpital Saint Clair réalise chaque semaine 400 prélèvements nasopharyngés pour PCR
Il faut  remercier tous ces professionnels mobilisés qui acceptent de changer de service, d’activité et d’horaires pour assurer la prise en charge des patients Covid et non Covid 
 Pour les aider, merci de respecter strictement le confinement et les gestes barrières

 

Que risque-t-on si l’on ne respecte pas le confinement ? Quelles sont les règles et les sanctions ?

L’image contient peut-être : une personne ou plus et plein air

Alors que les contrôles des forces de l’ordre se renforcent, vous vous interrogez sur les règles et les sanctions en cas de non-respect du confinement : sortir de chez vous sans attestation précisant un motif dérogatoire par exemple. Qui peut établir une amende pour contravention ? Première infraction, nouvelle violation, 3 violations dans le mois… Quelles sont les sanctions applicables pour le non-respect de cette interdiction ? Et, en cas de contestation, quelle est la procédure ?

Le non-respect de confinement entraîne :

  • première sanction : une amende de 135 €, majorée à 375 € (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention) ;
  • en cas de récidive dans les 15 jours : une amende de 200 €, majorée à 450 € (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention) ;
  • après 3 infractions en 30 jours : une amende de 3750 € passible de 6 mois d’emprisonnement.

L’amende pour contravention peut être infligée par les agents suivants :

  • agents de la police nationale et de la police municipale ;
  • gendarmes ;
  • agents de la ville de Paris ;
  • gardes champêtres.

Vous trouverez dans le dossier spécial Non-respect du confinement : quelles sont les règles ? les réponses à toutes les questions que vous vous posez :

  • Qu’est-ce que le confinement ? Où s’applique t-il ? Peut-on sortir malgré le confinement ?
  • Quels sont les motifs de sorties autorisées ? Quelles sont les conditions pour sortir ?
  • Quelles sont les sanctions applicables ?
  • Quels sont les délais pour contester ? Quelle est la procédure en ligne ou par courrier ?

À savoir : Un rappel des règles concernant le port du masque et les sanctions en cas de non-respect de cette obligation ? Consultez le dossier Non-respect du port du masque : quelles sont les règles ?

Application TousAntiCovid

Application TousAntiCovid

Alors que la situation sanitaire redevient critique dans certains de nos territoires, casser les chaînes de transmission de la COVID-19 est plus que jamais indispensable. Pour cela il existe un outil : l’application TousAntiCovid.

Je me protège, je protège les autres

TousAntiCovid est une mise à jour de l’application StopCovid, enrichie par l’accès à des informations factuelles et sanitaires sur l’épidémie. Elle permet à l’utilisateur d’être alerté ou d’alerter les autres en cas d’exposition à la Covid-19.

Face à l’accélération de l’épidémie, nous devons mobiliser tous les outils à notre disposition. Casser les chaînes de transmission de la COVID-19 est plus que jamais indispensable.

Dans ce contexte, l’application TousAntiCovid, lancée par le Gouvernement le 22 octobre 2020, vise à faciliter l’information des personnes qui ont été en contact avec une personne testée positive à la COVID-19 et à accélérer leur prise en charge, en addition de l’action des médecins et de l’Assurance Maladie.

TousAntiCovid : de quoi s’agit-il ?

Comme l’a rappelé le Conseil scientifique, les nouvelles technologies constituent un outil utile pour retracer les chaînes de contamination, et ce tout particulièrement lorsque la circulation du virus est élevée.

TousAntiCovid est une mise à jour de l’application StopCovid, enrichie par l’accès à des informations factuelles et sanitaires sur l’épidémie. Elle permet à l’utilisateur d’être alerté ou d’alerter les autres en cas d’exposition à la Covid-19.

L’utilisateur peut ainsi agir directement pour sa santé et celle des autres en contribuant à rompre les chaînes de transmission et ralentir la propagation du virus.

Concrètement, TousAntiCovid permet à l’utilisateur testé positif COVID-19 de prévenir immédiatement les personnes qu’il aurait pu contaminer durant sa période de contagiosité.

En regard, l’application alerte les utilisateurs qui ont pu être en contact rapproché avec cette personne testée positive Covid-19 au cours des derniers jours. Cette information va leur permettre de s’isoler immédiatement et d’éviter de contaminer à leur tour de nouvelles personnes.
L’utilisation de l’application est fondée sur le volontariat et chaque utilisateur est libre de l’activer et la désactiver au gré des situations.

