Ils font chanter le vin

Sébastien Durand et Franck Rudelle deux hommes à la base d’un projet innovant permettant à une cave de monter en gamme, valoriser son image et marquer sa notoriété grâce à leur technique…
Ils ont eu l’idée de tenter une expérience au fond de leur garage avec quelques hectolitres de vin, dans deux cuves, une équipée de musique, l’autre non. S’apercevant qu’après fermentation, le vin obtenu était bonifié par la musique, ils ont tenté l’expérience à plus grande échelle à la Cave des Terroirs de la Voie Domitienne à Cournonsec, puis au Domaine de l’Octroi en Agde.swing-it-2

Parallèlement, ils ont fondé leur société, « Swing it », une start-up de Poussan, « Swing It«  , pour lancer cette vinification musicale, avec un protocole effectif durant la fermentation (3 semaines) afin d’agir sur les organismes vivants, les levures, qui contribuent à révéler les arômes et qui apportent une plus grande typicité ainsi qu’une structure gustative plus complexe et plus riche. « Dans de nombreuses régions, la Musique est connue pour ses effets bénéfiques sur le monde animal et végétal. Il nous fallait l’essayer sur les fameuses levures. Et le constat fut à la hauteur des espérances car les qualités organoleptiques du vin obtenu étaient supérieures à celles des autres vins » précisent-ils.

Un procédé scientifique

Comme chacun sait, la musique comme tous les sons est constituée d’énergie acoustique due aux vibrations du milieu parcouru. La fréquence des sons audibles par l’oreille humaine va de 16 hertz (son très grave) à 16 000 hertz (son très aigu) en dehors de cette plage, on trouve les infra-sons et les ultra-sons qui eux aussi peuvent être émis par les instruments de musiques mais ne sont pas perçus par l’homme. Le son se propage particulièrement bien en milieu aqueux et donc dans le vin. L’atténuation due à l’absorption et à la diffusion est beaucoup plus faible pour les ondes acoustiques que pour les ondes électromagnétiques. Chaque musique est donc associée à un ensemble de fréquences de vibration dont les effets sur le milieu traversé sont spécifiques.
Une mystérieuse alchimie des ondes se superpose ainsi à l’alchimie de la vinification, l’art de la musique bonifiant l’art du vigneron. Une mystérieuse alchimie des ondes se superpose ainsi à l’alchimie de la vinification, l’art de la musique bonifiant l’art du vigneron. A musique différente, ondes et effet différents. Si la musique classique a été concluante à Cournonsec (Quatre saisons de Vivaldi), en Agde ce fut du Jazz.

Un procédé breveté

Beaucoup de personnes ont encore du mal à admettre l’impact de la musique sur la qualité du vin. Pourtant des tests de dégustation menés en aveugle et des analyses organoleptiques le prouvent.
Travaillant avec des chercheurs et des spécialistes dans les domaines musical et scientifique, Swing-it a pu déposé un brevet sur la base d’un solide dossier, étayé par des expériences concluantes. La jeune société pionnière désire maintenant aller plus loin, elle optimise son procédé avec des moyens techniques très élaborés et des capteurs connectés pour mesurer les paramètres à contrôler.

Un procédé innovant à fort potentiel

Certains voient déjà dans le procédé Swing-it une innovation aussi porteuse de développement en terme de qualité et de marketing que ne le fut il y a quelques années celle du conchyliculteur Tarbouriech avec le procédé d’exondation des huîtres.

« Nous recherchons donc des partenaires pour continuer » précisent les dirigeants de la start-up ajoutant que « si certains sont prêts à tenter l’aventure avec nous, dans la Région que nous aimons, nous sommes prêts, car cette technique a de l’avenir.  »

L’aventure commence mais le parcours sera difficile. De même que Tarbouriech à ses débuts a eu du mal à être crédible auprès des conchyliculteurs, Swing-it rencontre encore beaucoup de scepticisme chez les viticulteurs.

Pourtant, comme pour Tarbouriech, il y a gros à parier qu’une fois encore, et presque par définition, les modernes l’emporteront sur les anciens. Sébastien et Franck, ces précurseurs qui font chanter le vin, finiront par être reconnus.

