A Poussan, comme en témoigne Lionel, viticulteur, la récolte de l’an dernier a été très bonne pour ceux qui ont pu préserver leurs parcelles du mildiou.
Mais le manque d’eau de cet hiver n’a pas permis à la vigne après avoir bien « donné », de se refaire une santé.
Même en sous-sol, les réserves hydriques sont très faibles, et ce à quarante jours de l’été.
« Le vent du nord asséchant l’atmosphère cela accentue l’effet de sécheresse en surface ».
Il faut savoir qu’en février les bonnes températures et l’ensoleillement ont permis à la vigne de démarrer précocement.
Malheureusement, mars et avril frileux ont retardé le développement de cette dernière.Actuellement, au stade dit « des grappes séparées », même si certains bourgeons sortent encore, il y a des irrégularités dans le cycle de développement de la vigne.
Le processus sera guidé par la météorologie des semaines à venir.