C’est un outil complémentaire essentiel pour lutter contre la COVID-19. Plus l’application sera utilisée, plus vite les cas contacts seront alertés, plus nous aurons collectivement un impact sur le contrôle et l’évolution de l’épidémie.

TousAntiCovid : comment fonctionne l’application ?

TousAntiCovid est une application dite de contact tracing, au même titre que celles présentes dans les différents pays européens.

Elle utilise le signal Bluetooth d’un téléphone pour détecter un smartphone à proximité et ainsi établir de manière anonyme que plusieurs personnes se sont croisées. L’application prend en compte les contacts à moins d’un mètre pendant au moins 15 minutes. Les autres utilisateurs avec qui la personne malade est restée en contact prolongé durant sa période de contagiosité sont ainsi averties par une notification. La période de contagiosité débute à partir des 48h précédent la date de début des symptômes ou sept jours avant son test positif si la personne est asymptomatique.

Une application respectueuse de la vie privée des utilisateurs, conçue par des experts français

Les pouvoirs publics ont fait appel aux meilleurs spécialistes français pour développer TousAntiCovid.

Le projet réunit l’expertise d’acteurs nationaux publics et privés (Inria, ANSSI, Orange et Dassault notamment) qui se sont attachés à préserver la sécurité et la vie privée des Français à tous les niveaux du développement du dispositif.

Tous AntiCovid ne stocke que l’historique de proximité d’un téléphone mobile et aucune autre donnée. Il n’est pas possible de connaitre l’identité d’un utilisateur de l’application, ni qui il a croisé, ni où, ni quand. L’utilisateur peut également faire le choix d’effacer son historique ponctuellement s’il le désire.

L’application est disponible sur :

google

Un éventail de services numériques complémentaires

TousAntiCovid fait partie d’un éventail de services numériques complémentaires qui s’intègrent pleinement dans la stratégie sanitaire « Tester-Alerter-Protéger ». TousAntiCovid correspond au volet alerter, renforcé par deux autres grand volets :

Tester : DépistageCovid de Santé.fr est une carte géolocalisée des lieux de prélèvement des tests RT-PCR qui facilite l’accès au dépistage Covid-19 près de chez soi. Les utilisateurs y trouvent les coordonnées des chaque point de prélèvement, des informations sur les spécificités du lieu (horaires, créneaux pour personnes prioritaires, temps d’attente au test, publics concernés, etc…) et, s’ils le souhaitent, peuvent participer au renseignement des délais de rendez-vous (attente faible, moyenne, forte).

Protéger : MesConseilsCovid fournit des conseils officiels personnalisés en fonction de la situation familiale, professionnelle et l’état de santé de l’utilisateur pour faire face au virus. Il permet d’orienter une personne en fonction de ses besoins et de ses éventuels symptômes. Il permet également de réaliser le suivie de ses symptômes si l’on est malade.
Une nouvelle fonctionnalité permet à un patient testé positif au Covid-19 de surveiller l’évolution de ces symptômes pendant sa quatorzaine. Le service a été construit par une équipe associant des experts techniques, des professionnels de santé et des associations de patients, avec une attention toute particulière à la simplicité et à la clarté du contenu de santé et des usagers ont permis de faire évoluer le service au fur et à mesure.

La ville de Poussan a distribué aux 418 élèves du CP au CM2, deux masques lavables (normes réglementaires)

mascxCaptureLa ville de Poussan a distribué gratuitement, ce vendredi après-midi, aux 418 élèves du CP au CM2, deux masques suite au nouveau protocole sanitaire de l’Education Nationale du 2 novembre 2020, imposant le port du masque pour tous les élèves.

Ces masques sont lavables à 60° et fabriqués selon les normes réglementaires (AFNOR SPEC S76-001 certifiés DGA UNS2). mascCapture

« Nous souhaitons à tous les élèves une très bonne continuation dans la poursuite de leur scolarité. »