Pour en savoir plus :
Facebook : Swing it – Le vin qui chante
Tel : 06.84.11.77.45

Pour la vigne, à Poussan, le début du printemps a compliqué les choses

A Poussan, comme en témoigne Lionel, viticulteur, la récolte de l’an dernier a été très bonne pour ceux qui ont pu préserver leurs parcelles du mildiou.

Mais le manque d’eau de cet hiver n’a pas permis à la vigne après avoir bien « donné », de se refaire une santé.nelioP1220140 

Même en sous-sol, les réserves hydriques sont très faibles, et ce à quarante jours de l’été.

« Le vent du nord asséchant l’atmosphère cela accentue l’effet de sécheresse en surface ».

Il faut savoir qu’en février les bonnes températures et l’ensoleillement ont permis à la vigne de démarrer précocement.nelioP1220139

Malheureusement, mars et avril frileux ont retardé le développement de cette dernière.Actuellement, au stade dit « des grappes séparées », même si certains bourgeons sortent encore, il y a des irrégularités dans le cycle de développement de la vigne.

Le processus sera guidé par la météorologie des semaines à venir.

Au Domaine de Roquemale, la passion tout d’abord

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Le Domaine de Roquemale s’étend à Villeveyrac, au pied des éoliennes, entre l’ancienne mine de bauxite et les garrigues plus au nord. Un site magnifique. Le fameux viaduc qui caractérise le site vous montre le chemin à suivre. La Nature est reine à cet endroit : entre les figues de barbarie, les plantes de la garrigue toute proche, le fenouil, les olives et la vigne, tous les sens sont en éveil et surtout au petit matin.

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Pour Valérie et Dominique,  vignerons de Villeveyrac propriétaires de Roquemale, depuis fin août c’est le temps des vendanges. Cette année encore, les maturations avançant, les vendanges ont pu démarrer il y a plus de 3 semaines. Des matinées, surtout pour les Blancs.

roquezrCaptureAvec certains jours sans vendanges, si nécessaire, pour attendre le meilleur moment.
Si leur production de vin est labellisée Agriculture biologique c’est bien parce qu’ils acceptent toutes les contraintes relatives à ce genre de production.

Mais quelle récompense avec des vins qualifiés de structurés et élégants, très frais, digestes !
Les Terrasses, Sans Filet ou le les Rocs Blancs seront excellents pour l’apéritif ou sur de petits plats, tandis que les rouges plus structurés Les Grès, Lema ou Mâle, s’associeront parfaitement avec une pièce de viande.

Que de travail en amont :   si les cépages du domaine sont la Syrah, le Grenache, le Cinsault, l’Alicante, le Mourvèdre, la Marsanne, la Roussanne, le Vermentino, le Grenache Blanc, et le Viognie, Roquemale ou « Mauvaise Roche », est un berceau idéal pour des vignes qui produisent peu de raisins mais avec une très bonne maturité.
Valérie nous précise que ce qui compte ce n’est pas spécialement le degré au moment de la cueillette manuelle, mais les conditions dans lesquelles l’on procède, plutôt avec de la fraîcheur,  ou au petit matin en surveillant la maturité phénolique. Ainsi, ils pourront conserver l’intégrité des baies et apporter à leur vin le maximum d’arômes. Souvent chaque parcelle est vinifiée séparément.

Avec leurs 10 cépages, Dominique et Valérie sauront tirer le meilleur du Millésime grâce à des assemblages. Mais auparavant il faut égrapper, légèrement fouler ou presser, tester. Après, entre la durée des macérations en cuve et les élevages en cuve ou tonneau, une longue alchimie va s’opérer dans la cave pour donner aux vins la structure souhaitée.

