Archives de l&rquo;auteur Ville de Poussan
La rencontre du week-end pour le FC Domitia
Avec l’USP TAMBOURIN, la Coupe de l’Amitié
Avec l’USP TAMBOURIN, la Coupe de l’Amitié
Venez encourager les jeunes vendredi et samedi.
Dernier Jeudi Sport de l’été, le 5ème
Les U14/U15 du FC Domitia ont déjà repris
Un 6ème « Loto de l’été » avec l’USP Tambourin.
L’église Saint Pierre un si bel édifice !
Comprendre comment l’église Saint Pierre est devenue un si bel édifice.
(Cliquez sur les photos pour les agrandir).
L’église de Poussan est vraiment un témoin de l’histoire de la commune.
« L’église Saint-Pierre, (apôtre, de Poussan), est une vaste église qui occupe une place particulière parmi celles du Bassin de Thau. Car Poussan, village languedocien, est situé sur le tracé de la Via Domitia entre garrigue et étang. Le territoire poussannais présente une occupation continue depuis l’antiquité, riche de plusieurs villas gallo romaines. »
« C’est à partir du Xe siècle que nous avons mention de l’existence d’une église Saint Pierre de Poussan et d’une tour, ancêtre du château. »
« Ces deux éléments du pouvoir, attirent alors l’habitat, et le village voit le jour, autour ce binôme. L’église et le château, éléments fondateurs du village, forment le noyau central du premier habitat et s’entoure d’une première enceinte. Avec la croissance démographique, au XIVe siècle, une seconde enceinte est construite afin d’englober les nouveaux quartiers. Au Moyen Age, Poussan connaît la prospérité malgré les épidémies, les guerres et les crises économiques que connaît le Languedoc. L’époque contemporaine voit l’agglomération sortir de ses murs et les habitations s’installer le long des voies d’accès plus larges autour des remparts. »L’histoire de sa construction et de son évolution ont été étroitement liées au développement de Poussan.
Des 2 églises de Poussan (Saint Vincent, Saint Pierre) qui la précédaient, à l’église actuelle, de nombreux événements ont rendu cet édifice un joyau pour la commune et le bassin de Thau. De 1350 à son agrandissement en 1496, de la révolution à l’arrivée de l’abbé Gept en 1827 elle est devenue une église simple à l’extérieur et « conquérante » à l’intérieur.
Reconstruit au XIXème siècle, cet édifice, par ses dimensions et ses ornements, est un témoignage de l’histoire de Poussan, de l’attachement des habitants de cette localité à la pratique religieuse. La plupart des grands événements, même civils et politiques, du Moyen-Age jusqu’à la Révolution, y étaient organisés.
Avec des voûtes magnifiques, un chœur à la hauteur de ses ambitions et une chaire à prêcher de haute facture, la Bourgeoisie Poussannaise avait tenu à matérialiser sa puissance.
Il en est de même pour les nombreux objets liturgiques qui y sont encore présents.
L’école de rugby des Vignes de Thau prépare sa rentrée.
Pour l’Ecole de Rugby des Vignes de Thau, la reprise des entraînements aura lieu le mercredi 4 septembre à 15h00 (plus de détails vous seront communiqués ultérieurement).
L’école accueillera les enfants à partir de 3 ans et demi. Pour les enfants qui souhaitent faire un essai 3 entraînements gratuits sont proposés.
Pour les familles qui ont déjà reçu les licences par Internet pensez à les ramener dès la reprise.
Les bénévoles de l’association seront également présents au forum des associations.
Tous les parents sont les bienvenus au club comme bénévoles éducateurs ou au sein du bureau.
Le plafond de la salle Vinas à Poussan
Les plafonds en caissons peints de la Salle Vinas à Poussan sont un joyau pour la commune. Jean Laforgue, sur une proposition de Marc Lugand qui a écrit avec des Poussanais un bel ouvrage sur Poussan, lui avait proposé l’étude du plafond de la salle Vinas, dans le cadre de l’école de Chayot. Avant de commencer l’exploration du plafond de 54 m², il faut approcher d’une façon générale le « château d’en bas » devenu château Malbois au moment de la Révolution Française.
C’est un édifice très grand, avec une tour ouest construite au XIVe siècle qui en est le point fort. Au XVIe, toutes les structures en bois seront pétrifiées. Et après les Lévy, les propriétaires suivants ne firent plus grand chose. Il fut mis en sommeil, ce qui explique sa bonne conservation.
» Quant au plafond, il fut découvert en 1998 avec sa décoration. Mis à part un problème d’entretien, il était très bien conservé », précise Jean Laforgue.
Composé de 6 grands carrés, avec un espace libre pour la cheminée, il est fabriqué avec des poutres réelles et 4 fausses poutres transversales pour régulariser. On trouve ensuite selon des proportions bien définies, des planches et des couvre-joints. Mais entre le plancher supérieur et le plafond on s’aperçut que les concepteurs avaient utilisé de la paille compressée qui évite la déformation des bois. Outre les moulures classiques, rien n’a été laissé au hasard. Les solives moulurées sont posées perpendiculairement aux poutres à raison de 7 par caisson. »
Le charpentier et le tailleur de pierres parlent le même langage, d’ailleurs on retrouve le même plafond, mais moins riche, sous cette salle. C’est le frère jumeau de celui de la maison Jacques Coeur à Monpellier, qui date de 1447, ce qui permet de donner une approximation pour la construction de celui de Poussan, aux alentours de 1454.
En suivant l’évolution des structures cela corrobore cette estimation. Ce serait à Tarascon que l’idée du caisson régulier aurait pris forme. Mais pour Jean Laforgue la richesse de la salle et du château provient aussi de l’immense cheminée gothique fixée dans le mur entourée par un magnifique escalier en colimaçon (grande vis). Si tout semble lié, le château d’en bas, qui pourrait être bâti sur un édifice antérieur, n’a pas fini de nous étonner.
Ces caissons peints, sont toujours aussi beaux tout en étant des éléments fondamentaux de l’art européen.
J.-M P