Hôpitaux du Bassin de Thau : l’activité COVID progresse encore

Information coronavirus : suivi hebdomadaire de l’activité COVID qui progresse encore :
 Ce jeudi 5 novembre, 113 patients patients sont hospitalisés aux Hôpitaux du Bassin de Thau dont 7 en réanimation, 37 en médecine, 13 en SSR, 55 en USLD-EHPAD et 1 en HAD.
 Depuis le début de la 2ème vague, ce sont 260 patients Covid qui ont été pris en charge (+ 60 en une semaine) soit plus du double de la 1ière vague (116 patients au total).
 A noter que sur ces 113 patients, la moitié sont des résidents d’USLD et d’EHPAD
 Les Hôpitaux du Bassin de Thau déplorent 40 décès (+ 4 depuis la semaine dernière). À noter que la moyenne d’âge de ces patients décédés est passée de 88 ans en septembre à 82,4 ans
 Pour prendre en charge ces patients, l’hôpital St Clair a dû transformer un service de chirurgie en service de médecine. La conséquence est le report de certaines activités programmées chirurgicales et médicales. Chaque déprogrammation fait l’objet d’une analyse bénéfice/risque par le chirurgien ou le médecin. Toutes les interventions seront reprogrammées dès que possible.
 Tous les remerciements aux professionnels mobilisés qui acceptent de changer de service et d’activité pour assurer la prise en charge des patients Covid et non Covid
 Merci de respecter strictement le confinement et les gestes barrières…

 

Aide exceptionnelle de 800 000€ aux Thermes de Balaruc-les-Bains, durement fragilisés par la durée de cette crise sanitaire.

Réunis ce soir en Conseil communautaire, les élus de Sète agglopôle méditerranée , engagés depuis le début de la crise sanitaire dans un plan de sauvegarde de l’économie locale, ont décidé d’attribuer une aide exceptionnelle de 800 000€ aux Thermes de Balaruc-les-Bains, durement fragilisés par la durée de cette crise sanitaire.
La première station thermale de France (431 emplois en CDI et 800 à 1 000 emplois induits) déjà victime d’une fermeture de 3 mois, entre mars et juin dernier, doit faire face depuis la reprise de l’activité à une forte baisse de fréquentation.
La filière qui représente un atout majeur dans le tissu économique de notre territoire, pourra également bénéficier d’une avance remboursable d’aide à la trésorerie de 160 000 €, dans le cadre du dispositif régional « L’OCCAL », alimenté à hauteur de 5 M€ par Sète agglopôle et destiné à accompagner la reprise d’activité des entreprises de commerce, tourisme, restauration, artisanat…

 

Ville, Etat, Sète agglopôle, CCI, Chambre des métiers, unissons nos forces pour soutenir le commerce de proximité.

vandCaptureDès l’annonce du nouveau confinement par le gouvernement, Bruno Vandermeersch, conseiller délégué à l’économie locale et plusieurs élus sont allés à la rencontre des commerçants. Soutenir, échanger et réfléchir ensemble aux actions nouvelles qui pourraient être entreprises pour faire face à cette situation.  Ville, Etat, Sète agglopôle, CCI, Chambre des métiers, unissons nos forces pour soutenir le commerce de proximité.

Dispositifs URSSAF :

Ces mesures de soutien à la trésorerie des entreprises seront
complétées par un nouveau dispositif d’exonérations de cotisations
sociales dont les modalités seront précisées ultérieurement.
Bercy annonce une exonération totale pour toutes les entreprises
fermées administrativement le temps du confinement, et qui ont moins
de 50 salariés. La même règle sera appliquée aux entreprises du
secteur du tourisme qui auront perdu plus de 50 % de leur chiffre
d’affaires

Pour plus d’information sur les mesures exceptionnelles, un site
dédié : https://mesures-covid19.urssaf.fr

Dispositifs Impôts :

S’agissant des échéances fiscales, les services des impôts des
entreprises demeurent l’interlocuteur privilégié des entreprises qui
connaissent des difficultés de paiement de leurs impôts. Des délais
de paiement sont ainsi accordés au cas par cas pour leurs impôts
directs à toutes les entreprises qui en font la demande, si elles ont
été concernées par une interruption ou une restriction de leur
activité liée à une mesure de fermeture dans les zones de
couvre-feu, ou lorsque leur situation financière le justifie.

En particulier, comme annoncé le 12 octobre, l’échéance de taxe
foncière due par les entreprises propriétaires-exploitantes de leur
local commercial ou industriel a pu être reportée de 3 mois, sur
simple demande, dès lors que les entreprises étaient concernées par
une interruption ou une restriction de leur activité liée à une
mesure de fermeture dans les zones de couvre-feu, ou faisaient face à
des difficultés financières liées à la crise sanitaire.