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Et Dominique est intarissable sur ce sujet qu’il maîtrise très bien depuis bien des années, d’autant qu’il agit avec passion et amour pour donner le meilleur de sa récolte.

roquzP1140404« Pour les rosés et les blancs, c’est toujours avant 10 h à cause de la chaleur sinon nous vendangeons en fonction de chacun des cépages en terminant par les tardifs. Les Mourvèdre pour finir. Sur le site, ou En cave, l’on suit l’évolution dans les vignes par des prélèvements, en observant l’évolution du degré, de la maturité, mais aussi en regardant et touchant la grappe et même les pépins. Nous rentrons en cave, cépage par cépage, et ce mercredi matin ce sera pour du rosé. »

Le Domaine possède du matériel adapté et récent.

La benne équipée d’une vis sans fin arrive donc remplie de raisins.

Grâce à un système hydraulique, la benne se met à niveau,  sa vis se met à tourner (système électrique), elle se surélève et les grappes vont se diriger vers l’égrappoir pour retirer la rafle et ne laisser que les grains. Si la rafle retournera au sol, dans les vignes, pour l’enrichir, le reste prend la direction des cuves pour les rouges ou du  pressoir pneumatique pour les blancs et les rosés.

Car les rosés et les blancs vont fermenter liquides. A l’opposé les rouges fermentent avec les grains, la pulpe et les pépins et vont macérer de 5 à 20 jours .Cette période permet d’extraire, les arômes, les  polyphénols, les anthocyanes, les tanins …..

 « Les tanins sont des substances végétales de la famille des polyphénols, le plus souvent hydrosolubles, d’origine végétale et qui possèdent la capacité de précipiter les protéines, alcaloïdes et polysaccharides, à partir de leur solution aqueuse. et Le tanin dans le vin est une combinaison organique d’acide tannique et de glucose. Du point de vue chimique, les tanins sont des composés phénoliques de natures différentes selon qu‘ils se trouvent dans les tigelles, la peau, les rafles ou les pépins. »

Ensuite rajoute Dominique : « Le processus est le même depuis des décennies mais avec des outils plus modernes qui nous permettent de mieux maîtriser les choses. C’est ainsi que l’on peut ralentir la fermentation alcoolique grâce au froid avec des « drapeaux », des blocs réfrigérants en inox plongés dans les cuves qui  refroidissent les liquides jusqu’à 12°C. D’autre-part cela permettra aux dépôts d’aller au fond de la cuve, avec un jus clair à partir de 24 ou 36 h.

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L’on reste très vigilant en contrôlant la fermentation au moins deux fois par jour avec un mustimètre qui est est un densimètre utilisé par les vignerons pour évaluer le taux d’alcool probable de leur vin. (http://webetab.ac-bordeaux.fr/Etablissement/LJRudel/svt/sxp-98/98s1b.htm). Et deux fois par semaine l‘oenologue passe pour réaliser des analyses sur la plupart des cuves. En outre, à tous les niveaux, la dégustation est primordiale pour vérifier que tout se passe bien et intervenir si nécessaire. »

Il faudra compter environ une semaine pour les rouges et 15 jours pour les rosés.

Pour les rouges, il faudra bien-sûr décuver à la fourche, presser et on obtient ainsi un jus de coule et un jus de presse que l’on assemble ou pas !

Dominique laissera ensuite vieillir le tout en réalisant régulièrement des analyses. Si le plus dur est fait, le plus fin reste à venir avec des assemblages qui permettront d’obtenir en principe le vin désiré, sachant que d’une année sur l’autre avec la même composition, le vin n’aura pas les mêmes propriétés (Météo, quantité, degré, fermentation… Font la différence… D’où de bons et d’excellents millésimes.

roquzP1140415« En fin de compte, nous sortirons 8 cuvées différentes de la cave. Chacune a ses caractéristiques et pour l’instant elles sont toutes appréciées. » Conclut Dominique qui est toujours en lien avec Valérie par téléphone pour gérer le temps et la logistique. »

Nos vignerons sont de vrais artistes qui grâce à la palette de leurs cépages sauront créer des oeuvres qui de plus, pour notre plaisir, pourront être appréciées par nos papilles et les éveiller. Cette année encore,  grâce au micro-climat qui caractérise leurs 12 Ha, avec un mildiou assez bien maîtrisé et une météo clémente durant ces vendanges,  Valérie et Dominique sont confiants quant à la qualité de la récolte. Une palette haute en couleurs certainement.

Pour en savoir plus : DOMAINE DE ROQUEMALE

http://www.notrecave.com/41_domaine-de-roquemale?gclid=CLD42tjrgc8CFQaNGwod_00Jow

Dominique IBANEZ & Valérie TABARIES

34560 VILLEVEYRAC – France

A Poussan, de bien belles vendanges

gniP1130529  Des conditions idéales en ce moment pour des vendanges qui sont correctes en quantité, mais exceptionnelles au niveau du degré.

« Que cela continue », précisent les viticulteurs poussannais, du moins ceux qui ont pu grâce à des traitements raisonnés passer au travers du mildiou qui a été galopant cette année.gniP1130522

« Pluie du printemps et humidité ensuite, conjuguées avec chaleur » ont donné un résultat bien satisfaisant, et si l’on ne peut comparer avec la récolte de l’an dernier (gel), celle de 2018 s’annonce bien satisfaisante avec des « Merlot » et des « Syrah » qui oscillent entre 14° et 15° et qui ont produit un maximum du côté de l’Olivette.

D’excellentes conditions qui motivent les viticulteurs. Si à partir du 10 septembre, avec l’ouverture générale de la cave des Terroirs de la Voie Domitienne, chacun pourra vendanger en fonction de la maturité de la vigne dans ses parcelles, pour l’instant l’on suit un programme établi et vendredi ce sera une matinée spéciale pour le « Rosé » avec la récolte des « Cinsault, grenaches et Caladoc », ce dernier étant un croisement obtenu en 1958 entre le grenache noir et le côt ou malbec.gniP1130527

« Le Caladoc donne un vin de garde très corsé et typé, rond, chaleureux, avec une couleur intense et une structure tannique très intéressante : les tanins très présents sont à la fois souples sans amertume et fins. Il permet également d’obtenir des vins rosés, fruités et équilibrés. Propension toutefois a une acidité volatile. Arômes de framboise, épices, … »

Que le temps se maintienne et tout ira très bien…GNI

 

Vendanges : c’est parti depuis quelques jours

lionCaptureEn fonction des prélèvements effectués par des viticulteurs coopérateurs dans leurs vignes, la cave coopérative des Terroirs de la Voie Domitienne, comme les autres, établit un programme pour les vendanges. C’est donc en fonction de ceux-ci que Lionel, Guilhem, Régis, Frédéric et d’autres viticulteurs de Poussan ont entamé les opérationsScreen Shot 09-03-16 at 07.22 AMAprès une première ouverture pour certains blancs, c’est au tour des « Sauvignon » depuis mercredi, jusqu’à vendredi.

Tout a commencé par les « Chardonnay » ce lundi, avec un degré de l’ordre de 14° et des quantités satisfaisantes.

Grâce à l’humidité, et aux dernières chaleurs, si aucun élément majeur ne vient troubler cette période, pour ceux qui ont réussi à contrôler le mildiou ce devrait être une bonne année.

Ce  vendredi, les « Merlot » pourront être aussi cueillis : Le Merlot fait partie de la famille des Carmenets. Il pourrait venir du vignoble du Libournais où il est cité pour la première fois en tant que « merlot ». Son nom pourrait provenir du merle (en occitan, le merlòt est un petit merle) de par sa couleur noire comme les merles, ou du goût de ces derniers pour le raisin.

Il n’est formellement identifié comme cépage qu’au XVIIIe siècle. Il apparaît en 1789 dans la collection du jardin du Luxembourg sous le nom de bigney rouge.

Sa sensibilité vis-à-vis de la coulure en fait un cépage de seconde catégorie. C’est le phylloxéra qui va provoquer son essor. Le greffage du malbec N donne une grosse production de raisins, aqueux et très sensible à la pourriture. C’est donc le merlot N qui va lui succéder pour apporter rondeur, finesse et complexité au cabernet-sauvignon N. La sélection clonale va améliorer sa régularité de production dans les années 60. Il devient alors un cépage facile à cultiver et à vinifier, donnant un vin complexe, facile à boire et qui ne nécessite pas de long vieillissement, même s’il se conserve longtemps.