Le gouvernement va mettre en place un crédit d’impôt pour inciter
les bailleurs à annuler une partie des loyers. Dans le détail, ceux
qui accepteront de renoncer à au moins un mois de loyer sur la
période octobre-décembre bénéficieront d’un crédit d’impôt à
hauteur de 30 % du montant du loyer.

Dispositif sera ouvert à toutes les entreprises jusqu’à 250
salariés.

Volet 1 du fonds de solidarité :

Pour le mois de novembre, les renseignements sur :

https://www.economie.gouv.fr/covid19-soutien-entreprises/fonds-de-solidarite-pour-les-tpe-independants-et-micro

[1]

1er cas :  entreprises et les commerces fermés administrativement

Toutes les entreprises de moins de 50 salariés fermées
administrativement pourront recevoir une indemnisation allant jusqu’à
10000€ quel que soit le secteur d’activité et la situation
géographique.

2ème cas :  entreprises, restant ouvertes mais
durablement touchées par la crise, des secteurs du tourisme,
événementiel, culture, sport et des secteurs liés

Il s’agit de toutes les entreprises de moins de 50 salariés, ne
fermant pas mais subissant une perte de chiffre d’affaires d’au moins
50 %. Elles bénéficieront également de l’indemnisation mensuelle
allant jusqu’à 10000€

3ème cas de figure :  entreprises restant ouvertes mais impactées par le confinement

Pour toutes les autres entreprises de moins de 50 salariés qui
peuvent rester ouvertes mais qui subissent une perte de plus de 50 %
de leur chiffre d’affaires, l’aide du fonds de solidarité pouvant
aller jusqu’à 1 500€ par mois sera rétablie. Elle permettra de
soutenir tous les indépendants.

Volet 2 du fonds de solidarité :

L’Etat a annoncé la reconduction de ce dispositif mais n’a pas
publié le Décret actant cela.

Dans l’attente de ce décret, la Région a fait le choix de laisser
ouvert le dépôt des demandes. Il est donc possible de faire une
demande de volet 2 mais son issue, est suspendu à la parution du
décret, sachant que ce dernier pourrait modifier les critères
d’attribution.

Le lien vers le site de dépôt.

https://hubentreprendre.laregion.fr/financement/fonds-de-solidarite-%E2%80%93-volet-2-region

[2]
Fonds L’OCCAL :

Mis en place par la Région Occitanie, la Banque des Territoires, avec
le soutien de Sète Agglopôle Méditerranée, ce fonds est effectif
jusqu’au 31 décembre 2020.

Le fonds L’OCCAL propose deux types d’aide :

* des avances remboursables (taux 0 %) d’aide à la trésorerie, pour
un montant pouvant aller jusque 10 000 EUR pour les entreprises de 0
à 3 salariés et jusque 25 000 EUR pour les entreprises de 4
salariés et plus.
* des subventions (taux d’aide 70 % max) pour la mise en œuvre des
mesures sanitaires pouvant aller jusque 2 000 EUR pour les commerces
et artisans de proximité et jusque 20 000 EUR pour les structures
touristiques.

Pourront être prises en compte les dépenses engagées à compter du
14 mars 2020.

Les dossiers sont à renseigner directement en ligne sur le portail du
Hub Entreprendre Occitanie
https://hubentreprendre.laregion.fr/financement/loccal

Prêt Garanti par l’Etat (PGE) :

Une entreprise qui ne serait pas en mesure de rembourser son prêt à
partir de mars 2021 pourra attendre 2022 pour commencer son
remboursement. La Fédération bancaire française s’est engagée à examiner avec
bienveillance toutes les demandes de différé des entreprises.
Bercy a également élargi la possibilité de prêts d’Etat : jusque
10.000 euros pour les entreprises de moins de 10 salariés et 50.000
euros pour les entreprises de 10 à 49 salariés.

Pour les entreprises n’ayant pas bénéficier d’un Prêt Garanti par
l’Etat (PGE) :

* Les prêts bonifiés et les avances remboursables. Les prêts
bonifiés et les avances remboursables sont un nouveau dispositif
discrétionnaire d’intervention destiné aux entreprises de 50 à 250
salariés et doté de 500 millions d’euros. Il est activé à
l’initiative des CODEFI. Il a vocation à être utilisé lorsque le
recours au PGE est impossible et que les plans d’apurement du passif
fiscal et social sont insuffisants pour permettre le retournement.
L’éligibilité au dispositif est soumise à certaines conditions.

* Les prêts participatifs. Les prêts participatifs sont destinés
aux très petites et petites entreprises (moins de 50 salariés) ayant
des difficultés à obtenir un PGE, afin de leur permettre à la fois
de reconstituer un volant de trésorerie et améliorer leur structure
de bilan (prêts « junior », à rembourser en 7 ans). Les
entreprises concernées doivent se rapprocher des CODEFI de leur
département. Après examen du dossier et pré-décision par le
CODEFI, l’entreprise pourra finaliser sa demande, simplifiée, de
prêt participatif sur une plateforme en ligne.

Activité partielle :

Jusqu’à la fin de l’année 2020, toute entreprise – hors celles
fermées administrativement ou les plus touchées par les mesures
sanitaires – verra son reste à charge maintenu à hauteur de 15 % au
lieu des 40 % initialement prévus. Le salarié touchera toujours 70 %
de son brut (84 % de son net).
Par ailleurs, pour les entreprises fermées ou les plus touchées –
hôtels, cafés, restaurants, clubs de sport et leurs fournisseurs –
le remboursement par l’Etat est intégral jusqu’à la fin de l’année.

Plus de 7 millions de Français ont activé l’application TousAntiCovid

Au 3 novembre, près de 7,3 millions de Français ont déjà activé l’application TousAntiCovid. Aussi, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran et le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, Cédric O, souhaitent que cette dynamique se poursuive pour permettre de lutter encore plus efficacement contre la propagation du coronavirus.

Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques :

L’augmentation du nombre d’activation de TousAntiCovid est une bonne nouvelle car elle montre que nos concitoyens souhaitent s’armer contre la propagation du virus et devenir acteurs de cette bataille. Ils y trouvent aussi une source d’information sur l’épidémie qui leur permet de comprendre son évolution et ses enjeux.

Pour que toujours plus de Français se dotent de l’application, nous continuons à déployer de nouvelles fonctionnalités, telles que l’intégration de l’attestation de sortie directement dans l’application, qui doivent faire de TousAntiCovid un outil individuel du quotidien dans la gestion de l’épidémie .

S’informer, jour après jour, sur l’évolution de l’épidémie

Les plus de 7 millions de Français, ayant téléchargé l’application, peuvent au jour le jour s’informer sur l’évolution de l’épidémie grâce à l’application TousAntiCovid. Les personnes notifiées sujets contact via l’application ont pu s’isoler immédiatement pour ne pas contaminer leurs proches et aller se faire tester. Le potentiel d’une large diffusion de l’application pour freiner la propagation de la Covid-19 est bien confirmé.

Téléchargez l »application TousAntiCovid

Les nouvelles fonctionnalités de TousAntiCovid

L’attestation de déplacement directement intégrée à l’application.

Désormais, l’attestation de déplacement est totalement intégrée dans l’application TousAntiCovid. Pour une facilité d’utilisation optimale, le QR code est stocké dans l’application, y compris hors connexion. Les données de contact peuvent être optionnellement enregistrées dans le téléphone pour éviter de les ressaisir de façon systématique à chaque nouvelle attestation. Ces données pouvant être supprimées par l’utilisateur, sont uniquement stockées sur le téléphone et ne font l’objet d’aucun traitement.

Davantage d’informations

L’accès aux données a été enrichi. Les chiffres clés comportent un indicateur de tendances qui permet de mesurer l’évolution dans la durée. Des fonctions pour faciliter le partage des chiffres clés, ainsi que des actualités, ont été intégrées. Il est possible de paramétrer la notification sur les actualités. Les données épidémiologiques seront disponibles à l’échelle du département dans l’application sous 15 jours.

Isolement, test… Que faire ?

Isolement : principes généraux

Il est nécessaire de respecter une certaine période d’isolement en surveillant son état de santé et en respectant les mesures barrières :
  • si l’on est testé positif à la Covid-19 ;
  • ou si l’on est en attente d’être dépisté car on présente des signes de la maladie ;
  • ou si l’on est en attente d’être dépisté car on est identifié comme une personne ayant été en contact avec un malade ;
  • ou si l’on a été testé négatif mais que l’on est personne contact à risque ;
  • ou si l’on a été testé négatif  mais que l’on vit sous le même toit qu’une personne malade.

L’isolement peut être difficile à vivre, mais il est la solution indispensable pour se protéger et protéger les autres et ainsi contribuer à stopper l’épidémie.

Dans tous les cas, un certain nombre de mesures doivent être respectées pendant la période d’isolement.