Si pour la cave des Terroirs de la Voie Domitienne, l’ouverture générale sera le 10 septembre comme pour la plupart des caves de la Région, dès le 3,  les « Syrah » aussi seront concernées : la Syrah de France est le cépage puissant et épicé par excellence. « Il rapproche avec style les femmes et les hommes »  car il donne un vin envoûtant aux arômes, de mûre, poivre et violette…

En attendant quelques observations par Lionel : « degrés et quantités sont satisfaisants. Toujours en fonction de la gestion du mildiou, ce devrait être correct si nous continuons à vendanger dans de bonnes conditions météorologiques. »

Bonnes vendanges.

Des triplées et un anniversaire au Mas d’Aimé

suzaP1110523C’est fait. Depuis les vendanges 2017, ils étaient en préparation. Si cela avait débuté il y a quelques semaines, le Mas d’Aimé a le plaisir de vous annoncer la naissance de ses dernières triplées, qui se sont multipliées car ce 8 août, leurs 3 papas ont finalisé leur mise en bouteille :

Tout d’abord les triplées :

* Adélaïde 2017
* Jeanne 2017
* Suzanne 2017 100% Chardonnay, une nouvelle cuvée prometteuse à découvrir !

Et un rouge de cuve, la cuvée anniversaire « 20 ans-40 ans ».

 Ce mercredi matin régnait au Mas d’Aimé une effervescence particulière dès l’arrivée du camion de l’entreprise Cammas, spécialisée en Produits Oenologiques et Articles de Chais. Une unité mobile s’intégrant parfaitement aux besoins tout en respectant le vin : embouteillage, étiquetage…

Et ce fut ensuite le conditionnement pour les heureux papas. « N’hésitez pas à leur rendre visite à la cave à l’occasion, ils seront ravis de vous les présenter !« , Avenue de Bédarieux, à Poussan.

Le Facebook : https://www.facebook.com/masdaime/

La vigne sous surveillance

trepP1110306Au niveau phénologique, la vigne en est actuellement au stade de la véraison, avec une petite semaine de retard par rapport à une année 2017 précoce mais cela la place donc dans un cycle normal. En effet, la vigne semble bien résister à la canicule actuelle grâce à d’importantes pluies printanières et suivant les sols elle continue même à pousser.

« Il faut s’attendre donc à une récolte correcte sur Poussan, dans tous les cépages, pour les viticulteurs qui n’auront pas été trop impactés par un mildiou galopant. »

« Celui-ci a pu rapidement se développer toute la saison grâce à l’humidité, depuis fin avril »

Le mildiou est un nom générique qui désigne différentes maladies cryptogamiques, c’est-à-dire des maladies causées aux plantes par des champignons parasites.

Il existe non pas une mais plusieurs formes de mildious, qui sont causées par différents champignons microscopiques, par exemple :
Plasmopara viticola qui attaque la vigne.trepP1110310
Phytophthora infestans qui attaque la pomme de terre et la tomate

D’autres champignons provoquent des dommages comparables sur les laitues, les rosiers ou les carottes.

Ces champignons parasites se développent très rapidement en cas d’humidité élevée et de températures comprises entre 12 et 25°C. Ils produisent des spores qui assurent la propagation de la maladie. Ils sont même capables d’hiverner sur les résidus de plantes mortes et de repartir au printemps suivant.

« Il a fallu traiter raisonnablement mais régulièrement avec des produits systémiques pour proposer à chaque étape les nouvelles pousses. »

« Par contre, actuellement, l’on traite contre le ver de grappe qui est un ravageur de la vigne de l’ordre des lépidoptères. Le papillon mesure de 5 à 8 mm de long et de 10 à 13 mm d’envergure : il est légèrement plus petit que cochylis. Il possède une touffe d’écailles sur la partie dorsale du thorax. Les ailes antérieures sont bleutées avec des taches sombres et les ailes postérieures sont grises. Et il faudra s’occuper de la cicadelle de la flavescence dorée (La cicadelle de la flavescence dorée qui ne cause aucun dégât direct mais elle est vectrice du phytoplasme de la flavescence dorée. Cette maladie cause aux ceps infectés des symptômes graves, décoloration foliaire, non aoûtement des bois, dessèchement des bois entraînant la mort du cep.) ainsi que contre le ver de grappe (papillon, dont la taille varie selon 3 espèces). »

L’on traite aussi avec du cuivre, quand nécessaire pour maintenir le feuillage de la vigne atteinte par le mildiou.