Combien de temps doit-on s’isoler ?

En cas de test positif

Si le test à la Covid-19 est positif, on doit s’isoler pour limiter au maximum tout contact avec ses proches et d’autres personnes et ainsi éviter de les contaminer. L’isolement doit durer 7 jours à compter des premiers symptômes. En cas de température au 7e jour, il convient d’attendre 48 h supplémentaires après la disparition de la fièvre pour terminer son isolement. Si l’on a des difficultés à respirer, il faut appeler immédiatement le 15 (ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes).

La fin de la période d’isolement doit s’accompagner, durant les 7 jours pleins suivants, du port du masque chirurgical et du strict respect des mesures barrières et de la distanciation physique. Il convient d’éviter tout rassemblement et contact à risque.

Pour les cas confirmés asymptomatiques, l’isolement de 7 jours pleins débutera à partir du jour du prélèvement positif. En cas de survenue de symptômes, il convient de prévenir son médecin-traitant. La période d’isolement devra par ailleurs être rallongée de 7 jours à partir de la date d’apparition des symptômes. En cas de température au 7e jour, il convient d’attendre 48 h supplémentaires après la disparition de la fièvre pour terminer son isolement.

Dans l’attente des résultats d’un test

Si l’on a été en contact rapproché avec une personne malade, les consignes d’isolement diffèrent selon les situations :

  • si l’on présente des symptômes ou si les symptômes apparaissent pendant les 7 premiers jours de l’isolement, il faut contacter son médecin traitant, se faire dépister immédiatement et rester isolé jusqu’au résultat du test. Les consignes à suivre ensuite dépendront du résultat ;
  • si l’on ne présente pas de symptômes, on doit rester isolé et prendre rendez-vous pour faire un test au 7e jour après le dernier contact avec la personne malade. Si le test est positif, on doit contacter son médecin qui adaptera la durée et les consignes d’isolement en fonction ;
  • si l’on n’a pas de signes mais que l’on vit sous le même toit qu’une personne malade de la Covid-19, il faut se faire dépister immédiatement et rester isolé en attendant les résultats du test.

Si le résultat du test est négatif

Les membres du foyer qui ne sont pas séparés du cas doiventrester en isolement jusqu’à la guérison du malade et encore 7 jours pleins ensuite. Il convient ensuite de faire un test 7 jours après la guérison du malade. S’il est à nouveau négatif et que les membres du foyer ne présentent aucun signe de la maladie, l’isolement est terminé.

Chez une personne contact à risque, la période d’isolement est de 7 jours pleins en cas de test négatif réalisé à 7 jours du dernier contact avec le cas.

Où peut-on s’isoler ?

On peut rester chez soi si les conditions matérielles s’y prêtent et après en avoir discuté avec son médecin.

Pendant la période d’isolement, il convient de prendre un certain nombre de précautions et de respecter des règles d’hygiène strictes.

Si l’on ne peut pas rester chez soi, d’autres solutions peuvent être proposées tels qu’un centre de vacances, un hôtel, un lieu d’hébergement collectif. Dans ce cas, il convient de suivre les consignes données par le lieu d’hébergement.

 En cas de questions

Pour toute question ayant un lien avec son état de santé, on peut appeler son médecin.

Si l’on vit seul, si l’on est inquiet, si l’on a besoin de parler, on peut appeler le 0800 130 000. Cette plateforme téléphonique (appel gratuit depuis un poste fixe en France) permet d’obtenir des informations sur la Covid-19, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

À qui peut-on s’adresser en cas de difficultés pendant la période d’isolement ?

Les patients diagnostiqués positifs à la Covid-19 et les « personnes contact » en isolement à domicile bénéficient de suivis réguliers dont :

  • un suivi sanitaire réalisé par les professionnels de ville (médecin traitant, autre médecin de ville). Selon la situation spécifique du patient, plusieurs modalités de prise en charge peuvent être envisagées par les professionnels de ville (téléconsultations régulières, suivi renforcé à domicile par des infirmiers, hospitalisation à domicile…),
  • un suivi de l’isolement : le patient est contacté une à 2 fois par jour par les services de l’agence régionale de santé (ARS) pour s’assurer du respect des consignes d’isolement et de la bonne application des mesures associées. Quand cela n’est pas possible, le patient pourra signaler un besoin d’accompagnement spécifique (social, logistique, psychologique) et sera redirigé vers les services compétents.