Question météorologie, que le beau temps continue sans chaleurs excessives.

Rendez-vous vers le 25 août pour commencer à préparer les vendanges.

 

 

Prix des terres agricoles : le nouveau barème est paru

Illustration 1Crédits : © pixabay

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Un barème indicatif de la valeur vénale moyenne des terres agricoles et des prairies naturelles est publié chaque année par arrêté. Il s’applique aux terres agricoles, parcelles ou exploitations entières, non bâties, destinées à conserver, au moment de la transaction, leur vocation agricole.

Ce barème permet d’avoir une vision indicative des prix pratiqués lors des transactions effectuées dans chaque région.

Sont ainsi observés, les prix hors taxes, frais d’acte non compris :

  • des terres libres de tout bail, ou dont le bail est résilié dans l’acte de vente, à partir de 70 ares ;
  • des terres louées totalement ou en partie, et d’une superficie supérieure ou égale à un seuil adapté aux particularités de chaque département, seuil inférieur à 70 ares ;
  • des terres à la vente dans les départements d’outre-mer ;
  • des vignes à la vente.

La valeur dominante correspond au prix le plus souvent pratiqué tel qu’il a été constaté ou estimé.

Pour une réponse plus précise, il est nécessaire de contacter la chambre d’agriculture de votre département ou un notaire.

Les valeurs maximum et minimum (ou moyenne des prix hauts et moyenne des prix bas selon les tableaux) correspondent respectivement aux prix pratiqués pour les terres les plus chères et les moins chères, compte tenu des conditions locales du marché.

Les Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) ont mis en ligne une base de données des ventes (caractéristiques des biens et prix) enregistrées sur les différents marchés fonciers ruraux, canton par canton : terrains à destination agricole, bois et forêts, landes, friches, étangs, terrains à bâtir (accès payant).

Vignes : c’est maintenant l’humidité qu’il faut surveiller !

lioP1040092 Dès les premières chaleurs, la vigne s’est mise à pousser très rapidement car, conjuguées à l’humidité ambiante de ces 15 derniers jours, elles ont déclenché le processus qui n’attendait que ça.

Et depuis, malgré des sols gorgés d’eau, les viticulteurs doivent s’adapter et travailler à l’ancienne ou encore, trouver des solutions innovantes, car les tracteurs et certains gros engins ne peuvent pas rentrer dans certaines parcelles.lioP1040090

C’est ainsi que des quads de loisirs ont été reconvertis et se sont adaptés pour assurer certaines opérations.

En effet, labourer, désherber, finir de broyer et surtout traiter contre le mildiou sont actuellement à l’ordre du jour.lioP1040094

A noter que pour les vignes impactées à 100% par le gel, l’an dernier, la sortie est correcte, tandis que pour d’autres, dont le bois mort n’a pas toujours pu être détecté, la sortie est plus irrégulière.

Durant le mois de mai, la vigilance s’imposera donc…

10 avril, Assises de l’oenotourisme 2018

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C’est au Château de  Girard, Rue de Girard, 34140 Mèze, le mardi 10 avril 2018, à 9h, que se tiendra la sixième édition des assises de l’œnotourisme.

Ces rencontres réunissent plus de 120 professionnels qui se mobilisent pour participer aux tables rondes et aux échanges, autour d’une problématique commune : le Pays de Thau.

Vignerons, conchyliculteurs, restaurateurs, hébergeurs, agences réceptives, guides touristiques et représentants des structures de tourisme et de loisirs peuvent ainsi faire un bilan des actions menées en 2017 avant de lancer des pistes pour développer l’attractivité du territoire.